France et politique française - Page 2234
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AVORTEMENT : NON, TUER N'EST PAS UN "DROIT" !
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Clandestins à Ouistreham : une situation bientôt apocalyptique ?
Ouistreham dans le Calvados, charmante cité balnéaire de Normandie, subit depuis 2016 une véritable invasion migratoire. La ligne de ferry qui relie Ouistreham à Portsmouth est régulièrement la cible des clandestins bien décidés à passer au Royaume Uni. Face à cette situation dramatique, les habitants se sont regroupés dans un mouvement de résistance avec l’association pour le Retour au Pays des Expatriés (ARPE).
Vous avez fondé à Ouistreham l’ARPE, Association pour le Retour au Pays des Expatriés. Pourquoi avoir choisi ce nom ?
ARPE : Nous avons choisi ce nom, parce qu’on nous reproche souvent d’être « contre les migrants », alors que ce que nous demandons, c’est au final une solution très simple et de bon sens : le rapatriement des expatriés.
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Gauche antimigrants en Allemagne, une fable médiatique française ?
Un spectre hante Jean-Jacques Bourdin : « J’ai vu l’émergence en Allemagne — ça m’interroge, d’ailleurs — de cette extrême gauche anti-immigrés ! », s’exclame le journaliste le 4 septembre 2018 sur RMC. Ce jour-là, à Berlin, Mme Sahra Wagenknecht, députée de Die Linke (La Gauche), accompagnée de personnalités issues des Verts et du Parti social-démocrate, présente à la presse Aufstehen (Debout). Inspiré de La France insoumise, ce mouvement espère mobiliser les déçus de la politique et réunir une coalition majoritaire « pour le désarmement et la paix, pour de meilleurs salaires, de meilleures retraites, une fiscalité plus juste et plus de sécurité ; pour plus d’investissements publics dans la formation et les infrastructures », selon l’appel fondateur (1).
Mais, comme Bourdin, la presse française raconte une tout autre histoire : « Allemagne : un mouvement de gauche s’empare du créneau antimigrants » (Agence France-Presse, 4 septembre) ; « Allemagne, une gauche antimigrants émerge » (Le Monde, 4 septembre) ; « Debout, le nouveau parti allemand, se veut de gauche et antimigrants » (RT, 4 septembre) ; « création d’une force de gauche antimigrants en Allemagne » (France Inter, 5 septembre) ; « Allemagne : naissance d’un nouveau mouvement de gauche anti-immigration » (Les Échos, 5 septembre) ; « Vers une nouvelle gauche antimigrants en Europe ? » (La Vie, 6 septembre) ; « Aufstehen, un mouvement de gauche hostile à l’immigration » (Le Figaro, 8-9 septembre) ; « une dirigeante d’extrême gauche crée un parti antimigrants » ; (L’Obs, 13 septembre) ; « un mouvement antimigrants » (Politis, 13 septembre), etc.
Problème : le texte fondateur d’Aufstehen ne contient pas la moindre considération hostile aux migrants. Si les auteurs tiennent pour « irresponsable la manière dont le gouvernement de Mme Merkel traite les défis de l’immigration », ils appellent à « garantir le droit d’asile pour les réfugiés ».Et, surtout, ils parlent d’autre chose. De « renationalisations », de « démocratie directe »,d’écologie. La question migratoire ? « Ce n’est pas notre sujet central », a insisté Mme Wagenknecht lors de la conférence de presse du 4 septembre. « Notre approche commune consiste à remettre les questions sociales à l’ordre du jour. »
Un tel objectif contredit frontalement le récit auquel médias et partis dominants aimeraient réduire le débat public. Celui d’une Europe clivée entre méchants populistes et gentils libéraux — tous adeptes du marché. Chaque proposition politique qui échappe à cette fausse dichotomie y sera rattachée de force par une glu de « faits alternatifs ». Quand, au Royaume-Uni, M. Jeremy Corbyn réoriente le Labour à gauche, la presse le soupçonne d’antisémitisme parce qu’il soutient la cause palestinienne. Quand, en Allemagne, Mme Wagenknecht annonce la création d’Aufstehen, Laurent Joffrin l’accuse dans Libération (10 septembre) d’« imiter le discours de l’extrême droite ». En matière migratoire, la cofondatrice d’Aufstehen milite à la fois pour un renforcement du droit d’asile et pour une régulation de l’immigration de main-d’œuvre : elle s’oppose à l’ouverture totale des frontières. Cette position alimente un vif débat au sein de la gauche. Minoritaire au sein de Die Linke, elle rejoint celle de M. Bernie Sanders aux États-Unis — « Ouverture des frontières ? C’est une proposition de droite [qui] rendrait chacun en Amérique plus pauvre ! », a-t-il expliqué (Vox, 28 juillet 2015).
