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France et politique française - Page 2230

  • Fallon (70) : une victoire contre les éoliennes

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    Salle des fêtes de Fallon, le vendredi 9 mars 2018...

    À l'initiative de l'association locale contre les éoliennes présidée par Luc Vermot-Desroches et de notre Ami Daniel Cavalotti, au début du mois de mars dernier, s'est tenue à Fallon (Haute-Saône) cliquez ici une conférence d'Alban d'Arguin, auteur du livre choc Éolienne, un scandale d'État cliquez là. Près de 200 habitants du canton sont venus assister à cette réunion et le maire, qui était présent, a entendu la légitime colère de ses administrés. Il a alors promis un référendum local, ainsi que dans la commune voisine d'Abbenans, sur l'implantation de 5 éoliennes sur le territoire de celles-ci.

    Ces deux consultations viennent de se tenir et les habitants se sont prononcés largement contre le projet du consortium éolien. Espérons que le maire tiendra ses promesses et que Fallon et sa région garderont ainsi leur charme naturel. Félicitons le Président Vermot-Desroches et Daniel Cavalotti pour cette initiative qui prouve a elle seule que les combats perdus sont ceux qui ne sont pas menés. 

    SN

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    Le commander en ligne cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La profonde désillusion des policiers

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    Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter la police. Seul ne les retient que le fait de vivre dans un pays où végètent 7 millions de chômeurs et où près de 8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Alors, face à ce dilemme, ils tentent de tenir bon, coincés entre la nécessité de pouvoir vivre dans des conditions à peu près décentes et la difficulté d’un métier qui peut, du jour au lendemain, les conduire à l’hôpital, devant un juge, voire encore pire…

    Pour beaucoup, cependant, ce métier, ils l’aimaient. Ils l’avaient choisi, sinon par vocation, au moins avec l’envie d’être utiles à leur pays et à leurs concitoyens. Parfois, sous la désapprobation de leur famille et de leurs amis, ils s’étaient engagés dans une carrière, persuadés que, bras armé de la Justice de leur pays, ils seraient soutenus par une hiérarchie compétente et courageuse. Protégés par une Justice impartiale et ferme. Encouragés par des politiques intègres, désintéressés et responsables. Mais ce fut une longue descente aux enfers. L’installation d’une profonde désillusion n’ayant d’égale que leurs espérances passées. Désormais, chaque prise de service est devenue une corvée, un quasi-traumatisme.

    Jamais ils n’auraient imaginé que le président de la République lui-même, figure institutionnelle sacrée il y a peu de temps encore, irait poser, tout sourire dehors, avec des repris de justice chevronnés et incurables. Et puis il y eut ce doigt d’honneur adressé à la France entière, mais qu’ils prirent en priorité pour eux-mêmes, tant la complicité du chef de l’État paraissait évidente. Pouvait-il y avoir à leur endroit insulte plus grande ?

    Plus récemment encore, retransmises par toutes les chaînes de télévision, il y a eu les vociférations du leader de La France insoumise. À l’occasion de la perquisition conduite par la Justice dans les locaux de son parti et au domicile de certains de ses responsables, les policiers présents lors de l’opération se virent conspués par des individus prétendant représenter la République alors qu’ils se conduisaient en véritables voyous. Et cela, toujours sous les yeux de la France entière. Enfin, il y a eu, ces dernières heures, cette vidéo tournant en boucle sur le Net, relayant les graves injures dont firent l’objet des policiers qui procédaient à un contrôle de police dans un quartier du Val-de-Marne, en région parisienne. Heureusement, ces derniers surent conserver leur sang-froid mais y laissèrent sans doute une nouvelle part de leur dignité et de celle de la France entière.

    Trois exemples, donc, survenus en peu de temps, mais qui attestent de manière incontestable de la grave dérive morale que connaît notre société. De cette fameuse inversion des valeurs, qui veut que du plus haut sommet de l’État au cœur des quartiers perdus de la République, en passant par la représentation nationale, toute forme de respect, de retenue, de dignité a disparu au profit d’une démagogie de circonstance qui n’en finit plus de conduire notre pays vers un chaos désormais inéluctable.

