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France et politique française - Page 3554

  • « Aujourd’hui, nous n’avons pas le choix : il faut soutenir Assad »

    Claude Goasguen accuse le socialaud Olivier Dussop : « Vous soutenez l’État islamique en Syrie ! »

    « Le gouvernement ne défend pas les Français, je ne le soutiendrai pas« . Claude Goasguen a été très virulent sur le plateau de Politique Matin, mardi. « Vous soutenez Al Qaeda en Syrie ! » a accusé le député-maire du XVIe arrondissement qui débattait avec le député socialaud Olivier Dussopt. Interloqué, celui-ci s’est interrogé : « Mais vous êtes fou ? Vous êtes fou ? » Avant de retirer son propos à la fin du débat.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • L’épouvantail de la « théorie du complot »

    Une véritable campagne d’intimidation se déploie – à coups d’émissions TV, de dossiers de presse, d’accusations infâmantes, de « listes noires »,  d’interdictions de parler etc… – à l’encontre de « complotistes » et de « confusionnistes » où l’on fait figurer, pêle-mêle, des critiques surtout dérangeants des politiques des Etats-Unis, d’Israël, de l’Union Européenne etc… (curieusement, il s’agit toujours de ceux-là !)  et les « populistes » « antisémites » « conspirationnistes délirants » auxquels les précédents sont abusivement amalgamés.

    Les procédés de cette « chasse aux sorcières », couverte par certains intellectuels français, sont de type policier et rappellent les méthodes de l’extrême-droite « organisée », y compris des menaces physiques à l’encontre d’organisateurs de débats « conspirationnistes ».

    Cela frise la terreur intellectuelle, vu que les « accusés » sont quasiment mis en demeure de se taire ou, de facto, réduits au silence par des médias (journalistes) eux-mêmes effrayés d’être vus en sulfureuse compagnie.

    Difficile de savoir « qui tire les ficelles » de ce…complot médiatique auquel prend également part une certaine « gauche » bienpensante. Il faudrait IDENTIFIER les sources, en particulier les soi-disant « antifas » qui se chargent de cette basse besogne.

    A titre d’information, le « journal antiproductiviste » KAIROS publie cette critique cinglante de…

    Le 4 janvier dernier, le New-York Times ouvre un débat dans ses colonnes avec une courte série d’articles sur les théories du complot. Après les attentats parisiens du 7 janvier paraissent également dans les journaux français de nombreux articles sur ce thème – avec des titres explicites trahissant l’objectif poursuivi. On peut lire par exemple : « Les jeunes plus exposés à la théorie du complot », « Comment naissent les théories du complot », «   La théorie du complot, l’arme politique du faible », « Les rouages de la machine complotiste » ou encore « Pourquoi les enfants sont tentés par la théorie du complot ? ».

    Tous ces articles évoquent les théories du complot sans qu’aucun d’eux n’ose préciser ce que ce vocable, hors de toute conviction, de toute réalité et de toute opinion, peut objectivement désigner. A leur lecture, apparaît pourtant le seul dénominateur commun de tous ces points de vue : la perte de confiance d’une partie de la population face à la présentation officielle d’évènements (ou à leurs analyses), c’est-à-dire émanant du pouvoir, grands médias ou institutions politiques. Cette défiance – justifiée  ou non – vis-à-vis des thèses officielles porte de plus en plus de gens à accorder leur confiance à des sources non officielles présentant des versions des faits sensiblement différentes. Dès lors, si l’on imagine que ce phénomène peut se généraliser à une part importante de la société, on comprend mieux l’inquiétude des pouvoirs, et plus généralement de nos élites. Car que resterait-il de notre système si les populations ne croyaient plus ce que leur disent les élites  politiques et médiatiques qui les dirigent ?

    L’objectif de tous ces articles apparaît sans ambiguïté : décrédibiliser toute personne mettant en doute les thèses officielles, c’est-à-dire la vérité telle que la conçoit le pouvoir. A ce titre, toutes les vieilles méthodes sont employées, à commencer par l’emploi de néologismes suggestifs, comme « les conspirationnistes  » évoquant sans détour l’image de gens à moitié fous s’imaginant que des comploteurs masqués se réunissent en secret la nuit dans les caves pour nuire à la communauté tout entière.

