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France et politique française - Page 2118

  • Quand France Inter ose la science-fiction politique iconoclaste

    2019 : la politique française à l'heure italienne ?

    « Le vent tourne ». Les éditorialistes sentent-ils venu le moment d'envisager les hypothèses incorrectes ? Préparer le terrain aux bouleversements qui, peut-être se préparent, en France et ailleurs ? En Europe, en tout cas ! Songent-ils à leur avenir professionnel ? Aux mouvements de l'opinion, qui les juge ... Ecoutez, c'est instructif ! Pour qui préfère lire, le texte est au-dessous.  LFAR

    L'édito politique

    par Yaël Goosz jeudi 27 décembre 2018

    Et si on regardait de l'autre côté des Alpes pour comprendre ce qui nous arrive : un scénario à l'italienne en France, ça n'est peut-être plus une fiction.

    Bonjour Yael Goosz, la politique en 2019, votre édito du jour : et si la France s'était mise à l'heure italienne ?

    Nous sommes le 20 mai 2018... L'Italie a un nouveau gouvernement, attelage baroque entre deux extrêmes, aussitôt dénoncé par Bruno Le Maire. Le ministre redoute que l'alliance entre la Ligue et le Mouvement 5 Etoiles ne provoque un dérapage budgétaire dans la zone euro. Mi-juin, c'est sur la gestion du dossier Aquarius, que le torchon brûle... Emmanuel Macron dénonce le cynisme de Rome sur la question migratoire. 

    L'Italie comme anti-modèle du progressisme dont se revendique La République en Marche : la référence aux années 30, le chaos populiste... Cette rhétorique a fonctionné à plein régime, à l'automne, dans les discours d'Emmanuel Macron. 

    Jusqu'à la crise des Gilets Jaunes... Jusqu'à ce qu'il lâche plusieurs milliards d'euros pour tenter de stopper ce mai-68 des ronds-points. A partir de là, comment faire la leçon ? Comment montrer du doigt les Italiens, quand on s'autorise un excès de déficit et que l'on dit, devant sa majorité, que "le chiffrage budgétaire est secondaire". 

    Emmanuel Macron a non seulement perdu son punching-ball , Yael, mais il pourrait lui-même se retrouver victime d'un scénario à l'italienne ? 

    L'analogie est frappante. En 2014, le jeune démocrate Matteo Renzi prend la présidence du Conseil, c'est la nouvelle star, il a dégagé la vieille classe politique et va réformer l'Italie. Deux ans plus tard, il s'effondre, après un référendum raté, léché puis lynché par une opposition multiforme coalisée contre lui. Une chute à la vitesse des réseaux sociaux et des raccourcis populistes... Cela ne vous rappelle rien ?

    L'anti-macronnisme ou l'anti-renzisme comme seul dénominateur commun ? 

    Quelle autre motivation y avait-il, en Italie, entre un Luigi Di Maio prônant le revenu universel et un Matteo Salvini allergique à l'impôt ? Plus de services publics avec moins d'Etat ? Rationnellement, ça ne tenait pas la route, et pourtant, la Ligue et les 5 étoiles ont réussi à s'entendre pour prendre le pouvoir.

    Est-ce que cela peut arriver en France ? Le scrutin majoritaire ne favorise pas les coalitions, c'est un frein... Mais dans le discours, 2018 aura été une année de trajectoires parallèles, parfois convergentes, entre RN et Insoumis : avec l'incursion, chez Mélenchon d'une thématique nouvelle - l'immigration qui pèse sur les salaires -, un François Ruffin qui rend hommage à Etienne Chouard, et puis cette bienveillance réciproque, quand l'Insoumis Mélenchon subit les foudres de la presse, de la justice, pour ses comptes de campagne, l'autre, Marine Le Pen vole immédiatement à son secours, et réciproquement... Enfin le même entrisme chez les gilets jaunes, qui présente beaucoup de similitudes avec les débuts du Mouvement 5 étoiles. 

    Quant à l'Italie, elle est clairement le modèle à suivre pour le Rassemblement national. Proximité entre Marine Le Pen et le petit frère Salvini qui a dépassé son maître, et l'histoire d'amour entre Marion Maréchal et l'un des cadres de La Lega...