    Dès lors, comment s’étonner de ce que celles et ceux qui ont fait le choix de se poser en gardien de la paix et de l’ordre républicain perdent peu à peu toute confiance dans un système qui les abandonne, voire qui les lâche à la première occasion venue. Ils sont pourtant le dernier rempart encore en place, face au tsunami qui se prépare. Et ça, nos gouvernants frileux, inconstants et lâches seraient inspirés d’en prendre rapidement conscience.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/la-profonde-desillusion-des-policiers/

  • Diapositive1.jpg Communiqué de l'Entraide savoyarde : L’association Entraide savoyarde recevra Hristo Xiep le samedi 20 octobre 2018 à 15h00 à Aix-les-Bains pour une conférence où il évoquera la problématique de la manipulation de l’opinion en France, ta

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    Communiqué de l'Entraide savoyarde :

    L’association Entraide savoyarde recevra Hristo Xiep le samedi 20 octobre 2018 à 15h00 à Aix-les-Bains pour une conférence où il évoquera la problématique de la manipulation de l’opinion en France, tant par les partisans de l’Amérique (Oceania) que de la Russie (Eurasia), à la lumière de l’œuvre de George Orwell.

    A la suite de sa conférence, Hristo Xiep dédicacera ses brochures « Ce que j’en dis… »

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 18 millions de familles en France, mais pas de ministère de la famille

    18 millions de familles en France, mais pas de ministère de la famille

    La Manif Pour Tous regrette vivement, une nouvelle fois, l’absence d’un ministère de la Famille dans le gouvernement d’Edouard Philippe :

    Elle s’étonne de ce manque criant, alors même que les familles sont le cœur de la société, le garant de sa cohésion, le premier lieu de l’éducation des jeunes et de la solidarité intergénérationnelle, le moteur de l’économie.

    Alors, pourquoi les familles sont-elles victimes de cet oubli ?  Mais est-ce un oubli alors que la première préoccupation relevée par En marche en 2016 lors de son tour de France était la famille ?

    Rien n’est moins sûr à vrai dire. Cette absence, la seconde après le premier gouvernement Philippe, révèle l’esprit d’une époque et plus particulièrement celui de l’actuel pouvoir.

    De fait, il est bien connu que nous vivons aujourd’hui le triomphe de l’individualisme, illustré par la revendication, élevée au rang de dogme, de l’autonomie, couplée à celle des droits individuels.

    L’affaiblissement méthodique des mesures familiales depuis François Hollande, poursuivi par Emmanuel Macron, montre bien que les familles sont considérées comme des foyers, si ce n’est hostiles au pouvoir, en tout cas secondaires par rapport à l’individu.

    La conséquence est le développement d’une société liquide où l’unique référence est l’individu intégré par son acte de consommation comme l’analysait le philosophe Zygmunt Bauman.

    Quant au gouvernement d’Edouard Philippe, il amplifiera le traitement social des familles, ce qui est bien, mais ce qui ne suffit pas. Car c’est en amont qu’il faut agir, en aidant les hommes et les femmes qui s’engagent dans la vie de famille.

    Sans ministère de la Famille, le gouvernement se prive – et prive au passage les Français – d’un ministre qui soit à la fois un réceptacle des besoins, une force de proposition et une tour de contrôle de la politique familiale.

    C’est aussi priver la France d’une politique qui prenne en charge la question fondamentale, sans laquelle il ne sert à rien de bâtir le futur économique, et donc des retraites notamment, de notre pays : la démographie. Depuis trois ans, elle est en chute libre, mais, en dépit de l’inquiétude exprimée par Edouard Philippe en juillet 2017, c’est le vide intersidéral du point de vue des actes.

    Les Français ne manqueront pas de payer l’absence d’un ministère de la Famille pendant tout le quinquennat d’Emmanuel Macron et durant de longues, très longues années ensuite.

    https://www.lesalonbeige.fr/18-millions-de-familles-en-france-mais-pas-de-ministere-de-la-famille/

  • Jean-Luc Mélenchon entendu par la police – Journal du jeudi 18 octobre 2018

    Politique / Jean-Luc Mélenchon entendu par la police
    Après les perquisitions en grande pompe et les tentatives de récupération politique, Jean-Luc Mélenchon a dû affronter une nouvelle étape judiciaire : S’expliquer devant la police

    Union Européenne / Brexit : l’accord impossible ?
    Toujours aucun accord en vue pour le Brexit. Alors que les réunions s’enchaînent, les nombreux points de discorde demeurent, et pour cause… Les oppositions s’affrontent aussi bien au niveau européen qu’au sein même du gouvernement britannique.

