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religion - Page 104

  • Des chrétiens enlevés à Bagdad sont tués malgré le paiement d’une rançon

    Lu sur Fides.org :

    "En l’espace de deux semaines, à Bagdad, quatre chrétiens irakiens ont été enlevés et le séquestre de deux d’entre eux s’est achevé tragiquement. Après le paiement de la rançon, ils ont été retrouvés sans vie par la police."

    Les chrétiens de la capitale irakienne subissent une "escalade du crime" qui "fait partie des intimidations subies par la composante chrétienne de la population et contribue à miner l’unité de la société irakienne", d'après un parlementaire chrétien, qui alerte dans un communiqué de presse ses collègues et les forces de sécurité irakiennes.

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Il n’y a pas d’islam modéré

    Les religions, comme les hommes, sont marquées par leur enfance, de manière indélébile. Jésus est mort sur la croix ; Mahomet portait l'épée. On ne peut pas sortir de là.

    Un milliard de musulmans ne sont ni meilleurs ni pires qu’un milliard de chrétiens. Aucune religion, ni d’ailleurs aucune croyance ou philosophie, n’incline une société tout entière vers le bien. Mais ce n’est pas la même chose de prendre Mahomet, qui a tué, comme prétexte pour tuer, que de prendre Jésus qui, lui, a été tué. Il n’y a pas de christianisme fanatique, il n’y a que des chrétiens fanatiques (toujours trop nombreux). Il y a des musulmans modérés (la majorité). Il n’y a pas d’islam modéré.

    Les religions, comme les hommes, sont marquées par leur enfance, de manière indélébile. Jésus est mort sur la croix ; Mahomet portait l’épée. On ne peut pas sortir de là. La laïcité pèche contre la logique d’Aristote lorsqu’elle traite également la cathédrale et la mosquée, les clous et les armes, le martyre et la conquête, celui qui a dit « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » et celui qui a accepté la lapidation des femmes adultères, la monogamie et la polygamie, « Rendez à César ce qui est à César » et le califat.

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  • Églises et mosquées : faux débat et vraie invasion

    Transformer les églises en mosquées ? Ce n’est pas le danger le plus immédiat. L’abandon de nos lieux de culte et de notre identité charnelle l’est bien d’avantage, un péril que laisse soigneusement de côté le manifeste crypto-sarkozyste contre la proposition de Dalil Boubakeur. Par Flavien Blanchon.

    Que cherchait exactement Dalil Boubakeur en évoquant par avance, le mois dernier, la phase suivante de l’islamisation de la France – les églises transformées en mosquées ? Il a permis, en tout cas, aux fauteurs et collaborateurs de l’islamisation de se donner à bon compte des allures de résistants. Politiciens qui subventionnent la construction des mosquées, journaleux chantres du vivre-Ensemble, évêques qui souhaitent un bon ramadan, ont été nombreux à expliquer que, bien sûr, il fallait encore plus de lieux de culte pour les musulmans, mais que la transformation des églises n’était pas la bonne solution. Et le bon peuple droitard d’applaudir à tant d’héroïsme.

    La manœuvre a si bien marché que Valeurs Actuelles, le magazine de la récupération sarkozyste, vient de la relancer en publiant à grand fracas un appel à la défense des églises, signé des premiers par Sarkozy en personne, le même Sarkozy qui avait fait rentrer chez nous plus de musulmans que jamais et dont on sait la responsabilité criminelle dans l’actuel déferlement migratoire. Rien de plus plat et de plus terne, du reste, que ce manifeste dû à je ne sais quel écrivaillon chiraquien : quelle différence, de pensée, de sentiment, de style, avec l’appel jadis lancé pour les mêmes églises de France par Maurice Barrès ! Dans La grande Pitié des églises de France, Barrès, il y a juste un siècle, était allé avec sûreté aux vrais enjeux. Il avait su – alors que l’Église de France était certes autre chose que ce qu’elle est devenue – placer le débat sur son vrai terrain, non confessionnel, mais identitaire.

