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France et politique française - Page 2028

  • Européennes : ce sondage qui met LREM au zénith pose quelques questions

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    À trois mois des élections européennes, un sondage BVA place le parti d’Emmanuel Macron nettement en tête, à 25 %, suivi par le Rassemblement national, à 19 %. Nettement derrière, aucune liste ne dépasse les 10 % : Les Républicains sont juste à 10 %, EELV à 9 %, La France insoumise à 7,5 %, Debout la France à 6 % et le PS à 5 %. Enfin, on trouve une série de petites listes à moins de 5 % et, donc, dans l’incapacité d’avoir des élus : gilets jaunes à 4 %, Génération.s de Benoît Hamon à 3 %, UDI et PCF à 2 % chacun, Jean Lassalle à 1,5 %.

    Ce sondage apparaît très étonnant pour la droite – et inquiétant pour elle si les résultats finaux devaient être ceux-là. En effet, le total des voix de droite des trois grandes listes (RN+DLF+LR) est de 35 %. Un score total très bas, quasiment jamais vu. À comparer au total des mêmes formations lors de la présidentielle de 2017 où Marine Le Pen, François Fillon et Nicolas Dupont-Aignan totalisaient alors 45 % ! L’électorat de droite se serait évaporé à hauteur de 10 % ! Or, quand on regarde où il aurait pu se nicher, par exemple chez LREM que l’on dit attractive pour certains électeurs de droite, on constate que le parti présidentiel fait peu ou prou le score d’Emmanuel Macron : 24-25 %. Et il est difficile d’envisager que ces électeurs de droite fantômes soient partis chez Hamon, Mélenchon ou dans les listes résiduelles.

    De l’autre côté, à gauche et au centre, on observe au contraire une grande stabilité : LREM, donc, toujours à 24-25 %, le PS et Hamon toujours à 6-8 %, et le total EELV + France insoumise + PC correspond exactement au score de Jean-Luc Mélenchon (19 %) à la présidentielle.

    Cela ne fait que redoubler le scepticisme : où se sont donc volatilisés les électeurs de droite ?

    Il faut lire les petites lignes du sondage pour comprendre :

    – la marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,3 points. À ce compte-là, si, par hypothèse, les trois partis de droite sont sous-estimés de la totalité de la marge, on retrouverait précisément les 10 % d’électeurs de droite disparus !

    – avec une telle marge d’erreur, un échantillon aussi réduit (474 personnes ont exprimé une intention…) et une multiplication des petites listes données à 1, 2 ou 3 %, il suffit que 7 ou 8 personnes se déclarent pour que Jean Lassalle atteigne 1,5 % !

    – sur les 929 personnes interrogées, seules 474 se sont déclarées certaines d’aller voter, soit une participation de 51 %. Normal, pour des élections européennes, même si, il y a cinq ans, cette participation n’était que de… 42 %. Il se pourrait donc que ce sondage surestime nettement la participation, et une participation favorable au pouvoir, puisque le sondage ne comptabilise pas les blancs ni les nuls. C’est un phénomène classique aux élections européennes, qui fonctionnent comme un scrutin de mi-mandat : le parti au pouvoir y est sanctionné. On voit mal comment le parti d’Emmanuel Macron, empêtré dans la crise des gilets jaunes, l’affaire Benalla et une situation économique décevante, échapperait à cette loi.

    Certes, les droites sont encore loin de proposer une alternative forte et crédible, comme celle qui se dessine en Italie actuellement. Mais les raisons qui les ont hissées, en 2017, à plus de 45 % des suffrages sont plus que jamais d’actualité. Il serait donc étonnant que les électeurs de droite, animés d’une certaine colère et d’un esprit de revanche compréhensible, laissent passer le scrutin de mai 2019 pour offrir une victoire symbolique à Emmanuel Macron dont l’image, la politique et les résultats sont le sujet d’interrogations profondes.

    Le parti d’Emmanuel Macron en tête à 25 % ? On a le droit de douter. Et quelques solides raisons aussi.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/europeennes-ce-sondage-qui-met-lrem-au-zenith-pose-quelques-questions/

  • Il faudra bien qu’un jour, on fasse passer les exigences d’une démocratie efficace avant les illusions

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    Rien n’est simple, je l’admets, en politique.

    Alors qu’on affirme que le président de la République est toujours honni par une majorité de Français et que les gilets jaunes donnent leurs remèdes univoques pour sortir de la crise – alors que, sans doute, le gros de celle-ci est derrière la République -, LREM, aux élections européennes, selon un dernier sondage, distancerait nettement le RN, 25 % et 19 %, alors que LR peinerait à atteindre 10 % (BVA-Le Point).

    Il faut se garder de prendre ses convictions et ses détestations pour celles de la France tout entière. Et, si les gilets jaunes se sont accrus à proportion du mépris inepte qu’ils ont inspiré à quelques influenceurs, il n’est pas interdit, aujourd’hui, de les considérer lucidement, sans les sanctifier ni les vouer aux gémonies.

    Pendant les débats et les polémiques – notamment celle, scandaleuse, que le gouvernement a initiée en donnant une leçon de séparation des pouvoirs à la commission sénatoriale au moment même où lui-même la violait -, des projets s’élaborent, des dangers se précisent et la naïveté prospère.

