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France et politique française - Page 2428

  • Macron, notre Orphée national

    Par Hilaire de Crémiers

    Emmanuel Macron poursuit sa quête et n’arrête pas son chant. L’univers en est témoin. 

    Emmanuel Macron, dès le début de sa présidence, s’est situé là où, dans sa pensée sûrement réfléchie, il devait se situer, c’est-à-dire au plus haut niveau international : entre Vladimir Poutine et Donald Trump, en chef naturel de l’Europe et en « penseur » du monde de demain. Le nouveau président français n’avait parlé de réformer et de redynamiser la France que pour pouvoir s’adresser avec plus de liberté et plus d’autorité au monde. Car, le monde, comme l’Europe et la France, a un grand et urgent besoin de se réformer, lui aussi, et d’abord en esprit, tant les risques encourus qui accompagnent la mondialisation heureuse, s’accumulent à l’horizon.

    Il fallait, il faut un lanceur d’alerte. Le voici : c’est lui. Il a tout vu, tout jugé, tout soupesé, des immenses possibilités de progrès pour l’humanité tout entière si les peuples qui la constituent, font les bons choix, comme des dangers non moins immenses qui la menacent dans le cas inverse.

    La France idéale de Macron

    La France s’est administré la leçon à elle-même et par sa voix à lui, légitimée, sacralisée dans la verticalité par son élection à lui, bien à lui, et qui a tranché heureusement un débat crucial où la France – il est catégorique sur ce point, il l’a dit et redit – s’est retrouvée elle-même dans un choix fondamental entre ce qu’il appelle lui-même le recroquevillement nationaliste, le pire de tous les maux, et l’ouverture audacieuse où brille le champ du possible pour parler comme le lyrique grec.

    La France peut donc à son tour administrer sa leçon au monde et, toujours et encore, par sa voix à lui ; car sa voix à lui est dorénavant la voix de la France. C’est le moment, le fameux « kairos » grec où tout se joue du passé, du présent et de l’avenir, où le sens des destins se dessine à coup sûr. Il n’est pas permis de manquer une telle « occasion ».

    Et donc voici que, par, avec et en Macron, la France est de retour – c’est ce qu’il pense et affirme – : à la fois monarchique et révolutionnaire, impériale et républicaine, humaniste et résolument moderne. Elle peut et doit se faire entendre : enfin intelligente, audible, cohérente en ses multiples facettes et ses composantes aussi indéfiniment variées qu’indéfiniment accueillantes, elle s’inscrit avec la dignité qui s’impose et dont il s’est totalement investi, dans la grande tradition qui la caractérise, une et multiple, qui est, comme il l’a expliqué, beaucoup plus qu’une culture particulière et qui la place à cette hauteur de certitude et de compréhension où s’épanouit son magistère aussi ferme que bienveillant que personne au monde ne peut lui contester. Là, amour et justice, comme dans l’antique psaume, s’embrassent ; philosophie et politique se retrouvent et s’épaulent ; technologie de la modernité et littérature du cœur et de l’esprit frayent le même chemin de l’antique tragédie humaine enfin comprise et sentie ; poésie et histoire recommencent à célébrer leurs noces éternelles. Qui pourrait ne pas être sensible à une telle voix ? La nature elle-même y répond, car elle s’adresse aussi et d’abord à elle. Les animaux s’enchantent à ce sort meilleur qu’elle promet ; alors, comment l’homme se montrerait-il plus sauvage ? Les arbres et toute la végétation du monde s’apprêtent à l’écouter religieusement comme dans le tableau de Poussin ; le ciel, la terre, le climat, oui, le climat si perturbé par l’homme, vont lui obéir : c’est qu’une telle voix sait leur parler. Le nouvel Orphée conquiert le monde par le charme irrésistible de sa pensée et de son discours. Ah ! que seulement sa douce et belle chimère, son Eurydice, cette « justice » aussi vaste que lointaine qui devrait être la raison même du monde, cette Eurydice qu’il chérit, ne s’éloigne point de la voix et de la lyre de son Orphée de peur qu’en s’égarant, poursuivie par quelque méchant Aristée, jaloux et impie, elle ne se fasse piquer au talon par le serpent captieux.

    Un langage mythologique

    Mythe, direz-vous, Ami lecteur ? Non point, c’est le réel de notre président qui refaçonne le monde à son idée. Il en est le centre ; il le dit en toute simplicité. Il n’est que de prendre connaissance de l’entretien qu’il a donné récemment à La Nouvelle Revue française.

