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France et politique française - Page 2231

  • Pourquoi nous soutenons l’action de Génération Identitaire dans les locaux de SOS Méditerranée

    Pourquoi nous soutenons l’action de Génération Identitaire dans les locaux de SOS Méditerranée

    Dans une tribune publiée dans Valeurs Actuelles, une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles Guillaume de Thieulloy et votre serviteur, signent une tribune en soutien à l’action de Génération Identitaire, qui ont brièvement envahi les locaux de l’association d’aide aux migrants SOS Méditerranée, déployant une banderole dénonçant l’aide aux clandestins apportée par l’ONG. Une opération qui a valu à 22 d’entre eux d’être immédiatement arrêtés par les forces de l’ordre et d’être mis en examen pour « violences en réunion », « séquestration », « participation à un groupement en vue de commettre des violences » et « enregistrement et diffusion d’images violentes ».

    Parce que l’occupation des locaux de SOS Méditerranée le 5 octobre 2018 a été menée de façon pacifique. Il n’y a pas eu d’effraction, la porte du siège a été ouverte par les membres de l’association. Il n’y a pas eu de « séquestration », les activistes pro-clandestins ont pu sortir librement. Aucun coup n’a été porté ni reçu. Ni le mobilier, ni la façade de l’immeuble n’ont été endommagés.

    Parce que cette non-violence a été confirmée par le porte-parole de la Direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône en ces termes : « aucune personne n’a été blessée et les interpellations se sont déroulées sans incident ». La porte-parole de SOS Méditerranée a, elle aussi, reconnu l’absence de violence.

    Parce que la répression contre les militants identitaires relève de l’acharnement politique et non du droit. Pour cette occupation symbolique d’une heure, les 22 militants de Génération Identitaire ont été placés en garde à vue durant 2 jours et deux nuits. La longueur de cette garde à vue ne se justifiait pas. Il s’agit d’une décision politique venue du Ministère de l’Intérieur. Libérés le dimanche 7 octobre en fin d’après-midi, les 22 militants devront se soumettre à un contrôle judiciaire. Ils sont mis en examen notamment pour « violence en réunion » et « séquestration », deux charges imaginaires qui visent uniquement à criminaliser une simple occupation temporaire de locaux.

    Parce que l’action de Génération Identitaire est justifiée par les agissements délétères de SOS Méditerranée. 30 000 clandestins transportés en trois ans depuis les côtes libyennes alors même que, selon un rapport d’Interpol, 90% des passages de migrants vers l’Europe ont été organisés par des réseaux criminels.

    Parce que SOS Méditerranée est incapable de dire la vérité sur les conséquences de son action. Combien parmi les 30 000 migrants débarqués par l’Aquarius venaient vraiment de pays en guerre ? Combien se sont ensuite rendus coupables en Europe de délits et de crimes ? SOS Méditerranée prétend « sauver des vies » mais combien, par son action, en a-t-elle gâchées et détruites en Europe ?

    Parce que la grande majorité des Français refuse cette immigration massive imposée. A contrario, les 60 rassemblements organisés samedi 6 octobre par SOS Méditerranée ont été un échec avec moins de 8 000 personnes au total.

    Pour toutes ces raisons :

    Nous soutenons les 22 de Marseille. Nous appelons à l’abandon des charges à leur encontre. Nous demandons une enquête parlementaire sur SOS Méditerranée et la mise sous séquestre de son navire l’Aquarius. 

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-nous-soutenons-laction-de-generation-identitaire-dans-les-locaux-de-sos-mediterranee/

  • Quand Mélenchon s’aperçoit qu’il s’est trompé de fascisme

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    Jean-Luc Mélenchon est un peu soupe au lait. Les perquisitions qui ont lieu à son domicile puis au siège de LFI et du Parti de gauche lui ont mis la rate au court-bouillon. Thermostat sur 2.500.

