Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 2625

  • Macron, ses réformes et sa légitimité : le dilemme des nationaux

    macron-588x330.jpg

    Par André Posokhow, consultant ♦ Depuis son élection, Emmanuel Macron est en butte à des attaques, des invectives et une baisse de popularité plus pour ce qu’il est que pour ce qu’il fait. Élu légalement, sa légitimité apparaît fragile. Avec énergie et dynamisme il a lancé un train de réformes, d’esprit libéral, certes, qui ont le mérite de vouloir rompre avec le socialisme pratiqué dans notre pays depuis 1974. Il y avait nécessité et urgence. Mais cela ne lui ouvrira-t-il pas la voie vers une politique de dissolution de la France dans le grand magma mondialiste et européiste et de soumission servile à l’Allemagne ?

    Depuis son élection en mai dernier et son entrée en fonction après les élections législatives, le nouveau président de la République, Emmanuel Macron, a fait l’objet de critiques, d’attaques et d’invectives, notamment de la part de notre camp, le plus souvent justifiées et parfois méprisantes.

    A) La cible Macron

    LES ZONES D’OMBRE GOMMÉES

    Curieusement les vraies zones d’ombre du personnage, évoquées mollement pendant la campagne présidentielle, semblent gommées, presque effacées : le financement de sa campagne, ses déclarations de ressources et de fortune, ses liens avec Mathieu Gallet, un éventuel compte off-shore.

    UNE PERSONNALITÉ VILIPENDÉE

    En revanche, à gauche comme à droite sa personnalité est mise en cause : séducteur, arrogant, machiavélien, autocrate, démagogue et, surtout, d’une manière risible jupitérien sans que l’on se rende compte que ce dernier surnom pourrait tourner à son avantage.

    Il a été comparé à Kerenski ou à Sarkozy. On annonce son hollandisation.

    Son autoritarisme est mis en cause, d’ailleurs à juste titre, dans l’affaire du général de Villiers. D’un autre côté, qu’il ait tort ou raison, il semble suivre sa route et appliquer son plan sans tenir compte de critiques politiciennes, comme dans l’affaire de l’ISF. Sur ce plan sa conduite nous change de celle des ectoplasmes qui l’ont précédé.

    UNE COMMUNICATION FRÉQUEMMENT TOURNÉE EN RIDICULE

    Ses discours sont jugés verbeux et creux. Valeurs actuelles a publié une brève anthologie des macronades : les ouvrières bretonnes illettrées, travailler pour se payer un costard, les fainéants et les cyniques auxquels il ne cédera rien, ceux qui foutent le bordel en Corrèze.

    On peut ajouter la qualification de la Guyane comme une île et sa datation du vote des femmes au début du XXe siècle.

    LES TRAITS FUSENT DE PARTOUT

    Selon Rioufol, Macron c’est le syndrome de l’autruche, et l’univers du macronisme, déjà manichéen, est une bulle. Pour certains la faculté de Macron à se déguiser en fait le Frégoli de l’Elysée. D’autres se demandent jusqu’où et jusqu’à quand le marketing politique pourrait vendre du vide et si Macron est un président ou un gourou.

    LA CHUTE DE POPULARITÉ ET LES DOUTES

    De manière répétitive la chute de Macron dans les sondages est soulignée dans les médias et Gilles-William Goldnadel interpelle le président : « M. Macron, la France ne doute pas d’elle-même, mais de vous. »

    UNE LÉGITIMITÉ INCERTAINE ET FRAGILE

    De fait, la légitimité de Macron est fragile à deux titres :
    – son élection est le fruit du vote d’une minorité d’électeurs inscrits et d’une abstention massive. Il le sait bien ;
    – il n’a pas été élu mais désigné par l’oligarchie financière mondiale et française grâce à un coup d’Etat médiatico-judiciaire. Aujourd’hui les coups d’Etat ne se font plus avec des baïonnettes comme sous Napoléon III mais avec des juges et les médias.
    En revanche, ce que les analystes semblent ne pas voir c’est qu’il est possible que Macron soit en train d’affermir sa légitimité et de l’imposer à l’opinion française grâce à ses réformes économiques et à son dynamisme.