    « Les Français sont malheureux, dit-il, quand la politique se réduit au technique, voire devient politicarde. Ils aiment qu’il y ait une histoire. J’en suis la preuve vivante. Je suis très lucide sur le fait que ce sont les Français et eux seuls qui m’ont fait et non un parti politique. »

    Et encore :

    « Je suis une aberration dans le système politique traditionnel… En réalité, je ne suis que l’émanation du goût du peuple français pour le romanesque. Cela ne se résume pas en formules, mais c’est bien cela le cœur de l’aventure politique. En somme, on est toujours l’instrument de quelque chose qui vous dépasse …»

    À propos de l’Europe qui incontestablement, après tant d’espoirs grandiosement exprimés, lui inflige depuis six mois une série de déceptions, il se revanche en lui annonçant des temps tragiques que lui, plus qu’aucun autre, saurait et sait assumer :

    « Ce vieux continent de petits-bourgeois – ce n’était pas ce qu’il disait sur la Pnyx à Athènes ni à la Sorbonne ! – se sentant à l’abri dans le confort matériel, entre dans une nouvelle aventure où le tragique s’invite. Notre paysage familier est en train de changer profondément sous l’effet de phénomènes multiples, implacables, radicaux. Il y a beaucoup à réinventer… Paradoxalement ce qui me rend optimiste, c’est que l’histoire en Europe redevient tragique

    Et de conclure :

    « Dans cette aventure, nous pouvons renouer avec un souffle plus profond dont la littérature ne saurait être absente. »

    Ah bon ! Colette et Giono, Gide et Camus, Proust et Céline sont les auteurs qu’il cite comme l’ayant structuré. Qu’est-ce à dire, au juste ? On ne sache pas que Gide soit structurant ! Et ce n’était certes pas les intentions d’un Proust ni d’un Céline.

    Et voilà qui rend compte et de l’homme et de ses décisions et de ses prétentions. Rappelons-nous : Poutine reçu à Versailles ; Trump invité le 14 juillet ; sa longue mélopée prophétique sur la Pnyx où l’histoire se récapitule ; son cours magistériel et initiatique à la Sorbonne ; sa leçon sympathique, d’allure aussi réaliste qu’impertinente, faite en Afrique et à l’Afrique ; ses mises en garde adressées à l’Europe ; son intervention en Syrie, à ce qu’il dit, à la fois médicinale, philosophique, exemplaire ; sa récente visite d’État à Washington, ses entretiens tout en souplesse, en compréhension, en incitation, en subtil aménagement des compromis internationaux avec un Trump aussi brutal qu’amical, les embrassades réciproques à tous moments qui n’empêchèrent point son discours solennel, de conviction historique, prononcé en anglais au Congrès et salué par des applaudissements unanimes, où il n’omit aucun des articles de son credo, y compris sur le climat ; son voyage en Australie où il redit sa vision du monde ; son court passage en Nouvelle-Calédonie où il se garde de prendre parti sur la question pendante pour laisser s’exprimer la seule liberté ; son prochain voyage à Moscou en ce mois de mai où il se propose de dire tout ce qu’il doit dire… Si cette voix était entendue, il n’est pas de problème qui ne trouverait sa solution, n’est-ce pas ?

    Il y a du Hugo chez Macron – plus que du Camus ou du Proust ! –, cet art de faire des synthèses qui se veulent poétiques, en cascades successives, où la France, c’est l’Europe, l’Europe, c’est le monde, le monde, c’est l’univers, l’univers, c’est Dieu, et Dieu, c’est tout, le grand Tout que l’Esprit domine. Quel Esprit ?

    Une conception surannée

    Notre Orphée réussira-t-il à conquérir et reconquérir son Eurydice ? De sourds grondements se font entendre. Que se passera-t-il le 12 mai quand Trump prendra sa décision au sujet de l’Iran ? Le conflit israélo-palestinien prend des proportions dont nul ne peut prédire les conséquences ; le Moyen-Orient explose littéralement et de tous les côtés. L’Europe n’est plus qu’une superstructure sans cohésion interne. Tout ce qui était annoncé dans ces colonnes, il y a six mois, se réalise ; ce n’est plus nous qui écrivons que le rêve européen de Macron s’évanouit : tous les commentateurs s’y mettent ! La Russie sera de plus en plus russe et la Chine – de nouveau impériale – de plus en plus chinoise. La Corée du Nord et la Corée du Sud se rapprochent… Les tensions commerciales et monétaires qui ne font que commencer, exaspèrent les enjeux nationaux. Rien ne se passe comme prévu selon le plan idéal du songe macronien ; l’initiation orphique risque de se perdre dans le sombre néant des jours.

