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France et politique française - Page 3189

  • La vidéo choc du Collectif « On est chez nous ! »

    Le Collectif « On est chez nous ! », qui appelle à une manifestation le 28 mai à Paris, diffuse une vidéo choc. « Bataclan : les Français massacrés. Calais : la France occupée. Black M à Verdun : la France humiliée. Depuis trop longtemps, les Français se taisent. Il est temps de prendre la rue. Face à l’urgence, plus d’attentisme. Le 28 mai à Paris, montrons-leur ! » Voici cette vidéo.

    http://fr.novopress.info/201190/video-choc-collectif-on-chez/

  • Voiture de police incendiée : l’enquête mène au groupe Action Anti-Fasciste Paris Banlieue

    Le JDD le décrit comme « fils de bonne famille, domicilié dans le quartier de Montparnasse et travaillant à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) ». L’extrême-gauche quoi…

    Ces gens se font passer pour des prolétaires alors qu’ils sont généralement issus de milieux bourgeois, ils se font passer pour des gentils et des victimes (cf affaire Méric) alors qu’ils sont violents, remplis de haine et de volonté d’éliminer une partie de la population.

    A ce sujet, on notera le silence médiatique assourdissant concernant la véritable tentative de meurtre avec préméditation dont a été victime un jeune homme à Paris il y a quelques jours, par des éléments de cette mouvance « antifa ».

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    Précédemment, nous relations :
    parmi les cinq personnes gardées à vue, deux frères de 21 et 32 ans appartiennent au groupe action Anti-Fasciste Paris Banlieue. Le plus jeune, Antonin, avait fait un recours devant le Tribunal administratif contre l’interdiction de manifester mardi dernier émise par le préfet.

    Lire l’article sur I-Télé

    http://www.contre-info.com/voiture-de-police-incendiee-lenquete-mene-au-groupe-action-anti-fasciste-paris-banlieue

  • [Archives] Entretien avec Jean-Claude Michéa

    Entretien avec Jean-Claude Michéa par oligarchie
     

  • Les casseurs d’extrême gauche sont racistes, lâches et misogynes

    Ils ont tenté d’assassiner une personne d’origine visiblement non caucasienne et une jeune femme !
    Les casseurs d’extrême gauche sont racistes et lâches, voire misogynes, puisqu’ils ont tenté d’assassiner une personne d’origine visiblement non caucasienne et une jeune femme !
    Pourquoi aucun organe de presse — du moins les nombreux consultés — ne précise que le conducteur de la voiture de police n’était manifestement pas blanc ?

    Simplement parce que — même si ces organes de presse parlent rarement de manifestants de « gauche », ni même « d’extrême gauche », préférant le mot générique et apolitique de « casseurs » — les agresseurs des deux malheureux policiers ne peuvent être classés à droite ni (cela aurait été l’idéal) à l’extrême droite voire – cerise sur le gâteau – encartés au FN. Dans ce cas-là, même une catastrophe aérienne comme celle du Paris-Le Caire n’aurait pu empêcher la plupart des chaînes d’information continue de nous en rebattre les oreilles et de trouver le temps de dénoncer « l’agression raciste et lâche » contre un « policier noir » et une « jeune femme choquée par la violence des nervis d’extrême droite » !

    Là, on ne parle quasiment pas de ces agresseurs comme étant des manifestants venant de provoquer les policiers exprimant alors pacifiquement non loin de là leur colère contre précisément les violences de ces individus, sans contestation, de gauche.

    Lire la suite

  • GPA et pédophilie

    Padamalgam :

    "Un homme de 49 ans de l’Etat de Victoria en Australie vient d’être jugé pour avoir abusé sexuellement de ses deux filles nées d’une mère porteuse étrangère. Il avait ramené les jumelles en Australie. L’homme, déjà condamné à 22 ans de prison pour avoir été reconnu coupable dans 37 affaires de pédophilie. Il avait commencé à abuser d’elles et à partager des films de mise en scène avec d’autres pédophiles depuis leur premier mois."

    Michel Janva

  • La ligne gauchiste et autodestructrice de la CGT

    En se braquant de façon irréaliste sur la lutte contre la Loi Travail, la CGT dirigée par Martinez surprend bon nombre d'observateurs.

