
Si certains peuvent, parfois de bonne foi, confondre monocratie et monarchie, il importe toujours de distinguer l’une de l’autre, et rappeler que jamais, au grand jamais, M. Macron ne pourra, aux yeux de l’histoire comme de la raison politique, être considéré ou confondu avec un roi au sens capétien du terme : « Scar ne sera jamais Mufasa », pourrait-on dire en clin d’œil au dessin animé de Walt Disney Le Roi lion, sorti en 1994, à la fin du double septennat de feu François Mitterrand… Tout élu du suffrage universel qu’il est, un président n’est jamais qu’un élu d’une partie des Français contre l’autre : c’est d’un duel fratricide renouvelé tous les cinq ans que naît un président… Comment, alors, pourrait-il être un arbitre reconnu naturellement par ceux qui l’ont combattu ? On ne peut être juge et partie, dit le proverbe.
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