    Et, cependant, Orphée chante… Il continue de chanter. Et Eurydice va disparaître. Qui ne sait d’avance qu’il échouera ?… Trop amoureux d’elle ! Sa tête arrachée quelque jour par les Ménades vengeresses et roulant dans les flots impétueux de l’histoire, de sa langue glacée réclamera aux échos indéfiniment son Eurydice.

    … Eurydicem vox ipsa et frigida lingua

    Ah ! miseram Eurydicen, anima fugiente, vocabat ;

    Eurydicen toto referebant flumine ripae.     

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • XAVIER BERTRAND AU SECOURS DE JEAN-LOUIS BORLOO : 15 MILLIONS D’ÉLECTEURS, ON EN PREND SOIN !

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    Le plan de sauvegarde de Jean-Louis Borloo, tout juste sorti de son think tank, fait du neuf avec du vieux. Il reprend les propositions inefficaces de 2004 qui ont déjà mobilisé des milliards puisés dans les poches des contribuables – sans succès, comme on le voit aujourd’hui. La cause profonde du mal semble, encore une fois, avoir été – volontairement ? – oubliée.

    Comme apparemment ce que l’on sait de ce plan ne convainc personne, oubliant, on l’a vu, de parler de l’essentiel (le communautarisme islamiste), Xavier Bertrand, du haut de [sa] France, vient dare-dare à son secours : « On l’a accusé de ne s’intéresser qu’aux banlieues. C’est faux […]. C’est un plan qui vaut pour les banlieues comme pour les zones rurales. Il parle de 15 millions de Français, ça n’est pas seulement les banlieues. »

    Effectivement, il a raison, Xavier Bertrand, 15 millions, ce n’est pas seulement les banlieues, c’est également tous les centres-villes, de Marseille à Lille et de Brest à Lyon, mais c’est certainement une bonne majorité de Français musulmans, tant ils sont nombreux, aujourd’hui, dans notre pays. Et ce n’est pas fini !

    Selon Gatestone Institute, « la population musulmane de France pourrait rapidement atteindre 15-17 millions de personnes, mais seule une modification de la loi interdisant la collecte officielle des données ethniques permettrait de préciser ce chiffre. » Données ethniques interdites en France et que, dans tous les cas, « on » se garderait bien de nous révéler car l’information, si elle n’était pas une fake news, serait explosive. (D’autres sources donnent d’autres chiffres ; notamment, Michèle Tribalat avançait le chiffre de 5 millions de musulmans en 2014.)

    Dans le total des « Français » concernés par le plan Borloo, évoqué par Xavier Bertrand, il semble donc qu’une bonne partie, sinon une grosse majorité, soit d’origine musulmane. Cela, même si l’on relativise les déclarations d’Azouz Begag, qui fut ministre délégué à la Promotion de l’égalité des chances, de juin 2005 à avril 2007, dans le gouvernement de Dominique de Villepin, qui évoquait, déjà à l’époque, ce chiffre de quinze millions.

    Aujourd’hui, pour exister, Xavier Bertrand essaye de raccrocher son wagon au train en marche que l’ami Jean-Louis Borloo, à la demande du Président, rêve de lancer à coups de milliards. Il n’est pas à une contradiction près. Dans une interview accordée au Parisien au début de l’année, le président des Hauts-de-France disait avoir « de véritables inquiétudes » après les premiers mois d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Mais Xavier Bertrand est un homme de convictions ! N’étant pas certain qu’Emmanuel Macrondonne suite au plan de Jean-Louis « qui en vaut la peine », il se tient prêt « avec l’ANRAH (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat), Action Logement et la région des Haut-de-France, à le financer à la place de l’État ! », comme il l’a annoncé dimanche.

    Martin Nadaud (1815-1898), maçon originaire de la Creuse, monté à Paris comme beaucoup de Limousins au XIXe siècle, prononça ces mots lors d’un discours à la Chambre des députés en 1850 : « Vous le savez, à Paris, lorsque le bâtiment va, tout profite de son activité. » Et si cela faisait également baisser le chômage ? Décidément, c’est un grand homme d’État, Xavier Bertrand ; gouverner, c’est prévoir !

    Il s’imagine déjà dans la peau d’un grand bâtisseur. Il se voit en nouveau Haussmann des QPV (quartiers prioritaires de la ville), en quelque sorte… Ou plutôt un nouveau Néron : pour faire oublier l’incendie qui ravage les banlieues, les centres-villes, les quartiers, il veut (re)bâtir des palais sur des « monts Esquilin » partout en France.

    http://www.bvoltaire.fr/xavier-bertrand-secours-de-jean-louis-borloo-15-millions-delecteurs-on-prend-soin/

  • Campagne anti-mai 68 à Poitiers

    Des centaines d'autocollants ont fleuri à Poitiers depuis une dizaine de jours :

    Capture d’écran 2018-05-15 à 21.06.11

    Si vous voulez des autocollants (libre participation aux frais), vous pouvez les demander ici : aymeric.du.chambon@orange.fr

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’ami gardé-à-vue du terroriste tchétchène travaillait à… l’Office français de l’immigration

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    C’est énorme.