    Il y a une douceur infinie dans le fait de ne jamais tirer le moindre enseignement du réel. On se sent bien, on se sent mieux. Il est capital pour certains – malheureusement, ils décident pour nous ! – d’avoir une belle âme. Alors que le cours de ces dernières années démontre qu’il convient de changer le logiciel judiciaire et social en privilégiant une forme de rigueur plus que la facilité de la mansuétude dont d’autres feront les frais. Dans cette sévérité, donner sa part à la compréhension, tant qu’on veut, mais non l’inverse.

    Par exemple, les pistes pour la réforme de la justice des mineurs – avec une mission d’information animée par un député LREM et une députée socialiste : nous voilà rassurés ! – ont été contraintes de se fonder sur « les trois principes qui fondent la justice des mineurs selon le garde des Sceaux : la primauté de l’éducatif sur le répressif, l’atténuation de la responsabilité pénale en fonction de l’âge et une justice à part ».

    Christiane Taubira aurait validé avec enthousiasme.

    Alors qu’une politique sans naïveté ni paresse intellectuelle ni complaisance au progressisme obligatoire dans ce domaine aurait, au contraire, conduit à questionner ces orientations et, au moins pour les deux premières, à les réviser radicalement.

    Derrière cette philosophie laxiste, il y a l’idée absurde que les mineurs sont les mêmes qu’en 1945 et qu’au fond, on a le droit de tout se permettre à l’égard d’une justice qu’on estime mineure alors que les phénomènes collectifs de violence, et notamment d’agressions contre la police, mettent « nos enfants » (comme les appellent certains avec tendresse) au premier plan. La démagogie ne coûte rien quand c’est la société qui va trinquer.

    Elle ne s’arrête pas là, pas plus que la naïveté. Il paraît que le suivi des « radicalisés » hors prisons s’organise avec cet axe principal de ne pas considérer cette catégorie de personnes – condamnés ou prévenus pour terrorisme, y compris éventuellement des « revenants » de la zone irako-syrienne – comme totalement singulière, sans lien avec la délinquance ou la criminalité ordinaires.

    Conséquence : on entend à leur sujet les mêmes banalités dévastatrices que pour le commun des transgresseurs : « le projet repose sur un parti pris assumé : la sortie sèche est le carburant de la récidive ».

    Ce qui est déjà faux pour les « non-terroristes » l’est encore plus pour les « terroristes » qui n’ont que l’ambition, en général, de repartir sur le sentier de l’attentat et de la haine. On n’éradique pas un poison par le dialogue, la sollicitude. Quand des tendances fortes, ne relevant pas de la moindre idée mais inscrites dans la chair, le cœur et les obsessions enracinées depuis la toute petite enfance, rendent dérisoires les approches banales ou classiquement humanistes.

    Les parti pris, malheureusement, ne sanctionnent pas seulement ceux qui se flattent de les avoir. Mais nous tous.

    La naïveté comme politique.

    L’exemple le plus signifiant concerne l’antisémitisme et le racisme. On évoque le remède de l’école et de l’enseignement. Alors que, dans certaines banlieues, l’enseignement est précisément devenu impossible sur ce plan.

    Il faudra bien qu’un jour, on fasse passer les exigences d’une démocratie efficace et l’intérêt social avant les illusions dont nous avons besoin pour s’aimer soi-même.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    http://www.bvoltaire.fr/il-faudra-bien-quun-jour-on-fasse-passer-les-exigences-dune-democratie-efficace-avant-les-illusions/

  • Pacte de Marrakech. Libération reconnaît le rôle de lanceur d’alerte de Polémia

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Sur le thème des migrations, le parti immigrationniste a dénoncé la fake news du « délire anti-immigrationniste qui a suivi la signature de l’accord non contraignant par Macron » du pacte de Marrakech. C’est en référence à une investigation d’une agence Netscouade que, dans un article du 14 février dernier, fidèle au tropisme flicard et coercitif de la gauchosphère, Libération journal subventionné par l’Etat, dont un actionnaire de référence est le milliardaire israëlien Drahi, et le directeur de rédaction Laurent Joffrin, s’est livré à une entreprise de mouchardage.

    Netscouade, en effet, a entrepris de reconstituer le trajet des réactions de la droite à ce pacte, qualifiées de fake news. Son point de départ serait un article d’avril 2018, publié dans Polémia et l’aboutissement dans les échanges Facebook et vidéo des gilets jaunes et de leurs leaders.

    Bien entendu, nous sommes flattés qu’une telle réussite soit involontairement soulignée par le camp du bien. En revanche, comme nous allons le voir, la bobardisation de Libé consiste à fermer les yeux sur le contenu du pacte et en occulter les réalités.

    Les déficiences de l’article de Libération

    Libération se plaint que la fake news ait capté l’attention des gilets jaunes, ceux-ci s’informant sur les réseaux sociaux et rejetant les médias traditionnels. L’explication est que ceux-ci sont en réalité subventionnés, à la botte du politiquement correct et de l’immigrationnisme. Rappelons que seulement 25% des Français leur font confiance. Belle réussite !

    L’article donne l’impression d’une action de désinformation organisée, concertée et relayée par la « droite extrême ». Inutile d’imaginer un complot. Tout simplement il s’agit d’une réaction de révolte à l’encontre d’une décision autocratique d’un imposteur illégitime et contesté. Cette décision présente un risque vital pour notre pays mais n’a fait l’objet d’aucun débat même parlementaire contrairement à de nombreux autres pays.
    Sans la réinfosphère, le pacte de Marrakech aurait été ignoré jusqu’au jour de sa signature à l’image du traité d’Aix-la-Chapelle. Ce sont des actes diplomatiques fondamentaux dont le processus en France a été quasi clandestin.

