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France et politique française - Page 2429

  • Mai 68 • Les meneurs de la « Commune étudiante » : un paradoxe français [3]

    Annie Kriegel

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    La détonante thèse de Kriegel 

    Elle avance que le choix des révolutionnaires professionnels, ces dissidents antisoviétiques de l’Ouest, mais aussi anti-américains (en apparence[1]), qui restaient fidèles à l’idéal communiste, entre le maoïsme et le trotskisme, se faisait sur la base de l’appartenance à la culture ashkénaze ou séfarade. Le maoïsme, indique-t-elle, avait les faveurs des séfarades, qui pouvaient y cultiver le tropisme oriental de leurs origines, quand les ashkénazes, par nostalgie du shttetel ou du kahal des contrées d’Europe de l’Est, retrouvaient dans la figure de Léon Trotsky un substitut à cette part d’eux-mêmes perdue à jamais après les affres des années terribles, et donc une façon de renouer les liens avec leurs ancêtres.

    « Ce n’est un secret pour personne que les étudiants d’origine juive occupent une place disproportionnée dans les groupes, mouvements et organisations, instances qui s’inscrivent dans la mouvance gauchiste »[2] et, plus spécifiquement, « le choix, qui amène chaque intéressé à donner une adhésion à tel groupe gauchiste de préférence à tel autre, semble obéir à des clivages dérivés de l’appartenance ethnique au sein de la communauté juive : car les jeunesashkenazim se retrouvent plus volontiers trotskystes, les jeunes sephardim plus volontiers maoïstes […] Adhérer au trotskisme, c’est donc comme un retour au pays légendaire, c’est retrouver le climat adorable du schttetel dont les fils en révolte s’enfuyaient vers les universités occidentales conquérir le savoir profane et préparer la Révolution »[3]. Au sujet de l’engagement prochinois, « on voit bien comment des jeunes gens, dont l’enfance se déroule au sein de sociétés traditionnelles décomposées par le traumatisme de la colonisation et leur exposition forcée à la civilisation occidentale, peuvent être touchés par la variété maoïste dont les particularités tiennent à ce qu’elle s’est développée dans le cadre d’une société également traditionnelle et également disloquée par le choc de sa confrontation aux entreprises de l’impérialisme étranger. »[4]

    Kriegel conclut en disant que « le gauchisme est un phénomène essentiellement étudiant, s’il est même un phénomène d’étudiants aisés et très aisés, il n’apparaît pas qu’il touche de manière active un grand nombre d’étudiants aisés ou très aisés appartenant à des familles de bourgeoisie classique. […] Entre les divers sous-groupes dont les particularités sont susceptibles d’orienter leurs rejetons avec le gauchisme, se détache le sous-groupe juif. »[5]

    Benny Lévy l’Egyptien choisit lʼOrient lointain et son Empire communiste du milieu, quand Alain Krivine lui préféra lʼOrient proche du Yiddishland du fondateur de lʼArmée Rouge, celui en qui les juifs de Varsovie voyaient un libérateur pendant la guerre de 1919-1921 qui opposa la Pologne à la Russie soviétique.

    Daniel Cohn-Bendit s’amusait de cela quand il pointait du doigt les difficultés qu’avaient les militants gauchistes pour se mettre d’accord : « En France, les directions nationales des groupes d’extrême gauche pourraient parler yiddish, même si elles n’étaient pas d’accord entre elles »[6].Un autre trait d’humour assez semblable est abondamment repris à propos de la direction de la J.C.R. : s’il n’y avait Daniel Bensaïd (qui est séfarade) l’ensemble des membres du bureau politique pourrait parler le yiddish pendant leurs réunions. En réalité, d’après Yaël Auron, il y avait un non-juif au sein de l’organisation affiliée à la IVème  internationale et dirigée par Pierre Franck : « Sur les douze membres du bureau politique de la Ligue à ses débuts, s’ajoutaient à Bensaïd dix autres juifs originaires d’Europe de l’Est et un seul membre non juif. »[7]   (Dossier à suivre)  •  