Les journalistes qui feignent l’indignation à l’écoute de Mme Wagenknecht ne peuvent ignorer que la plupart des partis européens appuient une politique beaucoup plus restrictive. En 2017, le candidat Emmanuel Macron promettait d’« accueillir dignement les réfugiés qui ont droit à la protection de la France. Les autres seront reconduits sans délai vers leur pays afin qu’ils ne deviennent pas des immigrés clandestins (2) ». Aucun média français n’avait alors décrit En marche ! comme un « mouvement antimigrants ». Et Libération titrait en « une » (6-7 mai 2017) : « Faites ce que vous voulez, mais votez Macron ».
http://www.fdesouche.com/1088787-gauche-antimigrants-une-fable-mediatique
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Seconde Table-ronde consacrée à la nécessaire réinformation
Table-ronde dirigée par Luc Pécharman
au cours de laquelle passèrent dans l'ordre :
Marie-Jeanne Vincent du site "Nous sommes partout"
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La paupérisation... par l'impôt
L’humoriste Alphonse Allais disait : « Il faut prendre l’argent là où il se trouve : chez les pauvres. D’accord, ils n’en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! »
Cette maxime est aujourd'hui largement appliquée par les gouvernements successifs qui se sont juste permis d'y adjoindre la classe moyenne. Celle-ci ayant eu tendance à s'accroître et engraisser avec les Trente Glorieuses, elle est en effet devenue la cible privilégiée de la nouvelle fiscalité. D'où le phénomène actuel constaté d'une paupérisation par l'impôt de cette classe moyenne, fragilisée de s'être trop enrichie pour échapper à l'impôt mais pas suffisamment riche pour justement pouvoir y échapper par la niche fiscale ou l'expatriation. Rappelons que si seulement 43 % des 38 millions de foyers fiscaux paient l'impôt sur le revenu, c'est aussi parce que sur les 22 millions qui en sont exemptés, sans doute un tiers l'est grâce aux divers mécanismes d'optimisation fiscale dont beaucoup sont réservés aux revenus les plus importants. Tout le monde n'a pas les moyens de se créer du déficit...
Quoi qu'il en soit, cette spoliation fiscale de la classe moyenne prend sous Macron de nouvelles formes. D'abord, l'attaque contre l'immobilier. Ensuite, les efforts demandés aux retraités et futurs retraités. Enfin, le prélèvement à la source qui livre les petits contribuables pieds et poings liés à l'Etat.
Concernant l'immobilier, Emmanuel Macron affirme vouloir favoriser l'investissement et sanctionner fiscalement la rente, improductive selon lui. Il amalgame donc rente et immobilier, d'une part, investissement et capital financier, d'autre part. Autrement dit, la relance macronienne passe par un allégement de la fiscalité financière compensé par un alourdissement de la fiscalité immobilière. Or, l'immobilier constitue souvent l'essentiel du patrimoine des Français moyens alors que les capitaux restent entre les mains d'un petit groupe au caractère oligarchique et au profil plus international. D'où le matraquage fiscal de la classe moyenne auquel on assiste aujourd'hui, coincée en France avec son immobilier, pendant que l'élite financière est préservée, au motif qu'elle est censée investir et que, surtout, elle peut à tout moment s'exiler si la pression fiscale s'accentue.
La tranche la plus fragile de la classe moyenne-supérieure
Dans les faits, on voit donc la fiscalité des plus hauts revenus financiers descendre de 60 % à 30 % avec le prélèvement forfaitaire unique, pendant que la fiscalité immobilière augmente, notamment avec le passage des prélèvements sociaux de 15,5 à 17,2 % qui touche avant tout les ménages les plus modestes. Ainsi, un couple de retraités non imposable et qui arrondit ses fins de mois avec la location d'un petit studio loué 300 € voit son imposition passer de 46,5 € à 51,6 €, ce qui peut paraître faible mais représente plus de 10 % d'augmentation...