    Libération oublie de préciser que de nombreux pays ont refusé de signer ce traité : USA, Australie, Israël, Pologne, Hongrie, Autriche. Excusez du peu. Quant à la Belgique citée par le journal, celui-ci s’abstient de rappeler que le gouvernement de C.Michel est tombé sur cette question.

    Quant à la droite extrême qui fait gémir Libération, il faut rappeler les prises de positions énergiques sur ce pacte des Ciotti, Wauquiez et Dupont-Aignan qu’il est difficile de confondre avec des brutes fascistes.

    L’article cite Polémia à deux reprises : un article en avril 2018 et une reprise de video le 29 novembre (?). Si l’on cite des dates soyons précis. En réalité il y a eu dans Polémia – qui a joué avec d’autres sites comme Réinformation TV – un rôle de lanceur d’alerte, deux articles au mois d’avril et quatre autres articles jusqu’au mois de décembre pour finir avec un article de Karl Hubert le 20 décembre dernier. Celui-ci a souligné le rôle de Louise Harbour , successeur de Peter Sutherland, et ancienne présidente de l’International Crisis Group, ONG financée notamment par l’Open Society Institute de Soros. Pouvait-on compter sur Libération pour présenter les informations contenues dans ces articles ?

    Liste des articles publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech :

    Quant à Jean-Yves Le Gallou, il a d’autres titres que d’être ancien frontiste, notamment d’être l’organisateur des Bobards d’Or auxquels Tristan Bertelot, auteur de l’article, est cordialement invité. Polémia serait enchanté de faire sa connaissance. Mais Libé est littéralement obsédé par l’ex Front.

    Lire la suite sur Polémia

  • L'asymétrie politiquement correcte

    6a00d8341c715453ef022ad3e4950d200b-320wi.jpgAu cours de la même semaine, deux débats totalement biaisés ont souligné la permanence des hypocrisies parisiennes. La première affaire s'est développée autour de l'agression verbale dont a été victime l'un des plus remarquables intellectuels de notre pays.

    L'intéressé, auteur de "L'Identité malheureuse"[1]s'est vu grossièrement, et ajoutons : stupidement[2], injurié par un militant de l'islamisme radical, vite identifié.

    Au secours ! il ne faut pas présenter ainsi les choses. Ce serait qualifié d'islamophobie : quelle horreur.

    Et, tout un montage médiatique et politicien s'est déployé. Au centre du dispositif s'est agitée la survivance du parti socialiste, qui croit pouvoir par ce subterfuge se refaire une santé et s'est employé à retourner cette séquence.

    On a même entendu sur BFMTV le soi-disant humoriste Yassine Bellatar lancer une sorte d'hallali, pour ne pas dire une petite fatwa personnelle contre Éric Zemmour[3].

    Dans son article du 19 février[4], qu'il faudrait citer entièrement, Élisabeth Lévy décrit le malaise qui en découle : "Et puis, c’est un peu délicat à écrire, mais on peut craindre que cette focalisation subite et exclusive sur le malheur juif finisse par lasser. D’accord, il y a ces tags et ces chiffres inquiétants. L’obsession de Rothschild et des sionistes qui dirigent le monde qui court les réseaux sociaux sur fond de désastre éducatif. Mais nombre d’autres groupes souffrent. Ne faudrait-il pas par exemple faire aussi place à la tristesse des catholiques qui voient des églises profanées ?" (...) Quant aux démonstrations artificielles de l'unanimisme politicien elle ajoute : "Il est vrai que les foules sentimentales sont réconfortantes. On a envie d’en être, de marcher et de marcher. Seulement, on sait ce qu’il est advenu de l’esprit du 11 janvier et de nos belles promesses de défendre la liberté d’expression et la laïcité. Dans nos banlieues, la sécession islamiste a continué à progresser, s’appuyant sur les calculs politiques des uns, la résignation des autres et notre indifférence à tous. Alors j’ai de plus en plus de mal à croire aux phrases qui commencent par 'nous n’accepterons pas', 'nous ne tolérerons pas', 'nous résisterons' car elles précèdent souvent les abdications en rase campagne. On déclare, la voix grave, que rien ne sera plus comme avant. Et tout est comme avant. Ou pire."

    En effet, on feint délibérément, surtout, d'ignorer la réalité sinistre de l'influence salafiste dans les territoires perdus de [par] la république.

    Au passage on décide donc de dissoudre trois groupes étiquetés comme d'extrême droite. Voilà qui prétend marquer à la fois la détermination des autorités de la république et les vraies responsabilités : l'infamie par excellence ne trouvera pas de défenseurs. Ah mais.

    À l'inverse de Finkielkraut, qui proteste clairement à ce sujet[5], on impose le silence sur les attentats antichrétiens.

    Et bien sûr le champ libre est laissé à la milice totalitaire des prétendus "anfifa".

    Cette asymétrie, habituelle au règne du politiquement correct, ne nous surprend même plus. Elle reflète trop souvent, chez nos grands habiles, le simple souci arithmétique de sauver l'existence d'un électorat de gauche en perdition, de se raccrocher, pour battre la droite et le centre, au vote supposé d'une partie des banlieues ex-rouges, là où les mosquées du salafisme voisinent avec les avenues Maurice-Thorez et les lycées Pablo Neruda.