    Il défendait, à travers les églises, « la figure physique et morale de la terre française ». Le manifeste crypto-sarkozyste ne reconnaît à la France que « quinze siècles d’histoire et de géographie ». Barrès allait jusqu’à nos racines les plus profondes : appelant à « achever la réconciliation des dieux vaincus et des saints », à « allier le sentiment religieux catholique avec l’esprit de la terre », il lançait ce cri magnifique : « Tout le divin, à la rescousse ! » En notre temps même, le philosophe anglais Roger Scruton, dans des livres comme England : An Elegy ou Our Church, a su montrer comment l’anglicanisme traditionnel, comme religion nationale, était « l’enchantement de la terre anglaise ». Mais les sarkozystes ne savent pas ce que sont des racines : ils parlent, avec des métaphores dignes de Monsieur Prudhomme, d’« un enracinement mental dont nous avons tous besoin pour étayer notre citoyenneté » ; « cet héritage, selon eux, nous oblige, de quelque souche que nous provenions ». Comment leur demander d’avoir le sens ample, généreux, charnel, de la terre et des morts ?

    Je n’examine pas si Dalil Boubakeur avait entièrement tort de considérer que le culte musulman et celui qui est aujourd’hui célébré, hélas, dans les églises de France, sont des « rites voisins ». D’un point de vue strictement théologique, en raisonnant dans l’abstrait, on pourrait soutenir que la transformation d’églises en mosquées serait moins abominable que ne l’est, depuis plus de quarante ans, la célébration de ce que feu le P. Guérard des Lauriers – dont on peut penser ce qu’on veut, mais qui savait la théologie –, n’hésitait pas à qualifier de « pornographie théologale ; une dégradation, une chose immonde, une chose que l’on ne devrait pas nommer » – la nouvelle messe. Je n’entre pas dans ces discussions. Je laisse la théologie de côté. D’un point de vue identitaire, on ne peut évidemment que s’écrier, comme le faisait Barrès quand il était question de transformer l’église du village en salle de conférences pour « les sociétés philanthropiques » : « J’aimerais mieux qu’elle s’écroulât ». Oui, plutôt nos églises en ruines qu’aux mains des immigrés musulmans !

    Cette transformation en mosquées, qui est, logiquement, la prochaine étape, qui est dans l’ordre des choses si celles-ci continuent à aller du même train, n’est pourtant pas le danger le plus immédiat pour nos églises. Ce qui les menace d’abord, c’est l’abandon, le non-entretien délibéré, des années durant, pour pouvoir les démolir comme dangereuses ou trop coûteuses à réparer, les ravages aussi des bandes de pillards, de vandales et de sacrilèges, que les maîtres du pays laissent agir sciemment, dans une impunité calculée, parce que l’on n’est pas fâché, au fond, que l’on est même secrètement bien aise, de voir s’abolir les traces de l’ancien peuple français et de la religion indigène. Dans sa leçon inaugurale au Collège de France, le grand historien d’art Jacques Thuillier soulignait que « la Révolution française a brûlé en autodafé moins de tableaux qu’on ne le croirait de prime abord : il lui a suffi de laisser s’écailler, dans les églises désaffectées ou les dépôts hâtifs des œuvres qui, lorsqu’elles étaient antérieures au XVIIe siècle, arrivaient au moment où elles exigeaient pour survivre des soins délicats ». Le procédé est toujours le même.

    Le manifeste crypto-sarkozyste n’a pas un mot de cela. Il soutient au contraire, avec une extraordinaire impudence, que « les maires de nos communes rurales entretiennent tous leur église avec une sollicitude filiale ». Dormez tranquilles, catholiques de France, tant que votre église ne sera pas transformée en mosquée, vous n’avez rien à craindre.

    Les mêmes maires qui n’ont pas d’argent pour entretenir leurs églises en trouvent toujours pour subventionner des centres « culturels » islamiques, brader des terrains municipaux, organiser des nuits du ramadan. Paris donne l’exemple. On ne transforme pas l’église en mosquée : on laisse l’église se délabrer pendant que l’on construit une mosquée toute neuve. À en juger par certaines réactions à la provocation de Dalil Boubakeur, beaucoup de musulmans préfèrent cette formule. Et c’est ainsi que s’opère doucement, dans « la concorde civile » célébrée par les sarkozystes de Valeurs Actuelles, le Grand Remplacement.

