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France et politique française - Page 2963

  • Le gaullisme de François Fillon

    De quelle droite Fillon est-il le nom ? Orléaniste, légitimiste, bonapartiste ? Ou aimable synthèse de ces trois pentes naturelles à l’homme de droite, toujours balançant entre État fort, libertés individuelles et subsidiarité ?

    La question est peut-être prématurée, car il nous faut faire un peu abstraction du Fillon qu'on a connu (serviteur partisan des maîtres du moment, bradant la France sur leur ordre) et de celui qu'on verra peut-être apparaître à la faveur de la campagne présidentielle, au moment où son programme se précisera et où il essaiera de rassembler au-delà de son camp.

    Certains le voient bonapartiste, légitimé par le plébiscite de la primaire « de la droite et du centre » et bientôt porté en triomphe par l'élection présidentielle.sa légitimité numérique l'autorisant à gouverner par décrets et référendums il en annonçait cinq, déjà réduites à deux réforme des institutions et des retraites (immigration, équilibre budgétaire et organisation ne font plus partie - pour le moment - des référendums prévus). Démocratie directe, moins de représentants et moins d'échelon territoriaux ce sont autant de contre-pouvoirs qui seraient affaiblis et l'autorité de l'État qui serait renforcée-y compris vis-à-vis de l'Europe, puisque Fillon insiste sur la nécessaire souveraineté de la France.

    Pourquoi pas orléaniste, aussi, puisqu'il est censé être ultra-libéral, voulant dégraisser l'État et la dette du pays, donner le pouvoir aux patrons dans les négociations (avec un référendum d'initiative patronale si les négociations collectives avec tes partenaires sociaux échouent, au niveau des entreprises), il annonce aussi vouloir réformer une Santé trop généreuse, payer les fonctionnaires au mérite... au point que les pauvres sont les absents de son programme, ce qui en fait la grande fragilité populaire. « Le conservatisme sera social ou ne sera pas », comme le remarque François Huguenin (Le Figaro, 2 décembre). Le catholicisme du candidat ne semble pas trop le freiner quand il s'agit de lois sociétales, ce qui est assez orléaniste - et tellement en accord avec les déclarations de la Conférence des évêques de France, très orléanistes eux-mêmes en matière de relations entre l'Église et la société !.

    Mais son légitimisme paraît moins marqué. Le Fillon a un petit côté réactionnaire, certes, puisqu'il a l'air d'aimer la France, et de ne pas juger cela rétrograde ni honteux. Il n'hésite pas à parler des racines chrétiennes de la France, donc à s'enraciner dans le temps long, comme tout bon contre-révolutionnaire. Mais son conservatisme moral n'apparaît tel, qu'aux yeux des libéraux forcenés, qui rêvent d'un espace social vierge de toute morale collective.

    "Faire avec" est sa devise

    En fait, il est très clair que Fillon n'est pas du tout légitimiste souverainiste, certes, mais pas au point de remettre en cause l'Europe (dont il parle peu). Point enragé de droit à la différence, certes, mais considérant que l'époque est ce qu'elle est (à défaut d'être Antigone, il ferait donc un bon Créon, ce qui est une bonne chose à la tête d'un État). Mais surtout privilégiant l'économique, pas tellement à son corps défendant, mais parce que la chose est pour lui primordiale. Il est certain que l'économie est si dégradée que commencer par elle paraît nécessaire, même pour qui voudrait, à terme, sur des bases assainies, restaurer une autre France. On ne sent pas Fillon sur cette pente son goût pour l'histoire, c'est une manière d'être proche de toutes les générations, et son goût pour l'éducation n'est que naturel et rationnel dans un pays où maitriser l'école signifie gouverner tes consciences.

