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France et politique française - Page 2032

  • Des experts de l’ONU dénoncent des restrictions graves aux droits des manifestants « gilets jaunes »

    Des experts de l’ONU dénoncent des restrictions graves aux droits des manifestants « gilets jaunes »

    C’est sur le site de l’ONU… Je pose ça là :

    Le droit de manifester en France a été restreint de manière disproportionnée lors des manifestations récentes des « gilets jaunes » et les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés, selon un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies.

    « Depuis le début du mouvement de contestation en novembre 2018, nous avons reçu des allégations graves d’usage excessif de la force. Plus de 1.700 personnes auraient été blessées à la suite des manifestations dans tout le pays», ont déclaré ces experts dans un communiqué de presse.

    Ce groupe d’experts comprend Seong-Phil Hong, Président-Rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire, Michel Forst, Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, et Clément Nyaletsossi Voule, Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association.

    Selon eux, « les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé d’interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites ‘non-létales’ telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense ou flashballs ».

    « Garantir l’ordre public et la sécurité dans le cadre de mesures de gestion de foule ou d’encadrement des manifestations implique la nécessité de respecter et de protéger les manifestants qui se rendent pacifiquement à une manifestation pour s’exprimer », ont souligné les experts.

    « Nous sommes conscients du fait que certaines manifestations sont devenues violentes et ont entrainé des débordements, mais nous craignons que la réponse disproportionnée à ces excès puisse dissuader la population de continuer à exercer ses libertés fondamentales. Il est très inquiétant de constater qu’après des semaines de manifestations, les restrictions et tactiques de gestion des rassemblements et du recours à la force ne se sont pas améliorées », ont-ils ajouté.

    De plus, les experts ont exprimé leurs vives préoccupations quant à une proposition de loi visant prétendument à prévenir les violences lors de manifestations et à sanctionner leurs auteurs, dont certaines dispositions ne seraient, selon eux, pas conformes avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la France est partie.

    « La proposition d’interdiction administrative de manifester, l’établissement de mesures de contrôle supplémentaire et l’imposition de lourdes sanctions constituent de sévères restrictions à la liberté de manifester. Ces dispositions pourraient être appliquées de manière arbitraire et conduire à des dérives extrêmement graves », ont souligné les experts.

    Ils ont encouragé « la France à repenser ses politiques en matière de maintien de l’ordre et encourageons les autorités françaises à ouvrir des voies de dialogue afin d’atténuer le niveau de tension et de reconnaître le rôle important et légitime que les mouvements sociaux jouent dans la gouvernance ».

    https://www.lesalonbeige.fr/des-experts-de-lonu-denoncent-des-restrictions-graves-aux-droits-des-manifestants-gilets-jaunes/

  • Européennes2019 : la DF appelle au rassemblement des nationalistes

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    Communiqué Vincent Vauclin,

    Président de la Dissidence Française cliquez ici

    Dans un contexte de crise profonde de représentation politique, de répression arbitraire de la liberté d’expression et d’opinion, et de révolte populaire contre la lobbycratie incarnée par Macron, il est plus urgent que jamais de formuler une alternative politique véritable au mondialisme libéral.

    Ainsi, les élections européennes de Mai prochain seront l’occasion de faire entendre une autre voix, et de mener une offensive résolue contre le politiquement correct et la pensée unique.

    C’est la raison pour laquelle nous avons proposé, il y a deux semaines, l’organisation d’une primaire de la droite nationale, destinée à désigner une candidature unique qui représenterait notre famille politique aux élections européennes. Si cette idée a reçu un large soutien de la part des militants de tous horizons, elle ne semble pas avoir convaincu les responsables des autres organisations puisqu’aucun n’y a répondu positivement.

    Il est pourtant capital que toutes les tendances du nationalisme français soient représentées par une liste unitaire lors de ce scrutin : ce sera l’une des ambitions de la Liste de la Reconquête, présentée par la Dissidence Française et qui se veut ouverte aux candidatures extérieures.

    Nous lançons donc un appel aux cadres et militants nationalistes, quelles que soient leurs appartenances, pour qu’ils participent à nos côtés à cette grande mobilisation et soutiennent cette dynamique de rassemblement des forces de résistance au Système.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Elle court, elle court, la bête immonde… Quand Agnès Buzyn accuse Marine Le Pen de néonazisme !