    Face au policier qui bloque l’entrée de sa France insoumise à lui qu’il a créée de ses mains, il éructe : « La République, c’est moi ! ». Je suis Dieu et tous ses saints, je siège à l’Assemblée, je suis parlementaire, roi du monde, intouchable, énorme ! En vain. Le procureur, qui passait par là, reçoit quelques roches en fusion sorties tout doit du volcan en éruption.

    Dans la rue, sa colère ne retombe pas, plus rien ne pourra l’arrêter, la situation est désespérée. Il peut imploser à tout moment, s’évaporer dans les airs, créer un nuage radioactif au grand dam des écolos avec qui toute alliance serait désormais impossible. Ces perquisitions qui tombent en plein remaniement ministériel… « Voici les débuts du nouveau ministre de l’Intérieur, de la ministre de la Justice. »

    Troisième vidéo… Ou quatrième, on ne sait plus. Netflix organisera la diffusion en plusieurs saisons… Sur le trottoir, le tonnerre gronde encore : « Ma personne est sacrée ! » Aucun prêtre à l’horizon pour confirmer la nouvelle… « Je m’étonne qu’on ne perquisitionne pas monsieur Macron qui, lui aussi, fait l’objet d’un signalement. Qu’on perquisitionne aussi le responsable du mouvement La République en marche ! » Étant dorénavant ministre de l’Intérieur, à coup sûr, Christophe Castaner s’auto-perquisitionnera… Jean-Luc manque d’optimisme.

    Traversant une légère accalmie sur le front de son incendie intérieur, Jean-Luc Mélenchon dénonce ses amitiés passées : « Mme Beloubet garde des sceaux, vous devriez avoir honte de ce que vous êtes en train de me faire, parce que vous m’avez connu comme votre ministre… Vous m’avez connu autrefois, il y a longtemps, comme votre ami. » Serait-il en train de prendre conscience qu’il choisit mal ses partenaires politiques ? La question le ronge.

    Sans intention de vouloir monter d’un cran le réglage de sa Cocotte-Minute®, rappelons à Jean-Luc sa consigne de vote pour le deuxième tour : choix 1 : je vote blanc ou nul. Choix 2 : je vote Emmanuel Macron. Choix 3 : je m’abstiens. Étant entendu que Marine Le Pen était le pire du pire des profondeurs de l’enfer, le 36e dessous, la lie de la Terre à côté de laquelle le candidat En marche ! faisait figure de rempart à l’instauration d’un régime fasciste. Une damnée victime, aujourd’hui, tout comme lui, de harcèlement judiciaire émanant du fameux rempart… Collègue, en quelque sorte, de Mélenchon. Dans le même panier.

    Il serait temps qu’une voix céleste vienne murmurer à l’oreille de l’homme sacré qu’il s’est trompé d’adversaire.

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/quand-melenchon-sapercoit-quil-sest-trompe-de-fascisme/

  • XIIème Journée de Synthèse Nationale : le bilan !

    Hier se tenait à Rungis la XIIème Journée Nationale et Identitaire organisée par Synthèse Nationale et Roland Hélie.

    Comme chaque année, la Dissidence Française était présente à cet évènement majeur de l’année nationaliste. En fin de matinée, Vincent Vauclin est intervenu à l’occasion d’un discours sur le thème de la reconquête nationale, sociale et identitaire.

    Toute la journée, nos militants ont pu échanger avec de nombreux intéressés autour de notre stand où tracts, stickers et t-shirts étaient proposés.

    Une franche réussite pour cette journée de convergence nationale qui a réuni plusieurs centaines de personnes autour d’un mot d’ordre : ne laissons pas mourir la France !

  • Zemmour 1 – CSA 0

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    – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est une bonne nouvelle pour la liberté d’expression ! Le Conseil d’Etat a donné une bonne claque au Conseil supérieur de l’audiovisuel, présidé par Olivier Schramek. Le juge administratif suprême a fait droit, lundi dernier, au recours pour excès de pouvoir de la station de radio RTL France. Ce recours était dirigé contre la décision de mise en demeure par laquelle le CSA reprochait à RTL des propos tenus par Eric Zemmour dans l’émission « On n’est pas forcément d’accord ».