    La personne soupçonnée d’être complice du terroriste tchétchène « français » Khamzat Azimov, qui a poignardé des passants à Paris samedi dernier, était payée par nos impôts pour faire venir des immigrés en France.

    En effet, Abdoul Hakim A. travaillait à l’Office français de l’immigration, à Strasbourg, depuis janvier. 

    Né lui aussi en Tchétchénie, il avait obtenu la nationalité française à l’âge de 13 ans, en même temps que sa mère.

    Il a été transféré lundi au siège de la DGSI et le parquet a prolongé sa garde à vue. Il était suivi par les services de renseignement depuis son mariage religieux avec une Francilienne radicalisée de 19 ans qui avait tenté de partir en Syrie…

    http://www.contre-info.com/lami-garde-a-vue-du-terroriste-tchetchene-travaillait-a-loffice-francais-de-limmigration#more-51811

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « LE GOUVERNEMENT INTERDIT TOUT DÉBAT DE FOND, C’EST INDIGNE D’UNE DÉMOCRATIE ! »

    Après l’attentat de samedi, dans le quartier de l’Opéra à Paris, qui a fait un mort, plus l’assaillant, et quatre blessés, Nicolas Dupont-Aignan réagit au micro de Boulevard Voltaire. Il pointe du doigt l’inaction du gouvernement qui s’exonère de toute responsabilité. Des mesures concrètes devraient être prises pour combattre le terrorisme, propositions figurant dans son projet de référendum d’initiative populaire sur l’immigration. À ce jour, seule Marine Le Pen l’a signé. Le député de l’Essonne revient sur cette nécessité d’union des droites, les réticences de Laurent Wauquiez et l’aveuglement des responsables LR.

    Suite à l’attentat dans le quartier de l’opéra ce week-end, vous avez exprimé sur les réseaux sociaux votre lassitude et pointez l’inaction du gouvernement.
    Pouvez-vous développer ?

    C’est très simple. Le gouvernement veut banaliser l’horreur et les égorgements mensuels de nos concitoyens. Le gouvernement veut interdire tout débat de fond sur la situation.
    Or, je sais qu’il y a des mesures concrètes, solides et sérieuses qui pourraient être prises et permettraient de resserrer les mailles du filet.
    Je suis effrayé de cette espèce d’esprit totalitaire de la pensée unique qui voudrait qu’on se laisse égorger sans rien dire.

    Faites-vous allusion aux paroles de Benjamin Griveaux qui soutenait qu’on ne pouvait pas prévoir ce genre d’action ?

    Oui. Si on regarde les 16 attentats depuis celui de Charlie Hebdo, on s’aperçoit que les terroristes auraient dû être, soit à l’étranger après avoir été expulsés, soit en prison.
    La plupart étaient fichés S, naturalisés ou rentrés sur notre sol sans avoir été contrôlés aux frontières. Bref, nous sommes dans une démission de l’État. L’État a une responsabilité et le gouvernement a une responsabilité. Cette manière de s’exonérer de toute responsabilité est indigne d’une démocratie.

    Vous proposez des solutions concrètes dont cette idée de référendum national sur les questions d’immigration. Que voulez-vous apporter de nouveau ?

    J’avais proposé à François Hollande 25 mesures très précises après Charlie Hebdo. Vous pouvez les retrouver sur mon site internet.
    La première est d’interdire tout retour de djihadistes de Syrie. Il faut savoir que près de 320 sont revenus et un certain nombre sont en liberté.
    La deuxième mesure fondamentale est de contrôler nos frontières.
    La troisième mesure est d’appliquer le Code pénal, dont l’article 411 est beaucoup plus sévère.
    Et enfin, il est nécessaire de mettre en rétention les fichés S les plus dangereux, de mettre des bracelets électroniques à ceux qui représentent un risque et d’expulser les délinquants et les fichés S étrangers. Si tout cela était fait, alors nous irions mieux.
    J’ai effectivement proposé un référendum sur l’immigration, parce que c’est le seul domaine où les Français n’ont jamais eu leur mot à dire. Je propose dans ce référendum cinq décisions fondamentales sur lesquelles les Français voteraient.

