Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 3115

  • Selon un sondage, les Français ont une mauvaise image du PS

    Moins d’un quart des Français interrogés considère que le PS a un projet pour la France et qu’il est proche des préoccupations des Français.

    À neuf mois de l’élection présidentielle, l’image du Parti socialiste s’est globalement dégradée depuis un an auprès de l’ensemble des Français comme des seuls sympathisants socialistes, selon un sondage Ifop diffusé samedi à quelques jours de la rentrée politique.

    Moins d’un quart des Français interrogés considère que le PS a un projet pour la France (23 %, – 4) et qu’il est proche des préoccupations des Français (22 %, – 5). Seuls 19 % (- 5) estiment qu’il a « des dirigeants de qualité » et 29 % (- 14) qu’il « soutient suffisamment le gouvernement », selon cette enquête pour Dimanche Ouest France.
    La loi travail et les frondeurs expliquent la dégradation

    Sur ce dernier point, 41 % (- 14) des proches du PS considèrent que le parti soutient assez le gouvernement et les deux tiers (66 %, + 2) pensent qu’il a un projet pour la France. Pour 56 % (- 4), il a des dirigeants de qualité et pour 58 % (- 5) le PS est proche des préoccupations des Français. Selon l’Ifop, « l’impact des débats autour de la loi travail, l’affirmation de la fronde au sein du PS et l’usure de l’exécutif au cours de l’année écoulée » expliquent cette dégradation.

    Les Français attendent en priorité du Parti socialiste qu’il fasse des propositions sur la lutte contre le chômage (55 %), mais c’est 10 points de moins qu’en août 2015. Même tendance en ce qui concerne la lutte contre la dette et les déficits publics, sur laquelle 28 % (- 8) attendent aujourd’hui des propositions du PS. Ils sont 32 %, soit 9 points de plus qu’il y a un an, à attendre des propositions sur la lutte contre la délinquance. Les sympathisants socialistes attendent eux-mêmes en priorité des propositions du PS sur la lutte contre le chômage (66 %, – 3), et contre la pauvreté et l’exclusion (44 %, + 5).

    Enquête réalisée en ligne du 9 au 11 août auprès de 1 003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

    Le Point

    http://www.voxnr.com/896/selon-sondage-francais-ont-mauvaise-image-ps

  • Pour en finir avec les vieilles lunes

    Alors que la France est traversée par une vague d'attentats sans précédent depuis 1995 - série inaugurée par le Groupe Islamique Armée Algérien le 25 juillet 1995 à la gare Saint-Michel par la pose d'une bombe artisanale dans le RER B entraînant la mort de 8 personnes et faisant plus de 117 blessés – il est peut être temps de revoir nos orientations et prises de positions face au réel qui nous domine aujourd'hui.

    Il est bien évident que rien ne va s'arrêter. Bien au contraire, il est à prévoir que les attentats vont désormais s'enchaîner avec une intensité décuplée. Certes, nous ne sommes pas dupes. Comme le rappelle Francis Cousin, il y a l'histoire des apparences, à la surface des choses, et l'histoire radicale dialectique des grandes profondeurs. Mais que ces attentats soient organisés, téléguidés de l'extérieur ou qu'il s'agisse d'un terrorisme étatique importe finalement peu. Ils existent et frappent.

    1- Nous sommes bel et bien au cœur d'un choc de civilisation.

    L'analyse de la situation en France (ce qui Lénine appelle « le moment actuel ») est sans ambiguïté. Nous pouvons retourner le problème dans tous les sens, trouver ici ou là des dérivés, il n'empêche !

    Nous sommes en guerre. Mais contrairement à ce que pensent certains, cette guerre n'est pas neuve et ne date pas des récents attentats commis en France et en Allemagne.

    Nous sommes en guerre depuis la fin des trente glorieuses, depuis le regroupement familial, depuis l'acceptation d'une immigration massive extra-européenne sur notre territoire.

    Nous vivons en état d'urgence permanent depuis au minimum une trentaine d'années. D'impolitesses en incivilités, d'indifférences en racisme ordinaire, le « vivre ensemble » imposé à nos concitoyens n'est plus qu'un immense champs de ruine dont les prémices nous apparaissent désormais lointains.

