
Les courbes de la production automobile parlent d’elles-mêmes, l’industrie européenne de la voiture s’effondre et quand on parle d’industrie de la voiture, on parle surtout de la France et de l’Allemagne, puisque la République Tchèque, la Slovaquie et l’Espagne n’ont pas de vraie production nationale, mais quasiment uniquement des usines de marques françaises ou allemandes décentralisées. Manque tout de même l’Italie dans ce graphique, mais ses courbes sont du même ordre catastrophique. Même en cumulant toute nos productions décentralisées, on va à la catastrophe et les Allemands s’en sortent moins mal uniquement grâce à la réputation de leurs voitures haut de gamme qui tiennent le choc sur des marchés étrangers dynamiques. En Europe, les décentralisations des constructeurs, depuis des années, suivies par les montagnes de normes et de contraintes, imposées par l’Europe et suivies de manière forcée, ou même avec zèle par certains, ont fini de couler ce navire, fleuron industriel hérité du vingtième siècle.