    [1]  À ce sujet, Morgan Sportès souligne : « Beaucoup d’idiots utiles du stalinisme sont ainsi devenus, en toute innocence, et par le biais du maoïsme, des idiots utiles de l’atlantisme botté. […] Des partis maoïstes ont été créés de toutes pièces en Hollande, en Suisse, par la CIA. Les Brigades rouges italiennes ont été, elles aussi, influencées. », ibid., p. 195. Sportès explique en outre que depuis 1945 « les services américains ont manipulé – et financé à coups de dollars – la gauche et l’extrême-gauche antisoviétiques, dans le cadre de la guerre froide. […] Dans les domaines de la pensée, de l’esthétique, du syndicalisme, de la politique, la main de la CIA a joué. […] Corruption d’intellectuels de gauche, noyautage de journaux, de maisons d’édition, de boîtes de production cinématographique », ibid., p. 194.

    [2]  Annie Kriegel, « Gauchisme et judaïsme », LʼArche, n° 186-187, 26 septembre-25 octobre 1972, p. 36.

    [3]  Ibid., p. 37.

    [4]  Ibid., p. 38.

    [5] Idem.

    [6]  Daniel Cohn-Bendit, Le grand bazar, Paris, Belfond, 1975, p. 11-12.

    [7]  Yaël Auron, op. cit., p. 23. 

    L'ouvrage de l'auteur ...

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    Dossier spécial Mai 68

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  • La dérive salafiste de l’Unef, par Francis Bergeron

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    9111-20180516.jpgElle s’appelle Maryam Pougetoux. C’est une intégriste islamiste. Il n’est d’ailleurs pas difficile de s’en rendre compte : car, de la tête aux pieds, sa façon de s’habiller en témoigne.

    Mais en même temps, dame Pougetoux est la dirigeante du syndicat ex-gauchiste, puis ex-communiste et aujourd’hui ex-socialiste Unef, ceci au niveau de l’université Paris IV. Son intervention remarquée sur les chaînes de télévision, ces derniers jours, a créé un certain émoi, et même une polémique qui a rapidement enflammé la gauche, tout simplement parce que cette madame Pougetoux représente, avec son voile islamique strict, le contraire des thèmes historiquement défendus par la gauche et l’extrême gauche : le laïcisme intransigeant, l’anticléricalisme, le féminisme le plus agressif, la lutte contre les sociétés patriarcales etc.

    Or le syndicat Unef, qui ressemble d’ailleurs de plus en plus à un groupuscule, et de moins en moins à un syndicat, connaît globalement une dérive islamiste, noyauté qu’il est par les éléments les plus radicaux de l’islam, et aussi une dérive « indigéniste » et racisante. On sait que l’Unef tolère dorénavant en son sein, voire organise, des réunions non mixtes, pour bien séparer hommes et femmes comme le prévoit l’islam, ou des réunions interdites aux blancs, « colonialistes par nature ». On croit évidemment rêver quand on se souvient que ce fameux mai 68 dont on nous rebat les oreilles, avait commencé le 22 mars 1968, pour des questions de non-mixité des dortoirs étudiants !

    Les pères fondateurs de l’Unef ont réagi avec violence en découvrant que leur syndicat d’origine, habituel pourvoyeur de cadres socialistes, d’initiés maçonniques et de laïcards pur jus, pouvait désormais être dirigé par des adeptes de ce qu’ils considèrent (à juste titre, en l’occurrence) comme un obscurantisme religieux. Un enseignant, Laurent Bouvet, qui anime un mouvement appelé « Printemps Républicain », très hostile aux manifestations du religieux dans l’espace public, a été pris à parti par l’Unef, dénoncé comme « animé par une haine raciale, par le sexisme et par l’islamophobie » !

    « Cette jeune dame souille tout notre combat »

    Ce qui a fait réagir Bouvet avec la plus extrême virulence : « Incohérents idéologiquement, bigots, menteurs calomniateurs, les petits commissaires politiques de l’Unef sont donc aussi délateurs. Vous êtes la honte de la gauche et du syndicalisme. »

    Julien Dray, l’ancien dirigeant de l’Unef et socialiste de longue date, n’est pas en reste : « En tant que membre fondateur de l’Unef…la direction du syndicat qui accepte cette jeune dame comme dirigeante souille tout notre combat mené dans les universités…bien des membres de l’Unef disent être effarés. »

    Ces luttes entre factions tout aussi détestables de la gauche universitaire nous laisseraient volontiers de marbre, si elles ne trouvaient pas d’abord leur origine dans l’inquiétant noyautage du syndicalisme étudiant de gauche par les Frères musulmans.