    Le choc migratoire intense qui déferle sur l'Europe depuis quelques mois n'est que l'aboutissement logique de dizaines d'années de saupoudrage constant.

    Nous savons que le mouvement des « réfugiés » est un mouvement organisé par le capital qui a besoin de main d’œuvre nouvelle pour casser le coût du travail. Nous savons qu'il existe des filières immigrationnistes. Nous savons qu'au travers du « grand remplacement » c'est à une substitution de main d’œuvre que nous assistons. Nous savons, comme le dit encore Francis Cousin, que « les hommes ne sont pas des oies sauvages et qu'il n'existe pas de cycles de migration naturelles ».

    Nous savons que l'ennemi mortel qui se cache derrière le paravent de l'immigration se nomme Grand Capital et sa cohorte d'idiots utiles.

    Qu'importe ! Le réel s'impose à nous. On peut l'appeler comme on veux : choc du futur, comme Alvin Toffler, choc des religions, comme l'abbé Guillaume de Tanouarn ou encore choc des civilisations, comme Samuel Huntington, la réalité c'est que l'Europe doit aujourd'hui faire face à une tentative de balkanisation et d'hétérogénéisation sans précédent.

    Cependant, tout n'est pas aussi simple. N'en déplaise aux complotistes de tout poil et aux géopoliticiens de salon, les vagues migratoires qui se déversent à nos frontières se moquent bien de ces concepts d'occidentaux repus, elles n'en ont même sans doute jamais entendu parler. Elles se meuvent avec « leurs tripes », avec leur inconscient de peuples en mouvement. Loin d'intellectualiser leur action, c'est un instinct primaire de conquête de territoire qui les anime. Instinct animal décuplé par la masse.

    Attentats et vagues migratoires sont constitutifs d'un même appel : celui d'une haine de l'Occident, d'un passé fantasmé d'une colonisation douloureuse, des mouvements de peuple sur la longue Histoire. C'est la continuation de l'expansion des Omeyyades (661-750) et celle de l'Empire Ottoman (1389 prise de Kosovo) mais par d'autres moyens. Éternel balancier. Que le spectacle de la marchandise l'ait mis en branle n' a guère d'importance. Il arrive que les monstres échappent à leur créateur.

    Une chose est sure : nous n'assistons pas à la fin de l'Histoire, comme le crient certains bien-pensants, mais à son retour effectif après des décennies de consensus mou et d'opulence capitaliste. « Sous le choc de la vague migratoire, l’Europe se disloque, se désintègre, se déconstruit. (…) les historiens dateront certainement de cette affaire, de ces années 2015-2016, le début de la décomposition de l'Europe » pouvait-on lire dans Le Monde dans son numéro du 26 février dernier.

    « Prétendre qu’il n’y a pas un choc des civilisations entre l’occident localisé et moribond et l’Islam déterritorialisé en pleine santé est une sottise qui empêche de penser ce qui est advenu, ce qui est, et ce qui va advenir », écrit pour sa part Michel Onfray, avant de poursuivre : « Refuser la réalité du choc des civilisations ne peut se faire que si l’on ignore ce qu’est une civilisation, si l’on méprise l’Islam en lui refusant d’en être une, si l’on déteste la nôtre par haine de soi »1.

    L'Histoire est faite de mouvements de peuples et de conquêtes territoriales. L'Europe l'a un peu oublié depuis qu'elle est entrée dans la domination absolue de la marchandise et a quitté ce que Dominique Venner nommait l'horizon de la guerre. Celui-ci se rappelle aujourd'hui à notre bon souvenir et frappe de nouveau à notre porte.

    Nul besoin de tomber dans les délires psychotiques de groupuscules appelant à la croisade. Seul l'impératif de faire face au réel nous conduit à penser que nous entrons dans une phase de confrontation ethno-culturelle de grande intensité.

    2 – Y-a-t-il une solution politique et non violente au choc de civilisation ?