    La seconde méthode, qui était fréquemment pratiquée par l’URSS et la Chine de Mao, consiste à disqualifier la parole des gens qui doutent des versions officielles en leur collant sur le dos une pathologie certifiée par des spécialistes. Ainsi, toute parole dissonante ou dissidente sera considérée comme un comportement déviant qu’il faut soigner. Comme le disait très sérieusement une journaliste de France 2 : « il faut repérer et traiter tous ceux qui ne sont pas Charlie  ». Dans la demi-douzaine d’articles du NYT, un supposé spécialiste du phénomène dénonce la nature « paranoïaque » des conspirationnistes, un autre y voit le symptôme d’une anxiété « de masse » (on notera le choix du terme soulignant la nature peu instruite ou éduquée des conspirationnistes qui appartiennent à « la masse  »), un autre encore évoque les croyances populaires aidant le peuple à admettre ce qu’il ne comprend pas.  Le portrait est dressé : celui qui émet un doute sur les thèses présentées par le pouvoir s’appelle un conspirationniste, c’est un malade mental généralement peu instruit appartenant à la masse et sujet à des croyances populaires car il ne comprend pas le monde. Dans les articles français, on trouve l’utilisation de la même méthode, puisque l’on parle de « vulnérabilité »  au conspirationnisme  comme à une maladie, vulnérabilité accrue avec la jeunesse : l’idée est de faire passer la remise en cause des thèses officielles pour de l’adolescence attardée. Les conspirationnistes sont donc des victimes – immatures dans la totalité des cas – et les journalistes se demandent comment leur venir en aide. L’un des articles va d’ailleurs plus loin que la simple référence à l’adolescence puisqu’il parle des enfants tentés par la théorie du complot. Ainsi, si un doute naît dans votre esprit sur ce qui vous est présenté officiellement, cela signifie que vous êtes retombés en enfance. Dans le même esprit, on notera également l’intervention dans les colonnes du NYT d’une professeure de psychologie qui use d’une bienveillance maternelle avec une extrême condescendance jugeant ces théories risibles et inoffensives pour la plupart.

    « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage  », c’est la troisième méthode destinée à neutraliser toute idée contraire aux thèses officielles. Pour cela, on va associer au conspirationnisme des thèses parfois indéfendables ou saugrenues, ou encore poursuivies par la loi. Ainsi, en lisant les articles cités plus haut, on pensera que les conspirationnistes ne croient pas aux premiers pas sur la lune en 1969, qu’ils sont convaincus que les extra-terrestres ont débarqué sur terre il y a longtemps (mais que les gouvernements nous le cachent), et enfin, que ce sont des négationnistes. Sachez donc que si vous doutez de certaines informations ou analyses exposées dans les grands médias, cela signifie que vous pensez que les extra-terrestres sont parmi nous et que vous niez l’existence des chambres à gaz. Cette méthode est d’une efficacité redoutable puisque, en ces temps terrifiants de procès pour pensée, de dénonciation calomnieuse d’intention ou de non-charlisme, chacun redoute, et c’est bien légitime, d’être soupçonné de la sorte et lynché.

    Le portrait-robot du conspirationniste ayant été tracé, que ce soit sous les traits de la naïve victime de son incompréhension du monde, ou sous ceux du délire paranoïaque du malade mental, il faut aussi en citer des exemples et le situer sur un échiquier politique infréquentable. On lira alors dans Le Figaro : « le conspirationnisme était le propre de l’extrême droite. Depuis les attentats du 11 septembre, on le trouve aussi chez certains courants de la gauche radicale ». Le message est clair : extrême droite et extrême gauche se rejoignent dans la déraison  ; seuls des extrémistes peuvent douter des versions officielles. Quant aux exemples, ils sont explicites : Alain Soral, l’humoriste Dieudonné ou Jean-Marie Le Pen sont cités. Une fois toutes ces précautions prises, on peut alors qualifier certaines analyses de conspirationnistes pour les discréditer. On apprend ainsi, par de supposés experts censés « démonter les mécanismes complotistes », que le conspirationnisme est très répandu en Russie. En effet, toujours dans le même article, d’après « l’expert » interrogé, « les télévisions du Kremlin décrivent (…) les révolutions de couleur comme des complots occidentaux ». Cette fois, si vous pensez que certains renversements de régime ont été organisés ou soutenus par des agences américaines, c’est que vous êtes victime de la propagande du Kremlin passé maître dans l’art du conspirationnisme. Dans Le Monde, on peut lire le même type de discours, tout aussi accusateur quand, à propos de l’assassinat de Boris Nemtsov, le journal écrit : « La théorie du complot prend de l’ampleur à Moscou (…) et le pouvoir russe n’hésite pas à désigner son commanditaire : l’Occident ». L’objectif est ici, à l’aide de disqualification par théorie du complot, d’écarter toute explication autre que celle de l’assassinat de Nemtsov par le Kremlin.