    Les maîtres censeurs du CSA estimaient que, en critiquant un « putsch judiciaire » des juridictions suprêmes qui rendaient impossible toute différence de traitement au nom du principe de non discrimination, le journaliste avait manqué aux devoirs de la radio de promotion des « valeurs d’intégration et de solidarité qui sont celles de la République ».

    Le Conseil d’Etat a au contraire estimé que, compte tenu du principe constitutionnel de la liberté de communication des pensées et des opinions, le CSA ne pouvait imposer à la station « de prohiber sur son antenne toute critique des principes et des valeurs républicains ».

    https://fr.novopress.info/

  • La colère de Mélenchon cacherait-elle sa peur ?

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    Jacques Chassaing cliquez ici

    Le bouffon de Macron qui se pourléchait de la répression faite aux patriotes de France vient de découvrir qu’il n’est plus intouchable. Tôt hier matin, les bras armés du pouvoir central ont investi son domicile et raflé toutes sortes de documents et leur supports informatiques dans le cadre d’une suspicion d’emplois fictifs d’attachés parlementaires au Parlement européen et des soupçons d’irrégularités sur les comptes de campagne pour la présidentielle de 2017.

    Cette fois-ci, il a les foies Mélenchon, il a même la trouille d’aller en cabane.

    L’imposteur favori des électeurs gauchistes a raison de numéroter ses abattis. Le voici dans le même sac que Marine Le Pen, pour les mêmes griefs, réels ou supposés. Griefs à géométrie variable, s’entend. Tout dépend des partis du pouvoir en place et de sa justice aux ordres. Après celle de Hollande, celle de son corollaire Macron. Pierre Cassen, Christine Tasin et de nombreux contributeurs à Riposte Laïque et Résistance Républicaine en savent quelque chose. Mais aussi Éric Zemmour, Renaud Camus, Thomas Joly, (Le Parti de la France) et bien d’autres encore. Qu’ils veuillent me pardonner de ne pouvoir les citer tous ici.

    Marine Le Pen, pour le Front National avant son implosion, Jean-Luc Mélenchon, aspirateur troué de la gauche, et les coupables électeurs de Macron ont un point commun : ils ont tragiquement sous-estimé la dangerosité d‘Emmanuel Macron et ses visées de destruction de l’identité française.

    Si personne n’arrête Macron, rien ne l’arrêtera dans son torpillage de la moindre opposition. Bayrou et ses casseroles a été facile à aplatir, les prochaines cibles seront Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) et Laurent Wauquiez (Les Républicains). D’où la nécessité absolue d’une coalition de Droite nationale sur des bases claires en matière identitaire, nationaliste, populiste, euro-sceptique, de souveraineté nationale, d’arrêt de l’immigration et remigration, etc. Synthèse nationale vient d’y contribuer avec sa 12e Journée Nationale.

    Source Riposte laïque

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  • La République en Marche vers l’islamisation

    La République en Marche vers l’islamisation

    Extrait d’une étude de Joachim Véliocas :

    […] Alors qu’il était encore en campagne, Emmanuel Macron a refusé de condamner les Frères Musulmans de l’UOIF ou les salafistes, les premiers appelant ouvertement à voter pour lui sans que cela ne le fasse réagir. Une fois président, il déclare lors de son interview avec Jean-Pierre Pernaut en avril dernier, qu’il n’existe pas de base légale pour interdire ces deux courants de l’islamisme, et dit s’en remettre à la justice pour traiter les dérapages des prêcheurs extrémistes. Une façon de botter en touche.