    Pour les plus vieux d'entre nous qui avons résisté aux molles années 90, rien ne laissait présager une accélération aussi brutale de l'Histoire. Ces vagues migratoires d'intensité inégalée constituent en l'espèce une « divine surprise » propre à forcer la décision. Les attentats récents s'y agglomèrent comme autant de parasites sur un corps malade, tout à la fois charges émotionnelles et électrochoc psychologique. Le chaos semble proche et l'heure des choix se profile.

    Un parallèle saisissant pourrait être fait avec la situation de l'Algérie Française en 1961 et la création de l'OAS. Mais comparaison n'est pas raison, dit-on.

    Pourtant, qui pourrait encore croire à une issue non-violente ? La situation semble inextricable.

    Boris Le Lay a récemment évoqué l'existence possible de « maquis mobiles musulmans » actifs sur le territoire national. Même s'il convient d'être prudent sur le caractère réel de telles informations, la chose paraît suffisamment sérieuse pour être suivie de près.

    Depuis Saint-Etienne-du-Rouvray chacun sait aujourd'hui que des attentats peuvent surgir sur n'importe quelle partie du territoire. Chacun sait également que des années de saupoudrage migratoire ont propulsé des communautés allogènes même dans les coins les plus reculés de France.

    La remigration ? Beau concept en vérité, techniquement réalisable. Mais qui peut raisonnablement penser que la chose se fera sans tensions et sans heurts ?

    Un retour du sentiment patriotique arasant les sentiments communautaires ? Ce serait se résigner à une lecture instantanée de l'actualité et d'une d'absence totale de recul sur les faits. N'en déplaise à certains, le véritable « vivre ensemble » n'est pas le patriotisme. Ce dernier est désormais un fourre-tout bien commode qui cache en réalité la fracture ethnique et justifie l'assimilation.

    Le patriotisme d'avant 1945 avait encore du sens : celui d'une vision autour d'un drapeau et d'une Nation par un peuple sans changement ethno-culturels profonds, communiant dans d'identiques modèles de comportements, de pensées et de sensibilités. De nos jours tout est différent. Nous sommes désormais placés au cœur d'une opposition tendue entre deux mondes et deux civilisations.

    L'unité nationale que certains veulent nous vendre est un leurre. Qui est aux commandes de cet enfumage ? L'oligarchie et le gouvernement qui ont tout intérêt à ce que les fractures ne s'élargissent pas pour maintenir, un tant soit peu, leur monde vivant.

    « C'est pourquoi, il ne faut plus jamais parler des «populations musulmanes» pour désigner nos compatriotes de confession musulmane mais d'un peuple, le nôtre dont ils doivent désormais faire partie intégrante » écrit Guillaume Bigot, essayiste et membre fondateur du Comité Orwell (sic!)2.

    En vérité, le clivage à venir ne se fera pas sur la base des patriotes contre l'anti-France, pour reprendre le fantasme récurent des vieilles barbes de l'extrême-droite française, mais entre la tribu et la mixité, le clan et l'indifférencié, le socialiste et le libéral, l'enraciné et le mondialiste, l'humain et l'homo œconomicus, le défenseur de la nature et le prédateur productiviste, la communauté et la société.

    Devant cette horizon de la guerre qui refait surface, il est donc à craindre un affrontement sans égal entre communautés autochtones et allogènes. Nous allons connaître ce retour de la barbarie, du clan et de la tribu. Nos banlieues sont des poudrières, nos métropoles des coupes-gorges et des territoires entiers sont en voie de « dhimmisation ». Parallèlement, les années qui viennent seront des années d'intenses radicalités explosives (Francis Cousin). Les luttes de classes vont se réveiller.

    Nous vivons des temps incertains mais riches de sens à venir. A l'instar de Régis Debray, ne nous condamnons pas à un « pastiche des destins hors série qui nous ont précédé, raflant les premiers choix et nous laissant les doublures ».

    Le 20 juillet dernier à Saint-Astier, François Hollande a appelé les Français à rejoindre les différentes réserves des forces de sécurité. Chiche !

    Intégrons la réserve opérationnelle. Mais intégrons là dans un but bien précis : celui d'apprendre en restant au contact de la réalité du terrain

    Il y a un ordre des tâches historiquement fondé. Le travail insurrectionnel est aujourd'hui le travail politique numéro un.

    Guillaume Le Carbonel/C.N.C.