    Plus intéressante encore, et infiniment plus inquiétante, la description des conspirationnistes faite par la fondation Jean-Jaurès, le fameux think tank du parti socialiste auquel le président Hollande a commandé un rapport en janvier. Voici ce que le laboratoire d’idées, réputé siège de l’élite des intellectuels du parti gouvernemental, écrit  dans son rapport lorsqu’il entreprend de décrire  ceux qui doutent des thèses officielles : « (…) mouvance hétéroclite, fortement imbriquée avec la mouvance négationniste, et où se côtoient admirateurs de Hugo Chavez et inconditionnels de Vladimir Poutine. Un milieu interlope que composent d’anciens militants (…) d’extrême gauche,(…), souverainistes, nationaux-révolutionnaires, ultra-nationalistes, nostalgiques du IIIème Reich, militants anti-vaccination, partisans du tirage au sort, révisionnistes du 11 septembre, antisionistes, adeptes des médecines alternatives, agents d’influence du régime iranien, bacharistes, (…)  ». De cet odieux inventaire à la Prévert destiné à rendre compte du conspirationnisme tel que l’entend le pouvoir, c’est le mépris et l’intolérance, voire la haine et l’insulte qui émergent de ces associations infâmes, mêlant sans honte les adeptes de la médecine douce avec les admirateurs de nazis et de Hugo Chavez (à propos de ce dernier, rappelons qu’il a été le président de gauche du Venezuela, régulièrement élu quatre fois consécutives, et qu’il s’est illustré au plan international par son refus de se plier à la domination américaine  ; son alliance avec Morales en Bolivie, Correa en Equateur ou Castro à Cuba en font un acteur majeur de la vague socialiste en Amérique latine, vague qui vient de faire plier Obama il y a quelques jours, contraint de lever l’embargo sur Cuba). D’après le Parti Socialiste français, approuver le socialisme de Chavez, c’est être un paria, tout comme refuser d’alimenter la guerre civile en Syrie, ou faire partie d’un milieu interlope, ou être antisioniste, ou être un nostalgique du IIIème Reich, c’est appartenir à une mouvance où se côtoient tous les infréquentables, tous les sorciers qu’il faut combattre. Notons d’ailleurs qu’à cette liste noire, la fondation Jean Jaurès ose ajouter, déshonorant ainsi le nom qu’elle porte, celui d’Etienne Chouard, simple citoyen blogueur devenu célèbre en 2005 pour avoir lancé une campagne pour le « Non » au référendum sur la Constitution européenne, et revendiquant aujourd’hui une position radicale sur la nécessité de repenser la démocratie.

    A la lecture de cette description pitoyable – dont il faut répéter qu’elle est réalisée par l’élite du parti au pouvoir – on comprend aisément que sont estampillés conspirationnistes tous ceux qui ne pensent pas comme le veulent nos élites. Ainsi, le problème « complotiste » n’est plus de distinguer le vrai du faux, le vraisemblable de la fable ou le délire de la raison, non, le problème est de penser ou non comme le suggère le pouvoir. Il faut donc condamner tous ceux qui, finalement, « ne sont pas Charlie ».