    Pour le dire autrement, le bien commun paraît moins le but à atteindre que le résultat mécanique d'une série de mesures économiques assorties d'un peu de bon sens social. Là encore, on peut saluer une manière de réalisme (qu'on retrouve dans son approche de la politique étrangère et dans son traitement des revendications communautaristes musulmanes) mais déplorer un manque de vision politique. « Faire avec » est la devise de Fillon.. Fillon est donc un orléaniste bonapartiste. Alliance de la carpe et du lapin, comme le notait finement Marcel Gaucher, en anticipant les difficultés à venir. « Imposer le libéralisme est par nature une tâche difficile, puisqu'il est foncièrement hostile au volontarisme. Prendre le risque d’affaiblir l'État quand on compte sur son autorité n’est pas chose simple. » (Le Monde, 29 septembre). Non, ce n'est pas une chose simple, mais c'est un classique de la démocratie à la française, qui a toujours su ce que l'idée de liberté recelait de totalitarisme, quitte à lui rendre un culte, pour cette raison même. On est bien dans le gaullisme, c'est-à-dire un faux conservatisme, où l'illusion de la grandeur (de la France, de l'État, de la civilisation) aveugle dans un premier temps, puis elle justifiera dans un second temps qu'on accompagne le mouvement sous prétexte de le gouverner, avec une raideur de caporal. Fillon, libéral amoureux d'un État fort, paraît bien gaulliste. Ce n'est pas lui qui synthétisera les trois droites.

    Hubert Champrun monde&vie 15 décembre 2016

  • La Marche pour la vie cherche des bénévoles

    Sans bénévoles … pas de Marche Pour La Vie !

    Venez nous aider et faites partie des 600 bénévoles de la Marche au sein des différentes équipes :

    • Accueil: pour orienter les marcheurs  (garçons / filles de plus de 16 ans) 
    • Logistique: pour que la Marche puisse avoir lieu (garçons / filles de plus de 16 ans)  
    • Circulation: pour accompagner les marcheurs (garçons / filles de plus de 16 ans)   
    • Sécurité: pour que la Marche se déroule en toute sérénité (hommes de plus de 18 ans) 

    Inscrivez-vous vite sur le formulaire « Devenir bénévole » :  

    Ne comptez pas sur votre voisin, engagez-vous !

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/12/la-marche-pour-la-vie-cherche-des-b%C3%A9n%C3%A9voles.html

  • Comme le général de Villiers a pris date avec François Fillon

    Le chef d’état-major des armées souhaite que le budget de la défense atteigne 2 % du PIB, alors que le candidat de la droite est beaucoup plus prudent. 

    Pierre de Villiers prend date.© Sipa Press Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées (Cema), a publié un « point de vue » dans Les Échos de mercredi pour rappeler que « le prix de la paix, c’est l’effort de guerre. » Sur le fond, rien de neuf. Depuis des mois, le Cema martèle le même thème devant tous ses auditoires  : face aux menaces, il faut augmenter le budget de la défense jusqu’à 2 % du PIB, contre 1,77 % aujourd’hui - soit une augmentation d’environ 4 milliards. Et il faut le faire, selon lui, « avant la fin du prochain quinquennat ». C’est là que le bât blesse, notamment avec François Fillon.

    Notes inquiétantes. Les deux hommes se connaissent bien et se fréquentent à titre privé. Et la semaine dernière, le Cema aurait rencontré Jean-Paul Faugère, ancien dircab de Fillon à Matignon et toujours proche de lui. Le général en est ressorti convaincu que la priorité du candidat LR serait le redressement des finances publiques… pas le budget militaire. Deux notes plaidant dans ce sens ont été transmises à François Fillon, que les milieux de la défense jugent « inquiétantes ». [....]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Comme-le-general-de-Villiers-a

  • Le numéro 70 de la revue de Terre et Peuple vient de paraitre.

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    Le dossier central évoque la fracture installée au coeur de l'Europe...

    Dans ce dossier Russie Ukraine, nous avons voulu évoquer un conflit tragique qui se déroule au cœur de l’Europe. Tragique par ce que c’est du sang d’hommes blancs qui coule.

    Nous avons voulu, à travers l’article d’Alain Cagnat, montrer la chronologie des évènements récents et bien plus anciens.

    A travers celui de Robert Dragan, nous évoquerons l’Holodomor, ce génocide alimentaire qui toucha les Ukrainiens, notamment. Expliquant partiellement l’origine de la méfiance envers les Russes, même s’ils ne sont plus communistes.

    Nous avions donné la parole à des identitaires Ukrainiens, mais malheureusement, pour diverses raisons cela n’a pu aboutir. Il était important pour nous que la résistance Ukrainienne puisse s’exprimer aussi. Cela n’a pas pu se faire et s’est bien dommage pour l’équilibre du dossier. Qu’il soit bien clair que ce n’est pas de notre fait si cela n’a pu se faire, la main était tendue…

    Pierre Koenig et Jean Patrick Artault situeront ce conflit dans une perspective de durée récente et d’enjeux géopolitiques.