    Cela dit, une grande partie de ses élus venant du Parti socialiste, il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que la complaisance sur le terrain avec les associations musulmanes plus ou moins radicales allait se poursuivre. Déjà, la nomination d’Edouard Philippe validait qu’il n’était pas incompatible d’inaugurer une mosquée des Frères Musulmans (mosquée Mesjed Ennour du Havre très proche de l’UOIF), de céder un presbytère appartenant à la mairie pour une école salafiste, et de faire partie des « marcheurs » à responsabilité. Rappelons aussi les 8500 mousses aux chocolats retirées des écoles et jetées par la mairie du Havre au prétexte qu’elles n’étaient pas halal.

    Après plus d’un an aux affaires, plusieurs élus LREM se sont montrés très en pointe dans l’inauguration de nouvelles mosquées, qu’elles soient turques ou fréristes. Force est de constater que les cas que nous allons exposer ci-après n’ont suscité aucune remontrance de la part de la direction de LREM, ce qui revient à dire que c’est une pratique acceptable pour le parti que d’accompagner la construction de grandes mosquées de courants parfois radicaux.

    En mars 2018, le député de la 6èmecirconscription du Rhône, Bruno Bonnel (LREM), pose la première pierre de la mosquée Errahma de Villeurbanne. Cette mosquée est aussi un centre d’enseignement de la langue arabe et de « sciences islamiques », comprendre charia. Parmi les conférenciers déjà invités, Fethallah Otmani que l’on peut voir aux côtés d’un certain Mourad Hamza dont on reparlera plus loin. On l’entend dans une conférence intimer aux fidèles d’ « entrer en résistance » pour faire primer les normes coraniques sur les environnements culturels et traditionnels. Otmani enseigne à l’Institut Islamique de Formation à l’Ethique (IIFE), ne comptant que trois professeurs, dont Tariq Ramadan. Il est expert auprès du Conseil Européen de la Fatwa des Frères Musulmans en Europe. Autre conférencier invité par la mosquée (qui existait déjà avant le projet de reconstruction), l’imâm-prédicateur Abdallah Dliouah, en mai 2018, qui sur sa page Facebook soutient les Frères Musulmans, le dictateur Erdogan ou encore l’islamiste Alija Izetbegovic (+2003). D’ailleurs c’est justement dans la mosquée de Dliouah à Valence que se rendit voilée la malheureuse candidate En Marche Latifa Chay, en mai 2016, à l’occasion de portes ouvertes. La jeune élue était jusque-là conseillère municipale PS

    Autre cas, le député de la 10èmecirconscription de l’Isère, madame Marjolaine Meynier-Millefert, également membre de LREM, qui assista à l’inauguration de la mosquée turque de Bourgoin-Jallieu, aux côtés du consul du pays ainsi que de plusieurs députés turcs. La Turquie a décidemment bonne presse chez les « marcheurs », le référent LREM pour le Val d’Oise, Mohamed Saou « se réjouit » lui que la « Turquie continuera de peser dans le concert des nations ».

    A Château-Thierry, le député LREM Jacques Krabal, ancien maire de la ville, se félicite qu’une parcelle de terrain municipal soit cédée aux musulmans pour l’édification d’une mosquée « Cela fera une plus-value pour le quartier »affirma-t-il au quotidien local L’Union en avril dernier.

    A Amiens, l’adjoint au maire Modem Jean-Christophe Loric, proche d’Emmanuel Macron, soutient les frères musulmans de l’Association des Musulmans de Picardie dans leur combat judiciaire pour faire aboutir leur projet de mosquée. « Soyez sûr que la Ville est derrière l’association qui porte ce projet. Nous connaissons son sérieux, on a beaucoup travaillé avec elle. Je le répète ce que nous importe c’est que ce projet aboutisse, je suis optimiste[3]. » affirme à la presse celui qui est adjoint au maire en charge de l’urbanisme.  Or, l’association des musulmans de Picardie partage sur Facebook les textes des Frères Musulmans Hassan Al Banna (+1949) et Muhammad Al-Ghâzali (+1996), ce dernier écrivant dans son Ethique du musulman (éditions Al-Qalam) « Le jihâd, en matière de recommandation du bien et du mal et le jihâd avec les différents moyens pour faire triompher la Parole de Dieu relèvent de l’éthique que j’ai analysée en parlant de la politique de l’Islam intérieure et extérieure » (page 315). Sans surprise, le président de l’association, Ahmed Berami, loue le cheikh Ahmed Yassine ancien chef du Hamas, organisation terroriste. Mais pourquoi n’est-il pas raccompagné dans son pays, le Maroc, par la police française ?