    B) La construction d’une légitimité

    Oui, il y a urgence pour la France, et ce depuis des lustres. Dès le début de l’été, Macron et son gouvernement ont lancé d’une manière résolue et apparemment énergique, en s’appuyant sur la procédure des ordonnances, de très nombreuses et importantes réformes et ils en annoncent d’autres dans un avenir proche.

    LES ACTIONS EN COURS

    La première des réformes aura été celle du Code du travail. Dieu sait que ce Code constitue une calamité pour les entreprises et leurs dirigeants et un obstacle à l’emploi et à la prospérité. Il a été remanié sur des points importants. Certes, l’effort aurait pu être plus accentué, notamment sur la question des seuils sociaux, mais on peut dire qu’il n’y a pas réellement eu d’opposition. Qu’on le veuille ou non, c’est un succès.

    La décision de supprimer l’ISF a été enfin prise même si cette suppression n’est que partielle et discutable. Macron aura été le seul à en avoir eu le courage et il le fait en surmontant une réprobation générale.

    Sans désemparer, le gouvernement lance des réformes indispensables dans les domaines de la formation professionnelle, partie prenante de la gabegie nationale, et de l’assurance chômage.

    Enfin, le nouveau ministre de l’Education nationale semble vouloir prendre le contre-pied, du moins l’affirme-t-il publiquement, non seulement des folies de la binationale marocaine qui l’a précédé mais des politiques funestes suivies depuis des décennies : enseignement de la lecture, retour de l’histoire. Ce vent salubre de transformation de notre système d’éducation était inespéré.

    DES ANNONCES NOMBREUSES DANS DES DOMAINES MULTIPLES

    C’est dans de très nombreux domaines, surtout économiques et financiers, que des changements significatifs sont annoncés. Citons en quatre à titre d’exemples :
    – la mutation du CICE en une baisse des charges sociales ;
    – la flat tax sur les revenus financiers, ce qui constitue une avancée majeure ;
    – la refonte du RSI dont la gestion est une pure abomination ;
    – la remise en cause des emplois aidés.
    Alors, oui, il est de l’intérêt national que les intentions soient suivies d’effets et que la tyrannie de la bureaucratie européenne n’entrave pas les efforts du gouvernement comme pour les travailleurs détachés. Il faut que celui-ci surmonte les critiques et les oppositions devant lesquelles ses prédécesseurs ont trop souvent cédé. Ces réformes doivent aller au fond des choses et ne doivent pas être des réformettes.

    Rien n’est moins sûr. En revanche, si le nouveau président poursuit et mène à bout son entreprise, les Français pourraient être convaincus par son action économique, financière et sociale si elle est bénéfique pour notre pays, en rupture avec celle, lourdement socialisante, de ses prédécesseurs. Il gagnerait alors une légitimité qui lui fait aujourd’hui défaut et qui constituerait le socle de sa véritable grande politique.

    C) Le danger d’une grande politique macronnienne

    Cette grande politique nous asservira à l’oligarchie mondialiste et sera meurtrière pour le destin national de notre pays

    Ce que nous savons de notre nouveau président et les premiers constats auxquels il est loisible de procéder laissent augurer ce que pourrait représenter une grande politique macronnienne.

    UNE ADHÉSION MORTIFÈRE AUX DOGMES MONDIALISTES ET REMPLACISTES

    • La libre circulation des biens et des capitaux. Celle-ci permet de mettre le patrimoine industriel à l’encan, gigantesque opération à laquelle l’ancien conseiller de Hollande a largement prêté la main dans le passé : Alstom, SFR. Aucun obstacle n’est élevé pour protéger nos joyaux industriels.
    • L’invasion migratoire, avec ses crimes, se poursuit à raison de 200.000 à 300.000 entrées par an et ce ne sont pas quelques intentions molles visant les clandestins qui ralentiront la mutation démographique qu’est le Grand Remplacement voulu et organisé par l’oligarchie mondialiste.
    • La religion réchauffiste et écologiste engendrera un coût futur colossal pour nos finances publiques. A la suite des 7000 éoliennes plantées en France à ce jour, il est prévu de saccager notre pays avec 10 000 machines de plus.