    Elle ne mériterait que le mépris si l'on ne se situait dans une situation de guerre qui s'est caractérisée cette même semaine par un autre événement, heureux celui-là, la liquidation de la destruction du pseudo-État islamique.

    Dans cet écrasement salutaire, la nouvelle de la mort de l'ignoble tueur et recruteur Fabien Clain a permis que se manifestent d'autres types de complicités, d'un niveau supérieur, en l'occurrence, à celui des calculs politiciens sordides manifestés.

    Passons sur la victimocratie courante, qui rend hommage aux gens qui n'ont rien fait, et qui pleure la mort de l'assassin dans la mesure où elle prive les psys de tous poils de la gestion du deuil. Ah ! comme on l'attend cette parole des islamistes, ah ! quelle déception de ne pouvoir l'entendre, ah comme leur intervention devant un tribunal permettrait de tout effacer : 25 ans de prison sur le papier, qui seront réduits à la moitié, et surtout pas de cette peine de mort éliminatoire qu'ils ont eux-mêmes pratiquée sans remords.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Alain Finkielkraut "L'identité malheureuse" Stock 2013, 240 pages. Intéressant de se souvenir aussi que Juppé, qui reclame désormais à son seul bénéfice, le "droit à l'oubli", s'accrochait au concept inverse d'identité "heureuse".
    [2] il semble en effet quelque peu contradictoire, au pays de Descartes, d'utiliser le mot "sioniste" comme une injure et d'enjoindre à un Français juif de "retourner à Tel Aviv", d'où il n'est pas originaire.
    [3] À écouter : l'intervention d'Éric Zemmour sur LCI
    [4] cf. article "Antisémitisme: une peste plus rouge que brune"
    [5] Sur Europe n°1, au micro de Sonia Maktouf proteste contre le scandaleux traitement méditique et l'instrumentalisation de l'affaire. cf. "Alain Finkielkraut sur les injures à son encontre"

    https://www.insolent.fr/

  • Acte XV des Gilets jaunes : l’AFP reconnaît une participation en hausse

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Ils étaient 46.000 dans toutes la France, selon les chiffres bien incertains du ministère de l’Intérieur. Et si la plupart des grandes villes de province étaient mobilisées, la palme revient à la ville d’Alain Juppé avec une participation record d’au moins 4000 personnes.

    Peut-on dire que le mouvement se soit assagi samedi dernier, comme l’a laissé sous-entendre le ministre Christophe Castaner ?

    Pas vraiment, la fin de la manifestation a été émaillée de heurts avec les forces de police, notamment au Trocadéro où des pavés ont été enlevés pour être utilisés comme projectiles. La police a répliqué avec des gaz lacrymogènes et des grenades de désencerclement. On dénombre plusieurs blessés dont un « street medic ». A Clermont-Ferrand, des casseurs ont tenté de retirer des planches de protection en bois pour piller des magasins, et à Paris, un policier de la BAC a été surpris en train de viser des manifestants à la tête.

    Et comme chaque samedi, les gardes à vue se sont multipliées ?

    Oui notamment celle de Julien Terrier, porte-parole des Gilets jaunes à Grenoble, pour avoir lancé une opération de péage gratuit sur une autoroute. Mais le phénomène le plus marquant aura été le pique-nique citoyen sur les pelouses du château de Chambord, là où Emmanuel Macron avait fêté son quarantième anniversaire en décembre 2017. Priscillia Ludosky était présente, aux côtés de Charles-Emmanuel de Bourbon Parme, descendant de Louis XIV. Après avoir dénoncé l’enfer fiscal français, il a déclaré que « les Gilets jaunes aiment la France, aiment leur histoire sans être les pillards que nous voyons dans nos villes ».

    https://fr.novopress.info/

  • Menace de dissolution du Bastion social. : Bruno Gollnisch réagit

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    Un communiqué de Bruno Gollnisch :

    Emmanuel Macron était hier soir au très décrié dîner du Crif comme de nombreux membres du gouvernement et de la classe politique, à l’exception de représentants du RN et de LFI. Dans son discours, le président de la république a dit avoir demandé « au ministre de l’Intérieur d’engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente. » Il a notamment cité le cas du Bastion social, dont les antifas et l’ensemble de l’extrême gauche réclamaient violemment la dissolution depuis plusieurs mois. Au nombre des autres annonces, M. Macron a précisé que Laëtitia Avia (LREM) allait déposer une proposition de loi pour lutter contre la haine sur internet « dès le mois de mai », et le lancement par le gouvernement d’un « audit des établissements scolaires touchés par la déscolarisation des enfants de confession juive »… dans les quartiers à forte population musulmane, ce qu’il n’a pas précisé. Le chef de l’Etat était, il y a encore quelques jours, défavorable à toute pénalisation de l’antisionisme, comme cela était proposée notamment par le député LREM Sylvain Maillard. Mais il a semblé moins catégorique hier soir. Comme le rapporte encore Le Figaro, et comme le lui avait expressément demandé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, « La France (…) avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA) (qui intègre l’antisionisme, NDLR), a-t-il dit, martelant que l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme ». Soit la reprise de la formule qui fut la sienne lors 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv en juillet 2017.