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    La haine islamiste contre Alain Finkielkraut, déclenchée par quelques fanatiques déguisés en gilets jaunes, a des répercussions politiques inattendues. Dès dimanche, sur le plateau de LCI, un ministre du gouvernement Macron-Philippe s’est déchaîné contre… non pas contre ceux qui rêvent d’islamiser la France mais contre… Marine Le Pen.

    Et ce ministre n’est autre que celui des Solidarités et de la Santé, Mme Agnès Buzyn, hématologue de profession et, par la grâce d’Emmanuel Macron, persona grata de la République. Pour les solidarités, Mme Buzyn repassera car son attaque frontale ad hominem qui n’a duré que quelques secondes aura été d’une rare violence.

    En cause, le tweet que la présidente du Rassemblement national a adressé à Alain Finkielkraut quelques minutes après les faits de la rue Campagne-Première dans des termes qui ne peuvent prêter à confusion. Un acte qu’elle a résumé par deux adjectifs : « détestable et choquant ». Eh bien, ce sont ces deux adjectifs qui ont choqué Mme Buzyn au point de la faire disjoncter sans sourciller. « Je ne suis jamais d’accord avec Marine Le Pen parce qu’elle joue un double jeu, elle joue sur l’ambiguïté, elle mange à tous les râteliers. Elle est contre l’antisémitisme, mais elle a plein de néonazis dans son entourage, et dès qu’elle peut aller en Autriche ou à Bruxelles avec tous les néonazis d’extrême droite d’Europe et du monde entier, elle y court. » Fermez le ban.

    Le sang de Marine Le Pen n’a fait qu’un tour et ses doigts ont aussitôt frappé sur les touches de son portable cette réponse : « Ces propos sont infâmes et Agnès Buzyn en répondra devant la Justice. » Rajoutant cette phrase très politique, en référence, notamment à la crise des gilets jaunes : « Ce gouvernement est de plus en plus indigne, en plus d’être totalement incompétent. »

    Voilà donc le RN accusé d’être le parti du néonazisme revu et corrigé par le XXIe siècle et par les fantasmes d’un gouvernement de plus en plus aux abois. Car porter une telle accusation, qui ne trompera que bien peu d’électeurs, est effectivement très grave lorsqu’elle émane d’un ministre. Alain Finkielkraut ne s’y est pas trompé car, dès dimanche, il a lui même affirmé que le RN n’avait plus rien à voir avec le parti de Jean-Marie Le Pen, mais tout va être fait pour combattre le RN avant les élections européennes. Le parti de Marine Le Pen doit s’attendre au pire.

    En attendant, le trésorier du RN, Wallerand de Saint-Just, a indiqué au journal Le Parisien que la plainte sera déposée pour « injure ». « Dire ce qu’a dit Mme Buzyn, c’est juridiquement et intellectuellement une injure publique. On n’est pas dans la diffamation car il n’y a pas d’imputation d’un fait précis. »

    Elle court, elle court la bête immonde, chère aux fantasmes de Mme Buzyn. Elle court, la campagne électorale des européennes qui a, d’ores et déjà, commencé. Mme Buzyn ne ferait-elle pas mieux d’arrêter la désertification hospitalière de nos campagnes !

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/elle-court-elle-court-la-bete-immonde-quand-agnes-buzyn-accuse-marine-le-pen-de-neonazisme/

  • I-Média n°238 – Les plus beaux mensonges médiatiques de l’année récompensés !

     

    La Xe cérémonie des Bobards d’Or

    Ce lundi, au Théâtre du Gymnase à Paris, avait lieu la cérémonie des Bobards d’Or qui récompense chaque année les meilleurs mensonges des journalistes ! Nous découvrirons ensemble le riche palmarès de cette 10e édition.

    Zapping

    Les femmes djihadistes partis rejoindre l’Etat islamique souhaitent désormais retourner en France sans rien modifier de leur approche rigoriste de la religion musulmane.
    Les actes antisémites ne risquent donc pas de baisser de si tôt…

    Les Gilets Jaunes, une révolte antisémite ?

    Alain Finkielkraut a été pris à partie verbalement par quelques excités islamistes lors de l’acte 14 des Gilets Jaunes. Pour de nombreux journalistes et commentateurs, le mouvement des Gilets Jaunes est une révolte possiblement antisémite.

    Tweets

    Après Hapsatou Sy qui quitte Salut les Terriens, Eric Zemmour a réussi à faire démissionner Yacine Bellatar de LCI. Un pouvoir salué par certains internautes moqueurs.

