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France et politique française - Page 3637

  • François Hollande lance sa campagne pour 2017 sur Canal+

    La France est ruinée, divisée, voire en état pré-insurrectionnel ? Aucune différence pour l’ancien maire de Tulle, ce n’est pas ça qui compte. Seule importe la conservation du poste suprême des institutions de la Ve République : la présidence.

    Le matin, en se rasant, François Hollande ne pense qu’à ça. Être réélu. La France est ruinée, divisée, voire en état pré-insurrectionnel ? Aucune différence pour l’ancien maire de Tulle, ce n’est pas ça qui compte. Seule importe la conservation du poste suprême des institutions de la Ve République : la présidence. Toute sa vie durant, l’homme s’est battu pour cet objectif, il y était destiné et ce ne sont pas quelques « couacs » qui vont entamer sa détermination.

    Quinze jours avant le troisième anniversaire de son élection, François Hollande a devancé les bookmakers de la vie politique nationale en lançant prématurément sa campagne pour 2017. François Hollande aimerait connaître le même destin que son maître, François Mitterrand. D’ailleurs, ses « communicants », bien mis et ambitieux, ne s’y sont pas trompés et ont choisi l’émission « Le Supplément » sur Canal+ pour améliorer son image ; à la manière de l’interview qu’avait donnée l’autre président socialiste à Yves Mourousi en 1985. Le but est simple : donner une image tendance et urbaine à François Hollande, « casser les codes » d’une communication présidentielle perçue comme rigide.

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  • François Hollande sur Canal + ou le mécontentement pour tous

    L’intervention de François Hollande dans l’émission “Le Supplément” de Canal+ a réussi a mécontenter à peu près tout le monde, sauf sa garde rapprochée. Près d’1,8 million de téléspectateurs (11,9% de part d’audience) ont suivi l’intervention du président dans cette émission qui se veut décalée et humoristique.

    Après un entretien accordé à la revue Charles, une interview fleuve donnée au nouveau magazine Society, François Hollande poursuit sa stratégie de reconquête de l’électorat jeune et Bobo. Il serait temps pour lui, car le chef de l’État et son chef du gouvernement paient encore le prix de l’échec des départementales et perdent respectivement 4 et 5 points selon le dernier baromètre IFOP pour le Journal du Dimanche.

    Trois points saillants (si l’on peut dire…) dans la prestation du chef de l’Etat : la prime d’activité en faveur des jeunes, sa saillie à l’encontre du PCF et l’annonce d’une saisine du Conseil Constitutionnel à propos de la loi Renseignement. Une manière de vouloir rassurer sur le fait « que cette loi ne mettra, en aucune façon, en cause les libertés ». Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle peine à convaincre les opposants à ce texte liberticide.

  • Jean-Pierre Dickès : « Nous avons perdu beaucoup de richesses en tuant les provinces »

    Jean-Pierre Dickès préside l'Association catholique des Infirmières et Médecins et dirige les cahiers Saint-Raphël.

    Monde et Vie : A votre avis, les notions de droite et de gauche ont-elles encore un sens ?

    Jean-Pierre Dickès : Non. On s'aperçoit, dans le domaine qui m'intéresse, celui de la bioéthique, la défense de la morale chrétienne, que la gauche et la droite sont aussi toxiques pour notre civilisation. Ces notions ne signifient donc rien. Même dans le programme du Front national, le côté « démocrate » et « républicain » ne me convient pas. Je me situe hors du système.

    Historiquement, n'y a-t-il pas néanmoins une différence ? Des catholiques sociaux comme La Tour du Pin ou Albert de Mun se situaient à droite, même s'il ne s'agissait pas de la même «droite».

    Historiquement, oui, mais aujourd'hui le système démocratique s'impose partout. Il peut convenir à l'Amérique, qui est un pays jeune, mais certainement pas à notre vieux pays de chrétienté, construit par une monarchie plus que millénaire.

    Nous en sommes à la Ve République, or un philosophe de gauche, Michel Onfray, déclare qu'il faut encore en changer. Va-t-on en essayer une sixième ? J'en ai connu deux, qui ont été aussi mauvaises l'une que l'autre. La Ve République a correspondu au retour de De Gaulle, à l'abandon de l'Algérie, à celui des harkis livrés à la torture et à la mort par centaines de milliers - on n'a jamais su combien exactement - et des pieds-noirs. Puis, les idées socialistes ont abouti à l'augmentation de la puissance de l'Etat, qui se développe toujours davantage et appesantit le fonctionnement du pays. La pieuvre étatique se nourrit, sa tête grossit sans cesse, et plus on s'éloigne du centre, plus la richesse diminue, à tel point que l'on en arrive à une société très inégalitaire, au nom de la République, de la liberté, de l'égalité et de la fraternité ! Je partage l'analyse maurrassienne, selon laquelle la république oscille entre Démos et César - c'est-à-dire entre la démocratie et le totalitarisme - et nous sommes actuellement sur le versant totalitaire. Cela paraît indéniable quand on voit que les socialistes ont remplacé le tiers des magistrats, des préfets, des sous-préfets, ou quand on se rappelle de la répression de la Manif pour tous. Même si l'on n'arrête pas les gens dans la rue, c'est du totalitarisme ! Il faut changer de régime et en revenir à un régime monarchique, ce que l'omniprésence de l'Etat rendra très difficile.

    Etes-vous favorable, comme l'était Maurras, à la décentralisation ?

    Oui. Le pays doit être organisé à partir d'une décentralisation effective et l'Etat ne doit intervenir que dans les domaines qui lui sont propres, c'est-à-dire la sûreté extérieure, la sûreté intérieure et le respect de la justice. C'est à cela que devraient se limiter ses prérogatives, alors qu'aujourd'hui il intervient perpétuellement et partout. Maurras disait : « le roi en ses conseils, le peuple en ses Etats ». Nous avons perdu beaucoup de richesses en tuant les provinces : on a tué la joie de vivre, la joie de s'exprimer dans sa propre langue, d'avoir ses propres traditions, ses habitudes, ses proverbes... Je suis un défenseur effréné du régionalisme, j'ai écrit six livres, j'ai fait un dictionnaire du patois de ma région qui fait autorité, pendant des années j'ai rassemblé ses dictons et ses proverbes, qui sont en train de disparaître, comme les richesses culturelles, les costumes traditionnels, etc. Je suis en revanche favorable à la suppression des départements, qui sont une création artificielle. J'habite le Boulonnais, qui pendant des siècles avait dépendu de la Picardie, pour des raisons de langue, de richesse, ou même géologiques.

    Aujourd'hui nous dépendons de l'Artois : ce sont des régions complètement différentes, c'est complètement idiot ! Il faut revenir aux provinces naturelles, qui continuent d'ailleurs à se revendiquer comme telles, comme la Bretagne, l'Alsace, etc... Nous sommes entrés dans le mondialisme : les provinces disparaissent au profit de la France, qui se dilue elle-même dans un gigantesque magma dominé par la finance. Le premier rôle de la monarchie consistait à défendre les frontières ; maintenant qu'elles ont disparu nous sommes devenus un aspirateur de toute la misère du monde et nous en venons à favoriser ceux que nous avons invités chez nous, qui nous imposent leurs idées et leurs religions !

    La laïcité est-elle fatalement, à vos yeux, une notion antichrétienne ?

    Absolument, car cette notion a été créée par des gens qui étaient antichrétiens, les socialistes du début du XXe siècle pour démolir le christianisme, avec la loi de 1905, l'expulsion des religieux, etc. C'est eux qui ont introduit cette notion de laïcité, en substituant une entité de type administratif ou légal aune entité ontologique : la religion donne un sens à la vie et la laïcité supprime, ce sens, ce qui est gravissime parce que cela provoque chez les personnes une insatisfaction par rapport à leur propre destinée. C'est générateur d'une grande partie des maladies contemporaines : quand les gens n'ont pas d'espoir après la mort, ils sont démunis face à la souffrance, à la maladie et à la mort Priver les gens du sens de la vie revient à les amputer. Mais les questions philosophiques continueront de se poser : c'est d'ailleurs pour cela que la philosophie que l'on enseigne aujourd'hui en faculté n'est plus de la philosophie, mais de la sociologie. Autrefois on y étudiait les grands courants de la philosophie : Kant, Descartes, saint Thomas ou la phénoménologie ; maintenant on résume la philosophie à des phénomènes de sociologie ou de psychanalyse. Et il n'est bien sûr plus question de métaphysique...

     

    Propos recueillis par Eric Letty  monde&vie avril 2015

  • Rappel sur Copé : "si on n'a ici que des gens qui se contentent de 5000 euros par mois, on n'aura que des minables"

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  • La France annule 43 milliards de la dette malienne

    Cette annonce a été faite par Michel Sapin, ministre français des finances lors de sa présence à Bamako pour participer à la réunion des ministres de la zone franc.

    « La France apporte son soutien au Mali pour lui permettre de lutter contre le terrorisme et d’affirmer son intégrité territoriale dans le dialogue. On le fait pour l’aider à satisfaire les impératifs de développement », a expliqué le ministre français lors d’une conférence de presse vendredi après-midi.

     

    Cette dette qualifiée de «  dette monétaire » remonte depuis 1984 pour un montant initial de 229 millions d’euros qui faisait suite à la réintégration du pays dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

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  • Meurtre de Chloé : la faute des politiques

    Ils ont commis trois fautes graves pour lesquelles nous sommes en droit de leur demander des comptes.

    Le meurtrier de la petite Chloé ayant avoué son forfait, l’on reste néanmoins en droit de se poser des questions sur les circonstances de cette sordide affaire qui n’est pas la première du genre et, hélas, certainement pas la dernière.

    Cet individu doit-il être le seul à devoir comparaître devant la justice des hommes ? Quoi qu’en disent certains journalistes qui, sous couvert d’humanisme, aiment bien caresser la bête dans le sens du poil, je suis persuadé qu’il importe de désigner les véritables responsables de ce crime, à savoir les politiques.

    Oui, ce sont eux, gauche et droite confondues, qui aux affaires depuis plusieurs décennies ont failli dans leur mission et rendu possible le meurtre abject de cette enfant.

    Ils ont commis trois fautes graves pour lesquelles nous sommes en droit de leur demander des comptes.

    Tout d’abord, ils ont fait preuve de laxisme. Si les décisions de justice avaient été respectées et appliquées, l’assassin, au « carnet de chansons » bien rempli, serait actuellement derrière les barreaux et Chloé toujours en vie.

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  • Saint-Cyr : Quand Merchet tente d'étouffer l'affaire Lugan

    De Damien Grizet, Docteur en sciences politiques :

    "S’étant rendu compte, mais un peu tard, qu’il venait de commettre non seulement une violation caractérisée des libertés publiques, mais plus gravement encore, une véritable faute politique en s’attaquant à un universitaire reconnu, le cabinet du Ministre de la Défense cherche aujourd’hui à étouffer l’affaire Lugan. Jean-Dominique Merchet s’en fait la courroie de transmission complaisante dans un article biaisé intitulé Bernard Lugan sanctionné à Coëtquidan.

    Le moins que l’on puisse dire est quecette sanction est maximale, puisqu’il s’agit d’interdire purement et simplement un Maître de Conférence des Universités d’enseignement dans une école militaire.Professeur aux écoles de Coëtquidan depuis plusieurs années, Bernard Lugan intervient comme vacataire dans sa spécialité : l’analyse des conflits contemporains et à venir en Afrique.

    Le motif invoqué pour mettre fin à ses fonctions – un article sur les émeutes de Sétif – n’a donc aucun rapport avec le fond de ses interventions à Saint-Cyr.Il ne s’est d’ailleurs trouvé personne au cabinet du ministre pour démontrer en quoi ledit article était attaquable sur le plan scientifique. Et pour cause…

    Il est assez stupéfiant dans cette affaire que l’on renvoie brutalement un professeur en lui faisant expliquer par personne interposée que cela « ne présume en rien de sa collaboration avec les ESCC ». Il faut être d’un rare cynisme pour le dire et d’une bêtise tout aussi rare pour le croire. Mais pour combien de temps encore laissera t’on des conseillers obscurs, sans aucune compétence académique écarter d’un trait de plume des membres de l’Université parce qu’il n’ont l’honneur ni de débiter des propos insignifiants ni de les flatter ? Il est d’ailleurs risible de s’abriter derrière la déclaration du Ministre selon laquelle : « tous les universitaires ont leur place dans les amphis du ministère, mais pas ceux qui attisent les polémiques ». Nous l’avons tous compris, pour les idéologues qui nous gouvernent et les asservis qui les relaient : penser librement est la suprême provocation."

    Lire ce qu'en dit Bernard Lugan sur son blog.

    Michel Janva

  • Quatre Français sur dix ont «une bonne opinion» de Marion Maréchal-Le Pen

    Marion Maréchal-Le Pen fait son chemin auprès de l'opinion. Selon un sondage Odoxa pour le Parisien publié dimanche, la nièce de Marine Le Pen bénéficie de 40% d'opinions favorables (et 59% de mauvaises opinions), contre 33% en novembre dernier.

    Interrogés pour savoir si la nièce de Marine Le Pen -nommée vendredi par son parti tête de liste de la région Provence Alpes Côte d'Azur pour les élections de décembre prochain- était la meilleure candidate possible du FN, 55% des sondés répondent oui, 45% non et 5% ne se prononcent pas.

    «D'extrême-droite», «courageuse» et «raciste»

    Parmi les qualificatifs cités pour la décrire, 71% estiment que «d'extrême-droite» s'applique bien, tout comme «courageuse» (60%) et «raciste» (51%). 68% considèrent aussi qu'elle ni plus ni moins à droite que Marine Le Pen. 20% la trouvent «plus à droite» que sa tante» et 11% «moins à droite» (1% ne se prononcent pas).

    Interrogé par le Parisien, le président d'Odoxa, Gaël Sliman, relève que «comme pour sa tante Marine, c’est en réalité l’évolution spectaculaire des jugements positifs à son égard -auprès des Français, et plus encore auprès des sympathisants de droite- qui interpelle».

    Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukAukZZEZvdrnPLGc.shtml

  • Opération Sangaris en Centrafrique: quand le retour des soldats vire au cauchemar


    Opération Sangaris en Centrafrique: quand le... par rmc