    Valeurs Actuelles a relevé que Marine Le Pen a signé ce referendum. Ils y ont vu un signe de bon augure pour l’union des droites.
    Pensez-vous que cela va dans ce sens ?

    Oui, je suis sensible qu’elle ait signé. Je regrette que Les Républicains ne le fassent pas alors qu’ils proposent le même référendum, mais sans l’avoir déposé devant l’Assemblée.
    Monsieur Wauquiez a repris mon idée, j’en suis ravi. En revanche, il demande au président de la République de convoquer un référendum. On sait qu’Emmanuel Macron ne va pas convoquer un référendum.
    Dans ce cas, la seule solution est qu’il y ait 185 signatures de parlementaires pour permettre de lancer une procédure de référendum d’initiative partagée ou populaire.
    4 600 000 signatures permettraient ensuite de mettre sur le tapis, devant l’opinion, une vraie question référendaire.
    Je demande à Laurent Wauquiez de donner la possibilité à ses parlementaires du groupe LR de signer ma proposition. Je sais que beaucoup d’entre eux veulent la signer.
    Que pensez-vous de la sortie de Virginie Calmels sur le fait que vous êtes toujours persona non grata et que vous représentez la ligne rouge à ne surtout pas franchir ?

    Je remarque de mon côté que les responsables jeunes de Virginie Calmels viennent de la quitter parce qu’ils en avaient assez de son sectarisme. Cette remarque est incompréhensible.
    Ces gens-là veulent-ils qu’Emmanuel Macron reste au pouvoir éternellement ?
    Être capable de s’unir, ne veut pas dire de se fusionner. Chacun reste avec son identité.
    En soutenant Marine Le Pen, Debout La France est resté totalement indépendant du Front National. Les gens le savent bien. Je ne demande pas à LR de fusionner avec Debout La Franceou avec le Front national. Je demande que nous travaillions ensemble à un travail commun et à une alternative politique.
    Je demande aussi que le pays passe avant les partis. C’est la seule solution, sinon nous serons spectateurs de notre action. Je demande à la base, c’est-à-dire aux électeurs, de faire l’union sur le terrain puisque les grands chefs n’en veulent pas.

    http://www.bvoltaire.fr/gouvernement-interdit-debat-de-fond-cest-indigne-dune-democratie/

  • Manifeste contre les nouveaux collabos de l’islam

    6a00d83451619c69e20224df32e439200b-800wi.jpgManifeste en ligne ici :

    "Le 21 avril 2018, des collabos français de l’islam ont cru bon de signer un « manifeste contre le nouvel antisémitisme », prétendant dénoncer une dérive de l’islam. Pourtant, ces mêmes personnalités, depuis des décennies, pour leur immense majorité, ont contribué massivement à islamiser la France tout en diabolisant les patriotes qui s’y opposaient.

    Philippe Val, sous l’égide duquel ce manifeste est rédigé, voulait même interdire en 1996 le seul parti qui luttait activement contre l’islamisation de la France, à savoir le FN.

    Nicolas Sarkozy, seul Président de la République ayant signé ce manifeste, avait intégré comme Ministre de l’Intérieur l’UOIF (donc les Frères musulmans) dans le CFCM, et avec BHL (autre signataire) il faisait émerger les islamistes en Libye en virant Kadhafi.

    Manuel Valls, un des 3 ex-Premiers Ministres à avoir signé ce manifeste, inaugurait à la chaîne des mosquées quand il était ministre de l’intérieur, y compris des mosquées financées par l’étranger et / ou par le contribuable français, et/ou sur lesquelles des messages de conquête était inscrits en arabe.

    Nombre de dirigeants, membres, et soutiens actifs du CRIF ont signé également ce manifeste, alors que le CRIF fait alliance avec l’islam en général et le CFCM en particulier depuis des années pour faire avancer leur cause commune du communautarisme, de la culpabilisation de la France et de la défense de lois liberticides (notamment contre la liberté d’expression).

    Ignoraient-ils que l’antisémitisme est consubstantiel à l’islam depuis 1400 ans ? Avaient-ils besoin que des Français juifs soient tués par des musulmans pour l’apprendre ou le comprendre ?

    Nous, patriotes français anti-islam, condamnons fermement ce manifeste odieux qui cherche à faire passer des responsables intellectuels, artistiques et politiques de la résurgence de l’antisémitisme en France pour des héros de sa dénonciation.

    Nous condamnons l’islam et toutes ses conséquences : l’antisémitisme, mais aussi l’homophobie, la misogynie et le sexisme, la censure, la koufarophobie, l’interdiction de l’apostasie, la violence, etc.

