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France et politique française - Page 3576

  • La France aurait en réalité 5 200 milliards de dette

    L'économiste Jean-Yves Archer nous explique pourquoi :

    "Le citoyen en qualité d'électeur tout autant que de contribuable sait largement qu'il existe une dettegénérée par les gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB.

    Mais, il y a une dette immergée qui s'invite à bien des évènements de la vie de la sphère publique. Lorsque l'État apporte une garantie aux prêts bancaires de l'UNEDIC (dont la dette atteint 20 mds), cela ne se retrouve pas dans son bilan. Quand l'État soutient à bout de bras la situation de la banque DEXIA, cela n'est pas inscrit au bilan mais dans les cautions accordées. Lorsque l'État employeur prévoit la future retraite de ses agents, le montant des provisions pour pensions est inscrit ailleurs qu'au budget annuel approuvé par le Parlement.

    Autrement dit, ces trois exemples illustrent l'importance de ce que l'on nomme «les engagements hors-bilan» de la France dont le montant total est égal à près de 3.200 milliards d'euros.

    Dans cette question de dette publique, je dois observer que l'on abreuve les médias d'informations sur les quelques 2.000 milliards de dette au sens de Maastricht mais que la dette immergée n'est que très rarement évoquée (...) Si l'on aime la rectitude, il faut poser que notre dette totale est de 5.200 milliards.

    La dette immergée est comme le diabète ou le glaucome une maladie silencieuse et indolore jusqu'au jour où il est trop tard (...)

    Si toute cette dette implicite ou immergée conserve sa dynamique, elle pourrait représenter près de 166% du PIB lors de l'année électorale de 2017."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration illégale, mode d’emploi

    Source : lepeuple.be
    Distribution de brochures expliquant comment traverser la mer Égée et débarquer en Europe illégalement sans encombre : aucune réaction des autorités françaises

    C’est incroyable ! Ces derniers jours, devant le parlement européen à Strasbourg, de charmants noirs souriants distribuaient fièrement des brochures très bien faites (voir photos) donnant la méthode à suivre et toutes les informations pour traverser la mer Égée et débarquer en Europe illégalement sans encombre. Ces brochures sont distribuées en Turquie et dans les pays arabes aux candidats migrants illégaux.
    Croyez-vous que la police française a inquiété un seul instant ces personnes incitant à violer les lois ? Pas du tout ! On suppose que la garde des Sceaux, Madame Taubira, trouvera l’initiative excellente et que ce sera très vite assimilé à de la résistance civile qui mérite des applaudissements…