    Antisémitisme : émoi médiatique, emballement pénal

    Alors que des actes possiblement antisémites se multiplient depuis quelques jours, Emmanuel Macron a annoncé lors du dîner du CRIF que la censure serait renforcée sur les réseaux sociaux. Inquiétant.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n238-les-plus-beaux-mensonges-mediatiques-de-lannee-recompenses

  • Zemmour : « Le rassemblement contre l'antisémitisme à Paris est une mascarade »

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    Pour qui s'intéresse à la vraie politique, ce passage d'Éric Zemmour sur LCI, mardi dernier, mérite d'être suivi en entier (25').

    Donc, selon Lafautearousseau à regarder, écouter, absolument.

    Bonne écoute ! LFAR  

    logo_lci.pngLa rédaction de LCI 

    INVITE POLITIQUE - Eric Zemmour était l'invité de Christophe Jakubyszyn ce mardi sur LCI. L'éditorialiste a expliqué d'où venait, selon lui, la vague d'actes antisémites que connait actuellement la France et a donné son sentiment sur la grande mobilisation contre l'antisémitisme prévue ce mardi.

    Concernant la grande manifestation contre l'antisémitisme qui doit se dérouler partout en France, ce mardi 19 février, il n'y va pas par quatre chemins : "c'est une mascarade", dit-il. "Cette manifestation est une mascarade car les organisateurs sont des pompiers pyromanes (...) Ceux qui l'organisent sont responsables de deux manières : ne pas endiguer l'immigration de masse qui en est le terreau, et nous avoir expliqué que l'islam est une religion de paix et d'amour", analyse l'éditorialiste qui indique qu'il ne sera pas dans la rue, ce mardi, "avec des gens que j'estime être responsable de tout ce qui arrive". D'ailleurs, la présence d'Edouard Philippe au rassemblement parisien ne semble pas lui plaire : "je préférerais qu'il travaille sur l'immigration". 

    Car pour lui, l'antisémitisme que connaît la France actuellement est la conséquence de "l'immigration de masse". "Cette immigration est le terreau de l'antisémitisme. Il n'y a plus d'enfants juifs dans les écoles de Seine-Saint-Denis. Ce n'est pas dans les écoles publiques du XVIe arrondissement !", dit-il. Selon lui, "il y a une alliance entre l'extrême gauche qui cherche des troupes avec les jeunes musulmans de banlieue contre le capitalisme, et les frères musulmans  qui cherchent des alliés pour islamiser la France et abattre juifs et chrétiens. Il y a une stratégie des frères musulmans de colonisation pour dominer le pays". 

    Puis d'évoquer les églises profanées : "on parle des actes antisémites, on devrait aussi parler des églises profanées tous les jours. Ça vient d'où, ça ? J'aimerais bien qu'on le sache ! Pourquoi on souille, massacre, détruit les églises ? Qui a tué des juifs ? Qui a tué le père Hamel ? Ce sont les mêmes".

    Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ambigus ?

    Estime-t-il qu'il y a de l’ambiguïté dans les positions de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sur ce sujet ? "Chez Marine Le Pen, il y a une histoire de l'antisémitisme maurrassien, des pseudo bons mots et des fréquentations de son père, même si autour de lui il y avait des résistants et des collabos. Elle a toujours essayé de montrer qu'elle n'est plus dans cette lignée-là", dit-il. 

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, Eric Zemmour estime que le patron de la France Insoumise est "pris entre deux eaux". "La culture révolutionnaire et son environnement, comme Danièle Obono, proche des milieux islamo-gauchistes. Elle a du mal à dire "Vive la france"". Et de faire ce constat très personnel : "on voit bien que l'islamo-gauchisme bouffe la France Insoumise". 

    Au sujet de la loi sur l'antisionisme que la majorité souhaite porter, Eric Zemmour estime que dans cette affaire, "on traite les conséquences et jamais les causes"."C'est toujours la même chose (...) On peut critiquer Israël. On peut être juif et ne pas être sioniste... Vous en avez un devant vous. Ces lois essayent de verrouiller les comportements et la liberté de parole, j'y suis hostile, fortement. Je pense qu'il faut traiter ça par la raison et le débat", explique le polémiste.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/21/z-6130466.html

  • Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée – Journal du 22 février 2019

     
    Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée

    Quinzième semaine de mobilisation pour les Gilets Jaunes ! En dépit d’une actualité délicate, des dizaines de milliers de Français devraient retourner dans la rue pour faire valoir leur mécontentement face à l’exécutif.