    Sur les 280 morts et milliers de blessés dus dans notre pays à des attentats islamiques depuis Charlie, on compte des juifs mais aussi beaucoup de non-juifs. L’islam est un totalitarisme, il tue tout le monde, y compris des musulmans. Pourquoi ne dénoncer que son aspect antisémite, alors qu’il est anti-vie ?

    Nous condamnons l’attitude perverse qui consiste à dénoncer uniquement l’antisémitisme dans l’islam, et pas ses autres maux, faisant ainsi des juifs les seules victimes dignes d’être défendues. Cela génère non seulement un antisémitisme de ressentiment, mais également un sentiment légitime de deux poids deux mesures chez les autres Français.

    Réformer l’islam est impossible, tous ceux qui ont étudié la question le savent pertinemment, il est donc totalement inutile et contre-productif de prétendre le contraire pour se donner bonne conscience ou tenter de faire oublier ses responsabilités passées.

    La meilleure manière de faire baisser l’antisémitisme, en France et en Europe, c’est de faire partir l’islam de France et d’Europe. Sans haine, ni violence. Un divorce librement consenti entre deux peuples que l’oligarchie a essayé de marier de force, sans leur consentement.

    Les signataires du manifeste Val vont dans le sens de la guerre civile, raciale et religieuse, en ne défendant qu’une partie des Français. Nous allons dans le sens de la paix, en défendant tous les Français. Deux peuples aussi différents et aussi antagoniques ne peuvent cohabiter sur le même sol sans risquer le drame. L’un des deux doit donc partir. Nous savons tous lequel."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/manifeste-contre-les-nouveaux-collabos-de-lislam.html

  • Ne pas céder au nihilisme. (Réflexions après l'évacuation matinale de l'université de Rennes 2)

    Ce lundi matin, un peu avant 5 heures, l'université de Rennes 2, si chère à mon cœur pour de multiples raisons, a été évacuée par les forces de l'ordre, à la demande (bien tardive) du président Olivier David. Enfin, ai-je soupiré à la découverte de cette information ! Mais, au regard des images diffusées par les journaux et les télévisions, j'ai pu constater, au moins visuellement, l'état des dégâts, et ce n'est guère réjouissant. Au demeurant, cela ne donne pas vraiment bonne impression de cette contestation qui est moins étudiante que nihiliste. D'ailleurs, les slogans barbouillés sur les murs intérieurs se bousculent au risque de ne plus rien y comprendre, et l'énorme inscription « Vive la Commune » qui surplombe le corps central de l'université et du grand hall ne trouve pas exactement de confirmation ou d'explication dans tous les hurlements graphiques qui, sans beaucoup d'imagination, reprennent des revendications ou des textes que l'on entend depuis trois décennies dans les « quartiers perdus de la République » : tristesse d'une parodie de « révolte » qui semble, à quelques exceptions près, n'être que le soulèvement des médiocrités et des égoïsmes conjugué à l'application d'une « déconstruction » qui, en définitive, ne sert que cette société capitaliste de consommation que les mutins du jour disent combattre, en écriture inclusive et avec force théories racialistes et communautaristes... Nous voici bien loin du soulèvement de la vie que Maurice Clavel espérait en Mai 68 !

    Et pourtant ! Il y aurait tant à dire sur notre société et sa République, et tant de nobles causes à défendre, à promouvoir : or, sur les murs peinturlurés de Rennes 2, pas de slogans écologistes, ni régionalistes, ni culturels, ni « socialistes ». Juste une logorrhée anti-policière et anticapitaliste sans raisons : Marx, que les Blacks Blocs du 1er Mai présentaient pourtant sur leur banderole de tête, n'est pas plus présent que Lénine ou Mao, jadis « chez eux » à Rennes 2, du temps où le PCMLF (Parti Communiste Marxiste-Léniniste de France, maoïste) hantait les couloirs de l'université. En fait, je ne regrette pas l'absence des « grandes figures » de la Révolution, je déplore juste l'inculture de la plupart des bloqueurs de ses dernières semaines, et ce qui vaut pour Rennes vaut également pour Paris-Tolbiac ou Nanterre, entre autres. Nous sommes aussi bien loin de l'humour, que l'on peut apprécier ou non, de certains slogans de Mai 68, et de l'imagination graphique de l'époque, aujourd'hui imitée ou plutôt copiée sans grâce, qui donnaient un air parfois original et festif à une époque qui ne l'était pas toujours, loin s'en faut.