    En Europe, les lois sont faites pour être violées, sachez-le ! Et la paralysie européenne est telle que vous ne serez jamais puni.
    Depuis le début de l’année 2015, le nombre de migrants illégaux accueillis en Europe dépasse allègrement les 100.000 personnes. Ce sont, bien sûr, ceux qui n’ont pu passer à travers les mailles du filet et dont les embarcations ont été arraisonnées. Mais leur nombre est bien plus grand si on y ajoute tous ceux qui débarquent dans des aéroports ou passent d’autres frontières que les barrières naturelles que sont la mer Méditerranée ou la mer Égée. Neuf immigrants sur 10 ne sont pas du tout des réfugiés qui pourraient peut-être bénéficier du droit d’asile, mais simplement des migrants économiques qui veulent tenter leur chance en Europe. Contrairement à ce que raconte la presse officielle, ils sont en bonne santé, ne sont pas affamés et constituent souvent un investissement pour leurs familles, qui comptent bien les rejoindre plus tard dans le cadre des regroupements familiaux.
    Que contiennent ces brochures ?
    On y décrit tout ce qu’il faut faire pour entrer clandestinement en Europe par la mer : on conseille d’acheter des gilets de sauvetage, de vérifier l’état du bateau.
    On signale que la mer Égée est bien couverte pour les téléphones mobiles. On rappelle de charger les téléphones et d’avoir assez de crédit (50 livres turques) pour un appel international. Il y a une carte précise de la frontière entre les îles. Et surtout, on donne les numéros de téléphone des gardes-côtes grecs. Ils sont présentés comme les « rescue teams ».
    Dès que le bateau est en mer, on conseille aux voyageurs de lancer un appel de détresse, de donner la localisation GPS si possible, de donner le nombre de personnes à bord et de décrire ceux qui sont malades. Le numéro grec est le +30 210 41 12 500. Si les migrants ont une radio VHF, on leur conseille d’émettre un signal de détresse (Mayday) et on leur donne le site donnant les instructions pour ce faire : www.wikihow.com/Call-Mayday-from-a-marine-vessel.
    On leur conseille d’avoir des fusées de détresse, des miroirs, des torches et des boîtes à fumée pour attirer l’attention.
    On leur explique qu’il faut dire immédiatement au capitaine du navire qui vient à votre secours que « vous demandez l’asile » et qu’il doit impérativement vous emmener dans un port où vous pourrez remplir une demande d’asile.
    On leur explique comment faire lorsqu’ils ont atteint une île grecque pour ne pas être rejetés à la mer, ou comment appeler une ambulance (le 166). Les numéros de tél. du UNHCR, du Conseil grec pour les réfugiés, du Refuge œcuménique et les sites utiles sont également présentés, tels www.w.2eu.info pour l’aide en matière de procédure d’asile.
    On va même jusqu’à donner les numéros de téléphone à Izmir et Istanbul des organisations qui peuvent fournir une aide juridique si les migrants sont en détention !
    Et enfin, ces organisations ont créé un « numéro d’alarme », le +334 86517161, qui permet aux migrants illégaux – s’ils ne sont pas « sauvés » assez vite par les gardes-côtes et les marines qui s’activent en Méditerranée – de le faire savoir (après avoir alerté les gardes-côtes) à WatchtheMed, qui informera les médias et exercera toute pression utile…
    Qui rédige ces brochures ?
    Ces brochures expliquant comment contourner la législation et abuser des lois internationales et du laxisme des autorités européennes sont présentées par welcome2europe (www.w2eu.info) et Watch the med (www.watchthemed.net).
    Pour la Belgique, le site de Welcome to Europe (en anglais, arabe, farsi et français) renvoie à deux ONG gauchistes très probablement subventionnées par l’état au travers de leur statut d’ONG : le Comité Belge d’Aide aux Réfugiés, rue Defacqz à Bruxelles 
(
www.cbar-bchv.be
) et gettingthevoiceout, un collectif contre les expulsions, pour aider les personnes emprisonnées dans les centres fermés et qui attendent d’être renvoyées d’où elles viennent (www.gettingthevoiceout.org).
    « Rapportez toute violation de vos droits », voilà le message à tous les migrants illégaux, à qui ces organisations donnent la recette pour entrer en Europe sans se faire refouler. Le message est clair : envoyez-nous votre témoignage si les autorités tentent de vous refouler ; « nous rassemblerons vos témoignages et ferons condamner ceux qui sont responsables (si vous n’êtes pas bien traités, NDLR), pour que ces situations ne se répètent pas. Votre identité ne sera pas révélée ».
    Qu’attendent les autorités belges et européennes pour interdire cette aide illégale aux migrants illégaux et faire condamner les organisations qui les publient ? Une fois de plus, l’Union européenne s’avère totalement incapable de gérer cette crise et d’arrêter le flux de l’immigration illégale. L’Australie l’a fait et c’est une démocratie respectable.
    Le Parti Populaire interpellera le gouvernement belge sur la légalité des brochures en question et sur les sanctions que le gouvernement compte prendre à l’égard de ces associations signataires.

    AP-visitercards-francais

     

    Safetyatsea-AegeanSea-English

    http://fr.novopress.info/189151/immigration-illegale-mode-demploi/#more-189151

  • Le FN : un parti très capable pour des solutions efficaces

    D’un côté, nous avons des partis de gouvernement qui ont alternativement échoué. De l’autre, une formation politique qui n’a encore jamais gouverné le pays.

    Le Parisien du 14 juin publie un sondage qui devrait « interpeller » : 90 % des Français ont une mauvaise opinion des partis politiques. Ce score n’est pas une surprise, mais il devrait tout de même amener les partis qui « concourent à l’expression du suffrage » selon notre Constitution, à se poser quelques questions sur leur légitimité. On sait que les notions de pays réel et pays légal sentent le soufre dans notre République engoncée dans ses préjugés, mais tout de même : ce score mériterait peut-être, de la part de nos politiques, un petit examen de conscience.