Avec l’IFI, Macron s'attaque cette fois-ci à ce que l'on peut appeler le ventre mou des patrimoines aisés ou, plus exactement, la tranche la plus fragile de la classe « moyenne-supérieure », celle dont le patrimoine repose avant tout sur un immobilier peu rentable et surtout peu mobile. Les hautes fortunes sont pour leur part ravies de ne plus acquitter d'ISF sur leurs biens financiers et peu leur chaut de payer encore un solde d’IFI sur leur résidence principale, secondaire, voire tertiaire qui, mises bout à bout représentent une part infime de leur patrimoine.
La classe « moyenne-supérieure » voit donc son patrimoine s'étioler sous les coups de boutoir de l'IFI et des taxes foncières et finira sans doute par vendre des immeubles parfois de famille qui partiront alors dans l'escarcelle d'on ne sait qui ou d'on ne sait quoi, situé on ne sait où.
Finies les remises gracieuses
Quant aux retraités, tous, dès environ 22 000 € de revenus annuels pour un couple, subissent depuis le 1er janvier la fameuse hausse de CSG de 6,6 à 8,3 %. Or, il est évident que cette augmentation est plus durement ressentie par les petits dont le superflu est faible.
Et si les petits salariés ont pu compenser la hausse de la CSG par une baisse des cotisations sociales, celle-ci est bien partie pour n'être que temporaire comme l'annonce l'augmentation des cotisations AGIRC-ARRCO au 1er janvier prochain, à l'occasion de la fusion des deux caisses. Les retraités de demain, à la différence des retraités actuels, continuent donc d'avoir des cotisations qui augmentent pour des prestations à venir qui ne cessent de baisser... Ce souci n'est pas celui des dirigeants qui bénéficient en général de retraites maison ou constituées lors de leur parcours à l'étranger et qui garantissent en principe le remplacement de tout ou partie de leur rémunération actuelle.
Enfin, le prélèvement à la source n'arrangera pas l'affaire de ces petits contribuables pour qui l'impôt représente la charge de trop. Car comment déposer une remise gracieuse lorsque l'impôt a déjà été prélevé ? Les 200 000 démarches initiées annuellement en matière d'impôt sur le revenu risquent de s'estomper dans les années à venir, au grand soulagement de Bercy.
Manuel Calambra monde&vie 27 septembre 2018
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Faites comme Diam’s ! N’hésitez plus !
L’ancienne rappeuse Diam’s, qui avait défrayé la chronique par sa conversion tapageuse à l’islam voilé, s’est installée en Arabie saoudite, où elle est très heureuse.
Exemple à suivre par toutes les musulmanes enfoulardées…
S’il vous plaît. Dans ce pays-là personne ne vous fera de remarques désobligeantes, personne ne vous regardera de travers. Et vous pourrez même assez facilement devenir princesse… Faites comme Diam’s ! N’hésitez plus !
https://www.lesalonbeige.fr/faites-comme-diams-nhesitez-plus/
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Génération Identitaire occupe les locaux de SOS Méditerranée !
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12e JNI, quelques photos de la matinée...
Carl Lang, Roland Hélie, Alain Escada
Des stands très fréquentés
Carl Lang à la rencontre des participants
Pendant la table-ronde du matin
Jean-François Touzé, Thomas Joly et Daniel Conversano
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Retraites : 25 ans de vie active et 25 ans de réformes anxiogènes. Stop !
Avec ma femme, nous sommes rentrés dans la vie active il y a vingt-cinq ans. Elle dans la fonction publique. Moi dans le privé. Elle est enseignante et elle comptait, comme ses parents, faire une carrière qui lui permettrait aussi d’avoir des enfants, de les élever et de pouvoir partir, grâce aux avantages familiaux et au dispositif de départ anticipé pour les mères d’au moins trois enfants, avant 60 ou 62 ans. Surtout en voyant ce que devient le métier d’enseignant.