    Le président de la République a affirmé que nous assistons à « une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. » « À nouveau, depuis plusieurs années, l’antisémitisme tue en France ». Il s’est cependant bien gardé d’évoquer, nous l’avons dit, même de manière allusive, les conséquences désastreuses pour la France de la folle politique migratoire imposée aux Français depuis quarante ans… avec le plein accord et les encouragements du Crif. Manuel Valls sur la même longueur d’onde que M. Macron, revenu spécialement de Barcelone pour assister au raout du Crif, ne disait pas autre chose ce matin sur RTL. Tout juste a-t-il ajouté qu’il aurait fallu interdire des manifestations de Gilets jaunes : « Il fallait frapper fort et dur dès le début. Oui, il aurait fallu interdire des manifestations », « la foule n’a pas toujours raison ».

    Non la raison est bien sûr du côté de cette Caste et de ses phares de la pensée. Il est bien difficile d’établir des différences de fond entre la gauche et la droite européistes, c’est pourquoi une Marlène Schiappa est toujours utile à agiter pour persuader le bobos, les minorités,  que la nouvelle gauche macroniste  est sur les questions sociétales plus avancée sur le chemin du progrès et du bien que M. Wauquiez ou Mme Pécresse. La secrétaire d’État chargé du droit des femmes s’est employée dans les colonnes de Valeurs actuelles, puis sur RTL à amalgamer, tout en s’en défendant mollement en même temps, islamistes et défenseurs de la famille. « Il y a des slogans de la Manif pour tousqui sont lancés dans les banlieues » a-t-elle affirmé, « les slogans et l’agressivité de la Manif pour tous ont nourri la recrudescence de violences homophobes : +64% l’année dernière. » « Je ne mets pas sur le même plan la Manif pour tous et les terroristes islamistes, mais je souligne l’existence d’une convergence idéologique. »

    Dans la même veine, Mme Schiappa, évoquant « une explosion des actes antisémites, mais aussi homophobes », affirme qu’il existe « une alliance entre les gens d’extrême droite et les islamistes qui s’unissent de fait dans ce combat », « de nouvelles alliances contre le droit des femmes entre groupes identitaires, d’extrême droite, et d’autre part les intégristes religieux. Ils se retrouvent dans leur lutte contre le droit des femmes à disposer de leur corps. » En tenant ce genre de propos provocateurs avec l’accord ou sous la dictée des communicants de l’Elysée, Marlène Schiappa se conforme au rôle d’écran de fumée et de chiffon rouge qui lui est assigné au sein du gouvernement. Pendant qu’on parle de ses dernières énormités, voire de l’affaire Benalla, reléve Bruno Gollnisch, on ne parle pas de sujets autrement plus graves, du chômage, de la désindustrialisation, des abandons de souveraineté, des trahisons en cascade de l’intérêt national.

    Exemple parmi d’autres, mais particulièrement emblématique, Pierre Jovanovic évoquait la semaine dernière sur TVL le cas de la liquidation de l’imprimerie Arjowiggins de Jouy-sur-Morin (Seine-et-Marne), en dépit des fausses promesses de Bruno Lemaire. 240 salariés se retrouvent sur le carreau. Une imprimerie pourtant héritière d’un savoir-faire vieux de plus de quatre siècles, qui fabriquait les billets de banque de plusieurs états étrangers mais aussi et surtout, domaine hautement sensible et stratégique, nos cartes grises et nos passeports, dont l’impression sera désormais assurée à l’étranger. Une imprimerie, relevait aussi M. Jovanovic, qui était aussi, demain, en capacité d’imprimer nos nouveaux francs si telle était la décision d’une majorité des électeurs français, ou, en cas d’implosion, de disparition de l’euro, ce qui n’est pas une hypothèse totalement farfelue…

    La question qui se pose, et qu’énonce clairement Marion Maréchal dans un éditorial publié sur le site de l’ISSEP, est bien celle « d’un pouvoir devenu totalement illégitime », illégitimité dont la conséquence réside dans la crise politique illustrée par le mouvement des Gilets Jaunes. « Nous avons aujourd’hui le président le plus mal élu de la Ve République, une majorité parlementaire obtenue avec moins de 50% de participation. Nos députés sont moins représentatifs que nos conseillers régionaux élus en 2015 ! L’abstention atteint des records. Ce déficit de représentativité n’est pas nouveau mais atteint son apogée sous la Macronie. » « Le régime et la pratique institutionnelle de la Ve République des années 2000, poursuit-elle, ont favorisé un régime hybride que nous pourrions qualifier d’oligarchie dissimulée. Le jeu électoral a permis la sur-représentation de certains groupes sociaux dans les assemblées, organisé l’alternance des partis traditionnels, marginalisé de grands partis d’opposition, effacé le vote blanc. Si l’on ajoute à cela le décalage entre les programmes de campagne et les actions menées au gouvernement, ce système a assuré la continuité idéologique d’un pouvoir qui pour changer de visage ne changeait jamais de doctrine. » 

    Une « démocratie hypocrite » mais aussi sans scrupules : récupérations communautaires, mensonges, amalgames malsains, grotesques leçons de morale et de maintien, soumission au parti de l’étranger… Ce gouvernement ne recule devant rien pour tenter de sauver le soldat Macron. Mais même avec l’aide des réseaux puissants qui l’ont amené au pouvoir, comment pourra-t-il appliquer la feuille de route bruxelloise jusqu’en 2022, quand bien même la technostructure euromondialiste resterait aux manettes après les élections européennes ? Certes, si la liste LREM /MoDem  se hisse en tète dans les urnes en mai prochain, cette victoire symbolique lui donnera une bouffée d’oxygène. Elle n’effacera pas pour autant  ce constat factuel qui veut qu’une très large majorité de Français est profondément hostile non seulement à la  personne de M. Macron, mais surtout et c’est le plus important, aux orientations idéologiques  qui sont les siennes.