    1Chronique mensuelle de Michel Onfray, Mars 2015 N°118 in mo.michelonfray.fr

    2In Le Figaro 26/07/2016

     

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/08/23/pour-en-finir-avec-les-vieilles-lunes-5839066.html

  • La baisse de l’impôt sur les sociétés : une marque supplémentaire de l’incurie gouvernementale

    Manuel Valls a annoncé mardi 23 août la baisse de l’impôt sur les sociétés de 33,3% à 28% pour une partie des PME et PMI. On pourrait croire qu’il s’agit d’un pas majeur dans l’allègement de la fiscalité des entreprises, il n’en n’est en réalité rien du tout !

    Tout d’abord, il faut savoir que déjà les entreprises acquittent un impôt sur les sociétés de 15 % jusqu’à 38 120 euros de résultat. De plus, tout le monde sait que la première problématique d’une entreprise est le coût du travail dont la fiscalité écrasante rend très difficile une embauche. Et sur ce point aussi, les gouvernements de droite comme de gauche n’ont été capables que de mesurettes dont les conséquences directes ont été la smicardisation des salariés, donc un appauvrissement de la population, donc une baisse du pouvoir d’achat et donc une baisse de la consommation.

    Deuxième point, pour payer un impot sur l’IS, fut-il réduit, encore faut-il que l’entreprise soit bénéficiaire et gagne de l’argent ! Or beaucoup d’entreprises aujourd’hui font faillite car précisément elles sont incapables d’être compétitives à cause des chages sociales écrasantes du dumping imposé par une mondialisation sans entrave.

    S’il y avait deux véritables mesures de redressement à prendre, elles seraient :

    • le rétablissement des douanes pour empêcher tout dumping sociale et rétablir un juste équilibre économique avec les acteurs étrangers à bas coût
    • la baisse drastique des charges sociales avec une déconstruction progressive d’un assistanat de masse

    http://www.medias-presse.info/la-baisse-de-limpot-sur-les-societes-une-marque-supplementaire-de-lincurie-gouvernementale/59946

  • L'honneur du peuple français en Corse ... selon Natacha Polony

    Ce qui est affirmé ici, à notre avis avec raison, c'est que les villageois corses qui ont manifesté devant les médias leur refus de voir s'installer dans leur île des comportements qu'ils jugent inacceptables ont fait preuve de citoyenneté [Figarovox, 19.08]. Ceci ne vaut pas de notre part soutien à l'indépendantisme corse et pas davantage aux activistes qui le prônent. Naturellement ! Mais nous ne voulons pas confondre les plans. Natacha Polony nous paraît en l'occurrence avoir raison de voir dans la réaction corse la manifestation d'un esprit citoyen que, soit dit en passant, on aimerait bien retrouver chez nos compatriotes continentaux. Les Corses ne sont guère animés par cet esprit exclusivement et sottement compassionnel que politiques et médias ont imposé aux Français en général. Et c'est tant mieux. Peut-être ouvrent-ils là une voie salutaire.  LFAR

    Le voile s'est posé sur nos mots, bien avant que de s'inviter sur nos plages. L'altercation qui, depuis une petite crique de Corse, est venue mêler ses remous à ceux d'un été déjà tempétueux est plus intéressante encore par les mots employés pour la relater. Ainsi, la très grande majorité des commentateurs, reprenant tout simplement une dépêche de l'Agence France-Presse, a d'abord parlé de « tensions en Corse après une rixe entre communautés corse et maghrébine ».

    N'importe quel jeune journaliste sait - ou devrait savoir - ceci : les faits n'existent pas. Il n'existe que le récit de ces faits, et les mots pour le dire valent en eux-mêmes interprétation. Encore faut-il percevoir les nuances du vocabulaire français et comprendre qu'elles sont parfois porteuses d'idéologie. Mais non. Aucun commentateur n'a semblé gêné par cette phrase reprise comme une évidence. Si ladite rixe avait eu lieu à Saint-Raphaël ou au Lavandou, aurait-on parlé de heurts entre « communautés provençale et maghrébine » ; à La Baule ou à Paimpol, de heurts entre « communautés bretonne et maghrébine » ?