    International / Khashoggi : l’affaire qui fait vaciller l’Arabie Saoudite
    15 jours après la disparition du journaliste, Jamal Khashoggi, l’implication de l’Arabie Saoudite ne semble plus faire de doute. Alors que les Etats-Unis ménagent leur allié saoudien, les sanctions pourraient être prises au sein de la famille royale.

    International / Les minorités à l’assaut des “midterms”

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Racisme anti-blancs : Le rappeur Nick Conrad n’est même pas poursuivi pour incitation à la haine raciale

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    Le rappeur Nick Conrad, qui a fait scandale avec sa chanson dans laquelle il disait « Pendez les Blancs », n’est pas poursuivi pour incitation à la haine raciale alors que la loi punit ceux qui provoquent à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une race. La qualification retenue par le parquet de Paris contre Nick Conrad est la « provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit ». Noëlle Lenoir, ancien membre du Conseil constitutionnel, a dénoncé publiquement une omission. Pour elle, Nick Conrad devrait être poursuivi pour incitation à la haine raciale. La défense du rappeur a invoqué « une distanciation grâce à l’art ».

    Cette affaire apporte un démenti cinglant à l’idéologie qui prétend que les Blancs sont systématiquement des oppresseurs de minorités. Pour cette doxa, le racisme anti-Blanc ne peut pas exister et seuls les Blancs peuvent être racistes. Le « deux poids, deux mesures » découle de ce positionnement idéologique. Les uns sont accablés en raison de leur race et les autres exonérés en raison de leur race. Il n’y a rien de politiquement correct dans l’idéologie qui se prétend, sans modestie, politiquement correcte. Elle est, en réalité, moralement condamnable et politiquement antirépublicaine. Elle appelle sans vergogne à des discriminations qualifiées de « positives ». Mais elles ne sont pas positives pour ceux qui les subissent (par exemple, les hommes blancs de plus de 50 ans).

    Ce rappeur a au moins le mérite de montrer les conséquences de la propagande que nous subissons depuis cinquante ans. Cette idéologie est un cadeau de la gauche libérale américaine des années 60 qui s’est implantée dans les esprits des gauchistes européens. Les Européens de l’Est sont libérés de la propagande communiste. À quand la libération pour les Européens de l’Ouest ?

    Jean-Luc Tari

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/212329/racisme-anti-blancs-le-rappeur-nick-conrad-nest-meme-pas-poursuivi-pour-incitation-a-la-haine-raciale/

  • Le remaniement la montagne et la souris

    6a00d8341c715453ef022ad3b99244200b-320wi.jpgLa démission de Collomb le 3 octobre a d'abord été présentée comme une péripétie. Et puis les jours ont passé ; on s'est lassé d'attendre le remaniement ministériel, pourtant annoncé pour le nouveau souffle du quinquennat.

    Nous ne nous trouvions certes plus en présence d'un simple incident de parcours, mais d'une véritable crise existentielle affectant toute la macronie. Appartient-elle à la droite, comme le sous-entendent socialistes et mélenchonistes ? Ou au contraire à la gauche comme semble l'indiquer le plateau de la balance des ralliés en provenance du PS ? La formule du "en même temps", devenue petit à petit objet de dérision, ne tient plus du tout la route.

    On n'a donc pu connaître, finalement, que le 16 la composition de la nouvelle équipe. Sortie d'une pochette surprise, elle ne se révélait guère novatrice à vrai dire. On la sentait même assez ridiculement installée dans le surplace.

    Remplacer le triste Collomb par un communicant clownesque, flanqué d'un véritable professionnel, ne nous dit pas quel infléchissement sera pris quant au cap de la politique migratoire.

    Nommer au ministère de la culture un communautariste comme Riester fera peut-être frémir un peu plus quelques bobos. L'étiquetage LGBT, qui fait jaser à l'étranger continuera à discréditer un peu plus ce pays en déconstruction morale.

    Remplacer le titulaire de l'agriculture ne changera probablement rien à la vieille politique productiviste telle qu'on la concevait déjà au lendemain de la seconde guerre mondiale.

    Nommer un vrai centriste aux relations avec le parlement ne nous dit pas de quelle liberté bénéficieront demain les députés macroniens eux-mêmes ficelés dans chacunes de leurs vélléités d'autonomie.

    Le groupe parlementaire LREM prend l'eau et leurs voisins du Palais Bourbon ne l'ignorent pas.

    Les derniers messages de Jupiter ne font qu'ajouter à l'impression de déprime et d'isolement. On s'est bien éloigné des déclarations d'amours, dérisoires mais presque toniques, adressées aux Français pendant la période électorale de 2017.

    Au terme d'un long travail de 13 jours, ce n'est même pas une souris que l'on aperçoit mise au monde : c'est une crotte de souris. Ou plus généreusement, on distingue 8 petites choses dont on ne sait ni la symbolique de leur assemblage, ni l'utilité pratique immédiate, ni l'intention discrète à laquelle elles répondent.

    Allons ! sur les 8, on doit espérer que l'une au moins de ces nouvelles recrues remplira sa tâche : l'ancien patron de la DGSI. Promu au rang ministériel, sa confrontation avec les réseaux islamo-terroristes ne doit que continuer.

    Mais comme le chantait déjà le personnage d'Ange Pitou (1767-1842) dans la Fille de Madame Angot : c'était pas la peine, c'était pas la peine, c'était pas la peine assurément, de changer le gouvernement.

    JG Malliarakis  

    N'hésitez pas à soutenir L'Insolent en cliquant sur ce lien.

    http://www.insolent.fr/

  • Pourquoi nous soutenons l’action de Génération Identitaire dans les locaux de SOS Méditerranée

    Pourquoi nous soutenons l’action de Génération Identitaire dans les locaux de SOS Méditerranée

    Dans une tribune publiée dans Valeurs Actuelles, une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles Guillaume de Thieulloy et votre serviteur, signent une tribune en soutien à l’action de Génération Identitaire, qui ont brièvement envahi les locaux de l’association d’aide aux migrants SOS Méditerranée, déployant une banderole dénonçant l’aide aux clandestins apportée par l’ONG. Une opération qui a valu à 22 d’entre eux d’être immédiatement arrêtés par les forces de l’ordre et d’être mis en examen pour « violences en réunion », « séquestration », « participation à un groupement en vue de commettre des violences » et « enregistrement et diffusion d’images violentes ».

    Parce que l’occupation des locaux de SOS Méditerranée le 5 octobre 2018 a été menée de façon pacifique. Il n’y a pas eu d’effraction, la porte du siège a été ouverte par les membres de l’association. Il n’y a pas eu de « séquestration », les activistes pro-clandestins ont pu sortir librement. Aucun coup n’a été porté ni reçu. Ni le mobilier, ni la façade de l’immeuble n’ont été endommagés.

    Parce que cette non-violence a été confirmée par le porte-parole de la Direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône en ces termes : « aucune personne n’a été blessée et les interpellations se sont déroulées sans incident ». La porte-parole de SOS Méditerranée a, elle aussi, reconnu l’absence de violence.

    Parce que la répression contre les militants identitaires relève de l’acharnement politique et non du droit. Pour cette occupation symbolique d’une heure, les 22 militants de Génération Identitaire ont été placés en garde à vue durant 2 jours et deux nuits. La longueur de cette garde à vue ne se justifiait pas. Il s’agit d’une décision politique venue du Ministère de l’Intérieur. Libérés le dimanche 7 octobre en fin d’après-midi, les 22 militants devront se soumettre à un contrôle judiciaire. Ils sont mis en examen notamment pour « violence en réunion » et « séquestration », deux charges imaginaires qui visent uniquement à criminaliser une simple occupation temporaire de locaux.

    Parce que l’action de Génération Identitaire est justifiée par les agissements délétères de SOS Méditerranée. 30 000 clandestins transportés en trois ans depuis les côtes libyennes alors même que, selon un rapport d’Interpol, 90% des passages de migrants vers l’Europe ont été organisés par des réseaux criminels.