    Ce mois de janvier 2015 s’achève par un texte étonnant :

    «  Pour combattre un ennemi, il faut d’abord le connaître et le nommer (…) c’est toujours le complot, le soupçon, la falsification (…). Les théories du complot se diffusent sans limites et ont, dans le passé, déjà conduit au pire. Alors face à ces menaces, il nous faut des réponses, des réponses fortes, des réponses adaptées. (…) Il faut prendre conscience que les thèses complotistes prennent leur diffusion par internet et les réseaux sociaux (…). Nous devons agir au niveau international pour qu’un cadre juridique puisse être défini, et que les plateformes qui gèrent les réseaux sociaux soient mises devant leurs responsabilités et que des sanctions soient prononcées en cas de manquement. »

    Ces quelques lignes ne sont pas extraites d’un manuscrit d’Orwell qui n’aurait pas encore été publé, mais du discours de François Hollande prononcé le 27 janvier dernier à propos de l’antisémitisme. Deux semaines après ce discours, est publié le décret d’application du blocage de sites internet sans juge pour suspicion d’apologie d’actes terroristes, ce qu’Amnesty International dénonce comme un concept flou dans un article où l’on apprend le 18 mars que cinq sites ont déjà été bloqués sans procédure de justice.

    Le 19 mars est présenté en Conseil des ministres le projet de Loi Renseignement, prévoyant de renforcer les données liées aux connexions internet : l’idée majeure est d’installer des boîtes noires chez les fournisseurs d’accès internet contrôlant et vérifiant tous les transits de données. L’argument est de les équiper d’algorithmes destinés à déceler des comportements proches d’éventuels terroristes, et de contrôler les personnes en contact avec les personnes déjà suspectées. De plus, la conservation des données est étendue de un à cinq ans et tous les opérateurs devront fournir les éléments permettant le déchiffrement des données. Le quotidien   Le Monde précise : « La France n’est pas seule à se pencher sur la question du chiffrement : le sujet est aussi à l’origine d’un bras de fer entre le FBI, Apple et Google. (…) Le premier ministre britannique, David Cameron, a quant à lui menacé ces derniers mois de rendre illégaux les systèmes de chiffrement dont les créateurs n’auront pas fourni les « clefs » aux autorités. »

    Enfin, le 9 avril, les principaux hébergeurs de sites internet réagissent en lançant un signal d’alerte dans un communiqué adressé au Premier Ministre. Outre dresser un tableau noir des conséquences économiques qu’aurait l’adoption d’une telle loi (perte de plusieurs milliers d’emplois et déménagement vers l’étranger de toutes leurs plateformes), ils s’opposent à la « captation en temps réel des données de connexion » par les boîtes noires aux  contours flous, et déclarent :   « [40% de clients étrangers] viennent parce qu’il n’y a pas de Patriot Act en France, que la protection des données des entreprises et des personnes est considérée comme importante. Si cela n’est plus le cas demain en raison de ces fameuses « boîtes noires », il leur faudra entre 10 minutes et quelques jours pour quitter leur hébergeur français. » (…)   «   En effet, nous ne sommes pas les États-Unis, nous n’avons pas de NSA, dont les activités de surveillance opaques ont poussé nombre d’entreprises et de particuliers du monde entier à devenir clients de la France : une démocratie plus transparente et respectueuse des droits de ses citoyens. »

    Ainsi pourraient se dessiner les contours d’un nouveau monde, bien étrange, un monde dans lequel de grosses entreprises viennent au secours de nos libertés en nous protégeant du pouvoir politique.

    - Source : Michel Segal
  • Nord-Pas-de-Calais-Picardie : pourquoi Martine Aubry n’y ira pas

    Assez logiquement, les camarades de Martine Aubry la pressent d’entrer dans la danse, ne serait-ce que pour sauver l’honneur dans cette région, l’une des plus grandes de France, et traditionnel bastion du PS.

    La région Nord-Pas-de-Calais-Picardie est décidément au cœur des débats, à quelques mois des échéances électorales de décembre prochain. Xavier Bertrand est, évidemment, le premier à être parti dans la course. Il n’a pas grand-chose à perdre – ses intentions de vote aux futures primaires des Républicains sont des plus modestes – et tout à gagner en « nationalisant » le scrutin, puisqu’il rêvait d’affronter Marine Le Pen.

