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France et politique française - Page 2912

  • Le délit d'entrave à l'avortement le 14 février au Sénat

    Le 14 février, le Sénat doit à nouveau se prononcer sur la proposition de loi qui aggrave considérablement le champ d’application du délit d’entrave à l’IVG (2 ans de prison et 30 000 € d’amende). La version actuelle du texte porte une atteinte redoutable à la liberté d’expression et à la liberté d’information des femmes, concernant « les caractéristiques et les conséquences médicales » d’une IVG.

    Alliance VITA demande aux sénateurs de refuser ce texte liberticide.

    Pour faire entendre votre voix, Alliance VITA met à votre disposition un outil dédié et vous invite à interpeller personnellement vos sénateurs sur cette grave question.

    Si le Sénat rejette ce texte ou vote un texte différent de celui adopté, la proposition retournera à l'Assemblée, probablement le 16 février pour son adoption finale (avant recours devant le Conseil constitutionnel).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'Africain Théo Luhaka a menti, l'enquête démontre qu'il n'a pas été victime d'un viol 9 Février 2017

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    Les premiers éléments de l’enquête de l’IGPN écartent la qualification de “viol”, mais retiennent celle de “violences volontaires”. Le témoignage d’un riverain confirme cette version.

    Les circonstances de l’interpellation jeudi dernier à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) de Théo Luhaka, 22 ans, se font plus précises. Le compte rendu de l’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) transmise au juge de Bobigny en charge de l’affaire, tendrait à démontrer que le jeune homme n’a pas été victime d’un acte de viol intentionnel.

    La justice disposerait du témoignage d’un riverain qui aurait assisté à l’interpellation musclée de l'Africain qui se débattait, sans pour autant constater quelque action des policiers apparentée à un “viol”.

    L’analyse d’une vidéo de neuf minutes filmée par les caméras de la police municipale aurait permis aux enquêteurs de la “police des police” de s’assurer que le jeune homme n’a pas été “violé délibérément” par l’un des fonctionnaires, mais victime notamment “d’un coup de matraque qui a occasionné de sérieuses blessures sans que celui-ci ait été porté dans l’intention de le violer” précise une source judiciaire.

    En ce sens, l’enquête confirme les premiers chefs d’accusations retenus vendredi par le Parquet de Bobigny, qui avait alors qualifié les faits en “violences volontaires”. Mais dimanche soir, dans la précipitation, le juge d’instruction a décidé de poursuivre les quatre policiers pour “violences volontaires” dont l’un d’eux pour “viol”.

    Source M6 infos via Thomas Joly cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Remigration : le livre événement qui va agiter la campagne présidentielle

    Remigration-Livre-248x350.jpgOui, la remigration est possible. Et oui, la préservation de notre identité nécessite que cette remigration soit mise en œuvre. Voilà ce que vient démonter cet ouvrage qui détaille ces 30 mesures pour une politique d’identité et de remigration (éd. Idées), ainsi que leurs modalités d’application. Avec cet ouvrage, sur lequel aucun candidat à la présidentielle ne pourra faire l’impasse, Les Identitaires entendent montrer sur 190 pages qu’en politique, il n’y a pas de fatalité, mais simplement de la volonté.

    Ils répondent ainsi aux « citoyens du monde » – de gauche comme de droite – mais aussi à ceux qui, se réclamant pourtant patriotes, ont baissé la garde face au multiculturalisme, par fatalisme ou confusion idéologique.

    « Loin des illusions de “réconciliation“ ou d’assimilation massive, nous pensons que le seul moyen d’éviter le chaos qui découle fatalement des sociétés multiculturelles (et donc multiconflictuelles), c’est aujourd’hui d’envisager, de manière pacifique et concertée, la remigration. C’est-à-dire le retour dans leurs pays d’origine d’une majorité des immigrés extra-européens présents sur notre territoire. »

    Si ces mesures peuvent sembler aujourd’hui « impossibles » ou « radicales » à certains, nous sommes persuadés que les temps à venir se chargeront de les rendre à la fois possibles et nécessaires.

    Arrêt de l’immigration, condamnation de ceux qui l’encouragent, arrêt de l’islamisation, remigration concertée avec les pays d’origine, etc. : à travers ces 30 mesures, Les Identitaires revendiquent simplement pour les Français le droit fondamental dont disposent tous les autres peuples du monde : celui de vivre en paix, chez eux, selon leur identité, avec ceux qui leur ressemblent.