    Ce mot de « communauté » employé le plus souvent comme une facilité de langage, pour s'épargner une phrase plus précise, envahit la parole médiatique jusqu'à l'absurde. Et, ce faisant, s'impose ce que justement l'islam politique cherchait à nous faire accepter : l'idée que la France serait composée d'entités diverses pouvant faire valoir leur égale légitimité à suivre leurs coutumes propres et à revendiquer des droits. Il n'y a plus de citoyens de confession musulmane, mais une « communauté musulmane » (forcément solidaire ?). Il n'y a plus de citoyens de confession catholique, mais une « communauté catholique ». Plus de Maghrébins ou de Français d'origine maghrébine mais une « communauté maghrébine ». Plus de peuple corse, partie intégrante du peuple Français, mais une « communauté corse ». Et bientôt plus de peuple français mais une « communauté française ». Toutes, donc, à égalité sur un territoire neutre régi par le droit réduit à la seule expression des libertés individuelles.

    C'est précisément contre cela que se sont élevés des Corses sans doute moins complexés que les Français de métropole, parce que moins oublieux de ce qu'ils sont. Déjà, l'hiver dernier, des habitants d'Ajaccio avaient manifesté dans le quartier dont étaient originaires de jeunes gens ayant monté un guet-apens contre des pompiers. Parce qu'en Corse, on ne tolère pas que les pompiers, qui risquent leur vie pour autrui, se fassent caillasser (comme cela arrive très régulièrement dans toute la France, dans l'indifférence du pouvoir et l'impuissance des citoyens). Pas plus qu'on ne tolère que des petits caïds prétendent interdire l'accès d'une plage pour que leurs femmes puissent se baigner sans risquer le regard forcément concupiscent d'un « infidèle » extérieur à la tribu.

    Et c'est d'ailleurs bien le sens de cette privatisation, comme du fameux burkini, comme de ces longues abayas noires ou brunes qui fleurissent dans certains quartiers : les femmes appartiennent au clan, et le regard des autres hommes les salit parce qu'il ne saurait y avoir de mélange. Et plus ces signes visibles seront nombreux et banalisés, plus l'espace public appartiendra à la « communauté ». Curieux que cela ne choque pas les habituels adeptes du « métissage » et du « mélange ». On en a même vu, comme Edwy Plenel, proclamer le droit au burkini en ressortant les photos des baigneuses des années 1910, comme si tout à coup le contrôle patriarcal du corps des femmes façon Léon Daudet leur semblait un modèle.

    Certes, il y eut parmi les manifestants corses quelques excités adeptes des vociférations racistes, et quelle belle occasion pour certains de prétendre que cette manifestation dans son ensemble était de caractère « islamophobe » et de poser la question d'un « racisme corse » quasi congénital (puisque dans ce sens-là, tous les amalgames sont permis). On est moins pressé de s'interroger sur ce qui pousse des délinquants d'origine nord-africaine à cibler systématiquement des victimes d'origine chinoise pour les agresser et les voler, et dernièrement tuer, à Paris et dans sa proche banlieue. Les victimes et les coupables, cette fois, n'ont pas le bon profil.

    Oui, les mots sont politiques, et de ne plus connaître leur sens, on impose sans même y penser un modèle politique. Ainsi de la une du Monde daté du 19 août, où l'on peut lire ce titre: « Burkini: les musulmanes doivent-elles devenir invisibles ? » Un titre qui induit - et l'on craint que ce ne soit parfaitement volontaire - que les « musulmanes » dans leur ensemble ont besoin d'un burkini ou de la version de ville, le hidjab, pour être « visibles ». Une « visibilité » qui apparaît dès lors comme légitime en elle-même, puisque c'est la supposée invisibilité qui doit être débattue. En un titre, c'est la logique même de l'islam politique et de sa conquête de l'espace public par l'instrumentalisation des droits individuels si chers au libéralisme anglo-saxon qui est avalisée sans le moindre recul.

    Les villageois corses qui ont affirmé devant les médias leur refus de voir s'installer dans leur île des comportements qu'ils jugent inacceptables ont usé de mots simples, sans tourner autour du pot. Les mots qui viennent quand on est sûr de soi, de son histoire, de son identité. Les mots de ceux qui refusent d'être réduits au silence. Que cela plaise ou non, cette réaction relève de la citoyenneté. Gageons qu'elle soit largement partagée par le peuple français.   