    La vérité que l’on dissimule et que l’on obscurcit à dessein par ces diversions et ces faux débats, c’est que les mosquées sont par essence étrangères à la terre de France, qu’elles en altèrent, qu’elles en dénaturent ce que Barrès appelait « la physionomie architecturale ». Nous ne voulons pas de mosquées chez nous. Ni à la place des églises, ni à côté d’elles.

    Flavien Blanchon

    http://fr.novopress.info/190407/eglises-mosquees-faux-debat-vraie-invasion/#more-190407

  • « Si Daech n’existait pas, il aurait fallu l’inventer »

    Avec l'aimable autorisation de Richard Labévière

    Richard Labévière, expert des questions internationales et stratégiques, écrivain et rédacteur en chef de Proche et Moyen-Orient.ch/Observatoire géostratégique, analyse le changement de posture des États-Unis dans le traitement des questions liées au terrorisme.

    Dans un contexte international volatile et fragmenté, marqué par la disparition progressive du leadership américain, la multiplication des acteurs et la fin des alliances stables, la configuration de la menace terroriste est de plus en plus complexe. Comment a évolué le traitement du phénomène terroriste par les puissances occidentales et leurs alliés ? Comment expliquer les contradictions entre la déclaration d'une guerre totale contre le terrorisme incarné par des organisations comme le groupe État islamique (EI ou Daech), et dans la pratique, un conflit de moyenne et basse intensité contre l'EI ? Pourquoi l'approche politique de résolution des crises a été supplantée par la logique sécuritaire du maintien, de l'entretien et de la gestion de ces situations ? Richard Labévière, expert des questions internationales et stratégiques, rédacteur en chef de Proche et Moyen-Orient.ch/Observatoire géostratégique, répond à L'Orient-Le Jour.

    Q : Le 27 mai 2015, à Genève, vous avez organisé un colloque sur le terrorisme dans lequel vous parlez d'« anciennes menaces » mais de « nouveaux enjeux ». Qu'entendez-vous par là?
    R : Le premier point sur les anciennes menaces était de montrer la vraie filiation historique de Daech. Souvent les observateurs pressés ont l'habitude de dire que Daech est né en Irak. Mais avant l'Irak, ce groupe s'est inspiré des méthodes et de l'idéologie des islamistes armés algériens, le Groupe islamique armé (GIA), qui entre 88 et 98 ont été les terroristes de la décennie sanglante (tortures et massacres collectifs au nom de la restauration du califat). Dans les méthodes d'assassinat et dans l'idéologie, ces islamistes ont donc été les précurseurs de Daech. Maintenant en ce qui concerne les nouveaux enjeux face à la menace terroriste et ses transformations, nous sommes passés par plusieurs stades. L'isolement international de pays comme l'Algérie qui a fait face seul au terrorisme à l'époque, puis après le 11 septembre et à partir du moment où les États-Unis sont touchés sur leur sol, la guerre contre le terrorisme qui devient l'affaire du monde entier. Après les révoltes arabes et jusqu'à ce jour, la grande nouveauté que l'on peut observer est la gestion de crises. On gère la menace terroriste sans chercher à la résoudre ou à l'éradiquer. La gestion de crise est devenue un mode de gouvernance. On canalise, on oriente, on instrumentalise.

    Pourquoi estimez-vous que c'est après les révoltes arabes que le changement a été initié ?
    Rappelons-nous pourquoi les Américains ont décidé d'éliminer Oussama Ben Laden (chef d'el-Qaëda) en mai 2011 alors qu'ils savaient depuis 4 ans qu'il était au Pakistan et ne bougeaient pas ? Parce que les révoltes arabes de janvier 2011 avaient commencé et que l'administration américaine ne voulait surtout pas qu'el-Qaëda récupère et instrumentalise la contestation, quand la réponse thermidorienne à ces révoltes à l'époque était les Frères musulmans. En mai 2011, on mise donc sur les Frères, et cela va s'avérer une catastrophe. À partir du moment où la dernière approche des États-Unis au Moyen-Orient a échoué, il n'y a pas eu d'approche politique régionale précise face à la crise syrienne, à l'implosion de l'Irak, aux conséquences de la guerre en Libye qui a touché tous les pays voisins de la zone sahelo-saharienne des côtes marocaine à la Corne de l'Afrique.