    Or, ce 17 mai sur Radio Classique l'ancien ministre mitterandiste Védrine ((1) 1était amené à souligner un facteur, qui devrait nous paraître fondamental mais qu'on n'entend pas assez évoquer, et pour cause, comme l'une des causes des difficultés de la France : l'influence, dans tous les domaines, du gauchisme. C'est le mot qu'employait Védrine, mais on ne perdra pas de vue que c'est aussi le terme par lequel Lénine lui-même stigmatisait en 1920 "la maladie infantile du communisme".

    Le "gauchisme" certes est l'ennemi de toute réforme car il y voit un piège tendu par les méchants "patrons" pour endormir le peuple.

    Mais on ne doit pas se tromper d'étiquetage : les "gauchistes" d'hier, comme ceux qu'on cherche aujourd'hui à ne présenter que comme des "casseurs", sont simplement des rivaux des appareils marxistes. Globalement tous forment un seul et même camp, et M. Védrine gagnerait à se définir lui-même de façon plus claire par rapport au camp des admirateurs de Fidel Castro.

    Trop de nos compatriotes, tout en étant aux postes de commande dans l'opinion, raisonnent depuis un demi-siècle en considérant les délires, les préjugés, les clichés, les partis pris, les sectarismes, les slogans, et par-dessus tout les ignorances de mai 1968.

    Occupant les premiers rangs dans cette fonction de décervellement, les trois quarts des journalistes en rajoutent singulièrement par rapport à la réalité sociale du pays. Alimentés par l'AFP, ils reproduisent, en général, de façon mimétique les prévisions de grève, comme si unanimement les salariés suivaient les consignes des bureaucraties syndicales.

    Ce 3 mai, un peu par hasard, désœuvrement coupable, avouons-le, je regardai le journal de 20 heures présenté par l'insupportable Pujadas. Évoquant le Front populaire de 1936, ce spiqueur caractérisait ainsi le gouvernement constitué autour de Léon Blum, "communistes, qu'il osait placer en tête, socialistes et radicaux". Et d'enchaîner par l'une des fameuses conquêtes sociales de l'époque : les congés payés, certainement l'une de ces avancées auxquelles les Français sont le plus attachés.

    Y associer les communistes ne doit pas être regardé comme un lapsus mais comme un de ces détours mémoriels par lesquels on s'efforce de nous empêcher de comprendre à la fois notre histoire récente et notre société.

    Rappelons au besoin à M. Pujadas qu'aucun communiste ne figurait dans l'équipe ministérielle de 1936, le parti ayant choisi le "soutien sans participation", quelques années à peine après que Louis Aragon ait lancé son fameux mot d'ordre "feu sur le Blum".

    On doit donc bien se représenter que Thorez et les communistes, entre 1936 et 1938, ont appliqué les consignes du Komintern stalinien, comme ils ont continué de le faire en 1939 et 1940 quand le Kremlin mit en place son alliance avec le Reich hitlérien, etc. Sans doute les députés communistes n'ont-ils pas voté contre la loi des congés payés, contre les accords de Matignon, contre la semaine de 40 heures, etc. Ils soutinrent alors un gouvernement socialiste auquel étaient associés les radicaux. Mais ils n'éprouvaient aucune sympathie pour la SFIO en général, ni pour Léon Blum en particulier. Pour eux il s'agissait de "sociaux traîtres". Raccorder rétrospectivement au parti communiste, ce que le Front Populaire a pu apporter de progrès social, c'est donc plus qu'une erreur, c'est une faute, une faute volontaire. Commise par Pujadas c'est une faute supplémentaire.

    Pour réfuter ce que Pujadas entendait suggérer, mes lecteurs me pardonneront, j'espère, d'emprunter longuement à une chronique de qualité, publiée par Charles Haegen dans le journal alsacien l'Ami-hebdo daté du 15 mai. (1)

    Certes, écrit-il, la loi promulguée le 20 juin 1936 institue effectivement deux semaines de congés payés. Et pourtant, souligne Jacques Marseille, "ces fameux congés payés, qui constituent la plus symbolique des avancées sociales permises par le Front populaire ne figuraient même pas à son programme".