    Parce que SOS Méditerranée est incapable de dire la vérité sur les conséquences de son action. Combien parmi les 30 000 migrants débarqués par l’Aquarius venaient vraiment de pays en guerre ? Combien se sont ensuite rendus coupables en Europe de délits et de crimes ? SOS Méditerranée prétend « sauver des vies » mais combien, par son action, en a-t-elle gâchées et détruites en Europe ?

    Parce que la grande majorité des Français refuse cette immigration massive imposée. A contrario, les 60 rassemblements organisés samedi 6 octobre par SOS Méditerranée ont été un échec avec moins de 8 000 personnes au total.

    Pour toutes ces raisons :

    Nous soutenons les 22 de Marseille. Nous appelons à l’abandon des charges à leur encontre. Nous demandons une enquête parlementaire sur SOS Méditerranée et la mise sous séquestre de son navire l’Aquarius. 

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-nous-soutenons-laction-de-generation-identitaire-dans-les-locaux-de-sos-mediterranee/

  • Quand Mélenchon s’aperçoit qu’il s’est trompé de fascisme

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    Jean-Luc Mélenchon est un peu soupe au lait. Les perquisitions qui ont lieu à son domicile puis au siège de LFI et du Parti de gauche lui ont mis la rate au court-bouillon. Thermostat sur 2.500.

    Face au policier qui bloque l’entrée de sa France insoumise à lui qu’il a créée de ses mains, il éructe : « La République, c’est moi ! ». Je suis Dieu et tous ses saints, je siège à l’Assemblée, je suis parlementaire, roi du monde, intouchable, énorme ! En vain. Le procureur, qui passait par là, reçoit quelques roches en fusion sorties tout doit du volcan en éruption.

    Dans la rue, sa colère ne retombe pas, plus rien ne pourra l’arrêter, la situation est désespérée. Il peut imploser à tout moment, s’évaporer dans les airs, créer un nuage radioactif au grand dam des écolos avec qui toute alliance serait désormais impossible. Ces perquisitions qui tombent en plein remaniement ministériel… « Voici les débuts du nouveau ministre de l’Intérieur, de la ministre de la Justice. »

    Troisième vidéo… Ou quatrième, on ne sait plus. Netflix organisera la diffusion en plusieurs saisons… Sur le trottoir, le tonnerre gronde encore : « Ma personne est sacrée ! » Aucun prêtre à l’horizon pour confirmer la nouvelle… « Je m’étonne qu’on ne perquisitionne pas monsieur Macron qui, lui aussi, fait l’objet d’un signalement. Qu’on perquisitionne aussi le responsable du mouvement La République en marche ! » Étant dorénavant ministre de l’Intérieur, à coup sûr, Christophe Castaner s’auto-perquisitionnera… Jean-Luc manque d’optimisme.

    Traversant une légère accalmie sur le front de son incendie intérieur, Jean-Luc Mélenchon dénonce ses amitiés passées : « Mme Beloubet garde des sceaux, vous devriez avoir honte de ce que vous êtes en train de me faire, parce que vous m’avez connu comme votre ministre… Vous m’avez connu autrefois, il y a longtemps, comme votre ami. » Serait-il en train de prendre conscience qu’il choisit mal ses partenaires politiques ? La question le ronge.

    Sans intention de vouloir monter d’un cran le réglage de sa Cocotte-Minute®, rappelons à Jean-Luc sa consigne de vote pour le deuxième tour : choix 1 : je vote blanc ou nul. Choix 2 : je vote Emmanuel Macron. Choix 3 : je m’abstiens. Étant entendu que Marine Le Pen était le pire du pire des profondeurs de l’enfer, le 36e dessous, la lie de la Terre à côté de laquelle le candidat En marche ! faisait figure de rempart à l’instauration d’un régime fasciste. Une damnée victime, aujourd’hui, tout comme lui, de harcèlement judiciaire émanant du fameux rempart… Collègue, en quelque sorte, de Mélenchon. Dans le même panier.

    Il serait temps qu’une voix céleste vienne murmurer à l’oreille de l’homme sacré qu’il s’est trompé d’adversaire.

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/quand-melenchon-sapercoit-quil-sest-trompe-de-fascisme/