
Il est un paradoxe français dont on peine encore à mesurer la profondeur : ce pays, jadis si sourcilleux de ses libertés, accepte désormais qu’une nébuleuse d’associations militantes s’érige en nouveau magistère moral, surveillant, sermonnant, admonestant l’État lui-même au nom d’un progressisme devenu dogme officiel. Une étrange inversion des rôles : l’État financé par les contribuables se voit rappelé à l’ordre… par des organismes également financés par les contribuables.