    Comment se traduit aujourd'hui la gestion du terrorisme au Moyen-Orient ?
    Prenons un exemple parlant, le sommet anti-Daech organisé par François Hollande en juin à Paris. Premièrement, il n'invite pas l'Iran qui est un pays majeur pour combattre Daech. Deuxièmement, la France fait partie de la coalition qui comprend une cinquantaine de pays ; or face aux participants à la conférence, M. Hollande explique que la lutte contre Daech sera longue sur le plan opérationnel (d'où l'idée de gestion), estimant en outre qu'il ne faut pas changer de stratégie parce que celle de la coalition est la plus adaptée. Or n'importe quel militaire sait parfaitement que l'on n'éradique pas une formation comme Daech simplement avec des bombardements aériens. C'est un principe de stratégie militaire. Dans ce genre de conflit, si l'on ne déploie pas de troupes au sol pour entrer dans une confrontation directe (ce que la France a fait au Mali, combats de corps à corps entre forces spéciales et jihadistes) cela ne donnera rien. Dans le cas de Daech, nous sommes dans cette fameuse équation : on ne résout pas le problème par des décisions militaires frontales, on gère sur le long terme et d'une certaine façon on en tire profit. Sur ce point précis, un expert du Pentagone avait affirmé que si l'on voulait véritablement venir à bout de l'EI, il faut 10 mille militaires au sol, une bataille frontale décisive et l'affaire est réglée. Or aujourd'hui, près de la moitié des avions de la coalition rentrent à leur base avec leurs bombes qu'ils n'ont pas larguées.
    Nous pouvons prendre également l'exemple d'el-Qaëda que l'on aide dans un pays et que l'on combat ailleurs. On les soutient en Syrie, mais on tue leur chef au Yémen à 2-3 jours d'intervalle. Tout cela révèle qu'il n'y a plus de politique proche et moyen-orientale construite parce que ce n'est plus central aujourd'hui pour les États-Unis. Il faut replacer le logiciel géopolitique à son bon niveau. Nous avons oublié qu'au début de son second mandat, Barack Obama avait rappelé la chose suivante : l'avenir des intérêts américains se situe en Asie-Pacifique et en Asie centrale. Cela ne passe plus par le contrôle du Moyen-Orient, mais par ce que Zbigniew Brzeziński appelait Eurasie, c'est-à-dire les routes de Marco Polo, de Venise à Vladivostok. C'est pour cela que la priorité, avant de résoudre au cas par cas les crises au Moyen-Orient, reste la normalisation avec l'Iran et la recherche d'un accord sur le nucléaire. L'obsession américaine est aujourd'hui de contenir la Chine et le retour de la Russie comme puissance régionale dans son accord stratégique avec Pékin. De cette priorité-là découle des postures au Moyen-Orient qui vont être différentes en fonction des situations.

    En l'absence d'une approche régionale globale, y a-t-il néanmoins des lignes rouges à ne pas franchir dans la région?
    Oui, il y a 4 lignes rouges qui ne bougent pas. La défense de Bagdad, parce que symboliquement après 2003 les Américains ne peuvent pas permettre que Daech prenne Bagdad. La défense et la protection de la Jordanie qui est un protectorat américano-israélien. Le Kurdistan qui reste une des dimensions essentielles de l'évolution de l'arc de crise et de la transformation à venir parce que du Kurdistan dépend la façon dont les acteurs tentent d'instrumentaliser la question kurde. Le Liban également parce que dans leur absence de vision globale encore une fois, les États-Unis et la France ne peuvent se permettre que l'on revive une instabilité générale telle que l'on a pu la vivre entre 1975 et les accords de Taëf de 1990. Même s'il y a encore des situations grises, des incursions dans la Békaa, et les conséquences que l'on connaît de la bataille du Qalamoun syrien. Aujourd'hui, il est certain que les États-Unis gèrent les crises au coup par coup. Mais surtout de la manière dont ils gèrent la criminalité chez eux. Dans les différents États les plus problématiques avec les gangs et les mafias, il y a un modus vivendi, on ne démantèle pas le crime organisé, on le canalise et on le gère. On protège les zones riches avec des sociétés militaires privées, et on laisse les criminels raqueter les parties les plus pauvres de la société américaine. Donc on instaure des sociétés à plusieurs vitesses avec des ghettos, des zones protégées, des zones abandonnées. La politique étrangère étant une extension de la politique intérieure.