    Un livre à commander d’urgence ici.

    http://fr.novopress.info/203386/remigration-livre-evenement-agiter-campagne-presidentielle/

  • Un entretien avec Roland Hélie publié le 8 fevrier sur le site Paris Vox.

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    Paris Vox – Les éditions de Synthèse Nationale sortent en fin de mois un nouvel opus de ces Cahiers d’histoire du nationalisme l’occasion pour Paris Vox de rencontrer Roland Hélie, le directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d’Histoire du nationalisme, afin de nous présenter la maison d’édition qu’il dirige et le nouveau Cahier d’histoire du nationalisme traitant du MSI.

    Paris Vox : Roland Hélie (1), pourriez-vous nous présenter les éditions de Synthèse nationale ?

    Roland Hélie : Nous avons créé la revue Synthèse nationale à l’automne 2006. Le 2 octobre dernier, au cours de la Xe Journée nationale et identitaire, à Rungis, nous avons donc fêté son dixième anniversaire. Quant aux éditions, à proprement parler, elles ont été créées en janvier 2012. Il s’agissait de compléter la revue par des livres destinés à la formation des militants (2).

    En avril 2014 nous avons lancé Les Cahiers d’Histoire du nationalisme qui, comme leur nom l’indique, abordent l’histoire de notre famille d’idées. Nous en avions assez que celle-ci soit toujours dénigrée, voire caricaturée, par nos adversaires. Après tout, pourquoi les nationalistes ne seraient-ils pas les mieux placés pour raconter leur propre histoire ?

    A ce jour, dix numéros d’environs 200 pages chacun sont sortis. Parmi les thèmes traités : Léon Degrelle et le rexisme, Tixier-Vignancour, le Parti des Forces nouvelles, François Duprat et le nationalisme révolutionnaire, Jean Mabire l’éveilleur de peuples, ou encore Pierre Drieu la Rochelle dans la livraison de l’été dernier…

    Paris Vox : Les Cahiers d’Histoire du nationalisme sont une référence “éducative”, le prochain livre traitera du Mouvement Social italien, pourquoi ce choix ?

    Roland Hélie : Le MSI a été créé en janvier 1947, il y a donc 70 ans. Nous avons pensé qu’il était important de marquer cet anniversaire. Le MSI, ce n’est pas n’importe quel mouvement européen. Ce fut, 50 ans durant, le mouvement phare de la résistance européenne. L’exemple qu’il fallait suivre et qui inspirait tous les autres mouvements nationalistes d’Europe.

    De campagnes originales en succès électoraux, le MSI dirigé entre autres par Giorgio Almirante, personnalité remarquable qui marqua durablement la vie politique italienne, prouva qu’il était possible de développer des idées radicales tout en participant à la vie démocratique du pays. Ce qui ne faisait pas vraiment partie de la “culture maison” des mouvements nationalistes en Europe dans les années 50.

    Il faudra attendre le milieu des années 80 pour que la droite nationale française, rassemblée autour de Jean-Marie Le Pen, puisse lui emboiter le pas.

    Paris Vox : Qui est l’auteur de ce livre ?

    Roland Hélie : Sans doute l’homme le mieux placé et le plus compétent pour réaliser un tel ouvrage puisqu’il s’agit de Massimo Magliaro qui fut pendant plus de vingt ans le bras droit de Giorgio Almirante. Il fut rédacteur en chef du Sécolo d’Italia, le quotidien missiniste (c’est ainsi que l’on appelait en Italie les membres du MSI) et le fondateur de l’agence de presse du mouvement. Après la mort d’Almirante, en mai 1988, Massimo Magliaro, en désaccord avec la ligne de renoncement imposée par Gianfranco Fini (le successeur peu scrupuleux), quitta le MSI et devint alors l’un des directeurs de la RAI (la radio italienne). Il est aujourd’hui l’un des responsables de l’Institut d’études corporatistes et de la revue attachée à cet institut.

    Paris Vox : N’a t’il pas été compliqué de le convaincre de réaliser cet ouvrage ?