    La commémoration de Mai 68 n'a pas eu lieu, même si c'est bien son cinquantenaire en ce moment : s'il y a souvenir et quelques publications d'inégale valeur, certaines fort intéressantes et d'autres plus anecdotiques sur « les événements » et leurs effets depuis leur déroulement, le souffle de l'époque est bien retombé et l'esprit n'y est plus, à tous les sens du terme, pourrait-on ajouter. Certes, les temps sont aujourd'hui plus incertains et les perspectives paraissent moins engageantes et moins prometteuses qu'il y a cinquante ans, la mondialisation déployant ses grandes ailes noires sur notre pays désarmé et désormais si dépendant des autres pour ne pas avoir voulu maintenir l'effort initié par les Capétiens et renouvelé par le fondateur de la Cinquième République. 

    Pourtant, la clameur de Clavel et les colères inscrites dans l'éternité de Bernanos auraient de quoi inspirer ceux qui ne se satisfont pas de ce monde-ci : n'est-il pas urgent de les reprendre, contre tous les nihilismes, ceux de la société de consommation et de son consommatorisme individualiste de masse comme ceux de la destruction acharnée des racines littéraires et civilisationnelles, linguistiques même, de ces remparts sans lesquels la barbarie envahit le monde et détruit l'esprit ? Car le vrai combat, au-delà du politique mais pas sans lui, est là, et il touche à la nature, au sens même de notre « humble et précieuse humanité »...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1499:ne-pas-ceder-au-nihilisme-reflexions-apres-levacuation-matinale-de-luniversite-de-rennes-2&catid=52:2018&Itemid=63

  • Place Marcel Paul

    6a00d8341c715453ef0224df32ed06200b-320wi.jpgCe 14 mai, le mouvement de grèves de la SNCF s'est encore renforcé, atteignant un pic de 74 % chez les conducteurs comme chez les contrôleurs, et près de 37 % chez les aiguilleurs. Sous la forme inédite inaugurée cette année par les centrales syndicales, le blocage dure depuis un mois et demi. Cela empoisonne la vie de millions d'usagers et de milliers d'entreprises.

    Or, la cause de son durcissement tient aux rumeurs de privatisation. Certes démenties, avec horreur, par le gouvernement, elles témoignent de l'hystérie intrinsèque au modèle social français, attaché à l'étatisme comme l'arapède au rocher.

    La grande année des nationalisations se situe en 1946.

    En ce temps-là, Marcel Paul, pilier du PCF auquel il appartient depuis 1923, siégeait alors au gouvernement en qualité de ministre de la Production industrielle. Il procédera notamment à l'étatisation de plus de 300 entreprises d'éclairage et à leur fusion dans le monopole EDF. "Je me suis accroché, écrira-t-il dans Et la lumière fut nationalisée, à la nationalisation de l'électricité et du gaz comme un chien qui n'a pas mangé depuis huit jours s'accroche à un os." On comprend donc qu'en dépit des controverses sur son rôle à Buchenwald la nouvelle municipalité parisienne conquise par des socialistes alliés au PCF ait souhaité donner son nom à une place du 14e arrondissement.

    Créée en 1937 par le gouvernement Chautemps, la SNCF reçut la forme juridique d'une société anonyme, conservant des actionnaires privés minoritaires. Son mode de fonctionnement en EPIC est beaucoup plus récent. Ce régime juridique date de la présence de Fiterman, alors représentant PCF, dans le gouvernement Mauroy. C'est en effet la Loi d’Orientation des Transports Intérieurs (Loti) de 1983 qui crée l’Épic SNCF. Le gouvernement Juppé le divise en deux en 1997 et la réforme Cuvillier de 2014 en trois ([1]).

    Le PCF a bel et bien toujours constitué la véritable source de l'étatisme.

    Ainsi donc, à la racine de cette situation on rencontre une idéologie qui, officiellement, ne bénéficie plus aujourd'hui que de 2 % environ de l'opinion publique. Telle est, en effet, l'audience électorale du parti communiste. Mais on la présente comme intrinsèquement celle de l'Histoire de France. Quand on ne la fait pas remonter à Colbert, à Richelieu ou même à Philippe le Bel on dit plus pudiquement qu’elle se situe dans le sillage, l’héritage et la droite ligne du général De Gaulle.

    Telle est onc la principale erreur historique à corriger.

    Non les nationalisations de l'immédiate après-guerre ne doivent rien ou pas grand-chose au fondateur des Quatrième et Cinquième républiques. Elles se situent surtout pendant l'année 1946, après que Charles De Gaulle, en tant que Président du gouvernement provisoire, eut démissionné en janvier. Il laissa sa place à la formule du tripartisme, d'abord au socialiste SFIO Félix Gouin (26 janvier – 24 juin) puis au démocrate chrétien MRP Georges Bidault (24 juin – 16 décembre) Léon Blum leur succédant de façon très brève en tant que chef du gouvernement (du 16 décembre 1946 au 22 janvier 1947).