    Ces deux factions de la gauche, la faction laïciste et socialiste et la faction islamiste et indigéniste, ont-elles encore des points en commun ? Oui, leur haine des « groupuscules d’extrême droite », dont elles demandent l’une et l’autre la dissolution, l’aile islamiste au nom de la lutte contre l’islamophobie, et l’aile socialiste laïque, au nom de l’antifascisme et de l’anticapitalisme.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/210788/la-derive-salafiste-de-lunef-par-francis-bergeron/

  • L'émission Synthèse du jeudi 3 mai sur Radio Libertés avec Patrick Gofman

    Les émissions Synthèse sur Radio Libertés cliquez là

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  • Le procureur de Gap devrait s'attacher à assurer le respect de la loi et le contrôle des frontières

    Communiqué de Génération Identitaire :

    013

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • RAMADAN 2018, LES SUPERMARCHÉS CONTRIBUENT À L’ISLAMISATION DE LA FRANCE !

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    La période du mois de jeûne pour les musulmans va commencer, la viande halal va donc inonder nos commerces. Pour obtenir l’agrément halal, l’abattage des animaux doit se faire selon des règles archaïques et, en période de ramadan, ce sont des dizaines de milliers de moutons qui vont être égorgés dans les conditions les plus violentes, aboutissant à de véritables rivières de sang.

    Et pourtant, à l’approche du ramadan, certains supermarchés inondent nos boîtes aux lettres de prospectus faisant en quelque sorte allégeance à l’islamisme, ne manquant pas de les estampiller du logo halal à chaque coin de page.

    N’oublions pas que l’islamisme impose à ses fidèles cinq piliers incontournables, dont « le jeûne du mois de ramadan ». Cette pratique islamique n’est pas culturelle mais cultuelle.

    Certaines enseignes dédient des allées entières aux produits islamiques, nous contraignant à un prosélytisme visuel incontournable. Tout y est, chameaux, décoration orientale, l’inscription halal en calligraphie bédouine, couleurs du désert… Cela contribue, semble-t-il, à encourager la multiplication des signes vestimentaires de communautarisme tant chez les hommes que chez les femmes dans les espaces publics… On ressent même, chez certains d’entre eux, une certaine fierté de voir nos supermarchés islamisés leur dérouler le tapis rouge.

    Cette attitude commerciale en faveur de l’islamisme dérange. De plus, elle favorise le communautarisme et renforce l’identitarisme musulman ; la plupart des « fidèles » se comportent comme en terre conquise jusque dans les commerces, faisant fi des lois républicaines et brandissant leurs accoutrements tel des étendards.

    Parmi les propositions du SIEL, en voici deux qui prennent ici tout leur sens :
    – Affirmation, dans le préambule de la Constitution de 1958, de la prééminence du fait judéo-chrétien qui doit bénéficier d’un privilège de civilisation ;
    – Acceptation du principe de traitement différencié du culte musulman en France, impliquant notamment de modifier la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État.

    La France est de civilisation chrétienne et nos traditions, qui incarnent à la fois notre modèle de société, nos mœurs, nos règles de vie et notre histoire, ont toute légitimité à perdurer sans n’être jamais altérées par d’autres cultures, surtout quand celles-ci se montrent incompatibles avec la République !

    Tant que le culte musulman et ses fidèles n’auront pas accepté, par l’intermédiaire de leur instance représentative, les termes d’une charte fondatrice qui consignera la prééminence des droits, mœurs, us et coutumes français à observer, nous avons le devoir de nous opposer à tout prosélytisme islamique afin que les supermarchés y compris ne pratiquent aucunement le culte musulman, car ici, c’est la France !

    http://www.bvoltaire.fr/ramadan-2018-supermarches-contribuent-a-lislamisation-de-france/

     

  • Paris, samedi 12 mai : images du colloque Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives

    Quatre-cents personnes, une vingtaine d'intervenants et des échanges de qualité : le colloque Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives fut une réussite !