    L’agriculture à la croisée des chemins

    La 56ème édition du Salon de l’Agriculture ouvre ses portes samedi. L’occasion pour les agriculteurs de retisser un lien de confiance avec les Français alors que le monde paysan continue de s’interroger sur son devenir.

    Jeux Vidéo : la locomotive culturelle

    Avec un nouveau record de vente en 2018, le secteur du jeu vidéo n’en finit d’atteindre des sommets. Une performance qui le place loin devant la littérature ou encore la musique.

    L’actualité en bref

  • 14 milliards d’euros de fraude sociale, « souvent obtenue grâce à de faux documents d’identités étrangers »



     pour Fdesouche
    C’est un sujet dont on parle peu et qui fait débat au Sénat: plusieurs hauts fonctionnaires s’alarment de la fraude sociale à la sécurité sociale qui s’élèverait à 14 milliards d’euros.
    Certains n’hésitent pas à parler de manquement de la part de l’Etat ! 
    Un sénateur du Val d’Oise (95) a fait un petit test: […]
    http://by-jipp.blogspot.com/

  • Dîner du CRIF : le Président aveugle

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    Le hasard faisant bien les choses, le dîner du CRIF avait lieu trois jours après l’attaque subie par Alain Finkielkraut. Une occasion que notre Président a saisie pour fonder son discours sur l’antisémitisme dont il constata que « depuis plusieurs années, et la situation s’est encore aggravée ces dernières semaines, notre pays – comme d’ailleurs l’ensemble de l’Europe et la quasi-totalité des démocraties occidentales – est confronté à une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale ».

    Il aurait pu préciser que, conjointement à ces actes, ceux touchant la religion catholique avaient pris une tournure suffisamment ahurissante pour qu’Alain Finkielkraut s’en soit lui-même offusqué. Mais son auditoire aurait peut-être trouvé cette piqûre de rappel curieuse et inappropriée en ce lieu.

    Emmanuel Macron a donc sauté sur l’occasion pour se refaire une santé auprès de cette communauté qui ne l’a pas toujours soutenu. Après avoir rappelé que des Français étaient encore assassinés parce qu’ils sont juifs, que des actes antisémites n’ont jamais cessé, il en est venu à évoquer le cas d’un « fils de déportés juifs polonais qui aime la France, sa langue, au point de devenir membre de l’Académie française, soit insulté par une foule haineuse ». Une foule haineuse, c’est ainsi qu’il avait désigné les gilets jaunes, mais ce samedi-là, il n’a pas voulu voir qui prononçait ces mots de haine à l’adresse du philosophe. Aveuglé, sans doute, par la peur d’avoir à désigner les vrais coupables. Pourtant, il avoue que, depuis des années, rien n’a été fait pour faire face à l’inacceptable. « Le temps est donc venu des actes tranchants, concrets », a-t-il promis aux invités du CRIF.

    Alors, Emmanuel Macron souligne que, derrière l’antisionisme, se cache l’antisémitisme. « À côté de l’antisémitisme traditionnel se déploie un antisémitisme fondé sur un islam radical. » Il était temps qu’il le reconnaisse : « Oui, cette idéologie gangrène certains de nos quartiers. C’est à une reconquête républicaine de ces territoires que nous devons nous atteler. » Mais que fera-t-il de concret puisque, visiblement, sa police est plus attachée à combattre les gilets jaunes qu’à vider les banlieues de ce fléau ?

    Car ce que le Président a annoncé de concret, ce n’est pas la dissolution conjointe des écoles coraniques ou des antifas ou des Black Blocs et autres groupuscules d’extrême gauche, avec celle de trois associations d’extrême droite qu’il a désignées comme nourrissant la haine et promouvant la discrimination ou appelant à l’action violente. Ainsi Bastion social, Blood & Honour Hexagone et Combat 18 « pour commencer » disparaîtront, sur ordre du ministère de l’Intérieur. Des noms dont on a rarement entendu parler, mais passons.