    Mais durant cette année, les grands traits de l'étatisation ont tous été marqués par le poids et les initiatives du troisième partenaire de la coalition, le PCF, parti communiste français. Celui-ci recueille à l'époque 29 % des voix, et la CGT compte alors 5 millions d'adhérents.

    C'est ainsi que Maurice Thorez secrétaire général du PCF, vice président du gouvernement et ministre d'État chargé de la Fonction publique fait voter le statut des fonctionnaires qui sera élargi, de façon fictive, aux personnes des collectivités locales et des hôpitaux, lors du passage au gouvernement de 1981 à 1984 du dirigeant PCF Anicet Le Pors.

    Waldeck Rochet fondateur et directeur depuis 1937 de l'hebdomadaire communiste agricole, La Terre, et qui succédera à Thorez, à la mort de celui-ci, en 1964, en qualité de secrétaire général du PCF inspire le statut du fermage pratiquement toujours en vigueur, et dont le propos consistait à chasser des campagnes l'investisseur bourgeois autant que le châtelain.

    Jacques Duclos, vrai dirigeant du PCF et homme de liaison inconditionnel de l'URSS, dirigea notamment la commission qui réalisera la nationalisation des compagnies d'assurances. Élu en novembre 1945 vice-président de l'Assemblée constituante il avait proposé dès juin l'étatisation d'une énorme partie de l'économie : les banques, les assurances, l'électricité, la sidérurgie, la chimie et la marine marchande.

    Il fera voter à l'Assemblée la prolongation de son mandat au-delà de la confection du premier projet de constitution du 19 avril 1946. Celui-ci allait se voir, en fait, rejeté par 53 % des votants, dont le général De Gaulle, par le référendum du 5 mai.

    Or, c'est précisément dans l'intervalle que fut votée la nationalisation de l'assurance résultant de la loi du 25 avril. L'idée du PCF était que la réalisation de cette vieille proposition remontant à 1911 renforcerait la popularité du projet gouvernemental. Le suffrage universel n'en a pas décidé ainsi.

    De même Marcel Croizat est généralement présenté par ses camarades du PCF comme le père de la sécurité sociale. Il fut dans les deux gouvernements de 1946 ministre du Travail et de la Santé. Il avait été 10 ans plus tôt, en 1936, rapporteur de la loi du Front Populaire instituant les conventions collectives.

    Or, le programme du CNR, rédigé en janvier 1944 par quatre dirigeants du PCF, dont Duclos et Frachon comportait, très succinctement, la promesse d'un plan de sécurité sociale. Mais la fameuse ordonnance gaullienne du 4 octobre 1945, toujours citée, ne fit que prolonger les conceptions technocratiques déjà à l'œuvre dans la charte du travail de 1941 adoptée par le gouvernement Darlan.

    De nouvelles élections pour désigner une nouvelle Assemblée constituante devaient avoir lieu le 2 juin 1946. La loi Croizat instituant ce que nous appelons aujourd'hui sécurité sociale et ambitionnant de la généraliser, fut ainsi proposée et votée le 22 mai dans le même esprit que celle du 25 avril, par une assemblée qui avait pourtant été désavouée. Car la majorité socialo-communiste entendait bien se retrouver plus forte. Elle n'y parvint pas. Elle passa de 49,8 % des voix en octobre 1945 à 47,3 % en juin 1946.

    La loi Croizat instituant une sécurité sociale universelle entra cependant en vigueur le 1er juillet 1946.

    Quelques semaines plus tard, une grève des cadres mit un terme à cette expérience monopoliste.

    Depuis le plan Juppé de 1995-1996 on pourrait penser que, discrètement, nos technocrates souhaitent à tout prix y revenir.

    [1] l’Épic SNCF "de tête" dont personne n'entend jamais parler, l’Épic SNCF Mobilités, royaume de Guillaume Pépy et l’Épic SNCF Réseau, ex-RFF. Cette "dernière" réforme portée par le ministre Frédéric vient de l'aile marxiste du PS.

    http://www.insolent.fr/

  • Conférence Dextra du 18/05 : L'école libre face à la faillite de l'Education nationale, par Viktor Ober

    Chers amis, chers camarades, 
    Pour cette nouvelle conférence Dextra, 
    Nous avons la joie et l'honneur de recevoir à nouveau Viktor Ober, sur un sujet très important et d'actualité, à savoir : 
    "L'école libre face à la faillite de l'Education nationale" 
    Nous vous attendons nombreux et ponctuels pour cette nouvelle conférence. 
    A vendredi !