    Vous considérez que le « terrorisme » est devenu le stade suprême de la mondialisation, cette évolution dans le traitement du phénomène serait selon vous liée à la transformation du système capitaliste ?
    Oui, le terrorisme rapporte et s'inscrit dans la logique de la mondialisation économique parce que la lutte contre le terrorisme génère des millions d'emplois dans les industries d'armement, de communication, etc. Le terrorisme est nécessaire à l'évolution du système capitaliste lui-même en crise, mais qui se reconfigure en permanence en gérant la crise. Cette idée de gestion sans résolution est consubstantielle au redéploiement du capital. Dans un brillant essai, La part maudite, Georges Bataille avait expliqué à l'époque en 1949 que toute reconfiguration du capital nécessite une part de gaspillage qu'il appelle la consumation et aujourd'hui on peut dire que le terrorisme est cette part de « consumation » organiquement liée à l'évolution du capitalisme mondialisé. Si Daech n'existait pas, il faudrait l'inventer. Ça permet de maintenir une croissance du budget militaire, des millions d'emplois de sous-traitance dans le complexe militaro-industriel américain, dans la communication, dans l'évolution des contractors, etc. La sécurité et son maintien est devenue un secteur économique à part entière. C'est la gestion du chaos constructif. Aujourd'hui des grandes boîtes, comme Google par exemple, supplantent l'État et les grandes entreprises en termes de moyens financiers pour l'investissement et la recherche dans le secteur militaire américain en finançant des projets de robots et de drones maritimes et aériens. Tout cela transforme le complexe militaro-industriel classique et rapporte beaucoup d'argent. Pour cette transformation le terrorisme est une absolue nécessité, Daech n'est donc pas éradiqué mais entretenu parce que cela sert l'ensemble de ces intérêts. Et là nous ne tombons pas dans la théorie du complot, c'est une réalité quand on examine l'évolution de l'économie.

    Quelles sont les conséquences de cette logique ?
    C'est surtout qu'on encourage les causes et les raisons sociales de l'émergence du terrorisme. On ne dit pas suffisamment que ceux qui aujourd'hui s'engagent dans les rangs de Daech et reçoivent un salaire proviennent des lumpen prolétariat de Tripoli ou autres zones où les gens vivent dans une extrême pauvreté parce que l'évolution du capitalisme affaiblit les États, les politiques sociales, et les classes les plus défavorisées sont dans une situation de survie de plus en plus complexe. Sans réduire le phénomène à une seule cause, le mauvais développement et la déglingue économique constituent tout de même une raison importante de l'expansion de Daech. Face à cela, les États-Unis ont entretenu la situation de faillite des États de la région sahelo-saharienne et favorisé la création de micro-États mafieux. Cette logique de traitement sécuritaire montre que l'argent est devenu le facteur principal des relations internationales aujourd'hui. La raison pour laquelle l'Arabie saoudite, le Qatar sont devenus des partenaires tellement importants pour les pays occidentaux c'est parce qu'ils ont de l'argent et dans leur logique de Bédouins, les Saoudiens pensent que l'on peut tout acheter. L'argent a supplanté l'approche politique des relations internationales, c'est la donnée principale et la direction de la gestion des crises. D'où ce poids totalement démesuré de l'Arabie saoudite, du Qatar, des Émirats, du Koweït, dans la gestion des crises du Proche et Moyen-Orient. Quand on voit que les Saoudiens arrosent d'argent le Sénégal, et que ce dernier envoie 200 soldats au Yémen on sent le poids de l'argent. On voit aussi comment cette course à l'argent explique la nouvelle diplomatie française.

    C'est- à-dire ?
    Du temps du général de Gaulle et de François Mitterrand, on parlait d'une politique arabe de la France, aujourd'hui on parle d'une politique sunnite de la France. La diplomatie française colle aujourd'hui aux intérêts saoudiens, parce que la France vend de l'armement, des Airbus à Riyad, aux Émirats, au Koweït... Ça représente 35 milliards de dollars lourds pour le Cac 40. C'est une diplomatie de boutiquier où la vision stratégique de l'intérêt national et de la sécurité nationale est supplantée par la course à l'argent. Les élites administratives et politiques ne parlent plus de la défense de l'intérêt national mais de la défense de leurs intérêts personnels. L'argent explique leur démission et leur trahison des élites. Dans ce contexte-là, la liberté d'expression s'est réduite à une simple alternative être ou ne pas être Charlie. S'exerce aujourd'hui une « soft » censure qui fait que dans les médias mainstream on peut difficilement faire des enquêtes ou critiquer l'Arabie saoudite ou le Qatar. La diplomatie est gérée par une école néoconservatrice française qui a substitué à la politique et l'approche internationale, une morale des droits de l'homme qui est un habillage à la course à leurs intérêts financiers.