    Source MPI cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/24/menace-de-dissolution-du-bastion-social-bruno-gollnisch-reag-6131188.html

  • Macron ou l’imposture présidentielle (Jean-Michel Vernochet)

    Jean-Michel Vernochet revient sur différents aspects d’Emmanuel Macron.

  • Arme fatale, fenêtre de tir

    vote-urne.jpgLe site atlantico interrogeait Stephan Sylvestre, ingénieur en physique appliquée, professeur à l’ESG Management School et spécialiste en risques énergétiques, sur la découverte par les britanniques dans leurs eaux territoriales, en Mer du Nord, d’un énorme gisement de gaz de schiste, «l’équivalent d’un siècle de consommation britannique. »  Un ballon d’oxygèneune divine surprise pour le gouvernement de Theresa May, apte à ragaillardir les milieux économiques en cette période d’incertitude sur les modalités et les conséquences du Brexit. «Dans le contexte du bras de fer américano-européen sur les accords commerciaux notait aussi M. Sylvestre, cette découverte va servir les Européens, même après la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE. En effet, les Américains exercent une forte pression pour obliger l’Europe à s’approvisionner en gaz naturel liquéfié yankee à la place du gaz russe délivré par le (gazoduc) Nord Stream 2. Mais si l’Europe parvient à produire son propre gaz, l’argument tombera et l’administration américaine aura plus de mal à justifier sa politique douanière actuelle. Quant à l’Allemagne, elle ne se désengagera pas pour autant du projet Nord Stream 2 ; mais elle disposera d’un atout supplémentaire pour négocier avec (la compagnie russe) Gazprom le prix et les volumes de son gaz. (…). »

    Tensions et pressions sont aussi au menu du parti populaire européen (PPE), écartelés entre ses différentes tendances, menacés par des forces centrifuges qui fragilisent cette coalition de circonstance. Un PPE rapportait Euractiv cette fin de semaine, qui peine de plus en plus, à l’approche des élections du 26 mai, à gérer le cas Viktor Orbán  dont les élus de son parti, le Fidesz, siègent au PPE en compagnie de parfaits eurofédérastes immigrationnistes.

    «Tout a commencé après que Viktor Orbán a lancé une campagne dénigrant (le président la Commission européenne) Jean-Claude Juncker.» «Les critiques à l’égard de Viktor Orbán prennent de l’ampleur au sein du groupe politique européen, et ce particulièrement après (une nouvelle campagne d’affichage) du gouvernement hongrois représentant Jean-Claude Juncker et (le milliardaire immigrationniste et mondialiste) George Soros et les accusant de vouloir faire envahir la Hongrie par des migrants. (M. Juncker ) avait réagi en déclarant que le Premier ministre hongrois ferait mieux de quitter le PPE, la plus grande famille politique européenne. » Or, pour des raisons tactiques aisément explicables, «plusieurs partis européens membre du PPE interrogés par Euractiv semblent préférer une approche moins radicale face au chef du gouvernement Hongrois. Un membre du parti chrétien-démocrate allemand CDU a déclaré que l’idée d’exclure Viktor Orbán du PPE avait suscité un  débat houleux au sein du groupe parlementaire de la CDU à Berlin, où de nombreux membres avaient exprimé la crainte que le Hongrois ne se rallie à Matteo Salvini ou à Marine le Pen Si nous le rejetons, Matteo Salvini l’accueillera à bras ouverts… »

    Mais les Français qui ont instinctivement plus de sympathie et d’empathie pour M. Orban que pour M. Juncker se mobiliseront-ils dans les urnes pour les élections européennes, scrutin boudé plus généralement par un européen sur deux? La dernière enquête Ifop pour le JDD indique que 82% des Français interrogés estiment qu’il est très important de voter à ce scrutin… mais dans le même temps, ils sont plus de la moitié à dire qu’ils s’abstiendront.

    C’est ce paradoxe qui explique pour une très large part les sondages qui placent la liste LREM/MoDem en tête des intentions de vote, sachant que les catégories les plus perméables au discours macroniste-européiste sont a priori les plus mobilisés ou les plus mobilisables. Le baromètre BVA pour RTL, Orange et La Tribune réalisé le 20 et le 21 février relève ainsi que « c’est chez les 65 ans et plus (76%), les cadres (68%) et les habitants d’agglomération parisienne (74%) que l’intérêt (pour le scrutin européen) est le plus fort.» A contrario, « il est significativement plus réduit» au sein des catégories et dans les zones géographiques qui donnent à l’opposition nationale ses meilleurs scores: « les moins de 35 ans (55%), les 35-49 ans (53%), les employés et ouvriers (53%) et les habitants de communes rurales (53%). »

    Ce même sondage crédite ainsi la liste d’union LREM/MoDem de 25% des voix devant la liste du Rassemblement National (19%) et loin derrière les listes LR, (10%), EELV (9%), LFI (7,5%), DLF(6%), PS (5%) Génération.s (3%),  PC (2%)… Un sondage Harris Interactive et Agence Epoka diffusé ce dimanche crédite lui la liste LREM/MoDem de 22% des suffrages, celle du  RN de 19% (20% en cas d’absence d’une liste GJ) , la liste  LR de 12% et de scores à peu près identiques pour les autres listes que ceux indiqués dans le baromètre BVA.