    Ce sondage a poussé la cruauté jusqu’à classer les partis selon trois critères : proximité avec les Français, honnêteté et capacité à faire des propositions efficaces. Là aussi, les résultats sont sans appel. En tête pour la proximité, le Front national avec 22 %, qui ainsi est conforté dans son image de parti populaire. De leur côté, le PS et Les Républicains sont loin derrière le parti de Marine Le Pen, ex-æquo, avec seulement 12 %. Parti d’élus, de notables, écuries présidentielles : on a tout dit sur ces deux partis et les deux congrès qui ont eu lieu dernièrement n’ont pu que conforter l’opinion dans ce sens.

    À la question « Parmi les sept partis suivants, quel est celui que vous jugez le plus honnête ? », les sondés placent en tête EELV et le MoDem avec 17 %, le FN venant juste derrière avec 16 %. LR et le PS se retrouvent encore une fois au coude à coude, loin derrière, avec respectivement 10 et 9 %. Sans tomber dans le réducteur « tous pourris », il faut reconnaître que ces deux partis ont leur lot de mis en examen et de condamnés que les autres partis ne peuvent aligner !

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  • Démasqués

    Paris-Match consacrait vendredi sur son site  un article sur cette  incarnation  de l’idéologie mondialiste qu’est le Club Bilderbeg dont le but officiel est  de «favoriser le dialogue entre les Etats-Unis et l’Europe». Il  réunissait jeudi  à Telfs-Buchen, dans un  hôtel du Tyrol autrichien,  140 personnalités pour débattre des problèmes mondiaux et des remèdes à y apporter … « Depuis quelques années, Bilderberg communique un peu plus sur ses activités afin de dissiper les rumeurs qui décrivent ce club où se croisent tous les pouvoirs -politiques, financiers, militaires et médiatiques- comme un clan secret qui déciderait seul du destin du monde. Mais, comme à l’ordinaire rien ne filtre de la teneur exacte des discussions ». Les anglo-saxons (Nord-Américains et britanniques)  y sont les  invités les plus nombreux, « signe du   tropisme atlantiste de Bilderberg ». « La France arrive en 3ème position avec dix représentants: Laurence Boone, conseillère économique de François Hollande ; Henri de Castries, président d’Axa et du comité de direction du Bilderberg ; Nicolas Baverez, membre du comité d’éthique du Medef et de l’Institut Montaigne, éditorialiste au Point ; Laurent Bigorgne, de l’Institut Montaigne ; Patrick Calvar, directeur de la DGSI ; Alain Juppé, ancien Premier ministre et candidat probable à la présidentielle 2017 ; Gilles Kepel, spécialiste de l’islam, professeur à Sciences-Po Paris, Catherine Pégard, ancienne journaliste au Point, ex-conseillère de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui à la tête du Château de Versailles ; Jean-Dominique Senard, patron de Michelin. C’est en progrès (sic) par rapport à la réunion de 2014 à laquelle n’avaient participé que six français, dont Emmanuel Macron et Fleur Pellerin».

     Si  la Grèce ne compte que trois représentants (…) » et la Russie un seul, « Sergei Guriev, économiste et professeur à l’Institut des études politiques, farouche opposant à Vladimir Poutine », « parmi les invités hors UE et USA, on compte une importante délégation turque (…)  représentants turcs (qui)  ont été conviés pour discuter de politique intérieure au lendemain des élections législatives, et peut-être de la perspective d’une adhésion de la Turquie à l’UE plutôt que la lutte contre l’Etat Islamique. Rappelons que les Etats-Unis soutiennent de longue date l’entrée de la Turquie dans l’UE ».