    Roland Hélie : Pas vraiment. En fait, c’est Massimo, qui est un ami depuis presque 35 ans, qui m’a proposé de rédiger ce cahier. Le 70e anniversaire de la création du MSI a eu un bel impact en Italie et nous avons pensé que la droite nationale française devait aussi fêter cet événement, ici à Paris. L’histoire du MSI, qui hélas s’est terminée au milieu des années 90 dans des conditions pas très glorieuses, mérite d’être méditée. Elle est riche d’enseignements.

    Paris Vox : Que s’est-il passé ?

    Roland Hélie : Alors qu’il atteignait des résultats plus qu’encourageants (dépassant les 20 % à chaque élection), Fini et ses amis, assoiffés de respectabilités, crurent que c’était arrivé et qu’il suffisait de rompre avec les fondamentaux qui faisaient l’originalité du mouvement pour arriver au pouvoir. Le MSI se transforma en une éphémère “Alliance nationale” qui s’intégra dans la coalition droitière de Silvio Berlusconi. Il y perdit son identité et, en quelques années, il disparu du paysage politique italien.

    Cette “sortie de course” fut peu reluisante et la droite radicale italienne a bien du mal à se reconstituer aujourd’hui. Même si certaines initiatives, comme la Casa Pound, ne manquent pas d’intérêts.

    Paris Vox : Vous organisez un banquet le samedi 25 février prochain pour la sortie du livre et pour les 70 ans du MSI, qui peut venir et comment peut-on s’inscrire ?

    Roland Hélie : C’est un banquet amical qui aura lieu dans une grande brasserie parisienne. Tous les amis nationaux, nationalistes, identitaires et patriotes qui s’intéressent à l’Histoire de ce mouvement sont donc les bienvenus. Il leur suffit de s’inscrire et ils recevront les informations précises sur la soirée (3).

    Paris Vox : Pour conclure, y-a-t-il d’autres actualités que vous souhaitez signaler aux lecteurs de Paris Vox ?

    Roland Hélie : La XIe Journée de Synthèse nationale aura lieu à Rungis le dimanche 1er octobre prochain. Les lecteurs de Paris Vox qui s’intéressent à la démarche de rassemblement des forces patriotiques non conformistes que nous proposons seront les bienvenus.

    Notes 

    (1) Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et des Cahiers d’Histoire du nationalisme.

    (2) Consultez le site www.synthese-editions.com

    (3) Pour s’inscrire, il vous suffit d’envoyer vos coordonnées (accompagnées d’un chèque à l’ordre de Synthèse nationale de 42 € par personnes) à : Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (correspondance uniquement).

    Nous remercions Roland Hélie pour sa disponibilité et invitons nos lecteurs soucieux de mieux connaître les éditions de Synthèse Nationale d’aller sur le site de l’éditeur : www.synthese-editions.com.

    Lire Paris Vox cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/02/08/un-entretien-avec-roland-helie-sur-le-site-paris-vox-5908778.html

  • Marion Maréchal-Le Pen : "Le droit d'asile est devenu une filière d'immigration clandestine supplémentaire" (video)


    Marion Maréchal-Le Pen - La question des... by KTOTV

    Philippe Carhon

  • 8 casseroles qui vont vous ôter toute envie de voter François Fillon en 2017

    1. Il a fait tripler la taille de son appartement de fonction aux frais du contribuable 
    François Fillon, lorsqu'il était Premier ministre de 2007 à 2012, était obnubilé par les déficits publics et les dépenses de l'Etat. Sauf que dans son édition du 3 juin 2009, le Canard Enchaîné avait révelé qu'il a agrandi son appartement de fonction pour loger son épouse et trois de ses enfants. De 78m² du temps de Raffarin, l'appartement du Premier ministre est ainsi passé à 309 m² dont 213 m² pour la partie privative. 
    2. Fillon partait week-end à Marrakech avec un Falcon 50 aux frais de l'Etat 
    En mai 2009, Fillon part en week-end privé à Marrakech avec un Falcon 50. Au Canard enchaîné, ses conseillers justifient l'utilisation de cet avion en expliquant qu'en tant que Premier ministre, il pouvait être susceptible de rentrer en France à tout moment. Matignon avait précisé que Fillon et ses proches allaient rembourser leur billet au tarif d'un vol commercial. Sauf qu'"au regard du tarif de l'heure de vol en Falcon 50 ou de son immobilisation sur un aéroport, l'Etec [l'escadron gouvernemental] facture l'heure 2601 euros. Soit, pour un week-end de trois jours : 182 272 euros". Aucune preuve du paiement du billet d'avion par l'ex-Premier ministre n'a de toute façon été publiée. 
    3. Quand Fillon inaugure une nouvelle ligne TGV ... en le survolant avec son jet 
    Même Nicolas Sarkozy a dû avoir du mal à croire l'exploit de son Premier ministre, en 2007. Pour l'inauguration officielle du TGV-Est, François Fillon s'est déplacé ... en jet. Logique, pour promouvoir la rapidité du TGV Est. 
    Le Canard Enchaîné, dans son édition du mercredi 13 juin 2007, révèle l'information. Le 9 juin 2007, le Premier ministre se rend à l'inauguration officielle du TGV-Est qui doit relier Paris à Strasbourg en 2h20. A l'heure du départ, à 7h36 à la gare de l'Est, les journalistes qui couvrent l'événement apprennent le Premier ministre est déjà monté dans la voiture 11 du TGV pour travailler mais qu'il rejoindra les journalistes à l'arrivée du train. Le convoi officiel arrive finalement avec 26 minutes de retard, tout simplement parce que le TGV a fait un arrêt imprévu en gare de Nancy-Metz, le temps qu'il a fallu pour faire monter dans le TGV François Fillon. Ce dernier n'était en réalité pas du tout dans la voiture 11 du train mais avait préféré faire l'essentiel du parcours à bord d'un jet, un Falcon. La supercherie est alors divulguée à la presse par la SNCF. 
    Le train trop prolétaire pour François Fillon ? 
    4. Les week-ends de Fillon en Falcon 7X coûtaient 1,3 million d'euros par an à l'Etat 
    C'est le magazine Capital du mois de décembre 2011 qui avait sorti l'information : "chaque week-end du Premier ministre dans son château de Solesmes (Sarthe) revient à 30 000 euros pour le contribuable". Comment expliquer un tel coût en pleine crise économique ? Selon le magazine, François Fillon utilisait un Falcon 7X pour parcourir les 230 kilomètres qui séparent Matignon et son domicile dans la Sarthe. Une heure de vol à bord d'un Falcon revient à environ 7 800 euros, sans compter le cortège de voitures officielles qui attendait le Premier ministre à sa descente, "les retours au bercail du chef du gouvernement coûtent 1,3 million d'euros par an... alors qu'il irait plus vite en prenant le train", dénonçait Capital. 
    5. Il a fait payer ses employés par d'autres ministères pour faire croire qu'il avait baissé ses dépenses 
    L'ancien Premier ministre avait affirmé avoir baissé les dépenses de fonctionnement de Matignon. En réalité, les frais de personnels, dont les voyages, étaient assurés par d'autres administrations... Un certain sens de la transparence (Le Canard Enchaîné n°4623, 3 juin 2009) Au 1er janvier 2008, 40 des 62 membres du cabinet de François Fillon étaient payés par des administrations extérieures : leurs salaires n'entrent donc pas dans le budget de Matignon, que le Premier ministre se vantait pourtant d'avoir diminué. 
    François Fillon a présenté un "budget de crise" pour 2008 sauf qu'en réalité, le nombre de fonctionnaires dont le salaire est pris en charge par des institutions extérieures a augmenté. 
    Au 1er juillet 2008, 49 des 70 membres du cabinet ne sont pas payés par le budget de Matignon (contre 40/62 six mois plus tôt). Même constat pour les fonctionnaires en service à l'Hôtel de Matignon : 230 étaient rémunérés par d'autres (contre 185 six mois plus tôt). 
    6. Il a passé Noël avec le dictateur Moubarak aux frais des contribuables 
    En décembre 2010, François Fillon passe le réveillon en Egypte, chez le dictateur Moubarak. Pour y aller, il fait le voyage à bord d'un Falcon 900 dont l'heure de vol est facturée ... 9 400 euros. Comme en mai 2009, Matignon avait indiqué que le Premier ministre avait remboursé son billet au tarif d'un vol commercial, sans dire que l'Etat avait pris en charge "le prix du stationnement sur le tarmac d'Assouan, plus l'entretien et le séjour de tout l'équipage. Car l'avion est resté immobilisé pendant dix jours, et tout ce petit monde, remarqué par d'autres visiteurs pour sa bonne humeur, était logé non loin de la famille Fillon, à l'hôtel cinq étoiles Pyramisa", indiquait le Canard enchaîné. 
    7. L'Etat assure pour 86 000 € le train de vie Fillon, y compris l'essence de sa voiture 
    François Fillon est un ancien Premier ministre, à ce titre, il bénéficie de la prise en charge par l'Etat du coût d'une voiture de fonction, le salaire d'un chauffeur et celui d'un assistant. Pour l'année 2014, l'Etat a dépensé 54 717 euros pour rémunérer un assistant, 12 167 euros pour un chauffeur. Quant au frais d'entretien de sa voiture de fonction, l'Etat a déboursé 4 452 euros en 2014, ainsi que 14 263 euros de carburant et 541 euros pour l'assurance. 
    Au total, François Fillon a donc bénéficié d'une dotation publique de 86 140 euros... pour avoir été Premier ministre entre 2007 et 2012. Sachant qu'il bénéficie d'une indemnité de député, de frais de représentation et d'une enveloppe pour rémunérer ses collaborateurs parlementaires. 
    8. Pour une simple inauguration, sa femme utilise un Falcon à 10 000 € le trajet aux frais de l'Etat 
    Mercredi 7 mars 2009, la femme de François Fillon, qui est alors Premier ministre, se rend à Roscoff pour le baptême d'un navire de la flottille des Britanny Ferries qui fait le lien entre la France et l'Angleterre. Le service de communication de Matignon précise alors que Pénélope Fillon "représente son mari à l'inauguration."L'histoire prend une tournure polémique quand l'information selon laquelle elle s'y est rendue aux frais du contribuable en Falcon 50, pour un trajet d'environ 10 000 euros, au coeur de la crise économique. 
    La femme du Premier ministre ne devait pas être à 3 heures près : "Elle aurait pu monter dans un train, environ 130 euros l'aller-retour, (...) Paris-Morlaix, soit 3h42" souligne alors Le Canard. 

  • Marcher pour rester vivants !

    La  Marche pour la vie a fait peau neuve. 2017 aura été l’année des grands changements, après l’interruption de 2016 pour cause de précaution sécuritaire à la suite des attentats de la nuit du  Bataclan.

    Devenu une association à part entière, « En marche pour la vie » se trouve désormais sous l'égide de la fondation Jérôme Lejeune, Choisir la vie, Renaissance catholique et quelques autres. La communication s'est rajeunie, avec l'arrivée, notamment, des Survivants ces jeunes qui se perçoivent comme des survivants à un massacre qui a bien pu emporter un de leur frère ou une de leurs sœurs.

    Au bout du compte, le message officiel a un peu changé. On demande que les hommes politiques rendent l'accueil de la vie plus aisé. L'abrogation de la loi Veil - avec ses 8 millions de victimes - n'est plus ouvertement affirmé dans les dossiers remis à la presse pour présenter les objectifs officiels de la manifestation, ce qui explique peut-être la présence de Sens Commun parmi les soutiens officiels de la Marche.

    Des dissidents et des « survivants » pour la vie

    Pourtant, les 50 000 marcheurs pour la vie n'ont pas de doutes à ce sujet. Ils ont applaudi à tout rompre Philippe de Villiers, qui a participé à la marche du début à la fin, en tête, et qui a clos l'événement avec un appel à ce que cette loi soit un jour enfin révoquée. Parce que l'avortement, il l’a dit, est un « crime ». Et que le rôle des pro-vie est désormais d'être des « dissidents ».

    Des dissidents nombreux. Avec le soutien officiel, cette année, d'Alliance Vita et des Associations familiales catholiques, sans compter le message d'encouragement du pape François et de plusieurs évêques, la Marche pour la vie a certainement gagné en dimension. La veille au soir, Mgr Cattenoz d'Avignon présidait à la veillée de prières pour la vie...

    Mais les choses ont donc un peu changé. La musique se fait plus forte, plus lancinante, plus rythmée que par le passé. Les pancartes et slogans officiels de la Marche répondent aux attaques actuelles contre les sites et organismes qui cherchent à dissuader les femmes d'avorter. « Information censurée = bébé en danger » ; « IVG : dire la vérité c'est dissuader » ; « Garder son bébé c'est la vraie liberté », clament des centaines de pancartes brandies par les marcheurs. « Protéger le faible, ça c'est fort », rappelle cette autre banderole à l'heure où plus de 96 % des trisomiques dépistés avant leur naissance sont éliminés par avortement dit médical, la Marche demandait notamment « la révision de la politique de santé qui conduit à l'élimination en masse des enfants trisomiques avant leur naissance ».

    Musique et enthousiasme

    Ce qui frappe, dans le froid de cet hiver glacial, c'est l'enthousiasme des marcheurs. Parmi les milliers de personnes venues de près et de loin - et combien de personnes ai-je revues, perdues de vue depuis des années et qui sont là sans doute pour la première fois -une belle majorité de jeunes. Le propre des pro-vie est précisément d'accueillir la vie et cela se voit. Il est plus facile de rassembler ce genre de troupes pour dénoncer FIVG que pour contester la politique « anti-femmes » de Donald Trump - cette manif-là a péniblement atteint les « quelques centaines » dénombrées par France Info, mais elle a bénéficié d'une incomparable couverture médiatique. Les lois démographiques vont faire le reste. Comme aux États-Unis, l'avenir est à ceux qui ont des enfants.

    Une image reste gravée dans mes yeux et dans mon cœur : celle d'une ravissante jeune fille trisomique - elle avait participé à la bouleversante vidéo censurée par le CSA, Chère future maman - dansant seule, souriante et radieuse sur le pavé du boulevard des Invalides, au rythme de la sono. À elle seule, elle était un message, elle était même le message de cette marche. La vie, toute vie humaine est sacrée, et vaut la peine d'être vécue.

    C'est ce qu'a déclaré Gregor Puppinck, directeur du Centre européen pour la justice et le droit (ECU) qui s'est exprimé sur le podium avant le départ de la marche, place Denfert-Rochereau : il appartient aujourd'hui aux jeunes et à tout homme de témoigner de « la sainteté de la vie ». Représentant la Marcia per la Vita de Rome dont elle et la présidente, Virginia Coda Nunziante a elle aussi déclaré qu'il est urgent de changer les lois. « La bataille contre la vie est une bataille mondiale, il est important d'être unis dans le combat, parce que nos adversaires sont unis pour détruire la vie, pour imposer une culture de mort », a-t-elle déclaré : « La loi Veil est une loi qui tue les enfants, elle a fait plus de victimes en France que les deux guerres mondiales. Les lois pour l’avortement doivent être abolies dans tous les pays, c'est notre but. »

    L'exemple des États-Unis

    Venu des États-Unis, le P. Shenan Bocquet, directeur de Human Life International, n'est pas d'un autre avis. Dans la foulée du déjeuner offert aux responsables des délégations étrangères avant la Marche, il m'a redit l'importance de revenir à des lois pour la vie. Aux États-Unis, le slogan des pro-vie lors des Marches pour la vie est limpide, et pour le P. Bocquet il n'y a pas d'autre moyen que celui-ci : « Il faut commencer par l'affirmation de la vérité, et appeler continuellement les gens à monter vers elle. Donc, "pas de concessions, pas d'exceptions " c 'est notre slogan, quelles que soient les circonstances qui ont amené cette vie à l'existence, et quel que soit l'état de maladie de l'enfant - pas d'exception ! Ce qui a permis à la Marche de Washington de vraiment fonctionner, c'est la persévérance - de garder le cap en portant toujours le même message. Notre objectif est défaire changer les lois, mais aussi les cœurs et les esprits. L'important, c'est de toujours rejeter clairement les exceptions. Pour toucher les gens, il faut leur faire comprendre qu'il s'agit d'une vie humaine, pour petite, fragile qu'elle soit. Aujourd'hui les gens se sont laissé convaincre que l’avortement est acceptable, parce qu'il est permis. À nous de faire comprendre qu'il n'est pas acceptable. » Aux États-Unis, on peut dire que cette stratégie est en train de porter ses fruits. L'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche marque aussi un changement fondamental par rapport aux lois de mort qui ont cours outre-Atlantique. Le nouveau président est décidé à nommer un juge pro-vie à la Cour suprême, ce qui est un premier pas vers le renversement de la jurisprudence Roe v. Wade par laquelle l'avortement s'y est imposé. Mike Pence, le nouveau vice-président, devait se rendre en personne à la Marche pour la vie à Washington. Rien de cela n'aurait été possible sans l'obstination des militants pro-vie américains, qui ont toujours cru à l'importance de la moindre de leurs actions et manifestations, et qui ont su imposer le thème du respect de la vie dans la campagne.

    Le P. Bocquet voit dans ce changement politique une véritable ouverture pour le mouvement pro-vie, surtout * en raison de l'équipe dont il s'est entouré » : « Ce sont des gens avec qui nous avons travaillé au cours des ans, parce qu'ils ont exprimé leurs positions pro-vie de manière très audible. » Et, m'a-t-il dit pour répondre à ma dernière question, « oui, c'est un fruit de notre engagement, de tout le travail que nous avons fait ».

    Aux États-Unis, les pro-vie ont le vent en poupe sur le plan politique. On ne peut pas en dire autant de la France mais du moins l'exemple américain montre-t-il l'intérêt de la ténacité et de la clarté des objectifs. 

    Jeanne Smits monde&vie février 2017

  • François Hollande dilapide l’argent public avant de faire ses bagages

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    8797-20170210.jpgIls embarquent dans leurs cartons les ordinateurs et les petites cuillères en argent, ils augmentent leurs salaires avant de partir, ils se sont lâchés plus que jamais sur les dépenses parce qu’ils s’en vont en 2017, après moi le déluge, ils nous laissent la France exsangue et ruinée.

    Dès le 25 janvier, Francis Bergeron annonçait en une de Présent le « constat de faillite » de la Cour des comptes. Didier Migaud, socialiste bon teint, ne proposait rien d’autre que d’opérer un audit des comptes de l’Etat, dès Hollande débarqué. Du jamais vu.

    En cette année d’élection, l’exécutif a relâché en partie les vannes de la dépense, déplore la Cour. C’est dire la conscience et le sens des responsabilités de ces gens-là. « Sous l’effet de mesures de revalorisation des rémunérations, la masse salariale de l’Etat a bondi de 3 % en 2017, autant qu’entre 2011 et 2016. » Des indemnités de départ bien méritées !

    L’institution détaille par le menu le gaspillage quotidien de nos deniers. En 1 300 pages, les contribuables peuvent découvrir comment l’Etat jette l’argent par les fenêtres au risque de faire passer Pénélope Fillon pour une smicarde relevant de l’aide sociale. Formation professionnelle, indemnisation des accidents médicaux, chambres d’agriculture, autoroutes ferroviaires, la liste de la gabegie donne le vertige. Mention spéciale pour le fiasco ruineux de l’écotaxe poids lourds dont la Cour des comptes dresse l’épitaphe : un « gâchis patrimonial, social et industriel ». Des pertes de recettes de près de 11 milliards d’euros et une compensation demandée aux automobilistes français…

    La Cour des comptes alerte particulièrement sur la situation de saturation et d’épuisement des forces mobiles de la police et de la gendarmerie nationales, dont les effectifs ont fondu de 7,5 % alors qu’ils sont employés de manière toujours plus intensive : « Terrorisme, plan Vigipirate, mouvements sociaux radicalisés et souvent violents, lutte contre l’immigration clandestine dans le contexte de la crise migratoire, sécurisation de grands événements comme la COP 21 et l’Euro 2016. »

    Les forces mobiles sont souvent affectées à des missions permanentes pour lesquelles leur plus-value opérationnelle est faible, relève la Cour des comptes. C’est le cas des gardes statiques et des escortes qui, à Paris, accaparent plus de 40 % du personnel. Moins d’un quart des effectifs est employé au maintien de l’ordre.

    Dans le même temps, la Cour des comptes décortique les grosses ficelles du gouvernement pour falsifier la situation : objectif de croissance irréaliste, tours de passe-passe comptables, économies imaginaires, dépenses programmées sur l’avenir, recettes gonflées. La France est au bord du précipice avec une dette de 2 200 milliards d’euros (plus de 97 % de son PIB, alors qu’elle ne devrait pas, selon les critères de Maastricht, dépasser les 60 %). Le prochain gouvernement va devoir stopper entièrement les dépenses et réaliser des coupes franches. Il n’a plus aucune marge de manœuvre. Sauf à commencer par sortir de l’Union européenne évidemment. Et à axer ses premières économies sur l’invasion migratoire.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 10 février 2017 sous le titre « Hollande dilapide »

    http://fr.novopress.info/203382/francois-hollande-dilapide-argent-public-avant-faire-ses-bagages/