    Et précise : "Alors que plusieurs pays étrangers avaient fait inscrire ce droit dans leur législation (l’Allemagne dès 1905, l’Autriche-Hongrie, le Danemark et la Norvège dès 1910, la Finlande, l’Italie, la Tchécoslovaquie, la Pologne entre 1919 et 1925, le Luxembourg, la Grèce, la Roumanie, le Chili, le Mexique, l’Espagne, la Suède, le Pérou, le Brésil et le Portugal entre 1926 et 1934), les ouvriers français et leurs représentants ne semblaient guère convaincus de son intérêt."

    Preuve, selon Jacques Marseille : "Ainsi, le 26 décembre 1925, un cahier de revendications établi pour l’entreprise Citroën, lors d’une réunion présidée par Maurice Thorez, secrétaire général du Parti communiste, l’élimine de ses exigences, le jugeant illusoire. Toujours chez Citroën, au cours de la longue grève du 29 mars au 5 mai 1933, les revendications des travailleurs concernent toutes les lois sociales qui seront octroyées en 1936, à l’exception des congés payés. En avril 1935, le cahier rédigé par les ouvriers de Renault ne cite quant à lui les 'vacances payées' qu’au onzième rang, derrière un garage pour les bicyclettes." Jacques Marseille poursuit sa démonstration en relevant que "le programme électoral du Rassemblement populaire, publié le 11 janvier 1936, comme les premiers textes de la CGT réunifiée, ne les mentionne même pas".

    Voila en effet la conclusion de Jacques Marseille : "Cette revendication apparaît plutôt comme le projet philanthropique et hygiéniste d’une élite réformatrice rassemblant syndicalistes chrétiens, hauts fonctionnaires et chefs d’entreprise paternalistes, tels ceux d’Alsace et de Lorraine où près de deux tiers des entreprises accordent déjà des congés annuels à leurs ouvriers."

    Depuis le dernier congrès de la CGT, il apparaît clairement que la nouvelle direction de cette centrale a fait le choix d'une démarche qui relève du gauchisme politique en s'engouffrant de façon désastreuse dans la lutte contre la Loi Travail El Khomri.

    La manière jusqu'auboutiste avec laquelle la vieille centrale s'est investie dans cette campagne laissera des traces, alors même que la CGT reconnaît ne représenter que 2,6% des salariés français et qu'elle peine face à la concurrence des syndicats réformistes.

    http://www.insolent.fr/

  • La cohabitation, le dernier espoir de François Hollande

    François Hollande est pragmatique, ce qui, en politique, est souvent synonyme d’opportunisme. Il est évident qu’il ne songe qu’à sa réélection et, à cette fin, il s’efforce d’éliminer un à un tous les obstacles qui s’y opposent, ce dont nous nous sommes fait régulièrement l’écho dans votre Bulletin.

    Pour ce qui est de l’inversion de la courbe du chômage – le seul critère public – il espère qu’elle sera effective d’ici à la fin de l’année puisque « ça va mieux » et, au besoin, il n’hésitera pas à triturer les chiffres ou changera de thermomètre. Pour ce qui de la politique proprement dite, un de ses premiers objectifs est d’empêcher une autre candidature à gauche qui pourrait lui interdire d’être présent au second tour. C’est le sens de l’ouverture du gouvernement à trois écologistes, pensant ainsi affaiblir les Verts et la candidature éventuelle de Cécile Duflot. Ne se faisait-il pas fort aussi de dissuader, in fine, Mélenchon, avec la complicité du parti communiste qui a besoin d’un PS, même moribond, pour conserver députés et sénateurs ? Pour ce qui des électeurs, il arrose des deniers de l’Etat sa clientèle électorale déçue : fonctionnaires en général, enseignants en particuliers, étudiants, etc.

    Or aucune de ces mesures ne fonctionne comme il l’aurait souhaité ! Pour ce qui est des écologistes, Nicolas Hulot ne dit plus non à une candidature personnelle pour laquelle il serait soutenu par tous, bien au-delà des Verts, une concurrence plus redoutable que celle de Cécile Duflot. Mélenchon, quant à lui, est décidé à aller jusqu’au bout car certains sondages lui permettent d’espérer passer devant Hollande. Ce n’est donc pas le moment de flancher !

    Quant à ses électeurs déçus depuis 2012, les sondages ne montrent aucun frémissement en faveur du chef de l’Etat, au contraire, d’autant que les mesures annoncées ne seront effectives que l’année prochaine ou, au mieux, à la rentrée ; rien ne se passe donc maintenant qui pourrait les faire changer d’avis sur l’action menée par celui pour lequel ils ont voté en 2012.