    Un grand banquet a clôturé cet après-midi de réflexion autour du thème du bien commun.

    Un compte rendu et des vidéos à venir sont annoncés.

    Prochain événement : Université d'été de l'Action Française | CMRDS 2018 

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     De nombreuses autres photos en cliquant ICI

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  • Macron doit nommer le terrorisme islamiste !, par Ivan Rioufol

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    Non, Emmanuel Macron n’est pas à la hauteur de la menace islamiste. Son choix de ne pas écourter son week-end à Brégançon (Var) a fait comprendre qu’il relativisait l’attentat au couteau perpétré à Paris (quartier de l’Opéra), samedi soir. Un jeune français y a trouvé la mort, sous les coups d’un “compatriote” d’origine tchétchène. Quatre personnes ont été blessées, dont deux grièvement. Dans deux tweets datés du 12 mai, le chef de l’Etat a dénoncé un “terroriste”, puis il a écrit : “La France ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté”.

    A aucun moment, le président n’a voulu nommer le caractère islamiste du meurtre, commis aux cris d’Allah Akbar. La veille, il n’avait pourtant pas eu de réserve pour désigner le nationalisme comme son adversaire : “Pour vaincre les nationalistes : assumer d’avoir une solidarité européenne”. Pour vaincre les islamistes, il faudra donc attendre avant d’avoir la recette élyséenne. Elle tardera à venir, car Macron redoute visiblement d’avoir à offenser une idéologie totalitaire. Dans le même temps, samedi, Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, évoquait d’ailleurs une “agression”, avant d’employer ensuite, néanmoins, le juste mot d’”attaque”. Quant au député LREM Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid, il se risquait dans un débat télévisé à comparer les prêches en arabe dans les moquées aux prêches en latin dans les églises…Bref, ce qui ressort de ces quelques exemples est une volonté de banaliser le terrorisme islamique, compris comme une fatalité. Une telle attitude de renoncement est bien plus dangereuse que la guerre déclarée à la France par l’islam conquérant.

    Israël, qui fête ce lundi les soixante-dix ans de sa renaissance, devrait être un exemple pour la France, ventre mou devenu cible principale du djihad en Europe. La résistance de l’Etat hébreu à l’islamisme ne s’embarrasse pas d’états d’âme. Macron pourrait déjà apprendre d’Israël à désigner l’adversaire par son nom, en se libérant de l’islamiquement correct devant lequel la France se plie. Le président pourrait aussi mesurer la puissance que peut dégager un Etat-nation, même minuscule, quand il retrouve sa langue, sa mémoire, ses frontières, ses racines, son identité.

    Tout ce qu’Israël assume, dans son combat pour sa survie, est vu comme une provocation par le politiquement correct qui tient le haut du pavé en France et qui sévit encore à l’Elysée. Or la capitulation est un état d’esprit qui se corrige, pour peu que les dirigeants en donnent l’exemple. Les mentalités françaises sont prêtes à s’émanciper de la léthargie du bien pensisme. Très rares ont été ceux qui se sont offusqués de voir le tueur abattu par des gardiens de la paix, moins de dix minutes après avoir commencé sa course à la mort. Dans cette intifada des couteaux, sans doute est-il possible d’ailleurs d’écourter encore le temps de la riposte, en s’inspirant du savoir-faire israélien. Il est temps aussi de revoir l’accès à la nationalité, les conditions d’expulsion, la fermeture effective des mosquées salafistes, etc. Le tweet que Macron devrait écrire : “L’islamisme ne passera pas !”.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 2 mai 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Attentat de l’Opéra : Khamzat Azimov, un terroriste comme les autres - Journal du lundi 14 mai 2018

  • L’ATTAQUE TERRORISTE DU 12 MAI À PARIS : UN BRILLANT RÉSULTAT DU DROIT D’ASILE RÉPUBLICAIN !