    Politique-fiction, me direz-vous ? Dans le paysage décomposé où la poutre travaille encore, toute ressemblance avec une situation politique déjà connue n'est plus fortuite.   

    Lire dans Lafautearousseau le dernier Lundi de Louis-Joseph Delanglade ...

    Le vent tourne

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/27/quand-france-inter-ose-la-science-fiction-politique-iconocla-6116150.html

  • L’étonnant contraste des bruits furieux et du silence sépulcral

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    Bernard Plouvier

    En cette fin d’année 2018, alors que la Ripoublique française accepte le Diktat de Marrakech qui va accroître l’intensité de l’immigration exotique en Europe, le petit monde des journalistes à scandale retentit des cris d’orfraie de ces dames et des vociférations des messieurs, pour un motif jugé « très sérieux » : des manifestations hostiles auraient accueilli un joueur de football noir sur un terrain sportif de France !

    Que ces messieurs-dames (et autres personnes de sexe-genre indéterminé) veuillent bien se documenter : c’est par milliers de cas que sont quotidiennement entendus sur le sol français des injures racistes anti-Blancs.

    Que les cris et insultes racistes soient immondes, d’où qu’elles viennent, on l’admet volontiers. Mais il faut reconnaître que seules les rares insultes dirigées contre des Extra-Européens sont relevées par les maîtres de l’information, alors que le racisme anti-Blancs est systématiquement sous-traité, quand il n’est pas nié purement et simplement.

    Il est important de constater qu’au moment où ce joueur d’origine africaine se faisait conspuer stupidement, des racailles exotiques ravageaient la ville de Joué-les-Tours, dans la plus profonde indifférence des media bien-pensants et bien-disants.

    Dans cette cité, où l’on observe l’une des plus fortes concentrations maghrébines du Centre de ce que l’on nommait autrefois la France, le maire, pourtant fort peu excité dans la répression des troubles, avait instauré un couvre-feu pour les mineurs d’âge, tant cette cité est devenue infréquentable de nuit. En guise de réponse, de merveilleux rejetons de l’immigration extra-européenne ont fait flamber voitures et poubelles en une nuit de fiesta du style : « Vivre ensemble, c’est réellement l’enfer ».

    D’un côté, un footballeur noir fait un scandale public parce qu’on l’a insulté - pauvre chéri : si j’avais dû me révolter à chaque fois que l’on m’a traité, à Roubaix, Lille ou Douai, de « Face de craie », j’aurais usé vainement ma vie ! D’un autre côté, la racaille inutilement importée transforme une cité tourangelle en zone de guérilla urbaine.

    Dans le premier cas, les media hurlent à la mort. Dans le second, ils se font bénins, voire silencieux.

    Bizarre, bizarre. Vous avez dit bizarre, Macroniens ? Comme c’est bizarre !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Alexandre Benalla voyage toujours avec un passeport diplomatique

    Alexandre Benalla voyage toujours avec un passeport diplomatique

    Le scandale Benalla n’en finit pas :

    Alors que l’Élysée a assuré ces derniers jours qu’il n’était pas « un émissaire officiel ou officieux » de la République, Alexandre Benalla voyage depuis plusieurs mois avec un passeport diplomatique, selon des informations obtenues par Mediapart. Le précieux document, utilisé ces dernières semaines pour entrer dans différents pays africains ainsi qu’en Israël, et qui porte la référence 17CD09254, a été délivré le 24 mai 2018.

    L’existence de ce passeport avait été révélée en août dernier par Valeurs actuelles. Il a été délivré le 24 mai 2018, soit après les quinze jours de suspension du chargé de mission de l’Élysée. Pourtant, il fait toujours usage de ce document valable jusqu’au 19 septembre 2022 et qui porte la mention traditionnelle de ces passeports diplomatiques :

    « Nous, ministre des Affaires étrangères, requérons les autorités civiles et militaires de la République française et prions les autorités des pays amis et alliés de laisser passer librement le titulaire du présent passeport et de lui donner aide et protection. »

    Et Mediapart de préciser que

    « ce document est réservé aux diplomates de carrière et, par extension, à certains membres de cabinet dont les fonctions ont une dimension diplomatique (…) ou parce qu’ils ont certaines missions particulières, relevant du domaine réservé de l’État ».

    https://www.lesalonbeige.fr/alexandre-benalla-voyage-toujours-avec-un-passeport-diplomatique/

  • Zoom – Jean-Michel Vernochet : Mai 68, clap de fin !