    Enfin fidèles à nous-mêmes nous avons aussi regardé cela sous un angle économique. Petrus Agricola évoquera l’embargo européen envers la Russie, et les conséquences tant sur l’agriculture Française que sur celle de la Russie.

    Thierry Thodinor mettra en évidence le pillage économique qui a résulté de la récente mainmise libérale sur l’Ukraine. Les chiffres font peur.

    Pierre Koenig enfin montrera le tout récent « rejet » par la Russie du libéralisme économique.

    Il nous a semblé important d’évoquer cette nouvelle fracture au cœur de l’Europe. Le seul constat que nous en faisons, au regard de notre grille de lecture identitaire et racialiste, est qu’une fois encore, certains ont agité afin de réveiller ce qui sommeillait. Diviser pour empêcher l’union des peuples blancs d’Europe.

    Mais plus que tout il était important de relativiser ce qui arrive là-bas, car en aucun cas nous n’avons prise sur les évènements qui s’y déroulent.

    Le combat pour notre survie se déroule ici et maintenant. Pas là-bas. Tentons d’influer sur ce qui est à notre portée, et ce sera déjà beaucoup.

    Terre et peuple cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/12/28/le-numero-70-de-la-revue-de-terre-et-peuple-vient-de-paraitr-5892005.html

  • Journal du Mercredi 28 Décembre 2016 : Immigration / Le droit d’asile explose en 2016

  • Marche Pour La Vie 2017 : Affichez vos idées !

    Vous voulez nous aider à faire de la Marche Pour La Vie 2017 un événement de grande ampleur ?  Aidez-nous en communiquant autour de vous ! Profitez du mois de janvier pour tracter et coller les affiches et autocollants de la Marche Pour La Vie !

    Petit message pour les Provinciaux : il ne vous reste que 7 jours pour faire votre commande !

    Les tracts, des affiches, des autocollants sont à votre disposition : c’est GRATUIT et livré chez vous, il suffit de les commander en cliquant ce formulaire :

    Tous à Paris le 22 janvier 2017!!!

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La chanson est loin d'être un genre mineur...

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    Thierry Bouzard Eurolibertés cliquez ici

    Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la chanson est loin d’être un genre mineur, même la chanson enfantine. La musicologue Sylvie Bouissou nous apprend que le célèbre Frère Jacques a été composé par l’illustre Rameau, l’auteur des Indes galantes, mais aussi le grand théoricien de la musique avec traités sur l’harmonie. Un talent qui a traversé les siècles et reste dans les mémoires dès la plus tendre enfance.

    La grande affaire musicale en 2014 fut l’avenir de la Philharmonie de Paris. L’orchestre devait être, en partie, financé par les revenus de la concession de la Salle Pleyel, mais le tribunal de commerce de Paris avait interdit à la Cité de la Musique de conclure ce contrat suite à un conflit avec le vendeur. Déjà que la ville de Paris se fait tirer l’oreille pour régler sa quote-part de financement de l’orchestre, la situation de la Philharmonie se complique.

    L’inspiration aurait-elle abandonné nos chansonniers ? Laurent Voulzy et Alain Souchon préparaient depuis dix ans un album en duo dont la sortie était annoncée pour le 24 novembre 2014. Les deux complices ont signé un grand nombre de succès à quatre mains dont on se rappelle au tout début J’ai dix ans. Un extrait de leur prochain album Derrière les mots n’avait pas enthousiasmé la critique qui trouva cette production « chargée, addictive, plaisante, mais guère conséquente ». Dans un autre genre, Yannick Noah « personnalité préférée des Français entre 2007 et 2012 » voyait les ventes de son dernier album au plus bas, il en fut obligé à annuler plusieurs dates. Lucide, il déclara sur TF1 qui l’invitait à faire sa promotion : « Je pense que j’ai dû faire quelques boulettes, prendre des positions qui n’ont pas forcément été entendues, comprises ». Il avait soutenu Hollande en 2012 et sur son dernier album figure Ma Colère, une chanson composée contre le Front national, un signe ?