    Richard Labévière

    Source   

    http://euro-synergies.hautetfort.com/index-1.html

  • Djihad en France : et si c’était une islamisation de la révolte radicale ?

    Source : reflets.info

    L’interview d’Alain Bertho, anthropologue (spécialisé dans les soulèvements populaires, les émeutes — en lien avec la mondialisation des échanges) publiée sur regards.fr en mai 2015, est à lire. L’anthropologue y développe une analyse très intéressante à propos du « djihadisme français », analyse qui rejoint celle d’un Serge Portelli, invité le 3 juillet de Radio Reflets, ou d’un Marc Trevidic sur France Inter le même jour. Ces analyses vont à l’opposé de celles les plus relayées — soit par le gouvernement, ou une majorité de grands médias — qui voudraient que les djihadistes français soient des « esprits faibles » qui s’auto-radicalisent sur Internet (sic) — ou bien encore se font manipuler par des salafistes — pour n’être au final que de « simples fous de dieu » transformés en terroristes très dangereux.

    La guerre de civilisation(s), le principe d’une République devant lutter contre un ennemi intérieur et manipulé de l’extérieur, des soldats de Dieu appelés à agir sur le territoire par un groupe terroriste — Daesh en l’occurence — sont des concepts très pratiques pour simplifier le problème du « terrorisme djihadiste » en France, et exonérer ainsi de toute responsabilité politiques ceux qui devraient normalement en avoir. La situation n’est pourtant pas si simple.

    Et si nous assistions — en réalité — à une révolte radicale, similaire à celles pratiquées par les mouvements anarcho-révolutionnaires des années 70, mais sous une nouvelle forme, animée par d’autres motivations en surface, mais constituée des mêmes maux… en profondeur ?
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    http://fr.novopress.info/

  • La France est en danger d'islamisation

    Aymeric Chauprade ne pourra pas se rendre à l'université d'été de Renaissance catholique :

    "Chers amis,

    Je devais être parmi vous ces jours d'Université d'été de Renaissance catholique au Carrousel de Baronville, mais un voyage lointain m'a éloigné une fois de plus de notre belle terre de France !

    Je veux vous dire combien je soutiens votre combat, qui est le mien depuis toujours, le combat pour une France qui renoue avec ce qu'elle est, la fille aînée de l'Église, une grande nation de civilisation catholique et romaine, une nation libre et fière, rebelle face aux impérialismes d'où qu'ils viennent !

    Je le crois, je l'ai dit, je l'ai écrit, la France est en danger d'islamisation. Ce danger est la conséquence directe d'au moins trois facteurs qui se combinent :

    • premièrement l'immigration massive extra-européenne ;
    • deuxièmement l'effondrement démographique du peuple français qui ne fait pas assez d'enfants et tue en partie ceux qu'il fait ;
    • troisièmement de la déchristianisation de la société française, et dans cette déchristianisation, j'inclus la maladie de la repentance et de l'angélisme qui touche nombre de chrétiens eux-mêmes.

    De ces trois points tragiques résulte à la fois le remplacement des Français de souche par des Français de papier venus de cultures étrangères, et un remplacement culturel, du christianisme par l'islam, encouragé par les serviteurs d'un laïcisme anti-chrétien depuis sa fondation.

    Chers amis, je ne me suis pas engagé en politique pour la soupe et des galons de courtisan. Je me suis engagé pour que vive notre civilisation, pour que vive notre France, pour que nos enfants puissent continuer à être élevés dans l'amour du Christ et de la Vierge Marie, dans l'amour de leur patrie charnelle, dans le respect des faibles et des Anciens, dans le respect de la Terre et des Morts.

    La France attend que ceux qui la dirigent aient enfin le courage de la ramener vers ce qu'elle est, vers sa civilisation chrétienne et européenne. La France attend qu'ils aient le courage de la débarrasser du socialisme et de la culture de mort. La France attend le redressement, pas seulement matériel, mais aussi moral et spirituel. Telle est la ligne droite dont je ne dévierai pas, quoiqu'il advienne. Je suis faillible, je peux commettre des erreurs, mais aucun de mes engagements, aucune de mes paroles, aucun de mes textes, ne s'est écarté d'un objectif constant : rendre à la France sa civilisation, et par là-même, arracher les Français à l'aliénation de l'atome-consommateur dont rêve le mondialisme pour les rendre à la famille et à la nation.

    Je souhaite plein succès à Renaissance catholique et à son Université d'été. Mon cœur et mon esprit sont avec vous."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Media Presse Info vs Guillaume de Prémare

    Suite à l'entretien accordé par Guillaume de Prémare à Monde & VieMedia Presse Info, organe d'information (de moins en moins) proche de la FSSPX, se montre très choqué de l'information selon laquelle LMPT ne voulait pas laisser à Civitas (proche de la FSSPX) le monopole de l'attaque contre la loi Taubira... L'abbé de Tanoüarn répond à MPI : 

    "[...] Soutenir que le mariage est une institution postulant la différence des sexes, est-ce adopter une attitude proprement catholique ou faut-il dire que les catholiques n'ont pas le monopole de la monogamie classique ? Guillaume de Prémare a très courageusement défendu l'idée que ce modèle, glorieusement illustré certes par le christianisme, n'est pas spécifiquement chrétien, qu'il est simplement humain et que les modèles concurrents (la polygamie ou encore le tourisme sexuel institutionnalisé à la Houellebecq) ne sont pas dignes de l'homme. Ce n'est quand même pas un hasard si, dans la Bible, Yahvé crée l'homme "homme et femme". Cela veut dire que le couple humain est au coeur du dessein créateur et que tous ceux qui reconnaissent la beauté de la création peuvent et doivent dans une démarche d'écologie spirituelle défendre le caractère originel et absolu de ce modèle.

    [...] Je ne vois pas ce qu'une attitude de repli, consistant à dire qu'il n'y a de vrai mariage que le mariage catholique [ce qui canoniquement reste vrai pour les catholiques] avait de "redoutable pour Christiane Taubira". Je crois au contraire que cette attitude confessionaliste nous aurait condamnés à avoir un message inintelligible. N'oublions pas que les catholiques ne se sont jamais replié sur eux mêmes et que prendre ce nom d'"universels", c'est justement refuser l'enfermement dans une confession particulière. "Le Verbe était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde" dit saint Jean. Un peu partout dans l'humanité sont les semences du Verbe enchérit saint Justin vers 160. Quelles plus belles preuve de cette universelle présence du Verbe que l'amour vrai (et rare) d'un homme et d'une femme ? Et n'est-ce pas cela que le mariage chrétien a "démocratisé" ?

    Michel Janva

  • Daech implanté en Ukraine ?

    Nationalistes ukrainiens et islamistes : l’union sacrée contre Moscou

    Au printemps 2014, quatorze miliciens tchétchènes pro-russes dépêchés par le président Kadyrov avaient été démasqués par Dimitri Iaroch, chef de Secteur Droit, une milice d’extrême droite qui se bat au côté de l’armée ukrainienne contre les séparatistes pro-russes.

    Cette information avait fait les gorges chaudes de la presse française, trop heureuse de révéler l’envoi de renforts russes aux séparatistes du Donbass. Depuis, Dimitri Iaroch, ancien mercenaire de la guerre en Tchétchénie contre l’armée russe, a vu sa tête mise à prix par le tyran de Grozny. La rivalité est ancienne. Dans les années 90, des volontaires ukrainiens s’étaient joints aux combattants tchétchènes pour combattre la Russie. Ce groupe d’environ deux cents ukrainiens, appelé Viking, s’était battu sous les ordres de l’émir tchétchène Chamil Bassaïev.