    Natacha Polony    

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/08/20/societe-l-honneur-du-peuple-francais-en-corse-selon-natach-5838189.html

  • Pour soutenir le quotidien d'informations en ligne : ABONNEZ-VOUS A LA REVUE SYNTHESE NATIONALE

    219373821.jpg

    Abonnez-vous cliquez ici

     
  • ZOOM - Jean-Claude Martinez :"Je propose une véritable révolution institutionnelle"

  • Il y a un an, Emmanuel Ratier nous quittait...

    A Emmanuel…

    Patrick Parment

    Article publié après la disparition d'Emmanuel Ratier dans le n°41 de la revue Synthèse nationale.

    La disparition d’Emmanuel Ratier est une perte immense pour l’ensemble du mouvement national étendu à toutes ses composantes. Mais, c’est aussi, pour moi, la perte cruelle d’un ami de longue date auprès duquel je caracolais depuis plus de trente ans, tant à titre personnel qu’éditorial quand il faisait appel à mes maigres talents.

    Outre les idées, ce qui nous avait réuni, c’était notre passion pour la tauromachie. Dans les années 1990, j’avais un copain à la mairie de Nîmes qui nous procurait de bonnes places dans les arènes. Et nous nous retrouvions souvent au milieu du « beau linge » comme l’on dit, passionné comme nous de la bête à cornes. Notre plus grand souvenir demeurait évidemment le mano à mano de Nimeno 2 en 1989 après l’éviction de Victor Mendes sur blessure. Mais passons.

    Comme il a été noté dans les hommages qui lui ont été rendus, Emmanuel avait le goût des autres, la fidélité de l’amitié, une grande culture et aimait par-dessous tout son travail et sa famille. Sur le fond, il avait su garder les idées de sa jeunesse auxquelles il ne dérogeait guère même si elles avaient (peu) évolué. Ce qui ne l’empêchait nullement d’être ouvert aux autres comme en atteste l’étendue de ses relations.

    Cet esprit brillant qui avait avalé Sciences-po, ne pouvait que se destiner au journalisme. Ce qu’il fit avec ce qui était encore la prestigieuse école de la rue du Louvre. A l’époque l’offre n’était pas très grande pour les gens de droite et il fit un parcours assez classique de Valeurs actuelles (époque Bourgine) àMinute (époque Patrick Buisson) avant de lancer sa propre aventure avec sa lettre confidentielle, Faits & Documents.

    Tôt, et dans le sillage de Henry Coston, Emmanuel avait compris que pour combattre un adversaire, il est utile d’en connaître le pedigree. Si Coston lui montra la voie, l’élève ne tarda pas à dépasser le maître. Il faut bien avouer qu’Emmanuel était poussé dans cette voie par un atavisme familial : la collectionnite. Emmanuel collectionnait tout, du porte-clé à la boule de neige, les affiches politiques de 1940 à nos jours, les livres, les journaux. Mais, plus que les romans, Emmanuel préférait les livres politiques, les guides, les dictionnaires, les annuaires tels le Who’s Who, le Bottin mondain, etc. Ce « fouille-merde » devint ainsi l’un des plus grands journalistes d’investigation de la place de Paris, sachant où il fallait chercher pour débusquer l’information. Quand bien sa source principale demeurait cette presse qu’il savait « lire » mieux que personne.

    Faits & Documents est un média unique dans le paysage médiatique français où il nous livrait tous les quinze jours les dessous, pas toujours très avouables, de la vie politique française et étrangère, agrémenté d’un portrait particulièrement fouillé d’un personnage, acteur influent de la vie politique ou économique, national ou international. C’était souvent une mine de renseignements pour la presse « officielle » qui se gardait bien, évidemment, de citer ses sources quand elle le « pompait ».

    Alors que le Front national était sorti de sa confidentialité, Jean-Marie Le Pen l’accueillit et lui offrit une tribune dans National hebdo où, chaque semaine, il passait à la moulinette, façon Jean-Claude Averty, un ténor ou non de la politique nationale. Une rubrique suivie et attendue, avec le portait littéraire de Jean Mabire.