    Les mosquées liées à une actualité terroriste ou d’appel à la haine n’ont pas été toutes fermées. Ainsi, la mosquée de la Seyne-sur-Mer, ville où une femme voilée a attaqué au cutter les clients d’un supermarché en juin dernier, peut continuer à exercer alors qu’un de ses récents prédicateursMourad Hamza a des paroles dures contre les mécréants.La mosquée met effectivement en ligne ses conférences où on l’entend prononcer  « Ne suit pas et ne prend pas comme guide les mécréants, et surtout les hypocrites, et laisse tomber tout le mal qu’ils te font. Ils vont te faire beaucoup de mal. Ils vont parler, parler, parler, excusez-moi je vais employer un terme fort, ils vont aboyer » ( minute 14).

    La mosquée orléanaise des Carmes, bien que foyer d’une filière djihadiste syrienne, est encore ouverte et, pire, ses fidèles débordent sur la chaussée au dam des riverains.

    Concernant l’imâm algérien de Toulouse, Mohamed Tataï, il a pu tranquillement inaugurer la grande mosquée de Toulouse alors que la préfecture avait été avertie de ses prêches où il préconise de lire les traités sur le djihad de Al Qaradawi, ainsi que sa description du combat à venir entre Juifs et Musulmans. Il aura fallu que les médias s’indignent pour que le gouvernement réagisse après coup, alors que l’imâm algérien avait un important dossier sur sa radicalité depuis des années.

    L’imâm radical tunisien Béchir Ben Hassen, est lui de retour en France malgré ses appels à combattre les chiites et à tuer ceux qui critiquent son « prophète ».

    Concernant le financement étranger des mosquées, notamment par des pays où l’islam salafiste est officiel, Emmanuel Macron a confirmé que cela allait continuer en répondant à Jean-Pierre Pernaut le 12 avril 2018 : « On doit clarifier les règles de fonctionnement et de financement. J’ai reçu le prince héritier d’Arabie Saoudite il y a deux jours, je lui en ai parlé, et nous allons prendre aussi des décision conjointes. » Jean-Pierre Pernaut rebondit : « Interdiction du financement étranger des mosquées en France ? » et le président de répondre : « Je veux que le financement étranger soit organisé, sous contrôle de l’état, et transparent ». […]

    https://www.lesalonbeige.fr/la-republique-en-marche-vers-lislamisation/

  • Les berceaux contre le cerveau ? Des mères américaines sont en colère contre Emmanuel Macron

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    Quand on est Président, il faut, plus que quiconque, tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler. Emmanuel Macron ne l’aurait-il pas encore tout à fait intégré ?

    C’était le 26 septembre dernier, à l’événement Goalkeepers, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Arpentant le podium, il déclare tout de go : « I always say : present me the lady who decided, being perfectly educated, to have seven, eight, nine children. »

    Bien sûr, il faut remettre la phrase dans le contexte : son intervention évoquait la natalité en Afrique. Mais quelles que soient les femmes destinataires, dans son esprit, de ce compliment délicat – on s’étonne, d’ailleurs, qu’aucune féministe ne dénonce cette incursion autoritaire d’un « mâle blanc » dans l’intimité de femmes africaines, qui ne subissent peut-être pas toutes leur maternité, dont les enfants sont parfois la seule richesse et qui, après tout, ne sont en toute logique pas les seules (quid des pères ?) à devoir être interpellées -, les mots ont un sens et ils ont de quoi mettre en colère les mères de famille XXL : niveau d’éducation et nombre d’enfants, selon Emmanuel Macron, seraient donc inversement proportionnels. Les berceaux contre le cerveau.