    UN EUROPÉISME INÉBRANLABLE EN FAVEUR DE L’UERSS

    Alors que les peuples des nations européennes manifestent de plus en plus leur contestation de la tyrannie de Bruxelles, Macron souhaite imposer le fédéralisme et des finances européennes communes.
    La soumission à l’étranger

    • Pour ce qui est de la vassalisation à l’égard des États-Unis, qu’attendre d’un président et d’un premier ministre qui sont des young leaders de fraîche date ? Aucune protestation n’est audible, aucune réaction n’est perceptible à l’égard des extorsions de fonds américaines. Dans le domaine militaire des soldats français sont positionnés en Europe orientale et participent aux gesticulations dangereuses de l’OTAN.
    • Soumission à l’Allemagne. C’est le premier ministre qui va à Berlin quêter l’approbation de ses réformes et de son budget par la chancelière. Laval était-il plus servile ? Zemmour parle de germanisation de la France et Charles Gave lance qu’au point où nous en sommes Macron vendra ou bradera à l’Allemagne l’Armée qui est la dernière organisation de valeur de la France.

    DÉDAIN ET DÉNIGREMENT À L’ÉGARD DE LA FRANCE

    Tout le monde se souvient de ses propos sur l’inexistence de la culture française. C’est récemment qu’il a décrié sans fierté la France et les Français à l’étranger en particulier chez les Allemands.

    L’ABANDON D’UNE DÉFENSE NATIONALE

    Le discours de la Sorbonne et son dédain à l’égard des militaires, colonne vertébrale humaine de l’esprit patriotique et national, apparaissent singulièrement inquiétants pour l’avenir d’une défense nationale française.

    UNE MENACE POUR LA DÉMOCRATIE

    C’est en particulier pour les libertés fondamentales, et spécialement la liberté d’expression notablement bafouée dans notre pays, que Macron et l’oligarchie qui l’entoure, expressément opposés à toute forme de démocratie directe, constituent un péril.

    Conclusion

    En définitive, Macron représente une menace grave pour le destin de notre pays. Soit il échouera dans ses réformes et la France s’enfoncera encore plus dans un déclin accéléré. Soit il acquerra une véritable légitimité que son élection ne lui a pas conférée et il aura la voie libre pour faire disparaître une France indépendante, unie, grande et libre.

    Quant à nous, les nationaux, nous ne pouvons refuser des réformes indispensables que les gouvernements précédents ont été incapables de faire et que le FN refusait de prendre à son compte, mais nous ne pouvons accepter la grande politique de Macron. C’est notre ligne de crête pour les cinq prochaines années.

    André Posokhow Consultant 7/11/2017 

    Correspondance Polémia – 08/11/2017
    Crédit photo : Sylke Ibach via Flickr (cc)

    https://www.polemia.com/macron-ses-reformes-et-sa-legitimite-le-dilemme-des-nationaux/

  • Le juteux commerce de la Procréation médicalement assistée (PMA) à l’étranger

    PMA-GPA-Ludovine-de-La-Rochère-600x296.jpg

    15/11/2017 – ESPAGNE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Un article de Sciences et Avenir qui prend pour prétexte la « Journée nationale de l’infertilité » révèle le juteux commerce de la PMA (procréation médicalement assistée) à l’étranger. C’est l’Espagne qui a l’une des législations les plus souples en la matière.

    Ainsi, l’Institut valencien de l’infertilité de Madrid assure accueillir chaque année 5 000 couples, surtout hétérosexuels, mais aussi femmes seules ou homosexuelles. Parmi eux de nombreux Français et Italiens. L’institut offre ovocytes et spermatozoïdes, et l’accent est mis sur la sélection génétique des embryons.

    « Ensuite, les patientes sont renvoyées chez elles, et c’est au système de santé de leur pays de les prendre en charge et de couvrir les coûts liés à leur grossesse. »

    Et quels sont ces coûts ?

    « Quand nous abordons la question du coût de la PMA, écrit Sciences et Avenir, la spécialiste refuse de nous répondre. Selon nos informations, il faut compter plusieurs milliers d’euros. »

    En février dernier, cet institut a fusionné avec un groupe américain pour devenir le plus grand groupe de reproduction assistée dans le monde. Il est présent dans 13 pays et réalise environ 300 millions de chiffre d’affaires.

    https://fr.novopress.info/208369/le-juteux-commerce-de-la-procreation-medicalement-assistee-pma-a-letranger/

  • La bataille des islamocollabos - Journal du Mercredi 15 Novembre 2017

  • L'armée victime collatérale du macronisme

    La polémique entre l’armée et Macron est-elle éteinte depuis le départ du général De Villiers ? Rien n’est moins sûr, tant le comportement de caporal du président a choqué les militaires. Mais surtout parce qu’elle a des raisons bien plus profondes ...

    Tout le monde s'en souvient, Macron a décidé de sacrifier l'avenir de son outil de puissance sur l'autel de la rigueur budgétaire et d'une chimérique défense européenne, qui verrait l'Allemagne et d'autres verser au pot. Il est vrai que taper dans les fonctions régaliennes, c'est tout de même plus simple que de baisser les budgets sociaux, les militaires ne font pas grève.

    « Je ne me laisserai pas baiser comme ça par Bercy ! » avait pourtant tonné le général de Villiers - à huis clos - devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Un « recadrage » humiliant par Macron à la veille du 14 juillet et une démission tonitruante du CEMA (Chef d'État-major des Armées) plus tard, c'était apparemment la fin du drame. Macron qualifiait l'épisode de « tempête dans un verre d'eau » et assumait son « je suis votre chef » dans la presse. Le roitelet-soleil nommait au poste laissé vacant le général François Lecointre. Ce brillant officier de Marine est surtout connu pour avoir repris le pont de Verbania, à Sarajevo, quand il était capitaine. Un fait d'armes qu'il exploitera au profit de son ambition, aiguisée depuis dans les antichambres du pouvoir. Comme le soulignait en privé un colonel, « il a les dents qui rayent le parquet, mais il a progressé si vite qu'il n'a pas eu le temps de les user ». Bref, le parfait profil du lèche-bottes qui allait la fermer ? Pas si simple.

    Lecointre, moins de deux mois après sa nomination, se lâchait devant l'Université de la défense. Il dézinguait « la régulation budgétaire sauvage » de Bercy qui venait « détruire le travail de cohérence des lois de programmation militaire ». Bref, « on ne reconstruit pas un appareil militaire en deux coups de cuillère à pot. Ça prend du temps, et ça se détruit bien plus vite que ça ne se construit ».

    Il faut dire que les promesses d'augmenter le budget de la Défense dès 2018 sont, des promesses, tandis que les 850 millions de coupes, auxquels s'ajoutent 700 millions d'euros de crédits militaires gelés pour 2017 sont une réalité. Une ponction d'autant plus franche qu'avec le jeu des acomptes non versés, ce sont en fait plusieurs milliards d'euros de matériel dont la livraison sera différée, mettant encore plus à mal une armée « à l'os ».

    Réaction de Macron ? Silence radio devant cette intervention publique. Le « chef » a sans doute compris qu'il fallait arrêter de chatouiller des militaires à bout. Car bien que l'inexistante ministre des Armées, Florence Parly, ait affirmé qu'elle ne voyait pas le problème, puisque les soldes seraient payées, cette énième mise à la diète a des conséquences directes. Ne parlons même pas des retards sur les soldes ou sur les primes OPEX (opérations extérieures) non payées, dysfonctionnements officiellement dus au logiciel de gestion Louvois, catastrophique.

    Il n'y a plus de matôs

    « … nos troupes auront moins de munitions sur le terrain. Les formations vont être réduites, les renouvellements du matériel seront rallonges et l'entraînement largement réduit. On va sous-entraîner des personnes qui sont déjà à un niveau 30 % inférieur à h moyenne des pays de l'OTAN », déplorait le général Vincent Desportes.

    De fait, les indisponibilités de matériels (chars, hélicoptères, avions...) vont de 50 à près de 90 % du fait de leur vétusté et de leur suremploi. Suremploi qui touche aussi les hommes, engagés dans la lourde opération Sentinelle - qui va encore connaître une réforme - et en Opex en Afrique ou au Moyen-Orient, notamment.

    De moins en moins de moyens pour de plus en plus de missions, l'effet ciseaux est imparable la dégradation de l'armée s'accélère. Les entraînements sont réduits à la portion congrue, faute d'argent (« il n'y a même pas de quoi actuellement faire tirer une roquette par an et par tireur dans l'armée de terre », témoigne un spécialiste). Faute de temps aussi, la faute à l'opération Sentinelle, vraiment chronophage. Les permissions sont souvent refusées, mettant à mal la santé des hommes, déjà usés par un entretien de plus en plus lourd d'un matériel à bout de souffle, dont une partie sert de stock de pièces pour l'autre. Évidemment, le contexte ne favorise pas le recrutement, qui baisse en qualité et en quantité.

    Et donc, dans cette institution à bout, la grogne monte. En témoigne la tribune récemment publiée par six généraux de réserve dans Boulevard Voltaire, faute d'avoir été acceptée dans les médias mainstream. S'ils concentrent leur tir sur leur liberté - et leur devoir - d'expression de plus en plus bafoué, c'est pour pouvoir mieux tirer la sonnette d'alarme « Car ce qui gêne ce dernier [le pouvoir politique, ndlr], c'est que le citoyen puisse être informé sur les insuffisances du Pouvoir politique et surtout sur les risques qu'elles font peser sur la nation. »

    Des risques de plus en plus réels à l'étranger, mais aussi sur notre sol, rongé par le communautarisme. Pourrons-nous y faire face ?

    Richard Dalleau monde&vie 28 septembre 2017

  • La France, pays le plus taxé au monde

    Brocardé par les Inconnus, le système fiscal français est le plus contraignant au monde pour une contrepartie qui est loin d’être aussi satisfaisante. Certes, la France n’arrive en tête dans aucune des catégories en tant que telles (à part bien sûr l’ISF), mais l’addition des accessits fait qu’au final, elle prend la première place.

    Avec un indice de 168.3, la France est même largement en tête, devançant la Chine (159 en indice) et la Belgique (156.4). En ce qui concerne l’imposition des revenus des entreprises, avec un indice de 34.4, la France est au 8e rang mondial, le pays où les entreprises sont les plus taxés est l’Etat de New-York avec un taux de 46.2, mais si on s’en tient aux nations, il s’agit de l’Inde avec un taux de 42. A l’autre bout du classement, il n’y a pas d’impôts sur les entreprises aux Emirats Arabes Unis.

    En ce qui concerne les revenus des particuliers, la France est le 4e pays le plus taxé au monde, la palme revenant à la Suède avec un indice de 61. A l’autre extrémité, par d’impôts pour les particuliers aux Emirats Arabes Unis et au Qatar.

    L’Impôt sur les grandes fortunes n’existe que dans 6 pays ou états du monde, la France était en tête avec un indice de 1.8, devançant l’Argentine et son indice d’1.3, les autres pays taxés étant l’Italie, la Suisse, la Norvège et l’Inde.

    Pour les charges patronales, la France est au 3e rang mondial avec un indice de 45, derrière l’Ukraine (50) et la Chine (49). A contrario, plusieurs pays ignorent les charges patronales : le Qatar, la Géorgie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud.

    Pour les prélèvements sociaux sur les employés, la France est au 14e rang mondial avec un indice de 15, loin derrière le premier, les Pays-Bas, qui ont un indice de 31.2. Il n’y a aucun prélèvement social sur les salaires des travailleurs du Pakistan, du Kazakhstan, de la Russie, de la Macédoine, de la Géorgie et du Qatar.

    En ce qui concerne la TVA, qui n’est pas une spécificité française, la France pointe au 11e rang mondial, le taux maximum, 25 % étant celui de la Suède, de la Norvège, du Danemark et du Brésil. Pas de TVA au Qatar et aux Emirats Arabes Unis.

    En ce qui concerne la tendance des taxations, elle est extrêmement haussière en Inde (24 points d’indice en plus rien qu’entre 2008 et 2009), à Malte, en Turquie et en Chine et en baisse aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande et en Pologne. La France avec une augmentation de 1.1 d’indice, voit s’aggraver ses équilibres économiques.

    Si on classe les pays par strates, on obtient la répartition suivante :

    – Indice supérieur à 160 : la France (168.3).

    – Indice supérieur à 150 : la Chine (159), la Belgique (156.4) et la Suède (150.7).

    – Indice supérieur à 140 : les Pays-Bas (146.5) et l’Autriche (144.5).

    – Indice supérieur à 130 : l’Italie (139.4), l’Argentine (136.3) et la Finlande (136.1).

    – Indice supérieur à 120 : la Grèce (127.1), le Brésil (126.3), l’Espagne (125.6), la Hongrie (124), le Portugal (123.3), le Japon (122.6) et l’Allemagne (120.5).

    – Indice supérieur à 110 : la Slovénie (119.2), la Turquie (118), la Pologne (116), la Norvège (116), l’état de New York (115.4), l’Ukraine (113.6), l’Inde (113.4), le Mexique (112.5), la Suisse (111.2) et le Danemark (110.5).

    – Indice supérieur à 100 : Le Luxembourg (108.8), Malte (108), le Royaume-Uni (106.8), la Roumanie (106.7), l’Allemagne (106.3), la Slovaquie (105.6), le Canada (105.5), Israël (104.9), l’état de l’Illinois (101.6) et l’Azerbaïdjan (100).

    – Indice supérieur à 90 : La Tchéquie (99), l’Australie (96.5), l’Estonie (95.5), l’Irlande (94.8), la Lituanie (94), le Vietnam (93), l’Ouzbékistan (93), l’état du Texas (92.6) et la Corée du Sud (91.7).

    – Indice supérieur à 80 : la Lettonie (89.1), l’Indonésie (89), les Etats-Unis (85.3), la Malaisie (85), les Philippines (84.3), l’Afrique du Sud (84), la Thaïlande (84) et la Nouvelle-Zélande (80.9).

    – Indice supérieur à 70 : le Kazakhstan (79)), Singapour (78.5), la Russie (77), le Pakistan (77) ; Taïwan (75), la Bulgarie (73.5), Chypre (72.3) et la Macédoine (70.9)

    – Indice supérieur à 50 : la Géorgie (52)

    – Indice supérieur à 40 : Hong Kong (41.5)

    – Indice inférieur à 20 : les Emirats Arabes Unis (18) et le Qatar (12).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/la-france-pays-le-plus-taxe-au-monde/83344/

  • Éric Zemmour : “À vouloir trop rassembler, Wauquiez s’est coupé les deux bras”

     

  • L’islamisme radical est une agression directe sur notre civilisation. Cependant, il y a aussi un autre adversaire

    6a00d83451619c69e201b7c933fc18970b-200wi.jpgMardi 14 novembre se déroule à Paris un colloque intitulé « L’esprit de défense en Île-de-France », organisé à l’initiative du groupe Front national au conseil régional d’Île-de-France. Le philosophe et écrivain Thibaud Collin intervient à ce colloque. Il répond aux questions de Boulevard Voltaire.

    "L’islamisme radical est une agression directe sur notre civilisation. Cependant, il y a aussi un autre adversaire. C’est un adversaire peut-être plus diffus, mais non moins important parce qu’il est plus intérieur. Marcel Gauchet parle de « l’individu total ». Il y a eu le totalitarisme de l’État total : le communisme et le nazisme. Aujourd’hui, nous faisons face à une forme plus sournoise du totalitarisme, peut-être moins violente au premier abord, et aux caractéristiques bien différentes. Il s’agit de cet « individu total » auquel tout devrait être dû, et qui refuse de recevoir comme un don tout ce qui a été accumulé et travaillé par les générations précédentes. D’ailleurs, bien souvent, il refuse d’assumer cette fonction de transmission et d’enrichissement de ce patrimoine. Ce patrimoine ne se réduit pas simplement à des monuments.

    Cet individualisme est une forme de nihilisme et d’hédonisme. Il empêche de mobiliser en nous l’esprit de défense. Cet esprit de défense implique de se défendre contre cet adversaire qui nous traverse chacun. L’hédoniste, ce n’est pas simplement mon voisin, c’est moi sous un certain rapport qui peut, à un moment, se dire « à quoi bon ? », « pourquoi pas ? » Toutes ces questions me mettent sur la pente d’une forme de nihilisme où je n’ai plus rien à transmettre. J’aime rappeler le livre de Philippe Muray Chers djihadistes… écrit après le 11 septembre 2001 qui montre que, plus encore que le djihadisme, le véritable ennemi peut être un certain esprit de négation qui peu à peu ruine de l’intérieur ce que nous sommes et qui nous traverse chacun." 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • TROIS CORNICHONS TIENNENT UN BALLON…

    Trois-cornichons.jpg

    La photo des trois cornichons tenant un ballon pour commémorer les attentats sanglants du 13 novembre vaut à elle seule toutes les analyses et autres chroniques zemmouriennes.

    Tout est résumé dans ce cliché. L’air absent de Hollande qui semble tenir un préservatif dans lequel il vient de souffler, la mine enfantine de Macron accompagné de sa maman qui lui a promis une barbe à papa… Il lorgne du côté du vendeur… Ah, ça fait envie. Mais à quelle heure vais-je l’avoir ? Maman, s’il te plaît…

    Le marchand de ballons qui se tient sur la droite du cliché tente de convaincre la responsable du trio d’en acheter trois autres… Mais rien à faire. Elle est inflexible. Le budget de l’État ne permet pas de faire de telles dépenses. Derrière, on devine quelques manèges… Marcel Campion ne doit pas être bien loin. Il veut sa grande roue devant le Bataclan. Ah, elle aurait belle allure ! Un stand de pommes d’amour, des statuettes de terroristes… Le créneau festif est évident.

    Et ce sont donc ces trois cornichons pitoyables de niaiseries et d’inconséquences que certains appellent l’élite. D’accord. Le gratin de la clientèle qui fréquente « la fête à neuneu ». Dans le cadre d’une fête foraine, l’appellation « élite » est pertinente. Bien habillés, brushing impeccable malgré les tours de grand huit. Quelle tenue ! On dira ce qu’on voudra, ma chère, mais l’ENA, ça vous façonne son homme.

    S’imaginer la rigolade des djihadistes devant ce spectacle ridicule vous fait monter une de ces hontes… L’indécence d’une telle cérémonie devrait se dérouler huis clos. Dans un souterrain, dans une cave… Entre cornichons. Tous réunis dans le même bocal. Et tant pis si le lâcher de ballons bute contre le plafond. C’est le geste qui compte. Qu’ils se livrent à leurs pitreries en cachette. De grâce… Ce cliché avoue de manière trop flagrante l’absence de volonté d’en finir avec ces barbaries. L’infantilisme y est trop fort. La décadence trop voyante. L’envie de perdre est là tout entière. Étalée sans pudeur, montrée à tous. Allons enfant de la patrie, le jour de défaite est arrivé… Allez, changeons les paroles de l’hymne et n’en parlons plus.

    http://www.bvoltaire.fr/trois-cornichons-tiennent-ballon/

  • Quand une « chercheuse » de l’IRSEM s’aventure à parler des ethnies…

    Bernard Lugan

    L'Afrique réelle cliquez ici

    1552642649.jpgDurant des années, des  membres du CNRS (Jean-Pierre Chrétien, Jean-Loup Amselle, Catherine Coquery-Vidrovitch ou Elikia M’Bokolo), nièrent l’existence des ethnies. Puis, rejoints et dépassés par les évidences, ils attribuèrent l’origine de ces dernières à la colonisation. Comme si les Africains n’avaient pas eu d’identité avant l’arrivée des colonisateurs…

    Aujourd’hui, comme il n’est plus question de nier l’évidence ethnique en raison de l’actualité, les « baise-cul » de l’idéologie officielle ont donc recours à la vieille méthode marxiste consistant à déconsidérer ad absurdum la thèse qu’ils attaquent en lui donnant un énoncé caricatural.

    Sonia Le Gouriellec, « chercheuse » à l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire), publie ainsi dans Le Monde du 16 octobre 2017, un article archétypique en la matière intitulé « La lecture exclusivement ethnique des conflits en Afrique est fallacieuse ».

    Or, nul esprit sensé n’a jamais écrit que l’ethnie explique tout. En revanche, ceux qui connaissent l’Afrique autrement que depuis l’algeco de la place Joffre, savent que rien ne s’explique sans l’ethnie…

    Pour fonder sa dialectique, Sonia Le Gouriellec prend l’exemple du Rwanda, société qu’elle ne connaît pas plus que la question ethnique elle-même, en caricaturant outrancièrement ce qui y constitue le soubassement de toutes les relations sociales : « Selon cette lecture (sous-entendu, celle de ceux qui ne pensent pas comme elle), les Tutsi et les Hutu seraient destinés à s’affronter et les massacres seraient le résultat d’une opposition raciste héréditaire et pratiquement constitutive de l’ADN des Rwandais et, plus largement, des Africains, condamnés aux tueries et aux barbaries spontanées sans dimension politique ni instrumentalisation ».

    Mais où donc ailleurs que dans ses fantasmes, Sonia Le Gouriellec est-elle allée chercher de telles inepties ? On le comprend quelques lignes plus loin quand elle écrit, paraphrasant Jean-Pierre Chrétien : « C’est à partir du XIXe siècle (sous-entendu avec la colonisation) que le critère racial est intégré… ». Et nous voilà revenus à la théorie de la fabrication de l’ethnie par la colonisation… Bel exemple de pensée à la fois biaisée et totalitaire.

    Plus loin, vautrée sous le truisme, notre « chercheuse » à l’IRSEM écrit : « l’ethnie n’est pas une réalité figée ou immuable, mais au contraire se trouve en constante évolution ».

    Une fois encore, qui soutient le contraire ? Cependant, est-ce parce que leurs contours évoluent, ce qui est le propre de toutes les sociétés humaines, que les ethnies n’existent plus ou n’existent pas ?

    Que Sonia Le Gouriellec utilise les colonnes du Monde pour développer ses élucubrations est une chose. Qu’elle le fasse es-qualités de « chercheuse » à l’IRSEM, en est une autre. Nos soldats qui risquent quotidiennement leur peau en étant confrontés, eux, au réel ethnique, ont en effet besoin de véritables connaissances du milieu sur lequel ils sont projetés, et non de fantasmes idéologiques inspirés de l’air du temps.

    Mais allons plus loin: en ces temps de drastiques réductions budgétaires, est-il concevable que, depuis les bureaux feutrés de l’IRSEM, loin de l’ennemi, – et pour quelle utilité ? -, des manieurs de concepts hors sol, fendent les eaux de la sociologie et du contentement de soi en « consommant » des crédits qui font si cruellement défaut à ceux qui, sur le terrain, constatent chaque jour l’inanité de leurs postulats ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/11/13/quand-une-chercheuse-de-l-irsem-s-aventure-a-parler-des-ethn-5998761.html