    De sa lettre, Emmanuel ne tarda pas à passer à l’édition. Mais toujours dans le même esprit : dévoiler ce qu’on nous cache. Le navire amiral demeure sa première Encyclopédie politique française en 1992. Un ouvrage unique en son genre et qui fera date. Le second tome paraîtra dix ans plus tard. Mais entre temps, livres et brochures se sont succédés : Mystères et secrets du B’nai B’rith sur la franc-maçonnerie juive, des brochures sur Patrick Gaubert, président de la Licra et marionnette de Charles Pasqua, un hilarant Jacques Chirac. Puis viendront Les Guerriers d’Israël, une enquête très fouillée sur les milices juives ; Enquête au cœur du pouvoir (1996), avec les noms et pedigree des membres de ce club très fermé qu’est Le Siècle où se retrouve toute la nomenklatura politique, économique et médiatique française, ouvrage qu’il refondera entièrement en 2015. Et, cette même année, une brochure sur Manuel Valls – Le vrai visage de Manuel Valls - qui n’a pas manqué de faire du bruit.

    Une œuvre unique en son genre et qui a cette qualité fondamentale de toujours privilégier les faits et jamais l’humeur ou le jugement de valeur. Pour cette raison, Emmanuel ne sera jamais attaqué pour fausse information, diffamation, etc. Il s’en tenait aux faits, et c’est bien ce qui fait la qualité de ses ouvrages et celle de sa lettre confidentielle.

    Emmanuel avait des projets plein la tête. Il avait eu des accidents de santé mais passant outre, n’arrivait pas à ménager sa peine. Et il nous a quitté alors qu’il mettait sur pied un centre de documentation ouvert aux chercheurs issus de notre famille de pensée. Militant toujours.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'un des enjeux de la campagne pour Sarkozy : montrer qu’il peut reconquérir l'électorat aspiré par le FN

    Bernard Sananès, ancien président-directeur général de l'institut CSA, explique sur son blog pourquoi Nicolas Sarkozy déclarera à Châteaurenard (13) sa candidature à la primaire et donc à la présidentielle, ville où fera son premier meeting de candidat déclaré.

    "D’abord dans une primaire la stratégie de mobilisation est clé. Pour gagner la primaire, Sarkozy doit mobiliser massivement dans les terres qui lui sont les plus favorables. La région PACA en fait partie. C’est ici qu’au deuxième tour de 2012, il a obtenu son deuxième meilleur score (57,6 %) après l’Alsace. C’est ici quand on regarde les intentions de vote, que son avantage face à Alain Juppé est le plus large.

    Mais il y un autre élément clé. Quand le 23 Avril 2017 tomberont les résultats de PACA on saura qui au niveau du pays vire en tête du 1er tour. Parce que sur ces rives de la Méditerranée la concurrence entre le FN et LR est plus qu’ailleurs, frontale. La porosité des deux électorats est extrême. En 2007, NS réalise l’excellent score de 39 % alors que JMLP ne rassemble que 13, 8 %. Le « syphonnage » [siphonnage ? NDMJ] a fonctionné. Mais en 2012, l’écart s’est considérablement réduit. L’ancien président n’y obtient plus que 32,6 % des suffrages contre 23,9 à Marine le Pen.

    Depuis le « syphonnage » se fait à l’envers. Aux Européennes les listes de droite (souverainistes inclus) totalisent 35,4 %/ les listes FN 33,2. Aux départementales même rapport de forces 35 ,8 pour les candidats de droite  / 34,2 pour les candidats FN.

    Mais  aux Régionales de décembre 2015 le rapport de forces s’inverse totalement. Au soir du premier tour Christian Estrosi avec 28,4 termine très loin de Marion-Maréchal Le Pen (41,8). On le sait, il ne devra qu’au Front Républicain son élection au second tour

    Un des enjeux de la campagne pour Sarkozy c’est donc de montrer qu’il peut reconquérir cet électorat de droite qui depuis 2012, a été aspiré par le FN. C’est d’autant plus crucial au moment où la menace terroriste, les tensions sur l’identité nationale vont accentuer la concurrence entre Droite et FN dans une région extrêmement sensible à ces questions.