    C’est dans ce contexte, catastrophique pour l’Elysée, qu’est intervenue la tentative de dépôt d’une motion de censure par les députés socialistes, dits « frondeurs ». Ils ont failli réussir. Ils ont rameuté écologistes opposants à Hollande, communistes, indépendants de gauche et même un centriste de la tendance Bayrou, Jean Lassalle. On notera, pour la petite histoire, qu’ils ont accepté que leur motion soit signée par Thomas Thévenoud qui est ce député – et éphémère ministre – dont ils demandaient la démission après la révélation qu’il ne payait pas ses impôts depuis plusieurs années. Là, ils n’ont pas été regardants…

    Mais malgré ce ratissage dans les travées de l’hémicycle, ils ne purent réuni que 56 signataires alors qu’il en faut 58 (10% des députés) pour que la motion soit recevable. Ils n’ont toutefois pas dit leur dernier mot ; ils promettent de récidiver et comptent réussir lors du vote en seconde lecture si Valls engage encore la responsabilité du gouvernement et prive la représentation nationale de débat grâce à (ou à cause de) l’article 49-3.

    Alors que Hollande, dans l’opposition face à Villepin, fulminait contre cette pratique au moment du CPE en 2006. Pour lui, à l’époque, « le 49-3 était une brutalité, était un déni de démocratie, une manière de freiner ou d’empêcher le débat parlementaire. » Il souhaitait même la suppression de cet article. C’est ici que se manifeste le pragmatisme de Hollande. Sa stratégie initiale pour 2017 a échoué ? Qu’à cela ne tienne, il songe à s’appuyer sur la dissidence des « frondeurs » et de leurs alliés au Palais Bourbon pour lui en dubstituer une autre, peut-être plus efficace pour le dessein qu’il pousuit.

    Alors que, Valls furieux de ce que ses « camarades » aient voulu faire tomber son gouvernement, menace les frondeurs de ne point reconduire leurs investitures pour les prochaines élections, l’Elysée reste serein car il « joue l’apaisement » si l’on en croit les gazettes. Que se passerait-il si finalement la censure des frondeurs était adoptée en seconde lecture ? La chute du gouvernement Valls, la dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections législatives. A n’en pas douter, ce serait un raz-de-marée de députés de la droite libérale et du FN. Nous entrerions alors en cohabitation. Or, Hollande sait que sur ses quatre derniers prédécesseurs qui sollicitèrent un second mandat deux furent battus, Giscard et Sarkozy et deux furent réélus, Mitterrand et Chirac.

    Ces deux derniers n’ont pu l’être qu’à la faveur d’une cohabitation alors qu’ils étaient très impopulaires peu avant. L’impopularité s’est reportée sur leur premier ministre en charge des affaires au quotidien, Chirac pour Mitterrand, Jospin pour Chirac. Cela donne des idées à Hollande ! Si les frondeurs ne renversent pas le gouvernement, pourquoi le chef de l’Etat ne prendrait-il pas l’initiative de la dissolution ?

    Les frondeurs lui en offrent le prétexte : du fait de l’éclatement de sa majorité, le gouvernement ne peut plus réformer, il faut donc en appeler au peuple ! Certes, le délai est court entre des législatives anticipées et la date de l’élection présidentielle. Mais c’est plutôt un atout pour Hollande. Si le premier ministre probablement issu des rangs des Républicains met en oeuvre, par ordonnances, dans les cent premiers jours son programme : diminution du nombre des fonctionnaires, dégressivité des indemnités chômage, fin des 35 heures et abrogation de l’impôt sur la fortune, cela risque de mal se passer dans la rue.

    Hollande à l’Elysée dirait que lui, s’il était réélu, n’irait pas jusqu’à ce niveau de mesures « antisociales ». Est-ce dans cette perspective que le gouvernement a voulu faire voter cet amendement passé inaperçu en février dernier : « La loi portant prorogation de l’état d’urgence est caduque à l’issue d’un délai de quinze jours francs suivant la date de la démission du gouvernement ou de la dissolution de l’Assemblée nationale »

    Bulletin d’André Noël
    N°2471 16-22 mai 2016Correspondance Polémia – 18/05/2018

    http://www.polemia.com/la-cohabitation-le-dernier-espoir-de-francois-hollande/