    Les promesses du Président au cours de ce long, très long discours, ont été multiples. Et resteront probablement, hélas, de douces promesses, car si les paroles sont faciles à prononcer, les actes – en dehors de ces dissolutions – seront bien difficiles à se concrétiser. « Nommer, poursuivre, punir, mais bien entendu, enfin, aussi, éduquer. » Éduquer qui et comment ? Là encore, Macron ne nomme personne en particulier, tout en précisant que dans « ces quartiers gangrenés par l’islamisme radical, évoquer la Shoah est parfois devenu impossible ». Mais il a trouvé la solution miracle : « Un audit de tous les établissements marqués par le phénomène de déscolarisation des enfants de confession juive. »

    Il oublie simplement d’ouvrir les yeux de ces 29 % de musulmans qui pensent que la charia doit être au-dessus de la loi française (Le Figaro, 18 septembre 2016). Sa très mauvaise idée d’un islam de France devrait avoir un seul but : réviser le Coran et l’ensemble des versets qui appellent au meurtre ou à la damnation de tous ceux qui ne sont pas les fidèles de Mahomet.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/diner-du-crif-le-president-aveugle/

  • Le Chômage et la crise du modèle

    6a00d8341c715453ef022ad3c493f9200d-320wi.jpgL'assurance chômage subit en ce moment à la fois une crise structurelle de financement et, par contrecoup, un problème difficilement soluble de divergences entre ceux qu'on appelle partenaires sociaux, l'étatisme rampant de l'administration désirant très fort s'en mêler.

    En vérité, cette situation devrait mettre en perspective l’essoufflement et la désuétude de ce que l’on continue à encenser comme le modèle social français.

    Rappelons d'abord que l'Unedic, lieu institutionnel de gestion parisienne de l'ensemble dispositif de l'indemnisation des pertes d'emploi fonctionne depuis plus de 60 ans sur la base d'une fiction juridique. Son statut l'assimile à une Association loi de 1901. Lorsqu'il fut imaginé, à l'automne 1958, le gouvernement reflétait, sous la présidence du général De Gaulle, la dernière coalition de la quatrième république, allant du Centre national des indépendants aux vieux socialistes de la SFIO, en passant par les démocrates chrétiens du MRP. Ce ne fut que quelques semaines plus tard que fut constitué, autour de Michel Debré, le premier gouvernement du nouveau régime.

    Le contexte des réformes, appuyées durant cette période par une sorte d’unanimité nationale, peut nous paraître euphorique. En particulier, le pourcentage des travailleurs salariés privés d'emploi, et par conséquent le nombre des chômeurs à indemniser demeuraient extrêmement modestes.

    Dix ans plus tard, on entendait encore les dirigeants et autres planificateurs d'État prophétiser doctement qu'un taux de chômage supérieur à 3 % provoquerait une explosion sociale.

    Dans la pratique, pourtant, depuis un demi-siècle, ce taux s'est multiplié par 3 ou 4. Les statistiques officielles le situent à plus de 8 % de la population active. Cette évaluation, en fait très optimiste, laisse de côté, par exemple, le phénomène de la précarité, particulièrement sensible et douloureuse aux marges d'une fonction publique dont le statut protecteur dissuade la titularisation.

    Or, dans la même période, aucun des mouvements sociaux ne s'est développé à partir d'une quelconque révolte des demandeurs d'emploi. Aucune explosion ne s'est vraiment produite sur ce thème, ni en 1968, ni en 1995, etc. malgré les sujets de mécontentement lancinants provoqués par le chômage en lui-même, par les fermetures d'usines qui n'ont jamais suscité que des crises ponctuelles et locales, et surtout par les errements de l'intervention étatique.

    On peut donc se demander si le mécanisme d'indemnisation très coûteux mis en place, s'il a effectivement fonctionné, peut-être, comme amortisseur des débordements sociaux, n'a pas surtout constitué l'une des causes de l'élévation du nombre des chômeurs.

    Toujours utile pour comprendre la nocivité du modèle français, l'observation de son imitation caricaturale dans la société grecque, à la grande époque du PASOK d'Andréas Papandréou, nous en donne une clef d'explication paradoxale. Jusqu'aux années 1990 le chômage n'existait pas dans cet aimable pays et c’est lorsqu'on y a imaginé de copier l'Unedic à la française qu'il est apparu statistiquement et concrètement, ceci bien avant les mesures technocratiques supposées remédier à la crise qui l'ont multiplié par 2 depuis 10 ans.

    Tout en prétendant, et peut-être même en désirant sincèrement aider les chômeurs, la gestion semi étatique du système ne fait, en définitive, que subventionner le chômage en lui-même. Nous verrons bientôt comment le passage de ce pilotage hybride qu'on appelle paritarisme, à une intervention gouvernementale plus pesante ne fait et ne fera qu’aggraver le mal.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/2019/02/le-chomage-et-la-crise-du-modele.html