    Mais Sarkozy veut faire coup double : C’est la stratégie dite « Reconquérir Madeleine », du nom de cette retraitée marseillaise qui l’avait apostrophé sur RTL. Reconquérir Madeleine, c’est la convaincre de voter Sarko plutôt que Marine Le Pen au premier tour. Mais c’est aussi espérer qu’ayant retrouvé Sarkozy, Madeleine ira dès le 20 Novembre 2016 glisser un bulletin Sarko dans l’urne de la primaire. Car pour l’ancien Président sait que pour ces deux scrutins, c’est un premier tour réussi qui façonne la victoire au second.

    Le choix de Châteaurenard n’est donc pas un simple clin d’œil à un rival. Il est le fruit d’une analyse fine des rapports de force électoraux. Preuve supplémentaire : La circonscription de Châteaurenard est une illustration de cette bataille acharnée que vont se livrer LR et FN. Alors qu’elle avait donné 60 % des voix à Sarko au deuxième tour de 2012, elle fait partie des dix circonscriptions (sur 42) qui en PACA ont donné une (courte) majorité au deuxième tour à Marion Maréchal Le Pen. (50,06 %)

    En choisissant Châteaurenard, Sarkozy désigne surtout clairement son adversaire: Pas François Hollande qu’il considère comme hors-jeu, mais bien Marine Le Pen qu’il entend affronter le 7 Mai."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean Raspail en Bretagne : c'est maintenant que commence le Camp des Saints...

    Un entretien avec Breizh info cliquez ici :

    20/08/2016 – 07H00 Fréhel (Breizh-info.com) – Jean Raspail, l’auteur notamment du Camp des Saints, terrible best-seller prophétique, est un amoureux de la Bretagne. Il passe régulièrement ses vacances à Fréhel (22) – un coin qu’il apprécie particulièrement – où il nous a fait l’honneur de nous accorder une interview.

    L’occasion pour nous de l’interroger sur sa relation avec Fréhel et ce secteur si particulier de la Bretagne. Mais aussi sur son rapport à la Bretagne. Et bien entendu, sur son oeuvre, et notamment Le Camp des Saints. Enfin, nous en avons profité pour questionner Jean Raspail sur l’actualité, et notamment sur l’islamisation, mais aussi sur la vague migratoire sans précédent qu’il avait prédit.

    Jean Raspail s’est totalement prêté à l’exercice, et ses réponses pimentées ne manqueront pas de surprendre nos lecteurs. De son attachement à l’identité bretonne, au clan breton, et à son enracinement, à sa volonté de faire abolir les lois Pleven-Gayssot-Taubira, en passant par son constat sans fioriture sur la montée de l’islamisme ou l’invasion migratoire, on ne s’ennuie pas un instant durant les 35 minutes d’entretien qu’il nous a accordé.

    Il y a plus de quarante ans, en 1973, Jean Raspail faisait scandale en publiant « Le Camp des Saints », roman dans lequel il imaginait le déferlement de populations du tiers-monde, poussées par la faim et la misère sur les côtes françaises. Un million de boat people prenaient pied sur notre territoire, en avant-garde d’une inéluctable invasion. Le gouvernement atermoyait, puis cédait. Mais une poignée de patriotes résistait jusqu’au bout, les armes à la main…

    Aujourd’hui, force est de constater que l’Histoire valide la thèse de son roman. Un roman dont il a refait la préface, en 2011, que Polémia analysait ainsi : « L’Europe, la France vivent sous le joug d’une idéologie unique : Big Other. Une admiration sans bornes de l’autre, doublée de la haine de soi, de sa culture, de sa civilisation. Une idéologie unique qui nous assujettit grâce aux méthodes de Big Brother : la société de surveillance que nous connaissons où la police de la pensée est omniprésente. Une idéologie unique qui s’impose d’autant plus facilement aux individus qu’ils sont affaiblis par la tutelle de Big Mother : le principe de précaution qui doit s’appliquer du berceau à la tombe. Sauf dans un domaine, semble-t-il, celui des… politiques migratoires ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/