    Cette dernière, après de longues hésitations, a finalement décidé d’y aller. Son proche entourage était, semble-t-il, fort divisé sur la question. Et, au bout du compte, la présidente du Front national a finalement opté pour la moins mauvaise des solutions. Ne pas briguer cette région, pour elle emblématique, aurait pu signifier qu’elle refusait le combat, ce qui n’est jamais bon en termes d’image et de crédibilité politique. Pourtant, relever le gant pose d’autres problèmes : députée européenne, elle s’apprête à présider le groupe politique qu’elle a eu tant de mal à constituer. Candidate à la prochaine élection présidentielle, cette campagne vient un peu bousculer son emploi du temps. Pis : déjà empêtrée dans les querelles internes à son mouvement, comment expliquer à ses électeurs potentiels qu’elle se consacrera entièrement aux affaires du Nord-Pas-de-Calais-Picardie ?

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  • Les chiffres des Manifs pour Tous ont été volontairement diminués

    Nous le savions déjà mais c'est confirmé par le secrétaire général CGT Police – Renseignement territorial :

    "[...] pour la Manif pour Tous, les services de renseignement, en tout les cas sur le 78, avaient annoncé un chiffre de manifestants qui allaient se déplacer sur Paris, ça a été corrigé par la hiérarchie qui estimait que ça faisait trop de monde à envoyer sur Paris pour le 78, qui est pourtant un département favorable à la Manif pour Tous en général, et du coup ils ont baissé les chiffres. Le lendemain, Le Figaro titrait en gros ‘Erreur, le renseignement territorial s’est trompé sur les chiffres des manifs. (…) Le gouvernement minimise les chiffres’.

    Il minimise les chiffres pour éviter que la plèbe prenne conscience de l’ampleur de tel ou tel type de mouvement ?

    Je ne pourrais pas parler à la place des politiques. Dans l’idée qu’on a, nous, en tant que collègues sur le terrain, c’est plus pour faire de l’accompagnement de la politique du gouvernement (sic), pour transformer les chiffres dans ce qu’on veut plutôt que de dire la vérité aux gens. C’est pour ça aussi que les RG ont parfois été malvenus, l’idée qu’on s’est fait pourquoi ils ont été cassés, c’est parce qu’ils n’avaient pas leur langue dans leur poche et disaient ce qu’il se passait plutôt que ce que les politiques voulaient entendre."

    Michel Janva

  • Jean-Marie Le Pen est à nouveau adhérent du Front National

    Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre lui a donné raison en annulant sa suspension en tant qu'adhérent décidée par le bureau exécutif du Front National. Dans son jugement, le tribunal demande notamment de "rétablir M. Jean-Marie Le Pen dans tous les droits attachés à sa qualité d'adhérent et, le cas échéant, à celle de président d'honneur".

    Marine Le Pen minimise la portée de ce jugement et n'y voit qu'un "baroud d'honneur". De son côté, Jean-Marie Le Pen déclare : "Je souhaite maintenant que nous avancions au plus vite vers l'union. Au travail!"

    Le FN fait appel et communique que cela va juste " permettre à Jean-Marie Le Pen de voter dans le cadre du congrès"...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Menace djihadiste: un terrorisme innovant et dangereux...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons ci-dessous une excellente analyse de François-Bernard Huyghe, cueillie sur son blog, Huyghe.fr, et consacrée aux attentats djihadistes de ces derniers jours.

    Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information, François Bernard Huyghe est l'auteur de nombreux essais marquants comme La soft-idéologie (Robert Laffont, 1987), La quatrième guerre mondiale (Rocher, 2004), Les maîtres du faire-croire (Vuibert, 2008) ou dernièrement Think tanks - Quand les idées changent vraiment le monde (Vuibert, 2013).

    Le jihad comme innovation permanente

    Sans trop rajouter aux flots de commentaires qui ont accompagné l'attentat de l'Isère (et en attente de vérification des informations de première heure) essayons de le caractériser par quelques mots.

    SIMULTANÉITÉ : l'attentat près de Lyon, coïncide avec celui de Sousse (d'un style très différent) et avec l'attentat contre un mosquée chiite au Koweït, plus des accrochages avec des jihadistes dans d'autres pays et des attentats suicides un peu partout.Par ailleurs, il suit de peu le surprenant retour de l'État islamique à Kobané et les succès militaire qu'il remporte en dépit des forces déployées contre lui (et de leur variété : des Occidentaux, des sunnites jihadistes ou non jihadistes, des royaumes arabes, des chiites, des Kurdes, etc). Pour un mouvement politique qui coalise contre lui des dizaines de pays riches mobilisant un force de destruction technologique bien supérieure à celle qui a gagné la seconde guerre mondiale, ce n'est pas mal.
    Bien entendu le crime de l'homme à la camionnette ne fait pas partie d'un plan planétaire ordonné par une autorité centrale, mais, tombant un vendredi de Ramadan, un jour où d'autres frères ont voulu, eux aussi, manifester leur piété sanglante, il contribue à une impression de synergie planétaire : ils sont partout, ils frappent où ils veulent.