    Il serait très malheureux, a fortiori dans ce contexte, assez inédit, ou moins de deux ans après son arrivée au pouvoir, les options politiques, économiques, la vision du monde de la majorité présidentielle et de son incarnation jupiterienne sont frontalement rejetées par une très nette majorité de Français - et au sein de celle-ci par un noyau dur animé par une grande colère -,  que nos compatriotes ne se saisissent pas de l’arme du voteRichard Dessens l’écrivait sur le site eurolibertés vendredi, « le grand combat européen annoncé par Emmanuel Macron entre démocraties libérales légales mais illégitimes, et démocraties illibérales, ou populismes, lèpres ou crypto-fascismes si ce n’est encore pire, repose sur la peur de peuples en réveil. L’avatar des Gilets Jaunes français, ou un Brexit dur de plus en plus assumé par le Royaume-Uni, les votes italien, hongrois, autrichien, polonais, sans compter les poussées anti-libérales de toutes sortes partout en Europe, constituent des évènements certes disparates, protéiformes, mais révélateurs d’un mal-être européen en ordre dispersé de plus en plus inquiétant pour les intérêts des élites qui depuis plus de cinquante ans tiennent dans une main de fer les dogmes de leur idéologie dévastatrice.»

    Mais il est désormais de bon ton d’expliquer dans les gros médias que nous serions entrés dans une nouvelle phase, comme le prouveraient d’autres enquêtes indiquant notamment une lassitude, un rejet croissant par nos compatriotes de la mobilisation des GJ et une légère mais significative remontée de la cote de popularité de M. Macron dans l’opinion; deux tendances enregistrées dans la dernier sondage Odoxa. Une double phénomène qui a toute sa logique et que nous avions expliqué dans de récents articles. Mais la grosse manip n’est jamais loin quand cette même enquête met en balance d’un côté le trio qui bénéficie le plus de la sympathie ou du soutien des Français, à savoir Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et Jean-Yves Le Drian (!!!) et de l’autre   le palmarès des personnalités les plus rejetées, à savoir Marine Le Pen (52 %), Jean-Luc Mélenchon (50 %) et Marion Maréchal (49 %)» !

    Manipulations dont ne se privent pas non plus la probable? possible? présumée? potentielle? tête de liste de liste LREM/MoDem,  le ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau. Pour essayer de compenser son déficit de notoriété, celle-ci multiplie ces derniers temps les critiques  contre Marine; c’est somme toute de bonne guerre. Mais les attaques de Mme Loiseau… ne volent pas haut. Dans un tweet en date de ce vendredi, elle prenait prétexte d’une phrase d’un discours de  la présidente du RN lors de son tout récent déplacement en Haute-Marne. « Nous vivons un contexte de tensions, disait Marine, que le pouvoir entretient sciemment : on l’a vu avec les provocations verbales de M. Castaner, ou de Mme Schiappa contre les partisans de la Manif pour Tous, ou avec l’incident diplomatique disproportionné avec l’Italie. »

    L’exégèse qu’en fait Nathalie Loiseau est la suivante: « lorsqu’il y a des violences, Marine Le Pen prend parti contre les forces de l’ordre et lorsque il y a ingérence étrangère elle prend parti contre la France. Vous n’arrivez pas, Madame Le Pen et surtout vous n’y arrivez pas: pas de projet, que du rejet. » Cette énarque macroniste croit-elle  aux énormités qu’elle professe? Quand on obéit à la feuille de route de ce gouvernement, accuser Marine, et à travers elle le RN, d’inciter au désordre, à la violence, de collusion avec l’étranger, et de défendre une politique dangereuse est un exemple chimiquement pur d’inversion accusatoire!

    Alors oui, affirme Bruno Gollnisch, il s’agit de redoubler d’efforts pour  convaincre les Français de voter utile le 26 mai. Priver la liste LREM/MoDem de la première place sur le podium serait d’une portée symbolique, psychologique très importante et aurait bien évidemment pour avantage d’accélérer la nécessaire recomposition politique que nous appellons de nos voeux. Or, comment ne pas voir, pris en étau d’un côté entre la tentation totalitaire de la Caste euromondialiste, une accélération des mesures liberticides, de dépossession de notre souveraineté nationale, et de l’autre la poursuite d’une politique d’immigration massive, que nous sommes engagés dans une course contre la montre? Les occasions de recouvrer la maîtrise de notre destin vont aller toujours  en  s’amenuisant, nos compatriotes doivent impérativement se saisir de  toutes les fenêtres de tir!

    https://gollnisch.com/2019/02/25/arme-fatale-fenetre-de-tir/

  • Entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, à l’occasion de la parution d’un numéro hors-série sur les Gilets jaunes

    1274156327.jpgPropos recueillis par Basile Tomé, ici.   Roland Hélie, la revue Synthèse nationale que vous dirigez vient de publier un numéro hors-série très complet (*) consacré à ce que l’on appelle « la crise des Gilets jaunes ». Que vous inspire l’émergence de ce mouvement de contestation en France ?