     

    Pour achever (dans tous les sens du terme) l’année anniversaire de Mai 68, Jean-Michel Vernochet publie « En l’an 68 » aux éditions Sigest. L’écrivain et géopolitologue revient sur les origines de cette véritable Révolution, à savoir comment des minorités agissantes se sont organisées pour faire triompher l’idéologie ultra libérale-libertaire. Ainsi que sur ses conséquences : l’élimination des classes laborieuses par le déclassement et le chômage de masse.

  • Noël, l'espérance au-delà des désespérances...

    La fête de Noël n’est pas un moment ordinaire et le croyant y trouve aussi des raisons d’espérer quand l’incroyant la vit surtout comme le retour des joies et des plaisirs simples de la table et de la famille, mais c’est toujours, pour l’un comme pour l’autre, la joie de Noël qui s’exprime. Les enfants attendent la récompense de leur premier trimestre studieux, chantant parfois le soir autour de la crèche qui, elle, attend son principal personnage, déposé délicatement sur son lit de paille dans la nuit de la Nativité. Tant de souvenirs me remontent à la mémoire, en ce jour particulier qui s’annonce : autour de la grande crèche familiale, nous nous retrouvions le soir, à l’orée du coucher, et nous allumions les petites bougies colorées avant d’entonner quelques chants, invariablement clos par un vibrant et harmonieux « In excelsis Deo ». Ce rituel ne cessait pas lorsque j’étais chez mes grands-parents Lechaptois, mais la crèche était alors toute petite et en plastique, ce qui n’enlevait rien à ma ferveur enfantine et à celle de Mamé. Jours heureux…

    Aujourd’hui, si je suis plus près de l’hiver que de l’enfance, je n’ai pas perdu mes espérances de Noël, même si les années passées ont effacé tant de visages familiers, les réduisant au souvenir parfois attristé, à cette nostalgie qui m’envahit parfois plus que de raison, celle d’un monde ancien qui était le mien avant que de devenir celui, incertain, des temps contemporains. Les événements récents n’incitent pas forcément à l’optimisme mais doivent susciter, dans le même temps, une espérance « raisonnable » mais aussi, sans être contradictoire, « passionnée ».

    L’agitation automnale du pays, qui s’est couverte de jaune fluo, a étonné, effrayé parfois, suscité tant d’espoirs quand elle exprimait tant de colères, et ses éclats se sont fichés dans le mur des certitudes gouvernementales, au point d’en briller jusqu’aux palais lointains des puissants de ce monde-ci. Les ronds-points, lieux incontournables et pourtant négligés de notre société, ont été les espaces d’où les « personnes des recoins » ont crié leurs désespérances, leurs peurs,  leurs émotions, leurs sentiments, mais aussi leurs résistances à l’air du temps, aux oukases venus « d’en haut », de Paris ou de Bruxelles… Les « perdants de la mondialisation » ont ensuite gagné la rue, et cela s’est vu et entendu, au point de réduire la République à s’enfermer dans le palais de Madame de Pompadour derrière des murailles de fer et d’acier gardées par des troupes nombreuses et casquées… « Quand l’ordre n’est plus dans l’ordre, il est dans la révolution », affirmait Robert Aron (et non son homonyme Raymond), et le samedi 1er décembre a semblé lui donner raison, au moins quelques heures, avant ce « retour à l’ordre » qui, derrière lui, a laissé gravats et ressentiments, mais aussi l’impression d’un nouveau rapport de forces, moins favorable au « Pays légal » et à sa République cinquième…