     Un pressing de l’Etat profond américain en faveur de cette adhésion turque qui trouve de nombreux relais au sein des personnalités incontournables des  instances bruxelloises qui sont aussi,  il n’y a pas de hasard, les prosélytes les plus fanatiques de l’ultra libre échangisme, du sans-frontiérisme. Bruno Gollnisch dans l’hémicycle  européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était   président du Conseil, Mario Monti,  mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs, avait  vivement dénoncé leur  Europe de la « régression sociale ». MM. Monti et Draghi ayant  été d’ailleurs  comme par hasard « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la commission trilatérale, le groupe de Bilderberg. »

     « Google, relève l’article de Paris-Match,  accroît sa présence dans le cénacle Bilderberg avec Eric Schmidt le patron de Google (qui fait par ailleurs partie du comité de surveillance du groupe Bilderberg), le britannique Demis Hassabis, à la tête de Google Deep Mind, le département d’intelligence artificielle du géant du Web, et Regina Dugan, vice-présidente de Google et ancienne directrice du Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), l’agence de développement et de recherche du département de la Défense des États-Unis. Cette dernière est la cible privilégiée des sites conspirationnistes qui rappellent son cheval de bataille: la puce RFID d’identification sous-cutanée aux innombrables applications pratiques».

      «Les autres représentants des nouvelles technologies sont Reid Hoffman, patron de LinkedIn et surtout Alex Karp, fondateur de Palantir Technologies, une entreprise spécialisée dans l’analyse des données (…). Alex Karp et Regina Dugan illustrent par leur carrière louvoyante entre des sociétés high-tech et des agences gouvernementales US de la défense et du renseignement, la très grande proximité entre trois des thèmes abordés cette année à la réunion Bilderberg: l’intelligence artificielle, le cybersécurité et le terrorisme. La nouvelle loi sur le renseignement portée par Manuel Valls et Bernard Cazeneuve s’inscrit au cœur de ce tryptique. Le directeur général de la Sécurité intérieure, Patrick Calvar, est donc en bonne compagnie »…

     Ces cercles un peu occultes décrit par Bruno Gollnisch peuvent légitimement inquiéter les Français  que  les partis dits de gouvernement ont dépouillés de pans entiers de leur souveraineté au  profit d’entités supranationales. Pourtant, à en croire un sondage BVA pour Orange et iTÉLÉ publié dimanche, ce serait le FN qui n’inspirerait « pas confiance » en termes de moralité et d‘honnêteté, à 75% des Français…même si un électeur sur quatre serait prêt à voter pour les listes frontistes aux régionales en décembre. Le PS, lui  n’inspirerait  pas confiance à 67% des Français, Question ambigüe posée aux électeurs, qui peut être interprétée en tout cas de différente manière,  56% des sondés qualifient le FN de  parti « comme les autres »  (+3 points par rapport au précédent sondage en avril).

     Autre enquête d’opinion, Odoxa  pour le Parisien publié samedi, et qui vient en partie sérieusement amender celle que nous évoquions à l’instant,  plus de  neuf Français sur dix  ont une mauvaise opinion des partis politiques, qu’ils jugent pas  crédibles, pas honnêtes, pas capables de proposer des solutions efficaces  politiques. A contrario,  le FN   est  conforté dans son image de « parti populaire » (22%), « le  plus proche des préoccupations des Français » ( 23%  contre 12% pour le PS et LR), le  plus  capable  (22%) de proposer « les solutions les plus efficaces » (LR, 17%; PS, 13%).

     Sur le site du magazine Challenges.fr  samedi, le très antifrontiste Maurice Szafran constate épouvanté  que  « la litanie des pourcentages est accablante – la preuve indiscutable d’une défiance d’airain, la marque sans cesse renouvelée d’une rupture démocratique, la condamnation d’un système institutionnel, celui de la Ve République qui, jusque-là, avait su fournir les preuves de son efficacité. L’écheveau est en ruines».

     Dans ce contexte, juge-t-il, « Sans retenir aucune leçon, avis ou conseil, Nicolas Sarkozy s’entête par  à cavaler derrière l’extrême droite. Cette tactique ne semble pas lui profiter. Aucune importance, il persiste, il s’entête. Dernier épisode en date : l’ex-chef de l’Etat, prenant le relais du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, pourrait remettre en cause l’un des principes essentiels de notre en vie en commun (sic) : le droit du sol. Méga polémique assurée dans les médias, crispations garanties au sein de LR puisque Alain Juppé, par exemple, dénoncera cette nouvelle et énième dérive, qu’il en profitera pour accroître son influence au centre droit et centre gauche, que toute cette scénographie politiquement par avance mise en place profitera, chacun le sait, au seul … Front National. Misère de la politique telle qu’elle est ».