    RUSTICITE Le suspect qui n'a guère du coûter en entraînement, a utilisé des moyens simples - un couteau pour décapiter son patron, une camionnette de société pour pénétrer sur les lieux, des bonbonnes de gaz disponibles sur place...
    Il n'a pas eu à aller loin de chez lui et a choisi une cible à la fois "molle" (difficile à surveiller, même s'il y a des services de sécurité sur une usine Seveso), et dangereuse s'il avait réussi à provoquer l'explosion. C'est typiquement le genre de méthodes que recommande l'État islamique dans ses textes : une attaque simple, gérée de façon autonome par une base non aguerrie, qui n'a pas demandé de gros moyens, mais rentable en termes de panique qu'elle peut déclencher. Une réaction maximum pour un minimum d'investissement.

    DISPERSION DES FORCES ADVERSES. Après un tel attentat, il va falloir surveiller toute les usines comme on surveille les bâtiments religieux et officiels, les gares etc. Et si demain un jihadiste attaque un bus... Bref un effet de fixation des forces de sécurité, d'où un déploiement coûteux de ces forces en attente de la prochaine attaque, ce qui épuise nos troupes (les soldats seraient bien mieux employés ailleurs) et nos ressources (comment faire plus maximum que l'alerte maximum ?) ; cela coûte, cela porte sur les nerfs, cela peut encourager des mouvements communautaires de radicalisation ou d'anti-islamisme qui, en retour, produiront d'excellents résultats en mobilisant et rendant plus solidaires les "frères" (vieille stratégie de la provocation, répression, conscientisation, mais sauce Coran). Tout bénéfice en termes d'économie stratégique.

    LATENCE : entre le moment (peut-être en 2006) où le suspect a commencé à former un projet jihadiste et celui où il est passé à l'acte, il s'est passé des années. En clair, si nous considérons que les proto jihadistes, bien repérés par nos service mais impossibles à arrêter trop tôt sans commencement d'exécution sont des bombes, ce sont des bombes à retardement très aléatoire. Encore un énorme problème pour le renseignement et la répression. Encore de la dispersion des forces adverses, dans le temps cette fois (comment gérer pendant neuf ans le dossier d'un suspect qui n'est pas passé à l'acte). Toutes choses également expliquées dans les textes en ligne de l'État islamiste : l'attaque sporadique.

    ESCALADE SYMBOLIQUE. La tête coupée en punition, la théâtralisation de l'action, la recherche du scénario de film catastrophe - l'explosion, la pollution - l'insécurité au cœur de ce qui assure la puissance de l'Occident : l'énergie et la richesse économique. Effet psychologique sur les populations renforcé par l'effet de répétition (Merah, Nemouche, Kouachy, Coulibaly, Glam sur trois ans) : Quoi demain ?

    EFFET DE PANIQUE IDÉOLOGIQUE SUR L'ADVERSAIRE. La classe politique française est à l'évidence tétanisée et incapable d'imaginer de faire autre chose que "plus du même"" (une société plus inclusive et si possible plus prospère, plus consciente des valeurs de la République, avec un meilleur renseignement et de meilleures lois, plus de démonstrations que le peuple français vit ensemble unit et ne cédera pas à la peur, plus d'esprit du 11 janvier);
    Dans tous les cas, la lecture des éléments de langage repassés en cycle par nos gouvernants -solidarité, fermeté, responsabilité, prévention, école, valeurs, pas-peur, rassemblement, République, vivre-ensemble, dignité, horreur, terreur abjecte, divisions et amalgames qu'il faut éviter, rien-à-voir-avec-l'Islam-véritable, refuser les fantasmes, les populismes et les complotismes, unité, unité, unitémontrent que le logiciel tourne en rond. Plus du même, c'est aussi plus de ce qui a échoué.

    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 26 juin 2015)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Voir la réalité en face

    Sur le site boulevard voltaire, Olivier Porri Santoro relevait, statistiques à l’appui  qu’Eric Zemmour  est tout à fait fondé  à dénoncer les ravages de la criminalité étrangère en France.  Une indéniable réalité confirmée par « un rapport  portant sur la criminalité organisée en France (2011-2012) rédigé par le Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée (SIRASCO) , émanant du ministère de l’Intérieur ». Dans sa partie  consacrée aux «organisations criminelles qui impactent la France», il est précisé qu’il existe une «présence d’organisations criminelles étrangères » « dans la plupart des agglomérations françaises».  Et «que sur un total de 10 organisations criminelles détectées en France, 8 d’entre elles sont «étrangères», «balkaniques», «turcophones», «russophones», les «mafias italiennes », «les groupes criminels issus des communautés des gens du voyage » , «la criminalité organisée africaine», «les organisations criminelles asiatiques », «la criminalité organisée latino-américaine »…. Le SIRASCO souligne qu’ « en 2011, le nombre d’étrangers mis en cause augmente de 6,54 % par rapport à 2010. «Et la part des étrangers mis en cause dans la criminalité organisée et délinquance spécialisée s’élève à 29,44 %, en hausse de 1,73 point par rapport à 2010 (27,71 %). Pour information, la part des étrangers mis en cause dans la délinquance générale s’élève à 20,58 % ».

    Des chiffres que le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve connait certainement mais dont il refuse de tirer les conclusions nécessaires. Selon une technique bien rôdée, il dénonce d’ailleurs  l’angélisme  d’une partie de ses amis de gauche   en matière d’insécurité et d’immigration… tout en conduisant une politique intrinsèquement laxiste car  aussi peu à la hauteur des enjeux  et du problème que  ses prédécesseurs.

    Ainsi hier défendait-il  devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, la mesure centrale de son  projet de loi, en l’espèce  l’instauration des titres de séjour pluriannuel, d’une durée de deux à quatre ans, qui seront délivrés à l’issue d’un premier titre d’un an. Cela va tout changer ? Pour faire bonne mesure, et cette saillie fait partie du rituel,  le ministre a rappelé sa détermination à lutter contre l’immigration irrégulière qui ne serait  pas, a-t-il dit, «  un phénomène en France plus important qu’ailleurs ». « Un étranger en situation irrégulière doit être reconduit à la frontière » a-t-il encore ajouté. Dans les faits chacun sait, et l’humaniste Cazeneuve le premier  que la très grande majorité des clandestins ne sont pas  expulsés.

    Dans la même veine consistant à prendre,  encore et toujours,  les Français pour des imbéciles, M.  Cazeneuve a osé dénoncer  le « manque de sérénité et de rationalité » du débat autour des flux migratoires, et affirmé que la France comptait « 6% d’étrangers»  (sic), «pourcentage (qui)  ne traduit en rien les flux déferlants de migrants que certains s’emploient à décrier » !

    Ivan Rioufol, dans sa tribune publiée sur son blogue a relevé l’évidence en soulignant que « cet argument » du ministre, « qui ne tient pas compte des immigrés sans cesse naturalisés, est avancé par ceux qui, plus généralement, contestent aussi tout problème de cohabitation avec les populations nouvelles ». Cazeneuve,  « porte-voix des immigrationnistes »  préfère d’ailleurs «  faire référence à l’inclusion» des immigrés,   plutôt qu’au terme déjà bien ambigu d’intégration utilisé généralement  par l’RPS là ou le FN défend le modèle assimilationniste. Or ce terme (d’inclusion), défendu pour la première fois dans par le rapport Tuot du 1 er février 2013, dissimule l’option pour le multiculturalisme, cheval de Troie de l’islamisme radical (…). C’est cette politique, jamais débattue, que Cazeneuve poursuivit en douce. Son militantisme affaiblit la France ».

    Ce qui affaiblit la France plus généralement, c’est le déni du réel, l’incapacité  des partis et des dirigeants  du Système à remettre en cause  les  effets de leur politique, à prendre en compte les aspirations de notre peuple.