    Ces événements, inattendus et largement inédits, ne peuvent laisser indifférent : s’il y a eu cette « grande peur des bien-pensants » qu’évoquait déjà le royaliste Bernanos en son temps et qui a parcouru les élites mondialisées et une part des bourgeoisies urbaines bousculées en leurs centres-villes par des foules de jaune vêtues, il y aussi eu des « moments d’espérance », parfois cachés par des violences (émeutières comme répressives) dont certaines étaient tout aussi inacceptables que le mépris des dominants à l’égard des Gilets jaunes et de leurs revendications, voire de leur être même. La convivialité observée sur les fameux ronds-points, le retour de solidarités anciennes que l’on croyait disparues, la joie de se retrouver comme communauté de destin malgré des situations fort différentes… Tout cela ne peut être négligé, et constitue déjà des milliers de souvenirs et d’histoires particulières qui s’entremêlent et s’embellissent parfois, sources d’une nouvelle mémoire populaire et, pour demain, d’une histoire qui ne sera pas la seule propriété des historiens. 

    De cela, surgit aussi une espérance passionnée, celle d’un changement, d’une rupture avec ce monde, cette mondialisation sans entraves ni racines, cette bétonisation des vies et des imaginaires, et d’une nouvelle prospérité, qui n’est pas forcément celle d’une croissance démesurée ou simplement économique. Est-elle réductible à l’espérance raisonnable, celle d’une amélioration du pouvoir d’achat compatible avec les règles économiques qui régentent notre pays et le monde contemporain ? Non, évidemment non, car « on n’est pas amoureux d’un taux de croissance », comme le clamait un slogan royaliste de la fin des années 1980 évoqué dans la publication d’alors des lycéens d’Action Française, Insurrection, titre provocateur pour une revue aux plumes alors prometteuses que l’on retrouve désormais dans quelques grands journaux d’aujourd’hui… Toute espérance dépasse la simple raison, autant raisonnement que sagesse : elle constitue une sorte d’au-delà des possibilités mais elle motive l’action et la réflexion, pour « rendre possible ce qui est nécessaire (ou ce qui est souhaitable »), et doit éviter l’hubris (la démesure), toujours dangereuse et perturbatrice. Ce sera sans doute l’enjeu des prochains mois, de la prochaine « saison » des Gilets jaunes ou de leurs successeurs. Il s’est levé, en ces temps incertains, une espérance qui, d’inquiète, est devenue vive, active, réactive… Il faut souhaiter qu’elle ne devienne pas cyclone destructeur mais qu’elle soit porteuse du meilleur possible pour notre pays et nos compatriotes, mais aussi pour ceux qui regardent la France avec amour ou simple curiosité. Bien évidemment, rien n’est sûr, mais le pire encore moins si les royalistes et les hommes de bonne volonté savent donner à l’espérance des formes heureuses et vigoureuses tout à la fois.

    En tournant mes regards vers la crèche de cette veille de Noël, je discerne les visages des santons comme ceux des spectateurs du moment : tous semblent attendre, dans une sorte de patience tranquille… Croyants et incroyants, réunis dans l’espérance. L’espérance universelle de Noël, et particulière d’un Noël pour la France…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Convergence

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    Le verbe « converger », s’il fait les délices de la prose érotique, peut être aussi assez exquis d’emploi en matière d’écrits politiques.

    La soumission a ses parts, tout comme la domination a les siennes, dans bien des registres de la vie intime ou publique.

    Pour ne plus être soumis – sauf si l’on tient, pour d’obscures raisons, à demeurer dans cet état -, il convient aujourd’hui de converger, mais ici, évitons la confusion : il s’agit de partir à l’assaut de la lie et non du lit, en fait d’hallali.

    Le pouvoir hédoniste qui a cru bon de sciemment nous tromper en gouvernant contre le peuple vient de perdre une bataille fondamentale. Ses jours sont comptés.

    Il nous appartient, à tous et à chacun, de poursuivre le mouvement initié par les gilets jaunes, entité protéiforme qui a généré la possibilité d’une « dialectique populaire ».

    Le mouvement canari a permis le retour de la parole, autour d’un barbecue, d’un godet ou d’une clope. Des gens se sont associés, venus de partis a priori incompatibles dans leurs aspirations, quand ils ne faisaient pas partie des abstentionnistes endurcis.