    Voilà des années que la révolte grondait et, depuis le 17 novembre 2018, elle a éclaté. Tout cela devait bien finir par arriver un jour ou l’autre. Cependant, l’ampleur et la longévité de ce mouvement m’impressionnent de semaine en semaine. Au mois d’octobre dernier, un responsable associatif que je connais et estime m’avait prévenu qu’un mouvement quasi insurrectionnel était en gestation. Depuis le temps que l’on nous annonce que « la révolution est pour demain », je dois dire que suis resté plutôt sceptique en l’écoutant. Je confesse volontiers que j’ai eu tort.

    Depuis des décennies, la France est engagée dans un processus de dissolution de sa souveraineté et, par conséquent, de son identité et de sa liberté. Le pouvoir n’est plus à Paris, il est ailleurs. Il est à Bruxelles ou dans les Conseils d’administration des multinationales apatrides. Cela fait des années que nous sonnons le tocsin. La France n’est plus maître de son destin et, fait nouveau, les Français commencent à s’en rendre compte. C’est sans doute l’élément révélateur de ce mouvement.

    Ce mouvement marque-t-il, à votre avis, le début d’une rupture avec l’idéologie dominante ?

    Assurément ! Depuis toujours, la gauche et l’extrême gauche prétendaient avoir le monopole des revendications sociales. De leur volonté d’imposer « la dictature du prolétariat » au siècle dernier, elles se sont reconverties, pour l’essentiel, dans le sociétal et dans le « mondialisme macronien ». Tout cela, bien évidemment, au dépend du peuple français qui est le grand sacrifié de cette reconversion. Le gouvernement préfère s’apitoyer sur les migrants africains qui veulent débarquer en Italie que sur les milliers d’entreprises françaises écrasées par les charges et la concurrence déloyale du Tiers-Monde qui sont condamnées à disparaitre. Toute cette mascarade ne peut plus durer…

    Les Gilets jaunes sont l’avant garde de cette prise de conscience. Ils défilent derrière des drapeaux tricolores en chantant La Marseillaise et en hurlant « Macron démission !». Nous sommes loin du 1er mai 1936… et même de ceux des années 1970/80. Sans peut-être en être conscients, les Gilets jaunes concilient le « combat social » avec le « combat national ». Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Ils renvoient dos à dos les utopies socialistes et l’ultra-libéralisme broyeur de peuples.

    Le Pouvoir semble prêt à toutes les manœuvres pour tenter d’enrayer le mouvement des Gilets jaunes…

    Il manie à la fois la matraque et la culpabilisation. En envoyant ses flics et leurs supplétifs (gauchistes, antifas et bandes ethniques) faire dégénérer les manifestations afin de les discréditer aux yeux des « modérés » et en diffusant grâce aux médias aux ordres des fausses informations, le Pouvoir pense que cela va décourager les Gilets jaunes.

    Par ailleurs, il tente aussi de les récupérer via ses courroies de transmission que sont les syndicats stipendiés comme la CGT ou les mélenchono-marxistes… Ajoutez à cela quelques vieilles ficèles récurrentes du style «  retour de l’antisémitisme des années 1930 », ou encore l’illusion électoraliste aux « Européennes » de mai prochain, et la boucle est bouclée… Mais cela ne marche plus.

    Nous n’avons pas affaire à un monôme printanier d’étudiants et de lycéens, ni à un brouhaha de sans-papiers ou à une vulgaire Gay Pride, mais à un véritable mouvement populaire composé de gens qui ne savent pas, le 10 passé, comment ils vont finir le mois… En plus, comme je l’indiquais précédemment, ces gens ont compris qui étaient les vrais responsables de leur situation peu enviable…. Cela prendra peut être d’autres formes mais ce mouvement de fond n’est pas terminé, n’en déplaise à la bien-pensance institutionnalisée.

    D’où l’édition de votre numéro spécial de Synthèse nationale ?

    Les choses vont sans dire, mais elles vont mieux en le disant… C’est pour expliquer aux Gilets jaunes quelle doit être à nos yeux la finalité du combat que nous avons publié ce numéro destiné à être diffusé dans les réunions, dans les manifestations et sur les ronds-points. Le rôle d’une revue comme Synthèse nationale est d’aiguiller nos compatriotes. De leur faire savoir que, au-delà de la révolte fiscale, c’est une véritable révolution nationale et identitaire qu’il faut préparer. Et cette révolution, elle sera comme le vent : rien ne pourra l’arrêter…

    Voilà pourquoi nous avons édité ce numéro spécial de notre revue. Il regroupe une vingtaine de contributions de responsables et d’écrivains de la mouvance nationale, toutes tendances confondues. Il y a là des témoignages, des analyses, des propositions… C’est une arme de combat.

    Nous proposons aux nationaux conséquents de se procurer ce numéro (ils peuvent le commander par cinq exemplaires à un prix préférentiel) afin de le diffuser auprès des Gilets jaunes de leur contrée. Ils feront ainsi un travail utile pour la cause nationale et identitaire.

    Comment se le procurer ?

    En le commandant à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (15 € + 5 € de port, vendu par 5 exemplaires pour 50 €, chèque à l’ordre de Synthèse nationale) cliquez ici.

    Sur le site Synthèse éditions cliquez ici 

    A l'unité cliquez là ou par 5 cliquez ici

    ou sur Francephi cliquez là

    (*) Synthèse nationale hors-série n°6, 120 pages, 15 €

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