    Nous nous faisions l’écho en  septembre 2014 du  sondage Odoxa selon lequel  65 %  des personnes interrogées souhaitaient  le rétablissement  des contrôles aux frontières intérieures de l’UE (+ 19 points depuis 2011) ; 67 % se disaient favorables à ce que les aides sociales et les allocations familiales soient réservées aux seuls Français au nom du principe de priorité/préférence nationale (+ 27 points); 68%  se prononçaient pour la suppression du regroupement familial  (+24 points).

     Mais les Français doivent se contenter de mesures cosmétiques, car ils ont le front de penser différemment de ce qui a été décidé  pour eux par les  cénacles qui dirigent notre pays.  Invité de  France Inter le 9 octobre de la même année, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, en faisait l’aveu :  «Dans l’opinion, si vous voyez les positions dominantes, on rétablirait la peine de mort et on virerait tous les immigrés. Donc, soyons attentifs…»

    Et peu importe note Bruno Gollnisch  du  coût terrible pour nos finances publiques,  la prospérité des Français, notre sécurité et notre identité,  d’une immigration débridée. «Selon les différentes hypothèses,  les définitions retenues pour les populations étudiées et  le périmètre des dépenses et des recettes analysé, ce  surcoût  budgétaire dû à l’immigration est annuellement  de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012), de 42 milliards pour  Pierre Milloz (1997), de 73 milliards pour Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards dans l’étude toute aussi pointue et fouillée d’ André Posokhow (2014) ».

    http://gollnisch.com/2015/07/02/voir-la-realite-en-face/

  • Numéro 100 de la Lettre de Choisir la Vie

    L'éditorial est signé Cécile Edel :

    326-clv-lettre100-1"Voici donc le numéro 100 du bulletin de Choisir la Vie... 100... chiffre tellement symbolique et significatif !

    Le numéro 1 est paru au moment de la création de l’association, appelée alors AOCPA (Association pour l’Objection de Conscience à toute Participation à l’Avortement). C’était en 1985.

    Et, depuis 33 ans, jamais Choisir la Vie n’a cessé de publier cette lettre, malgré les tempêtes et bouleversements qui ont pu jalonner toutes ces années, en particulier la disparition soudaine de son fondateur et président en 2002 : Michel Raoult.

    Ce bulletin est ainsi à l’image de notre association, qui a traversé plus d’un tiers de siècle, sans jamais cesser de se battre contre ce drame terrifiant qu’est l’avortement, en gardant toujours la même ligne, toujours le même cap, le même sommet.

    Et pourtant, en 33 ans... que de changements à tous les niveaux : tant au niveau technologique, qu’aux niveaux législatif et malheureusement sociétal.

    Pour agir plus efficacement au service de la Vie, pour pouvoir continuer d’œuvrer et de témoigner, nous avons souhaité nous adapter aux techniques modernes, aux nouveaux moyens de communiquer et d’agir, comme en témoigne notre bulletin, qui a évolué dans sa forme, mais qui, sur le fond, révèle que jamais nous n’avons trahi et jamais nous ne nous sommes égarés.

    Sensibiliser, accompagner, résister : 3 mots qui ont guidé nos actions depuis 33 ans, 3 mots qui, nous l’espérons, ont pu sauver et sauveront encore des vies.

    Si nous sommes arrivés jusque-là, en gardant la même détermination, la même espérance, la même ardeur au combat, c’est en grande partie grâce à vous, à votre fidélité, à votre soutien, et je profite de ce numéro 100 pour vous en remercier chaleureusement.

    Face aux défis actuels de notre civilisation, toujours plus grands, plus que jamais, nous avons besoin de vous, de votre engagement à nos côtés. Nul n’est inutile dans ce combat et chacun, selon sa personnalité, son expérience, ses talents, peut apporter sa pierre à l’édifice. Nous en sommes convaincus !

    Le 24 janvier 2016, la prochaine Marche pour la Vie aura lieu à Paris. Nous comptons sur chacun d’entre vous pour y participer, pour en parler autour de vous et pour nous aider, si vous le pouvez, dans l’organisation de ce grand rendez-vous, devenu incontournable, des défenseurs de toute vie humaine.

    Tant que nous continuerons à nous battre, gardez la certitude que les adversaires de la Vie ne verront pas leur victoire !"

    Vous pouvez le commander gratuitement en envoyant un mail àinfo@choisirlavie.fr ou bénéficier également d'offres spéciales 100ème numéro.

    Philippe Carhon