    Face à eux le pouvoir, qui n’a cure ni des cités-ghettos (sans quoi il ne laisserait pas ses pompiers en action s’y faire maltraiter), ni des natifs (sans quoi il leur consentirait une marge de représentation), ni des corps constitués (sans quoi il ne les démembrerait pas sournoisement).

    Il s’avère que le président de ce lugubre pouvoir a su se mettre à dos l’ensemble de celles et ceux qui ne furent pas son socle électoral du premier tour des élections présidentielles.

    Les »gilets jaunes ont « déclivé » la société en permettant l’échange de la parole loin du téléviseur hypnotique. Or, ce procédé est pur antidote contre un tel pouvoir orwellien, prétendant nous maintenir dans le leurre.

    Parlons-nous, selon l’exemple donné par ce mouvement insurrectionnel qui ressuscite l’Histoire de France. Quels que soient nos points de vue, échangeons enfin.

    Tu votes « France insoumise » et toi « Debout la France » ? Tu ne votes plus et toi tu soutiens Asselineau ou Le Pen ?

    Fils de kabyle, fils de Bretagne ?

    Et alors ?

    Parlons-nous enfin.

    Parlons-nous contre ce gouvernement qui souhaite maintenir une mortifère stratégie de la tension, sale méthode qui est désormais sa dernière chance. Montrons-nous aptes à échanger. C’est dans le débat que se trouve la vérité, nulle part ailleurs, car la vérité est aussi introuvable que le trésor au pied de l’arc-en-ciel. C’est en forgeant que l’on devient forgeron ; en luttant de conserve, nous apprendrons à nous respecter par la grâce du combat.

    Onfray, Chouard, Michéa, Benoist infréquentables ? Voilà une excellente raison de les lire.

    Parlons, lisons, sortons et organisons le vrai vivre ensemble face à l’entre-nous nécrosé de la finance internationale dont l’avatar français se nomme Macron.

    Convergeons.

    Il n’est que temps de nous projeter vers un érotisme solaire face aux Sade qui nous dominent.

    Jacques Flinois

    http://www.bvoltaire.fr/convergence/

  • EHPAD: la prison des personnes âgées – Journal du jeudi 27 décembre 2018

     

    Société / EHPAD: la prison des personnes âgées

    Alors que des milliards d’euros ont été débloqués pour l’accueil des clandestins, les résidents des Ehpad restent sur le banc de touche. Face au mal-être de plus en plus profond, le ministre de la santé, Agnès Buzyn, a lancé une grande concertation nationale.

    Société / Deniers du culte : l’Église à la peine

    L’Eglise de France à la peine pour l’exercice 2018 du denier du culte. Les bouleversements fiscaux de cette année et les difficultés interne à l’institution devrait porter préjudices aux caisses épiscopales.

    Ecologie / La chasse aux baleines

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/ehpad-la-prison-des-personnes-agees-journal-du-jeudi-27-decembre-2018

  • Gilets Jaunes. Face à l’immigration et à la propagande, la révolte des « minus »

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    Par Pierre Lours, essayiste et romancier, auteur de La Révolte des silencieux ♦ Tant va la cruche à l’eau qu’elle se brise…et que se  réveillent les insatisfactions et les malaises existentiels qui minent les Français. Ils ne supportent plus de voir leurs préoccupations ignorées et interdites d’antenne, de paroles publiques et même parfois de conversations privées. C’est contre ce bâillonnement étouffant et ses conséquences concrètes sur leur vie que les gilets jaunes crient leur colère et s’érigent aux ronds points contre la marche infernale de cette société mécanique inhumaine et méprisante.

    Coût de l’immigration : préoccupation du peuple, pas des élites

    Au premier rang des interdits, la question de l’immigration est d’autant plus ressentie qu’elle entre en concurrence financière directe avec les besoins des 9 millions de nos concitoyens placés sous le seuil de pauvreté. En 2012, Jean Paul Gourevitch  évaluait déjà à 17  milliards le coût de l’immigration sur le sol français.