     Misère surtout d’un Système  démonétisé,  de partis qui ont failli et que les Français rejettent  massivement avec un instinct finalement assez sûr ;  à charge pour l’opposition nationale  d’apparaître demain comme une alternative solide aux partis euromondialistes.

    http://gollnisch.com/2015/06/15/demasques/

  • Électricité : Les clients d’EDF vont-ils payer le sauvetage d’Areva ?

    L’amalgame est inévitable entre les hausses réclamées par le patron d’EDF en vue d’un rattrapage tarifaire et le sauvetage d’Areva, pour lequel EDF est sollicité.

    Jean-Bernard Lévy, président d’EDF, aura-t-il la main moins lourde que ses prédécesseurs dans ses prétentions de relèvement tarifaire? Alors que, en 2009, Pierre Gadonneix réclamait à l’État une hausse de 20% sur trois ou quatre ans et que Henri Proglio, en 2013, estimait qu’une remise à niveau de 5% chaque année sur trois ans était nécessaire, l’actuel patron du groupe d’électricité s’en tiendrait à une augmentation de 2,5% par an sur trois ans, portant la hausse cumulée à un près de 8% sur la période. Ce qui n’est malgré tout pas négligeable, surtout en période d’inflation quasi nulle.

    Des formules sont établies, et les tarifs réglementés sont arrêtés par les ministres en charge de l’Énergie et de l’Économie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le politique a le dernier mot dans cette entreprise contrôlée à 85% par l’État. Ainsi, les précédentes demandes de hausses n’ont jamais été intégralement accordées.

    En fait, rien ne sert de vouloir pousser le bouchon trop loin. Les tarifs de l’électricité, auxquels les consommateurs sont très sensibles, ont une dimension trop politique pour que l’État s’en remette aux souhaits des patrons d’EDF.
    En euros constants, d’après la CRE, les prix de l’électricité en tarifs résidentiel avaient même baissé de 25% entre 1996 et 2008. Depuis, des réajustements ont été opérés (de l’ordre de 20% en cinq ans), mais jamais au niveau de ce qu’avaient réclamé les directions d’EDF. Certaines  augmentations ont été gelées comme en août 2014, impliquant par la suite des rattrapages au moins partiels.

    De sorte qu’aujourd’hui, selon la CRE, le tarif réglementé de l’électricité pour les ménages est environ, en euros constants, 8% plus bas qu’en 1996. Ce qui laisse un peu de marge à Jean-Bernard Lévy pour espérer que sa demande de hausse, qui viserait à revenir au niveau d’il y a vingt ans, soit prise en considération…

    Un «rattrapage» qui se superpose au sauvetage d’Areva

    Le patron d’EDF devrait bénéficier d’une oreille d’autant plus attentive que, confortant le rôle leader d’EDF de la filière nucléaire française, François Hollande, entouré de Manuel Valls, Segolène Royal, Emmanuel Macron, Michel Sapin et Laurent Fabius, a décidé le 3 juin que l’opérateur historique servirait de levier pour sortir Areva de ses problèmes financiers. «EDF a vocation à devenir actionnaire majoritaire de la filiale commune Areva NP qui rassemble les activités industrielles de construction de réacteurs, d’assemblage de combustible et de services», précise le communiqué de l’Elysée.

    L’opération est d’envergure: ce sont 37% du chiffre d’affaires d’Areva, soit 2,5 milliards d’euros, qui vont passer sous le contrôle d’EDF lorsque les modalités de l’opération auront été définies.

    Certes, EDF a le dos large: avec un chiffre d’affaires qui approche 73 milliards d’euros, le groupe a dégagé l’an dernier un résultat positif de 3,7 milliards d’euros. Mais l’électricien doit aussi faire face à de lourds programmes d’investissements, auxquels il a consacré 12 milliards d’euros l’an dernier.

    Et avec la mise à niveau des 58 réacteurs nucléaires français aux normes de sécurité établies par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la catastrophe de Fukushima, pour un montant évalué au moins à 10 milliards d’euros, il serait bien imprudent de se lancer dans des aventures dispendieuses.  D’autant qu’EDF supporte déjà une dette de plus de 34 milliards d’euros.