    Comme prévu, la nouvelle star à barbe, vainqueur de l’Eurovision en mai 2014, a chanté devant quelques centaines de spectateurs sur l’esplanade du Parlement européen le 8 octobre 2014. Le chanteur en a profité pour revendiquer « le droit d’aimer qui l’on veut c’est tellement humain. Tout le monde veut vivre librement et en paix, je ne comprends pas ceux qui veulent l’empêcher. »

    Rien de tel que la chanson pour faire passer des idées… Dans un registre similaire Barbara Hendricks s’était produite à Paris le 13 octobre 2014 pour « lutter contre la barbarie et les groupes extrémistes » avec un hommage à Daniel Pearl et toutes les victimes. Elle voulait promouvoir le Mouvement pour le Paix et contre le Terrorisme. C’était le premier concert en France de cette organisation étasunienne : « la chanson est un très beau moyen de résistance. »

    Dans le cadre du centenaire de la guerre de 1914, les éditions Hortus ont lancé une ambitieuse collection de 30 volumes consacrée aux Musiciens et la Grande Guerre dont les publications s’étalent sur cinq ans et proposeront plus de trente heures de musique. Les enregistrements sont tous originaux et chaque album est réalisé autour d’un thème (Albéric Magnard pour le premier volume, Maurice Maréchal pour le troisième). Les documents qui illustrent les livrets sont tirés de la BDIC (Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine) et replacent les compositions dans leur cadre historique. Une collection appelée à devenir une référence.

    En photo : Dr Merlin en concert cliquez ici lors de la dixième journée de Synthèse nationale le 2 octobre dernier. 

  • Marine Le Pen, personnalité politique préférée des Français !

    C’est un pavé dans la mare du politiquement correct qui risque de faire déborder les limites de la bien-pensance.

     

    Le classement IFOP des personnalités préférées des Français, c’est l’aristocratie médiatique qui distribue ses quartiers de noblesse pour ordonner au quidam que nous sommes devant quelles personnalités s’extasier. Le temps d’une année.

    1.000 personnes « dites « représentatives » de la population de plus de 15 ans ont été interrogées.

    Reste à savoir ce que « représentatif » veut dire. À moins que tout soit dans le « représentatif ».

    Parmi une série de 50 personnalités françaises présélectionnées selon le principe de l’autosuggestion, la personne sondée doit répondre à la question : « Quel(le)s sont, parmi les personnalités suivantes, les dix Français(es) qui comptent le plus pour vous aujourd’hui, et que vous trouvez les plus sympathiques ? »

    Yannick Noah a dominé ce classement neuf fois consécutivement de 2007 à 2012 et dix fois au total. Yannick Noah : il est cool et sympa, beau gosse et métis, et puis, en cas de victoire de Marine Le Pen, il a dit « qu’il quitterait la France ».

    Sauf qu’il a quitté le classement et que Marine Le Pen vient d’y faire une entrée fracassante.

    Ce qui fait dire à nos médias pour le reste de l’année à venir qu’Omar Sy, frère de lait de Yannick et de la France multiculturelle, reste « la personnalité préférée des Français », enfin… des 1.000 interrogés pour l’occasion.

    Seulement voilà, la vague était trop forte et Marine Le Pen se hisse direct à la 37e place du classement.

    Elle devient ainsi, selon l’équation IFOP annuelle, la personnalité politique préférée des Français.

    De là à y voir un signe à l’aube de cette grande année électorale et c’est un pavé dans la mare du politiquement correct qui risque de faire déborder les limites de la bien-pensance.

    D’autant que la présidente du Front national arrive devant François Fillon, vainqueur de la primaire à droite (42e), Emmanuel Macron, ballon de baudruche médiatique, encore jamais élu mais candidat à l’élection suprême (46e) et tout devant Jean-Luc Mélenchon.

    Ce n’est pas une révolte c’est une révolution.

    Et les médias d’être mauvais joueurs. Car Marine Le Pen progresse dans l’opinion, même sous le prisme des sondages d’opinion à crédibilité variable.

    En octobre dernier, selon le baromètre Elabe, son taux d’opinions favorables atteignait 29 %, son plus haut niveau depuis janvier 2015, ce qui la fit entrer dans le Top 5 des personnalités politiques préférées. Mais c’est la faute au « climat ambiant », dixit Yves-Marie Cann, directeur des études politiques d’Elabe. Pas de bol, la météo lui serait donc favorable.