    La suppression maladroite et hautement symbolique de l’impôt sur la fortune et l’optimisation fiscale dont bénéficient les  Google, Amazone, Facebook, Apple et Microsoft sont venues provoquer la colère de « cellesetceux » qui tirent le diable par la queue alors que les milliardaires de la silicone vallée jouent les généreux en Afrique ou ailleurs pour se faire une bonne santé médiatique et pénétrer ces nouveaux marchés ! Et ce n’est pas le taux ridiculement bas envisagé pour faire payer ces géants du net qui va calmer la colère.

    En fait, les Français au gilet jaune soutenus par plus de 70 % de la population ne se retrouvent pas dans les préoccupations des journalistes bobos soldés par les oligarques propriétaires des médias et vendus au mondialisme financier et politique par conviction ou nécessité de conserver leur emploi : écologie catastrophiste, immigrationnisme, manipulations biologiques, procréation médicalement assistée et gestation pour autrui… on est bien loin des préoccupations de nos concitoyens.

    Une révolte contre les « fuck news » des médias de propagande

    Alors face à l’ignorance de leurs angoisses, en butte à la morgue de la caste  des petits morgeux prétentieux (mord gueux ?) paradant dans les arcanes du pouvoir, des « fake news » fleurissent périodiquement sur le net comme des provocations, des cris de désespoir, des protestations véhémentes et extravagantes contre ce que l’on pourrait appeler les « fuck news » abrutissantes et manipulatrices des journalistes propagandistes de la foi politiquement conforme.

    En somme, des exutoires contre des bobards… au premier rang desquels la fameuse nécessité de « sauver la planète », comme si depuis sa naissance il y a  4 milliards d’année elle avait eu besoin de l’homme pour exister! Quelle  mégalomanie que de prétendre avoir une influence significative sur la vie ou la mort de notre astre ! Quelle hypocrisie de cacher sous une apparente attitude généreuse pour les générations futures une volonté de détruire la civilisation occidentale industrialisée à coup de taxe carbone !

    Autre bobard : faire croire que l’immigration est l’avenir de l’homme. C’est pourtant la dernière manœuvre de  l’ONU avec le pacte de Marrakech qui conduira  à la submersion et à la destruction des nations développées sans pour autant assurer une vie meilleure aux immigrés et à leur pays d’origine.

    Face à ce mépris des Français qui s’est installé depuis 40 ans, de Pompidou qui met les finances de l’Etat dans les mains des banquiers,  à Giscard qui sacrifie l’unité nationale en encourageant l’immigration, de Mitterrand renonçant au socialisme à la française pour rejoindre le libéralisme européen, à  Chirac qui abandonne ses grandes envolées patriotiques pour inféoder lui aussi notre pays à l’Europe mondialiste et technocratique, de Sarkozy bafouant  le vote de 2005 des Français contre la constitution européenne, à Hollande qui oublie illico élu que « la Finance c’est l’ennemi », et enfin Macron, qui après avoir déclaré avec grandiloquence aux Français qu’il les aimait, accuse la France d’avoir commis lors de son entreprise coloniale des  crimes contre l’humanité et lui nie par ailleurs toute spécificité culturelle. Face à toutes ces trahisons tranquilles et relayées par des médias inféodés, il  ne faut pas s’étonner des accès de colère et de violence.

    Une révolution sans violence est-elle possible ?

    Mais quelle révolution a évité ces regrettables dérives ? Notamment pas celle de 1789 qui est pourtant fêtée et cautionnée chaque année et sert de référence pour tous ceux qui aujourd’hui font semblant de s’émouvoir des débordements violents qu’ils ont eux-mêmes mis en scène et instrumentalisés avec l’aide de sauvageons et d’extrémistes pour déconsidérer la cause du peuple de France.

    Il est d’ailleurs amusant de voir que ceux qui ont voté Macron par peur des troubles qu’auraient suscitées l’élection hautement improbable de Marine Le Pen, tremblent maintenant des errements de leur champion inexpérimenté.

    En fait, pour paraphraser Clémenceau, la politique est trop sérieuse pour la laisser entre les mains des politiciens et des technocrates  qui sont tentés d’abuser de leurs rentes de situation comme d’autres font de l’abus de biens sociaux. C’est pour éviter cette dérive que la démocratie représentative doit être contrôlée et complétée par des mécanismes de démocratie directe, notamment le référendum d’initiative citoyenne qui sera un aiguillon indispensable pour que nos représentants ne nous oublient pas et ne perdent pas de vue leur mission !

    « Le désespoir en politique est une sottise absolue ». La révolte des gilets jaunes démontre par sa vigueur, sa vérité, son courage et sa légitimité combien cette sentence est vraie. Grâce à eux, la France se débarrassera peut être des carcans multiples qui la séparent de son histoire et de son génie, tel un Gulliver entravé par des minus !

    Pierre Lours 26/12/2018

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-immigration-propagande-revolte-minus/

  • Gilets Jaunes : Macron et l'instrumentalisation du terrorisme pour faire taire le peuple

  • La matraque sélective…

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    Les coups de matraque volent bas depuis un mois et, à la lumière des autres affrontements du même type survenus ces dernières années, on ne peut que se rendre à l’évidence : les forces de l’ordre semblent avoir plusieurs types de réponses en fonction des publics incriminés. Nous avions le souvenir de Sivens et de Rémi Fraisse. Les écologistes, mêlés à des alternatifs marginaux, avaient eu à déplorer un mort. Il a donné lieu à enquête, contre-enquête, débats et évolutions dans les méthodes.

    Plus loin, Notre-Dame-des-Landes, avec plusieurs années d’occupation, des manifestants arrivant de toute l’Europe et entrant sur la ZAD très tranquillement, sans la moindre vérification. Et, enfin, une évacuation avec, certes, quelques empoignades, mais un niveau de violence extraordinairement élevé chez les manifestants, où l’on a vu des cocktails Molotov d’excréments, des engagements volontaires violents et déterminés : pas ou peu de blessés.

    Les manifestations d’étudiants : des millions de dégâts dans les facultés, des jours entiers de casse et de défilés. Là encore, peu ou pas de coups de matraque, peu de blessés et des éditoriaux cinglants contre les violences policières.

    Les banlieues, parlons-en. On y voit régulièrement les policiers fuir sous la mitraille, sous le nombre, sous les engagements physiques, à dix contre un du côté des manifestants : pas ou peu de blessés. Si, tout de même : Théo Luaka, Adama Traoré. Le premier aura même la visite, à l’hôpital, du Président François Hollande. Zied et Bouna également : trois semaines d’émeutes, des enquêtes, des contre-enquêtes, des pleureuses et des envolées lyriques jusqu’au sommet de l’État. Et des policiers en garde à vue devant se justifier.

    Et puis, il y a les gilets jaunes, un mouvement dont on a largement noté que les minorités en sont absentes. Si, de la racaille, issue des banlieues, a pillé et cassé, en marge des manifestations parisiennes, comme l’ont expliqué de nombreux commentateurs. On l’a laissée faire, probablement trop heureux qu’elle vienne discréditer les manifestants provinciaux. Les blocages d’autoroutes, arrestations préventives, ont été légion, les interpellations ont battu des records, la célérité de la Justice également, pour des peines exemplaires, selon un dispositif jusqu’alors inconnu pour tous les autres types de répression. Des blessés par dizaines, des yeux, des mâchoires, des articulations, des mains, arrachés, fracassés, sans la moindre compassion du pouvoir, avec un air martial, même, de « C’est bien fait pour eux ». Aucune visite aux blessés, pas de gendarme ni de policier en garde à vue, que des félicitations aux forces de l’ordre.

    À l’issue d’un mois en demi de manifestations de gilets jaunes, le premier enseignement que l’on peut tirer est que la police, la gendarmerie et la Justice sont capables d’une pleine et remarquable efficacité. Il est vrai que les forces de l’ordre, qui n’en peuvent plus du reste, exécutent les ordres du gouvernement et que la Justice, quant à elle, chacun sait ça, est indépendante…

    Pierre Duriot

    http://www.bvoltaire.fr/la-matraque-selective/