    Et pourtant, c’est une affaire à deux milliards d’euros au moins qu’EDF va devoir boucler avec Areva.

    Officiellement, il n’est pas question de laisser croire que la demande de revalorisation de Jean-Bernard Levy ait un lien quelconque avec la reprise de l’activité d’Areva dans les réacteurs… même si l’information a été relayée par les médias quelques jours avant la réunion de l’Élysée.

    On en déduirait que l’opération serait financée par les consommateurs qui, eux, n’en tireraient aucun avantage. Ce qui pourrait déclencher une levée de boucliers, les ménages n’ayant pas vocation à supporter le coût des erreurs de gestion des entreprises publiques, c’est à dire, en l’occurrence, le sauvetage d’Areva.

    Aussi la direction d’EDF met-elle sur le compte d’un «rattrapage tarifaire» la demande de 2,5% par an sur trois ans. Ce qui, si l’on considère que 55% du chiffre d’affaires d’EDF est réalisé auprès des ménages et industriels de l’Hexagone, correspond à une rentrée additionnelle de l’ordre de 1 milliard d’euros par an.

    Autrement dit, en trois ans, le rattrapage en question couvrirait l’investissement dans les réacteurs d’Areva. Difficile de ne pas établir de corrélation. Une aubaine pour les opposants de tous poils! Mais pour Jean-Bernard Lévy, il s’agit de corriger une situation dans laquelle EDF vend sa production «en dessous de ses coûts de revient».

    Une électricité bon marché… sauf pour un Français sur cinq

    Pourtant, même avec l’application de cette hausse, la France continuerait de figurer en bonne place en Europe parmi les pays où l’électricité est bon marché. Selon les relevés opérés par Eurostat en 2014 sur les tarifs pratiqués pour les ménages, ils seraient en Allemagne supérieurs de 88% à ceux de la France, même chose pour le Danemark, alors qu’ils seraient plus élevés de 54% en Italie, 36% en Espagne, 21% au Royaume-Uni…

    La France n’est pas le pays où l’électricité est la moins chère, puisqu’elle l’est encore moins dans les pays d’Europe centrale et dans les pays baltes, mais la moyenne des prix des 28 membres de l’Union européenne reste supérieure de 28% au niveau français.

    Et même en tenant compte de l’augmentation de 2,5% appliquée au début 2015, une hausse de quelque 8% sur trois ans n’empêcherait pas les ménages français de continuer à profiter de tarifs toujours compétitifs de l’électricité comparativement aux autres ménages européens.

    Mais il n’est pas certain que l’argument fasse mouche dans le pays. Car en France, plus de 5 millions de ménages –soit 11,5 millions de personnes, représentant près d’un Français sur cinq– sont en situation de précarité énergétique. Tout relèvement tarifaire ne peut que les enfoncer un peu plus dans cette précarité, quelles que soient les comparaisons européennes que l’on puisse établir.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/384971-electricite-les-clients-dedf-vont-ils-payer-le-sauvetage-dareva#more-384971

  • Vallsgate : désolé, MM. Valls et Hollande, la polémique n’est pas close !

    Abus de bien social, mensonge, mépris, voilà ce que les Français pensent de l’affaire du voyage privé de Manuel Valls à Berlin. Lui parle d’erreur de communication, Hollande essaie maladroitement de tourner la page.

    Quand on lui demande si Manuel Valls n’a pas abîmé son image dans cette affaire, François Hollande coupe court: “Cette polémique est désormais close. Il a lui-même dit ce qu’il fallait. Il n’y a rien à ajouter.”
    Et pourtant, il y a ! Non seulement la vague d’indignation à l’encontre de M. Valls ne retombe pas, mais une association anti-corruption, le Front républicain d’intervention contre la corruption (Fricc), devrait saisir formellement la justice pour détournement de fonds publics après son déplacement en avion à Berlin pour la finale de la Ligue des champions.

    Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 77 % des Français étaient choqués du voyage de Manuel Valls à Berlin à bord du Falcon officiel en présence de ses deux enfants pour assister à la finale entre la Juventus et le Barça.
    Le sondage n’évoque pourtant pas les autres aspects de l’affaire qui choquent les Français :
    • Le mensonge au plus haut niveau de l’État pour couvrir le Premier ministre, avec Hollande qui évoque un rendez-vous officiel avec Platini
    • La bêtise dudit mensonge, alors que l’agenda de la FIFA est sur leur site web et qu’une minute de consultation suffit à lever le pot aux roses
    • Le mépris pour le peuple qu’induit l’attitude consistant à finalement n’avouer qu’une faute de communication et à annoncer qu’il remboursera la part de ses enfants.

    Et comme il n’apprend pas vite, après avoir utilisé les moyens de l’État à des fins récréatives, il affiche une fois de plus son mépris de l’argent public en allant faire un tour à la Réunion, suivi un jour plus tard par Najat Vallau Belkacem. Deux avions en 24 h ? Décidément, oui, le gouvernement est “exemplaire” !
    Le premier ministre tentera de démontrer, selon un conseiller de Matignon, que « le gouvernement a beaucoup fait pour l’outre-mer et que l’outre-mer est une priorité pour le gouvernement ». Bref, il est en campagne aux frais de l’État.

     

    Voici le quintuple scandale racontée au travers des réactions des internautes.

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  • Marine Le Pen n'ira pas jusqu'à l'exclusion de son père

    Marine Le Pen a écarté dimanche l'exclusion pure et simple de son père du Front national, une issue dont Marion Maréchal-Le Pen considérait qu'elle constituerait une "humiliation" inutile.

    L'éviction de Jean-Marie Le Pen a été consacrée vendredi par la décision du FN de supprimer la présidence d'honneur du parti.

    Le bureau politique a voté, dans le cadre d'une réforme plus globale des statuts du parti, la suppression de l'article 11 bis relatif à la présidence d'honneur, qui permettait au père de Marine Le Pen d'être membre de droit de toutes les instances exécutives du parti.

    Cette fonction était "utilisée pour nuire à la volonté des adhérents du Front national", a justifié la présidente du FN sur BFM TV.

    "Il a choisi lui-même une posture qui a rompu en quelque sorte le lien contractuel entre le Front national et son fondateur", a-t-elle réaffirmé. "Je n'autorise personne à atteindre le Front national, à l'affaiblir, à entraver son avancée parce qu'il en va de l'intérêt supérieur du pays".

    Priée de dire si elle envisageait une exclusion, la dirigeante du FN a répondu : "Si nous l'avions voulu, nous l'aurions fait".

    "DES OPPORTUNITÉS RATÉES"

    La suppression de la présidence d'honneur, qui sera soumise en juillet à l'approbation des adhérents lors d'un congrès extraordinaire, fait suite à la suspension du co-fondateur du FN, le 4 mai, en raison d'une interview à l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol dans laquelle il réhabilitait notamment le maréchal Pétain.

    Invitée du "Grand Rendez-vous" Europe 1-Le Monde-iTELE, la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Pen a expliqué être "allée dans le sens de Marine Le Pen" lors du bureau politique "après avoir hésité et réfléchi longuement".

    "Ce que je regrette, c'est qu'on en soit arrivé là", a-t-elle dit, soulignant que Jean-Marie Le Pen avait consenti un "geste fort" en retirant à son profit sa candidature aux régionales, en Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).

    "Je pense qu'il y a eu peut-être des opportunités ratées de permettre une désescalade. C'était une concession importante pour lui qui est restée sans suite, malheureusement", a-t-elle déploré.

    L'élue avait estimé qu'une exclusion serait "un signal extrêmement négatif". "Ce n'est pas la peine d'aller jusqu'à l'humiliation de l'exclusion du mouvement".

    Pour Marion Maréchal-Le Pen, Jean-Marie Le Pen "n'est pas d'extrême droite".

    "Si le Front national était un parti d'extrême droite, je n'y serais pas, comme Marine Le Pen n'y serait pas. L'extrême droite répond à une définition précise : l'antiparlementarisme, l'autoritarisme et la doctrine basée sur la race. Ce sont des critères de science politique et objectivement le Front national ne répond pas à ces critères".

    notes :(Sophie Louet)

    source : Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFuFuZFZEMJLOTere.shtml