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France et politique française - Page 2192

  • Blocages, opérations escargot... Les «gilets jaunes» se mobilisent dans toute la France (EN CONTINU)

    Blocages, opérations escargot... Les «gilets jaunes» se mobilisent dans toute la France (EN CONTINU)
    © Philippe Huguen Source: AFP
    Des «gilets jaunes» à Albert le 9 novembre 2018 (image d'illustration).

    La mobilisation des «gilets jaunes» contre les hausses du prix du carburant se déroule ce 17 novembre. Plus de 700 manifestations sont annoncées, en plus de nombreux blocages. Certains politiques ne défileront pas par peur d'une «récupération» du RN.

    Mise à jour automatique
  • Des mesures phares pour concrétiser le grand changement

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    Ligne Droite cliquez ici

    Ce sont une vingtaine de mesures phares qui permettront de concrétiser le grand changement préconisé par Ligne droite. Certes, beaucoup d’autres mesures, évoquées par ailleurs dans le logiciel de la droite nouvelle, seront nécessaires pour assurer le renouveau de la France et de l’Europe. Mais les dispositions qui suivent sont essentielles de par l’impact qui sera le leur et l’effet de levier qu’elles provoqueront.

    Rendre possible le grand changement

    Les premières mesures à prendre peuvent paraître secondaires mais elles revêtent en réalité une importance considérable car, sans elles, les autres réformes seraient rejetées comme politiquement incorrectes par la justice et les médias. Afin de rendre possible le grand changement, il est donc capital de remettre à leur place les juges et les journalistes et de revenir sur les mécanismes juridiques qui leur ont permis de prendre le pouvoir dans notre pays.

    Réformer le Conseil constitutionnel : la priorité consistera dès lors à empêcher le Conseil constitutionnel d’invalider les lois qu’il juge non conformes à la pensée unique. À cette fin, une réforme constitutionnelle instaurera un droit de recours de ses décisions par le président de la République qui soumettra la question litigieuse à référendum ou à un vote ultime de l’Assemblée nationale, laissant dans tous les cas le dernier mot au peuple ou à ses représentants.

    Libérer la France de la Cour européenne des droits de l’homme : dans le même esprit, notre pays quittera la Cour européenne des droits de l’homme. Une institution irresponsable qui sécrète une jurisprudence politiquement correcte contraire aux intérêts nationaux. Ce désengagement sera effectif sur simple déclaration en application de l’article 58 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Rétablir la suprématie de la loi sur les traités : pour achever de libérer l’exécutif du carcan juridique mis en place par le Système, la réforme constitutionnelle devra prévoir également de rendre aux lois une force juridique supérieure à celle des traités internationaux. Une disposition qui rompra le lien de subordination qui existe aujourd’hui entre Paris et l’eurocratie bruxelloise.

    Imposer le pluralisme aux médias : il conviendra par ailleurs de libérer la France de l’emprise des médias en imposant le pluralisme dans leurs rangs. Il s’agira notamment de mettre en place un mode de financement des organes de presse, de radio et de télévision qui favorise la diversité des lignes éditoriales.

    Libérer les médias de tout contrôle idéologique : le CSA, qui assure actuellement une tutelle très politiquement correcte sur les chaînes de radio et de télévision, sera, quant à lui, transformé dans sa composition comme dans ses missions. Interdit de tout contrôle idéologique, il devra œuvrer à la liberté et au pluralisme de l’expression audiovisuelle.

    Abroger les lois liberticides : pour en finir avec le totalitarisme mou mis en place par le Système, les lois qui brident la liberté d’expression sous prétexte de protection mémorielle ou de lutte contre les discriminations seront purement et simplement abrogées.

    Sauvegarder notre identité

    Les grands principes démocratiques de liberté, de séparation des pouvoirs et de souveraineté du peuple étant rétablis, la priorité sera donnée à la défense de notre identité.

    Stopper l’immigration : l’immigration, quelle qu’en soit la forme, sera stoppée pendant dix ans par une loi d’exception qui abrogera toutes les dispositions par lesquelles les immigrés viennent s’installer sur notre sol, y compris le regroupement familial et l’asile.

    Cantonner l’islam dans la sphère privée : s’agissant de l’islam, à bien des égards incompatible avec nos valeurs de civilisation, ses pratiquants ne seront plus autorisés à s’exprimer en dehors de la sphère privée. Pour préserver notre identité, toutes les manifestations publiques de l’islam, comme le port du voile, les prières de rue ou les repas hallal dans les cantines, seront prohibées.

    Instaurer la préférence civilisationnelle : parallèlement, sera mise en place une préférence de civilisation consistant à privilégier systématiquement notre civilisation européenne dans toutes les décisions de l’État, que ce soit notamment par la promotion d’un patriotisme européen, par la priorité donnée au christianisme ou la préférence accordée aux Européens en Europe.

    Réhabiliter nos valeurs

    Avec notre identité, ce sont aussi nos valeurs menacées de déconstruction qu’il conviendra de sauvegarder par trois mesures stratégiques.

    L’excellence et la sélection pour l’enseignement : capital pour l’avenir, le système d’enseignement sera refondé selon le principe de l’excellence. Un enseignement d’exigence sera mis en place pour former l’intelligence et inculquer des connaissances. Il s’agira de réenraciner les élèves dans leur nation et leur civilisation et de rétablir la chaîne de transmission des savoirs. La sélection sera par ailleurs réintroduite pour permettre à chacun de trouver la place qui lui convient au mieux de ses capacités.

    La priorité aux familles : de son côté, la famille, qui assure la pérennité démographique du pays ainsi que la transmission de ses valeurs, sera de nouveau favorisée tant par les prestations qui lui seront réservées que par la reconnaissance dont elle bénéficiera au sein de la société.

    Rétablir le mariage : pendant plus de quatre mille ans de civilisation européenne, le mariage a été conçu comme l’union d’un homme et d’une femme pour procréer et fonder une famille. Ayant donc dénaturé cette institution essentielle, la loi Taubira sera abrogée.

    Restaurer la prospérité

    La sauvegarde de notre identité et de nos valeurs devra s’accompagner d’actions énergiques en faveur de la prospérité des Français elle aussi gravement compromise. Le processus d’appauvrissement qu’ils subissent devra donc être stoppé par trois mesures phares.

    Réguler les échanges aux frontières : d’abord, il conviendra d’en finir avec le libre-échangisme mondial qui provoque la désindustrialisation de notre pays et y développe un chômage massif et endémique. Une régulation des échanges économiques devra donc être mise en place aux frontières de l’Union afin de supprimer le dumping social, fiscal, monétaire et écologique qui pénalise nos entreprises.

    Réduire les prélèvements et les règlements : dans le même temps, une plus grande liberté sera offerte aux acteurs économiques sur le marché intérieur. Afin de faciliter et d’encourager leur activité, les impôts seront réduits et la réglementation allégée.

    Déployer une stratégie industrielle volontariste : enfin, une stratégie industrielle volontariste associant pouvoirs publics et entreprises privées sera mise en place pour réindustrialiser la France et créer de grands groupes français ou européens de dimension mondiale.

    Rétablir l’ordre et la sécurité

    Toutes ces mesures essentielles au redressement de la France resteraient cependant vaines si, dans le même temps, la sécurité n’était pas rétablie dans notre pays.

    Reconstruire un État fort : pour remettre de l’ordre en France, il faut d’abord reconstituer un État fort. C’est-à-dire un État qui n’hésite pas à utiliser la contrainte pour faire respecter la loi par ceux qui le défient. Cela passe notamment par une justice recentrée sur sa mission première, par un renforcement significatif de la police qui doit devenir un corps d’élite ainsi que par l’augmentation importante du potentiel des armées.

    Reprendre le contrôle des zones de non-droit : l’État doit notamment reprendre le contrôle de l’ensemble du territoire. Les zones de non-droit constituent à cet égard des marques de faiblesse insupportables et doivent donc être réintégrées dans la République par des opérations énergiques, systématiques et volontaristes.

    Rétablir les frontières : dans cet esprit, il convient aussi de rétablir les frontières de notre pays. Fonctionnant comme des filtres qui laissent passer ce qui est bénéfique tout en arrêtant ce qui est néfaste, elles sont indispensables à notre protection. Aussi faudra-t-il dénoncer Schengen et remettre en place les frontières de la France aussi longtemps que les frontières extérieures de l’Union ne seront pas correctement gardées.

    Créer une Europe puissance

    Toutes ces mesures permettront d’assurer la renaissance de notre pays, mais elles ne lui donneront pas la force qui lui serait nécessaire pour faire face seule au choc des civilisations. Aussi doit-elle s’unir aux autres pays européens pour constituer avec eux un pôle de puissance capable de s’imposer dans le monde multipolaire d’aujourd’hui.

    Pour une France moteur de l’Europe : la France au cœur du vieux continent doit donc œuvrer à l’émergence d’une Europe puissante, indépendante et souveraine. Pour ce faire, elle doit nouer des alliances à l’Est, faire rêver les peuples, créer un rapport de force favorable et obtenir la refondation de l’Union.

    Pour une confédération européenne :  l’Union actuelle doit en effet être refondée pour laisser la place à une confédération dirigée par les seuls États. Celle-ci devra rendre aux nations leurs compétences ordinaires pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir l’arrêt de toute immigration, la création d’une alliance militaire européenne se substituant à l’Otan, la régulation des échanges économiques mondiaux, la réindustrialisation du continent et la réforme de l’euro pour en faire un instrument de la prospérité et de la puissance européenne.

    Pour un nouvel ordre multipolaire : ainsi refondée, l’Union européenne pourra faire émerger un nouvel ordre multipolaire qui remplacerait l’imperium américain par le condominium des grandes puissances planétaires et substituerait à l’ultralibéralisme mondial une régulation des échanges entre les grands ensembles économiques homogènes.

    Bien d’autres dispositions seront nécessaires pour assurer le grand changement, mais ce sont ces mesures phares qui pourront commencer à le concrétiser avec le plus d’efficacité et de célérité.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ligne TGV au Maroc : c’est cadeau !

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    À la veille de la mobilisation des « gilets jaunes » pour protester contre le matraquage fiscal que subit le peuple français, nous apprenons que la France a contribué à hauteur de 51 % au financement, sous forme de prêts et de dons, à la construction de la première ligne de TGV au Maroc. Tanger et Casablanca seront désormais reliés par la ligne grande vitesse grâce au fleuron de la technologie française.

    Coupons court à toute querelle politicienne. Cette décision avait été prise sous Nicolas Sarkozy, Hollande l’avait poursuivie, Macron a assisté à l’inauguration. On nous sortira, évidemment, les arguments de politique internationale. Alstom fait une grande partie de son chiffre d’affaires à l’export. On nous dira, également, qu’il s’agit de promouvoir le savoir-faire français, d’un investissement qui amènera bien d’autres contrats.

    On peut, aussi, douter de la pertinence d’engager plus d’un milliard d’euros de l’État (et donc des impôts levés sur le peuple français). Les entreprises chinoises ont, en effet, tendance à prendre une bonne partie du marché africain, et sur ce secteur d’activité, il n’est pas sûr qu’une ligne de ce genre soit véritablement engagée avec un investissement provenant entièrement d’un pays d’Afrique ou du Maghreb. Quand bien même un contrat serait signé avec une grande entreprise française, il faudrait savoir quelle somme finirait, in fine, par revenir à l’État.

    Sans tomber dans la caricature d’un propos qui nierait la dimension diplomatique des échanges économiques internationaux, il semble tout de même qu’à l’heure où le peuple français se sent légitimement écrasé par les prélèvements obligatoires, à l’heure où les petits chefs d’entreprise, les paysans, les ouvriers et employés ont l’impression que le travail ne paie plus, ce chiffre rond d’un milliard de prêts pour une ligne de TGV dans un pays extérieur représente la cerise sur le gâteau. Un gâteau que les classes moyennes usées, échinées, délaissées contribuent largement à préparer mais qui finit, inéluctablement, par lui passer sous le nez.

    Axel Vontargier

    http://www.bvoltaire.fr/ligne-tgv-au-maroc-cest-cadeau/

  • Voyager au bout de la honte

    Par Perico Légasse*

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    Qui, de Maurice Genevoix ou de Louis-Ferdinand Céline, aura le mieux traduit l’horreur de la tragédie ? Le mec bien ou le salaud ?

    Le premier témoigne du cauchemar du poilu, le second raconte en quoi ce fut une saloperie. Genevoix ira au Panthéon pour Ceux de 14. Et ce n’est que justice. Céline demeurera celui de l’indignité. Idem. De Voyage au bout de la nuit, Bernanos dit qu’il est écrit dans une langue inouïe, « aussi loin que possible d’une reproduction servile du langage des misérables, mais fait justement pour exprimer le ce que le langage des misérables ne saura jamais exprimer ». D’autres textes gravés dans la boue des tranchées, ont aussi raconté, le Feu, d’Henri Barbusse, les Croix de bois, de Roland Dorgelès, le Grand troupeau, de Jean Giono, la Relève du matin d’Henry de Montherlant ou, bouleversant et moins connu, La Peur, de Gabriel Chevalier. Un siècle plus tard, les gorges se serrent en relisant. Le langage des misérables peine toujours autant à se faire entendre, mais, vêtus d’un autre uniforme, tenus par d’autres enjeux, les empires, eux, n’ont jamais désarmé. En avons-nous seulement retenu la leçon.

    A ceux qui, sans cesse en quête d’un fascisme ou d’un bolchevisme nécessaires à leur persistance dans le déni de réalité, parlent de similitude avec les années 30, rappelons que la situation ressemble davantage à celle des années 10, avec des espaces vitaux à conquérir sous forme de marchés, au nom d’une globalisation fraîche et joyeuse et, surtout, des superpuissances qui ne cessent de se surarmer au cas où il faudrait contenir l’autre. Si nos élites étaient en phase avec leur époque, voire cohérentes avec leurs propos, c’est d’abord aux parangons actifs du nationalisme belliqueux que furent les maréchaux de 14-18 qu’il faudrait s’en prendre. C’est eux qui poussèrent au crime, eux qui se réjouirent du conflit, eux qui ne voyaient dans l’hécatombe que l’expression de leur génie. La France glorifie solennellement Joffre, Foch, Gallieni, Maunoury, Lyautey, Fayolle et Franchet d’Espèret, à coups de consécrations nationale, à coups de places et d’avenues, ainsi que la ribambelle de généraux à leurs ordres, Nivelle, Mangin, Maistre, assassins en képi, sans oublier l’Anglais French et l’Américain Pershing.

    Considérant que telle devait être la manifestation de leur puissance nationale, ils envoyèrent des millions d’enfants de la patrie au massacre. Les poilus défendaient bien cette patrie, la terre de leurs pères, pour que leurs femmes et leurs gosses puissent y vivre en paix. Les maréchaux ne voyaient dans les vagues d’assaut lancées par dizaine de milliers, puis par centaines de milliers, que les performances d’une stratégie apprise à l’Ecole de guerre. Le seul qui rechignait à sacrifier des vies humaines fut le général Pétain, indignement appelé maréchal alors qu’il fut déchu de ce titre par la Haute Cour de justice en août 1945. Convaincu que la guerre allait être perdue et favorable à un armistice avec l’Allemagne en 1917, il ne voyait plus l’utilité des vagues d’assaut. C’est sur ce paradoxe que l’on en fit le héros de Verdun et, vingt-deux ans plus tard, le sauveur du pays. Sept bouchers sans scrupule et un futur traître fascisant. Tels sont ceux qui, auréolés de gloire, passèrent sous l’Arc de triomphe le 14 juillet 1919 lors du défilé de la victoire.  Un million quatre cent mille jeunes hommes tombés au « champ d’honneur » pour flatter l’orgueil de ceux qui, aujourd’hui, seraient plus près du crime de guerre que du bâton de maréchal. L’hommage aux maréchaux du 10 novembre 2018 résonne comme un voyage au bout de la honte.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Sur la brouille Trump Macron

    6a00d8341c715453ef022ad3c06b01200b-320wi.jpgLes commentateurs agréés s'interrogent encore. Ils débattent de la raison, ou de la déraison, de l'ire du président américain contre le chef de l'État français, chef des armées, Emmanuel Macron.

    D'excellents esprits échafaudent des hypothèses d'ordre philosophique. Donald Trump a osé se proclamer nationaliste[1]; et le dirigeant français appelle au contraire à plus de multilatéralisme, ce que les Américains appellent le "globalisme". Il invoque une vision se disant "progressiste", etc.

    Remarquons que sa définition du nationalisme ne s'inspire certes pas de Charles Maurras On se retrouve plutôt dans celle du Petit Larousse de notre jeunesse "préférence déterminée pour ce qui est propre à la nation à laquelle on appartient".

    Mais d'autres causes plus terre à terre de l'irritation du président des États-Unis mériteraient d'être explorées. Un affront lui avait bel et bien été infligé par la présence, lors des festivités du 11 novembre, de la chanteuse béninoise Angélique Kidjo supposée représentative d'un hommage aux troupes coloniales. Sans doute, les apprentis diplomates, qui l'avaient choisie, ignoraient-ils le profil politique de cette première diva africaine. Elle est pourtant considérée comme l'une des cent femmes les plus influentes au monde[2]. Or, artiste engagéeelle est plusieurs fois intervenue dans la politique américaine aux côtés du parti démocrate, pour la campagne d'Obama, et même lors de la mobilisation des femmes contre Trump.

    Or, on a aussi cherché à ennoblir le débat en l'intégrant à la controverse autour de l'idée d'une Armée européenne.

    En apparence conforme aux demandes américaines de partage du fardeau financier au sein de l'Otan, ce projet en lui-même ne se réaliserait de toute manière pas pendant les mandats de Donald Trump et d'Emmanuel Macron, même renouvelés.

    On confond en effet deux idées. Le président français ne semble guère en mesure de lever cette incertitude.

    Une chose s'appelle la politique européenne de défense, que l'on met lentement en place. On ne saurait la concevoir sans développer les partenariats industriels de l'armement, plus réalistes à deux qu'à vingt-sept.

    Une autre, l'idée d'une armée, au sens véritable du mot, dotée d'une chaîne de commandement, dépendant donc d'un chef d'État véritable, mutualisant par exemple la force nucléaire, : cela relève encore actuellement de l'uchronie. Elle reste sans doute néanmoins fort sympathique[3], dans le principe. Mais, avant de l'envisager, dans la pratique, un tel projet impliquerait de profondes remises en cause.

    En matière de défense européenne on ne doit surtout pas succomber une fois de plus à l'erreur de mettre la charrue européenne avant les bœufs. On devra développer d'abord une convergence quant aux menaces auxquelles nos peuples sont confrontés : islamo-terrorisme, hégémonisme chinois, péril migratoire, néosoviétisme en Europe orientale, mais aussi poussée turque dans les Balkans, etc. Il apparaît assez clairement que les pays baltes, la Suède, la Pologne ou la Finlande n'envisagent pas les mêmes dangers que la Roumanie, la Grèce, Chypre ou la Bulgarie.

    Certes si l'on raisonne dans un esprit de véritable solidarité européenne si on se préoccupe d’une géopolitique d’ensemble, et il s’agit bien d’assurer la sécurité de tout le continent

    Mais même en se cantonnant aux six pays fondateurs, on ne voit pas les choses de la même manière à Amsterdam ou Luxembourg et à Rome, à supposer que les idées, les traditions et les intérêts la capitale italienne reflètent autant celles de Milan, de Naples, de Palerme, de Gênes ou de Venise.

    D'autres dangers, d'autres champs de bataille, ont supplanté ceux de l'invasion terrestre. La conquête des réseaux informatiques, pour les uns, et la préservation des données, pour les autres, sont devenus des terrains encore plus brûlants que ceux du terrorisme. L'arme du Renseignement, comme du reste la bonne vieille gendarmerie, importera autant dans l'avenir que celles de l'infanterie reine des batailles, de la marine ou de l'aviation.

    Évoquant la cyberguerre, on peut légitimement situer le danger du piratage pour l'Europe non seulement du côté de la Chine, qui le pratique sur une grande échelle pour le vol massif de nos technologies, ou de la Russie, sur les terrains militaires classiques ou hybrides, ou de la désinformation, mais aussi aux États-Unis comme épicentre des activités criminelles.

    Dès la signature, en 1956, du traité de Rome une ambiguïté mélange deux projets : l'espace économique, le marché commun, objet essentiel d'un traité de commerce, et la volonté affirmée, certes dès cette date, d'une communauté d'États, "toujours plus unie". Or, cette ambiguïté elle-même, n'ayant jamais été levée, a produit un édifice institutionnel encore bancal à ce jour.

    Les uns parlent de l'Union européenne comme s'il s'agissait d'une Confédération, d’une véritable puissance politique. Dans les années 1990, Mitterrand appelait vainement à sa création. Tant que celle-ci n'aura pas été instituée, le président américain Trump pense certainement qu'il ne doit pas redouter grand chose de la part des gentils petits nains européens.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. son intervention le 22 octobre, dans une manifestation à Houston en soutien au sénateur Ted Cruz, archivée par CBS News. - puis le 23 octobre lors d'un entretien sur Fox News : "je suis un nationaliste et fier de l'être". Pour lui, être nationalsite veut dire aimer son pays.
    [2] cf. The Guardian du 8 mars 2011.
    [3] cf. l'article publié le 14 novembre dans L'Opinion par Arnaud Danjean: "L’armée européenne ? Slogan sympathique, casse-tête absolu, concept fumeux."

    https://www.insolent.fr/2018/11/sur-la-brouille-trump-macron.html

  • Gilets jaunes – Éric Zemmour : “Le 17 novembre, une jacquerie fiscale”

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    Blocages des routes et points stratégiques, actions de sensibilisation symboliques, manifestations contre la hausse du prix des carburants… Les “gilets jaunes” veulent mettre la France à l’arrêt, samedi 17 novembre. Plus de 1.500 actions sont attendues sur tout le territoire. Mais seule une centaine a été déclarée en bonne et due forme auprès des autorités. Ces dernières ne craignent pas forcément de débordements majeurs mais restent vigilantes face au haut degré d’improvisation du mouvement.

    Emmanuel Macron n’est pas l’expression d’un nouveau monde mais l’aboutissement ultime d’un système qui a plusieurs décennies, déclare Éric Zemmour. C’est l’incarnation de la fin du système qui fait la même politique depuis 30 ou 40 ans (…) qui privilégie les métropoles contre tous les autres territoires“, ajoute-t-il.

    Selon Éric Zemmour, la mobilisation du 17 novembre “est ce qu’on appelle une jacquerie. C’est une jacquerie fiscale. C’est très inquiétant mais c’est le gouvernement qui a créé ça“, estime-t-il, à travers “l’augmentation de la fiscalité que l’on dissimule derrière un paravent écologique“.

    https://fr.novopress.info/212611/gilets-jaunes-eric-zemmour-le-17-novembre-une-jacquerie-fiscale/

  • I-Média n°224 : Gilets jaunes, de fâcheux fachos fâchés ?

    Les gilets jaunes, aussi « fachos » que fâchés ?
    Ce samedi 17 novembre, la contestation des gilets jaunes s’incarne dans les rues et sur les routes françaises. Né d’une contestation de la hausse des taxes sur l’essence, ce mouvement populaire est-il noyauté par l’extrême-droite comme semble le penser plusieurs observateurs ? Les gilets jaunes sont très fâchés. Sont-ils aussi un peu « fachos » ?

    Zapping
    Maggy Biskupski, policière engagée pour la défense des forces de l’ordre dans les médias, s’est donné la mort avec son arme de service. Un triste événement qui interpelle… Tout comme le refus du débat sur la question de la PMA chez LREM. Un parti qui sanctionne le fait de simplement évoquer le « lobby LGBT ».
    Pendant ce temps-là, le Breton Francis Joyon perpétuait la tradition européenne du dépassement de soi et remportait la Route du Rhum 2018.

    Macron et Trump, de l’armistice à la guerre ?
    Lors de la commémoration de l’armistice de la 1re guerre mondiale, Emmanuel Macron a multiplié les erreurs diplomatiques. Au point de fâcher Donald Trump et de créer une petite crise entre les deux hommes. Retour sur une cérémonie dédiée à la paix qui a fini par tourner au conflit.

    Les tweets de la semaine
    Plus de Mohammed mort en 14-18 que de Martin ? Le choix très militant de titrage du Parisien interroge. Tout comme celui, encore plus vicieux, du Monde qui illustre un article sur la montée de l’antisémitisme avec des symboles… catholiques !

    Macron et Facebook à marche forcée vers 1984
    C’est une annonce qui a de quoi effrayer les amoureux de la liberté d’expression. Emmanuel Macron et Facebook ont annoncé un partenariat pour censurer, notamment, les discours dits « de haine ». Une coopération approfondie entre les deux entités qui laisse très sérieusement planer la menace d’une dérive autoritaire.

    https://www.tvlibertes.com/2018/11/16/26793/gilets-jaunes-de-facheux-fachos-faches

  • Zoom – Fabien Bouglé contre les éoliennes en mer

  • Fake news : Débat avec François-Bernard Huyghe, directeur de recherches à l’IRIS

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    Source : Le Glob, François-Bernard Huyghe

    Impossible de leur échapper, elles sont partout ! Dans les médias, sur les réseaux sociaux où nous en avons très probablement relayé au moins une, au Parlement où elles reviennent cet automne dans un projet de loi. Qui ? Les fake news bien sûr, ces cousines des infox, fausses nouvelles et autres rumeurs. Mais qu’est-ce qu’une fake news au juste ?

    Les médiathèques d’Antony ont choisi de leur consacrer un « Monde en question », le premier de la saison 2018-2019, avec comme invité pour nous éclairer François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS et auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont deux tout récents sur la désinformation.

    En 2h d’intense réflexion, nous avons parcouru grâce à lui tout l’éventail des mots à la mode – et en anglais – pour désigner les avatars d’une désinformation aussi vieille que l’humanité. Nous nous sommes ensuite penchés sur les moyens de les repérer avant de nous demander : « Pourquoi ça marche si bien ? ». Le tout exemples à l’appui, du plus incroyable et grotesque au plus subtil.

    Retrouvez la conférence et le débat animés par Rencontres et Débats autrement en vidéo :

     http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/11/15/fake-news-debat-avec-francois-bernard-huyghe-6105380.html