    Et le site Internet LCI (24 décembre) tente une réassurance à l’intention des lecteurs qui pourraient s’effrayer de cette montée en puissance de Dame Le Pen et titre « La présidente du FN fait son entrée à la 37e place du traditionnel palmarès des personnalités préférées des Français. Devançant les Fillon, Macron et Mélenchon, elle reste cependant encore très décriée ».

    On apprend ainsi, en fin d’article, que la fille de Jean-Marie Le Pen – référence généalogique peu flatteuse dans le dictionnaire des médias – « repousse autant qu’elle séduit »… Formule creuse et sans consistance visant à rassurer l’auteur. Et à effrayer le lecteur.

    Le système médiatique d’autocongratulation s’enraye donc quand les sondages d’opinion donnent la parole à l’opinion. En attendant, Marine Le Pen s’installe dans le paysage politique des Français car « elle compte et qu’elle est sympathique » (dixit) au point d’en bousculer les lignes imposées de l’arroseur arrosé.

    De là à imaginer qu’en 2017 Yannick Noah, dont la colère « n’est pas un front/Elle n’est pas nationale/Ma colère a peur aussi/C’est la peur, son ennemie… », ne soit contraint de faire ses valises… Cochon qui s’en dédit !

    http://www.bvoltaire.fr/annesophiedesir/marine-le-pen-personnalite-politique-preferee-des-francais,302320

  • Quand les flux de « migrants » correspondent aux attaques terroristes

    La presse anglaise est plus libre que la nôtre. On y trouve des informations intéressantes passées sous silence de notre côté de la Manche.

    La presse anglaise est plus libre que la nôtre. On y trouve fréquemment des informations très intéressantes qui ont été passées sous silence de notre côté de la Manche, souvent par incompétence et parfois pour des raisons de basse propagande. Quotidien le plus vendu en Grande-Bretagne, de tendance plutôt conservatrice, le Telegraph s’insurge contre la politique dite des « frontières ouvertes » menée par Angela Merkel et appuyée par la Commission européenne, comme je vous le rappelais hier en citant Jean-Claude Juncker, échappé de son asile lunaire.

    Reprenant six exemples éloquents d’actes terroristes islamistes perpétrés depuis mai 2014, le quotidien démontre qu’ils sont liés aux déplacements migratoires :

    – En mai 2014, Mehdi Nemmouche, binational franco-algérien qui aurait dû être déchu de sa nationalité française fictive, ouvrait le feu sur le Musée juif de Bruxelles. Après avoir combattu un an dans les rangs de l’État islamique en Syrie, l’homme était revenu en Europe en passant par l’Allemagne. Schengen est donc clairement en cause.

    – Le 13 novembre 2015, le Bataclan et le Stade de France étaient attaqués par un commando de dix islamistes. Sept d’entre eux avaient des papiers européens, revenant de Syrie.

    La Hongrie de Viktor Orbán, l’un des rares pays en Europe à essayer de surveiller ses frontières, avait révélé que ces hommes s’étaient infiltrés en Europe en se faisant passer pour des « réfugiés » de manière à passer sous les radars des services secrets… Deux autres terroristes étaient des Irakiens munis de faux papiers syriens arrivés en Grèce en 2015. Une autre faille béante causée par le laxisme allemand 

    – À Bruxelles, en mars 2016, cinq djihadistes « européens » attaquaient l’aéroport. Encore une fois, il s’agissait de personnes qui avaient combattu en Syrie. Bien sûr, comme l’ont affirmé certains services secrets, au moins un d’entre eux avait réussi à pénétrer incognito en Europe grâce à… de faux papiers !

    – Les trois derniers attentats en Allemagne ont aussi été commis par de faux demandeurs d’asile. À Wurtzbourg, l’assaillant du train était un faux réfugié afghan de 17 ans. Idem à Ansbach, où un partisan syrien s’est fait exploser dans un festival de musique après avoir demandé l’asile en Bulgarie, en Autriche et en Allemagne. Quant à Anis Amri, vous connaissez tous son parcours, exemplaire des errements européens…

    Qui aura l’outrecuidance de dire qu’il faut continuer à ouvrir les frontières et que Schengen ne doit pas être suspendu un certain temps ? Qui pourra continuer à dire que l’immigration (d’aujourd’hui et d’hier) est une chance pour l’Europe ? Lénine disait que les faits sont têtus…

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/quand-les-flux-de-migrants-correspondent-aux-attaques-terroristes,302459