    Certaines Américaines ont fort peu apprécié la plaisanterie – dire que l’on raille la goujaterie machiste de leur propre président… – et lui ont obligeamment envoyé une photo de leur (nombreuse) progéniture accompagnée de leurs (non moins nombreux) diplômes. C’est Catherine R. Pakaluk, professeur de recherche en sciences sociales et économie à l’université qui a créé le hashtag #PostCardsForMacron, partageant aussi sec un cliché de six de ses huit enfants.

    On ne saurait trop déconseiller à notre Président de réitérer sa petite plaisanterie lors de son prochain voyage en Allemagne (oui, même là-bas… on ne peut décidément faire confiance à personne), surtout s’il veut poursuivre la coopération militaire entre nos deux pays : le ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, est mère de sept enfants.

    À dire vrai, leurs french sisters n’ont pas tellement ri non plus. Les familles conservatrices nombreuses ne sont pas l’apanage des États-Unis. Dans la propre patrie d’Emmanuel Macron, il est des milieux – il est vrai méconnus – qui aiment la vie et n’ont de cesse de le montrer, parfois dans les grandes largeurs. N’en déplaise aux idées reçues, pas seulement dans les rangs issus de la diversité. Personne ne s’est donc demandé, au gouvernement, pourquoi les cortèges de la Manif pour tous étaient si pleins de jeunes et d’enfants ? À la veille d’une possible nouvelle bronca, la question, pourtant, pourrait ne pas manquer d’intérêt. Les jeunes de 2012 sont sans doute devenus des adultes, parfois eux-mêmes parents, les enfants, sûrement des adolescents, tandis que grandissaient selon toute probabilité… d’autres enfants. Cela s’appelle une démultiplication. Mais vous avez raison, c’est un autre sujet dont nous aurons, qui sait, l’occasion de reparler.

    Ceux qui les côtoient savent qu’il vaut mieux éviter de trop mettre en pétard les mères de famille (très) nombreuse, elles ne pourraient mener leur « petit » monde tambour battant et licou serré sans un caractère un peu trempé et une bonne dose de combativité. Il n’y a pas si longtemps, la nation leur manifestait sa reconnaissance, aujourd’hui on les prétend dénuées d’intelligence ? Loin, de l’autre côté de l’Atlantique, elles envoient des cartes postales virtuelles. En France, elles pourraient choisir, en sus du hashtag, de se se déplacer. Pour se présenter, pardi, et faire montre de leur parfaite éducation en allant prendre le thé le petit doigt en l’air à l’Élysée. Ce n’est pas ce qu’Emmanuel Macron demandait ?

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/les-berceaux-contre-le-cerveau-des-meres-americaines-sont-en-colere-contre-emmanuel-macron/

  • Remaniement des persécutions

    durer.pngJean-Luc Mélenchon expliquait sur son blogue en octobre 2011, au début des révolutions arabes qui chassèrent du pouvoir Moubarak en Egypte et  Ben Ali en Tunisie,  que «  n’en déplaise aux Le Pen, (les arabes) sont des êtres humains en proie aux exigences universelles de liberté et d’égalité dont la philosophie des Lumières et la grande révolution de 1789 a montré qu’elles formaient le décalogue des temps contemporains. »  Les résultats du départ des « tyrans » ne furent certainement pas à la hauteur des espoirs de M. Mélenchon. Pour autant, « dans la galaxie arabo-musulmane, la Tunisie peut se targuer de cultiver sa différence de manière éclairée, pour le bien de tous ses concitoyens, sans exclusive » écrivait le site communautaire oumma.com dimanche. Un éloge accueillant le vote le 9 octobre par les parlementaires tunisiens d’une loi, la première dans un pays arabe, « pénalisant le racisme – le discours raciste, l’incitation à la haine et la discrimination. » Il est notoire que le racisme vis-à-vis des noirs – la Tunisie compterait 10% de noirs tunisiens et de  subsahariens- est structurellement assez répandu au Maghreb,  dans les pays arabo-musulmans dont la longue tradition esclavagiste n’est plus à démontrer,  quand bien même l’islam, religion à prétention  universelle, serait par essence antiraciste