Or, quand nous avons commencé, dès le premier jour de son accueil à l’IUFM (ancien nom des ESPE d’aujourd’hui), le 1er septembre 1994, à à peine 23 ans, la question de la retraite lui était d’emblée lancée à la figure, avant même d’avoir travaillé ! On lui conseillait de souscrire à une complémentaire retraite, le CREF. Jeune et inquiète, elle souscrivit. On arrêta les frais très vite : ce CREF, mal géré par des mutualistes socialistes véreux, étant un puits sans fond qui ne lui garantirait rien.
Quant à moi, j’étais concerné par la réforme Balladur qui me disait que ma retraite serait calculée, non plus sur les dix meilleures années de ma carrière mais les vingt-cinq. Le message était clair : retraite laminée. Puis les réformes AGIRC-ARRCO. Et toutes les autres.
Puis arriva la réforme Fillon de 2003. Au nom de l’égalité et de l’alignement avec le privé, tous les avantages familiaux sur lesquels ma femme pensait pouvoir compter ont été rognés, voire supprimés. Allongement de la durée de cotisation, décote, fiscalisation et puis suppression (par une extinction progressive) du dispositif de départ anticipé. Adieu l’espoir que notre effort démographique, nos quatre enfants élevés tout en travaillant tous les deux, apporte à ma femme quelque compensation méritée. François Fillon remit ça en 2010. En 2017, il voulut se faire passer pour le représentant de la droite familialiste. Dans son examen de conscience sur sa défaite de 2017, il y a un aspect qu’il n’a peut-être pas médité : la colère des femmes, et des mères fonctionnaires, dont il a considérablement dégradé les droits à pension. Alors, c’est certain, les avantages de Penelope, pour ces femmes-là, qui avaient de la mémoire, ça ne passait pas.
Les Français comme nous n’étaient pas opposés à toute réforme, par nature. Le problème, c’est que ceux de notre génération, depuis vingt-cinq ans, n’ont jamais eu aucune visibilité sur leur retraite et ont été sommés de subir les réformes les unes après les autres, sans savoir à quoi ressemblerait la misère qui les attendrait à 62 ans ou plus, une misère nommée retraite. Il est quand même inouï que, dans un pays si avancé que la France, qui ouvre très rapidement des droits nouveaux, précis, à des catégories de population minoritaires (mariage homosexuel et bientôt PMA), on soit incapable d’assurer pour la retraite un avenir lisible et décent à des parents qui travaillent depuis vingt-cinq ans tout en élevant leurs enfants. Cela est particulièrement anxiogène et incite à la révolte.
L’âge de la retraite a sans cesse été reculé, le montant de la pension toujours revu à la baisse, les quelques avantages familiaux supprimés ou réduits.
Et on nous demande, aujourd’hui, de croire et d’adhérer à la réforme Macron qui se veut, comme les autres depuis vingt-cinq ans, LA bonne et LA dernière ? Et on va encore demander de faire des efforts aux parents de familles nombreuses qui, eux, ont fait l’effort d’assurer le renouvellement des générations ? Et pour qui ? Pour accueillir davantage de migrants ? Pour que la Sécu puisse rembourser des PMA aux couples nouvelle formule qui veulent avoir des enfants sans père ? Il n’est, d’ailleurs, pas anodin que M. Macron ait confié à M. Delevoye le soin de fabriquer cette réforme : cet ex-ministre chiraquien de 71 ans n’aura cessé, pendant toute sa carrière, notamment au Conseil économique et social, d’accorder de nouveaux droits aux minorités. Aujourd’hui, il est chargé de finir le travail, et de réduire les nôtres.
Avec ce point, ce fameux point dont on ne sait pas ce qu’il vaudra, comme une action en Bourse, et qui pourra tendre vers pas grand-chose, l’anxiété ne va faire que grandir parmi les actifs qui cotisent depuis vingt-cinq ou trente ans et ont élevé leurs enfants. Aussi bien les hommes que les femmes, le public que le privé, les gens de gauche comme de droite.
Eh bien, pour moi aussi, ce coup-ci, la réforme des retraites, ce sera non.
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Immigration : et si on arrêtait de mentir ?
Rattrapés par la réalité, et voyant comment les gouvernements des pays voisins basculent les uns après les autres à cause de l’immigration, nos médias seraient-ils prêts à arrêter de désinformer ?
https://www.lesalonbeige.fr/immigration-et-si-on-arretait-de-mentir/