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    Forum SI cliquez ici

    Le 12 mai vers 22 heures, on apprenait que plusieurs personnes avaient été poignardées dans le quartier de l'Opéra à Paris. A minuit, CNews annonçait que l'attentat venait d’être revendiqué par l'Etat islamique, qu’un jeune homme de 29 ans avait été tué et deux personnes grièvement blessé, et que le terroriste avait été abattu.

    Fort d’une trop longue expérience de ce genre d’événement, on pouvait penser que le terroriste était, comme quasiment toujours, une racaille « radicalisée » issue de l’immigration. Eh bien, pas tout à fait cette fois-ci, où l’on a eu droit à une variante, que CNews nous dévoilait le 13 mai à 14 heures : le terroriste, nommé Azimov, était le fils de deux « réfugiés politiques » tchétchènes ; il avait, bien entendu, été naturalisé « Français » en 2010.

    En l’occurrence, ce n’était donc pas la démentielle politique d’immigrationnisme de masse qui était à mettre en cause, mais son petit-frère, le droit d’asile républicain, qui consiste à accueillir n’importe qui et à accorder la nationalité française n’importe comment, car, lorsque l’on accorde l’asile politique à des Tchétchènes indépendantistes, comme c’était ici le cas, on doit bien se douter qu’il s’agit d’islamistes qui ne vont certainement pas mettre leurs convictions en sourdine une fois installés en France.

    Les « autorités » qui ont ainsi accordé l’asile à des djihadistes et naturalisé leur rejeton sans sourciller devaient donc rendre des comptes maintenant, car c’est leur nullité pleurnicharde qui est responsable du drame d’hier. Jamais de tels individus, par définition dangereux et fanatiques, n’auraient dû être ainsi admis à séjourner en France, et jamais leur fils, fiché « S » comme il se doit, n’aurait dû être naturalisé. On se demande d’ailleurs à quel titre il a obtenu cette naturalisation, car, comme le disait le Front national il y a quelques années, « être Français, ça s’hérite ou ça se mérite » : à quel « mérite » le jeune terroriste Azimov devait-il sa naturalisation ?

    CONTRE LE TERRORISME, SEPT MESURES INDISPENSABLES

    Mais nous posons ces questions et faisons ces remarques pour la forme, bien entendu, car nous savons très bien que, comme d’habitude, les républicains n’y répondront pas, qui se contenteront de mettre en place des « cellules de soutien psychologique » et vont attendre bien sagement le prochain attentat.

    Car pourquoi la République prendrait-elle cette fois-ci les mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité des Français, alors qu’elle ne l’a pas fait après les précédents attentats ? Ces mesures sont au nombre de six, que nous avions rappelées dans notre article du 24 mars, et que nous rappellerons une nouvelle fois sans nous lasser, en les complétant par une septième, pour tenir compte de la question du droit d’asile :

    1 - rétablissement de la double-peine, lâchement abandonnée par le pitre Sarkozy ;

    2 - mise en place d’un contrôle solide de nos frontières ;

    3 - mise en œuvre d’une sécurisation sérieuse des rassemblements de foule ;

    4 - ratissage intégral des soi-disant « zones de non-droit », lâchement abandonnées par la République aux racailles « radicalisables » ;

    5 - réarmement du peuple français, qui fut un grand peuple combattant et dont une large partie ne sait plus, aujourd’hui, ni se battre, ni utiliser une arme à feu (ce qui était évidemment le résultat recherché par la République castratrice) ;

    6 - lancement d’une politique d’inversion des flux migratoires, seule capable de rendre au peuple français sa sécurité et le respect de son identité ;

    7 - vérification approfondie de la personnalité et des idées des demandeurs d’asile, afin de s’assurer que ceux-ci ne seront pas susceptibles de mettre en danger la sécurité de nos concitoyens.

    Tel est, une fois encore, le minimum que nous devons exiger de la part de ceux qui prétendent nous gouverner : il ne faut pas les lâcher !