    C’est d’ailleurs une députée affiliée au parti islamiste  Ennahda,  proche des Frères musulmans et de la Turquie,  Jamila Ksiski,  elle-même issue de la minorité noire, qui a porté  ce « long combat législatif » rapporte oumma.comBruno Gollnisch rappelait dernièrement qu’il combattait l’idéologie des Frères musulmans, a fortiori  quand ils veulent l’imposer en France et en Europe, mais aussi sa sympathie pour le peuple tunisien qui n’est pas réductible à l’intolérance islamiste. Il en voulait  pour preuve l’ouverture d’esprit des organisateurs d’une exposition à la cité de la culture à Tunis qui avaient  retranscrit  une  citation de ses propos – Il n’est de véritable tradition qu’enracinée dans la modernité -, ce qui dérangea  en France un certain nombre de  bien-pensants…

    Si cette loi  antiraciste peut apporter à Ennahda une image plus positive sous nos latitudes - la toute petite minorité chrétienne autochtone (1% de la population)  est souvent victime de   menaces et  de persécutions - ce parti ne ménage pas ses efforts  pour  tenter de lisser son image extrémiste.  Il s’agirait d’une stratégie assez grossière qui ne doit  pas faire oublier sa violence et ses buts politiques.  Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, expliquait dans l’Humanité en juillet 2015 que les islamistes tunisiens  « avant de quitter le pouvoir – ils y sont revenus depuis en intégrant une coalition gouvernementale, NDLR -  ont organisé une réforme fiscale qui ruine la classe moyenne laïcisée, laquelle constitue le pire ennemi des Frères musulmans. Depuis, de nombreux attentats ont ensanglanté la Tunisie visant à tuer son économie, ruiner le secteur touristique, les syndicats, les associations, de façon à revenir au pouvoir. C’est la stratégie systématique des Frères musulmans. » En  juin 2012, invité de l’Association Régionale Nice Côte d’Azur de l’IHEDN, M. Chouet   relevait  plus globalement   que  le « printemps arabe  n’a mis que six mois à se transformer en hiver islamiste (…). Seul le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale (…). »

    Toujours peut-être au nom des exigences universelles de liberté et d’égalité, Jean-Luc Mélenchon a réagi avec virulence  hier à la quinzaine de perquisitions  qui ont eu lieu au siège de La France Insoumise (LFI), à son domicile et à ceux d’anciens ou d’actuels collaborateurs de son parti . Bruno Gollnisch rappelait incidemment sur twitter  hier à ce  propos   qu’« il y a deux ans (les policiers)  sont venus à 6h du matin à l’adresse parisienne de mon assistant fictif alors que cet assistant fictif était réellement à Bruxelles, au Parlement européen ! Pourtant la procédure continue : révoltante persécution politico-judiciaire. »

    Le dirigeant de LFI  a donc a dénoncé  un  « coup de force »,  une volonté de museler l’opposition en pleine période de  remaniement gouvernemental, une mise en scène indigne.  Ce qui n’est pas totalement faux, l’opposition nationale  ayant eu à subir dernièrement des procédés identiques et par les mêmes.  Il fut même une époque où  campagne était menée en faveur de l’interdiction du FN, à laquelle pris part M. Mélenchon, mais ça c’était avant…  

    Le quotidien Le Monde explique que « les perquisitions ont été réalisées par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris. La première est relative à l’emploi d’assistants parlementaires européens. Les enquêteurs veulent savoir si des fonds européens destinés à l’emploi d’assistants d’eurodéputés ont été utilisés pour rémunérer des collaborateurs du parti. Il s’agit de l’élargissement, en juillet 2017, de l’enquête visant, pour les mêmes motifs, l’ex-Front National, désormais Rassemblement National. La seconde a été ouverte en mai de cette année, à la suite d’un signalement du président de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) visant ceux de la présidentielle 2017, soupçonnés d’irrégularité.»