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  • Mai 68 • Les meneurs de la « Commune étudiante » : un paradoxe français [2]

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    Les maoïstes et la cause palestinienne 

    La question palestinienne est la partie la plus saillante du panarabisme, mouvement qui revendique la souveraineté nationale des États du Moyen-Orient contre les ingérences occidentales. C’est à partir de 1967 et la guerre des Six-Jours qu’elle prend une ampleur considérable, non seulement au sein du monde arabo-musulman mais dans l’ensemble de la planète. Benny Lévy (Pierre Victor) a admis avoir été à l’origine de l’importation du conflit israélo-palestinien en France, afin de trouver une thématique faisant l’unanimité chez des immigrés arabes très divisés entre eux, pour ensuite prendre un virage à 180 degrés, comme le montre ce témoignage de l’ancien maoïste Ali Majri : « Pierre Victor, je l’ai rencontré longtemps plus tard, au milieu des années 80, dans un café proche de la fac de Jussieu où il enseignait la philo. Il avait balancé son marxisme-léninisme aux orties et renoué avec le judaïsme de son enfance. Un judaïsme ultra-orthodoxe ! Il m’a dit : le peuple palestinien n’existe pas. Il n’a pas le droit d’exister. ʼʼ Par la suite il est devenu rabbin... »[1] 

    Son parcours est décrit plus en détail dans un autre ouvrage : « Charismatique, porteur d’une hargne sacrée, ce normalien fut le chef de la Gauche prolétarienne avant de devenir le secrétaire de Sartre. Au cours de ce compagnonnage avec le philosophe existentialiste, il est peu à peu revenu à la Torah. En 2000, il a fondé lʼInstitut d’études lévinassiennes avec Bernard-Henri Lévy et Alain Finkielkraut, deux philosophes qui furent jadis des maoïstes occasionnels. »[2]

    Benny Lévy ira jusqu’à lancer ironiquement : « Les Palestiniens ? C’est moi qui les ai inventés ! » Une provocation que son camarade Alain Geismar, ex-animateur du Mouvement du 22 mars et figure emblématique de Mai 68, explicite aujourd’hui ainsi : « Il faut bien voir qu’à l’époque, le Parti communiste régnait sur les ouvriers professionnels. Les seuls auxquels nous avions accès, c’étaient les ouvriers spécialisés, pour la plupart de jeunes immigrés. Or, dans les foyers de travailleurs, on s’était aperçus qu’à cause de leurs rivalités nationales, les Marocains, Algériens ou Tunisiens avaient du mal à militer ensemble. Donc on cherchait un point capable de les unir. C’est comme ça qu’est apparue l’affaire de la Palestine : comme une figure apte à empêcher les immigrés de se taper dessus. »[3]

    L’auteur du dit ouvrage, Jean Birnbaum, confirme l’importance du rôle joué par le maoïsme dans l’émergence de la question palestinienne en France. Il écrit que « les jeunes "gardes rouges" ont fortement contribué à populariser la cause palestinienne au sein de la gauche française, à une époque où celle-ci ne s’en souciait guère. Se replonger aujourd’hui dans la collection de leur journal, La cause du peuple, c’est découvrir une rhétorique antisioniste d’une virulence rare […]. Bien plus, le journal maoïste va jusqu’à recycler le vieil imaginaire antisémite »[4]. Ainsi les maoïstes contribuèrent de façon décisive à la création des Comités Palestine, dont Alain Geismar rappelle qu’ « ils étaient bourrés de militants juifs »[5]

    Il est une thèse portant sur les leaders de la crise de mai-juin 1968 qui mérite d’être mentionnée. Elle laisse pantois un universitaire spécialiste de l’extrême-gauche, qui avoue qu’il ne « peut ni la contredire ni l’approuver. »[6] Cette thèse nous la devons à l’historienne spécialiste du communisme Annie Kriegel.  (Dossier à suivre)  • 

    [1]  Cité par ibid., p. 142.

    [2]  Jean Birnbaum, Les Maoccidents. Un néoconservatisme à la française, Paris, Stock, 2009, p. 13.

    [3]  Ibid., p. 61-62.

    [4]  Ibid., p. 60.

    [5]  Ibid., p. 62.

    [6]  Jean-Pierre Salles, La Ligue communiste révolutionnaire (1968-1981). Instrument du Grand Soir ou lieu d’apprentissage, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2005, p. 308.

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