    « Dans un communiqué, LFI a souligné que l’enquête sur les emplois fictifs du Parlement européen a été ouverte à la suite d’« une dénonciation d’une élue d’extrême droite, Sophie Montel (ex FN, ex Patriotes, NDLR) , qui avouait elle-même qu’elle n’était pas sérieuse. Elle parlait en effet d’un pied de nez ». « Concernant les comptes de campagne pour la présidentielle de 2017, la CNCCFP a validé, le 13 février, ceux de Jean-Luc Mélenchon sans aucune irrégularité. Ce n’est pas le cas pour ceux d’Emmanuel Macron pour lequel des irrégularités ont été notées. Afin de prouver publiquement son honnêteté, M. Mélenchon a demandé, le 8 juin, le réexamen de tous les comptes de campagne .»

    Invité de RTL ce matin, le  secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement Benjamin Grivaux a eu bien du mal à défendre à l’occasion du remaniement ministériel  l’allocution ratée et sépulcrale – dixit Christophe Barbier c’est dire! –   dans la forme comme dans le fond d’Emmanuel Macron hier soir. Un discours  grossièrement anxiogène,  suintant la peur du vieux monde  bruxellois de voir les Français et les  peuples européens  secouer le joug de de l’euromondialisme. «Ces  nationalistes  a relevé Bruno Gollnisch  que M. Macron attaque constamment n’ont  (pourtant) aucune responsabilité dans les difficultés du pays, contrairement aux partis du Système dont il prétend faire la synthèse.»

    Plus prosaïquement, M. Grivaux  a tenu  cependant à coller   le mistigri de  l’infréquentabilité et de l’extrémisme à M. Mélenchon en assimilant ses griefs (encore une fois non dénués de fondements) à ceux formulés par l’opposition nationale:  «il a les mêmes arguments que Marine Le Pen. Ça devrait commencer à l’interroger de reprendre, en permanence, les mêmes arguments que Marine Le Pen. Il est inadmissible en France de mettre en cause l’indépendance de la Justice. On n’est pas à Caracas, on n’est pas au Venezuela, même si je sais qu’il a une fascination pour ce pays et la manière dont l’état de droits est réglé dans ce cas-là. Ici, on est en France, l’indépendance de la justice, elle est totale » a-t-il assuré. Oui bien sûr, totalement indépendante, totalement imperméable aux pressions du pouvoir,  totalement apolitique… c’est une évidence… non?

    https://gollnisch.com/2018/10/17/remaniement-des-persecutions/

  • Mélenchon, la partialité en face – Journal du mercredi 17 octobre 2018

    Politique / Mélenchon, la partialité en face 
    Mardi, une vaste opération de police a été menée dans plusieurs locaux de la France Insoumise et du Parti de Gauche ainsi qu’au domicile de Jean-Luc Mélenchon. Le leader n’a pas voulu se soumettre, une attitude lui valant une troisième enquête sur le dos. Jackpot !

    Politique / Macron – Castaner : En marche vers le statu quo
    Remaniement, allocution présidentielle : l’exécutif est en pleine crise de tétanie. L’arrivée de Christophe Castaner à l’Intérieur démontre la nécessité de verrouiller le pouvoir par tous les moyens.

    Santé / Bébés sans bras : le scandale de trop ?
    Dans l’Ain, un nombre anormal de cas de malformations de bébés a été révélé par une association dès 2014… 4 ans plus tard, alors que l’affaire éclate, l’organisme serait sur le point de fermer, faute d’argent.

    International / S400 : la nouvelle supériorité russe ?

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/10/17/26290/melenchon-partialite-face-journal-mercredi-17-octobre-2018