    L’année dernière, le magazine Newsweek s’était d’ailleurs étonné des similitudes entre la barbarie de Daech et les exactions des milices ukrainiennes. Aujourd’hui, c’est au tour du International New York Times de révéler que les séparatistes islamistes renforcent, en retour, Secteur droit sur le front de Marioupol. Quasi méconnaissable dans leurs uniformes, Kiev confirme discrètement que le bataillon cheikh Mansour, le nom d’une figure de la résistance tchétchène du XVIIIème siècle, ne combat pas au sein de l’armée ukrainienne car il est directement subordonné aux miliciens de Secteur Droit. Cette précision est importante car l’opinion américaine pourrait ne pas comprendre que le Pentagone forme des miliciens dont certains ont aussi combattu en Syrie face aux kurdes syriens, eux-mêmes appuyés par..le Pentagone.

    Les islamistes tchétchènes ne sont pas les seuls à se battre contre les milices pro-russe du Donbass. Le bataillon Djokhar Doudaïev, qui porte le nom de l’ancien “président” séparatiste de Tchétchénie, est renforcé par des volontaires ouzbeks et balkares. La troisième unité, le bataillon Crimée regroupe des miliciens tatars. Fortement aguerris, ces unités sont placées aux avant-postes, où leurs assauts au cri de “Allahou akbar” sèmeraient la panique dans les rangs pro-russes. Le journal américain révèle également que la France détiendrait deux militants tchétchènes qui se prétendent du bataillon Mansour, soupçonnés de vouloir en réalité se battre au profit du groupe Etat islamique. Les échanges entre les mouvances syrienne et tchétchène se seraient faits par l’intermédiaire d’un certain Isa Musaïev, un séparatiste tchéchène, réfugié politique au Danemark, mort sur le front ukrainien en février dernier.

    Hadrien Desuin

    La suite dans Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Daech-implante-en-Ukraine

  • Affaire des « robes courtes » : Rachida Dati prend la défense du Maroc

    Le 6 juillet, près d’Agadir, au Maroc, s’ouvrait le procès de deux jeunes femmes, âgées de 23 et 29 ans.

    Trois semaines auparavant, alors qu’elles se promenaient dans le souk d’Inezgane, elles se retrouvèrent encerclées et malmenées par des marchands ambulants, scandalisés par leur tenue vestimentaire. Sauvées in extremis par les forces de l’ordre… qui les arrêteront pour « outrage public à la pudeur » : elles portaient des robes jugées « trop courtes ». Selon l’article 483 du Code pénal de ce pays, une infraction passible d’un mois à deux ans de prison et d’une amende de 120 à 500 dirhams.

    Rachida Dati, interrogée sur cette affaire par France Info, s’est-elle émue du sort réservé à ces jeunes filles ? A-t-elle défendu la liberté de porter des robes ? A-t-elle dénoncé la montée de l’islam littéral dans ce pays ? Absolument pas. La « chouchoute du Président » (enfin, de l’ancien…), passablement énervée, a commencé par accuser la France d’avoir une « responsabilité » dans la « déstabilisation » de certains pays. Au Maroc ? Elle doit confondre avec la Libye… Une assertion qui donne raison à certains élus qui prétendaient qu’elle « ne connaît pas très bien ses dossiers »…

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  • L’horreur islamique n’a pas d’âge: Témoignage de Marie-Jeanne Busceddu qui a assisté au massacre d’El Halia

    Cazeneuve Djihad

    El-Halia est attaqué entre 11 h 30 et midi le 25 août 1955.

    C’est un petit village proche de Philippeville, sur le flanc du djebel El-Halia, à trois kilomètres environ de la mer. Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans. Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux. Ils poussent la bonne intelligence jusqu’à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu’ils n’ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, « on se défendrait » au coude à coude.

    A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d’émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable. Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d’anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens… Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu’ils ne pourront échapper au carnage. Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d’habitants. A cette heure-là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c’est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail. Les Européens qui traînent dans le village sont massacrés au passage. Un premier camion rentrant de la carrière tombe dans une embuscade et son chauffeur est égorgé. Dans un second camion, qui apporte le courrier, trois ouvriers sont arrachés à leur siège et subissent le même sort. Les Français dont les maisons se trouvent aux deux extrémités du village, surpris par les émeutiers, sont pratiquement tous exterminés. Au centre d’EI- Halia, une dizaine d’Européens se retranchent, avec des armes, dans une seule maison et résistent à la horde. En tout, six familles sur cinquante survivront au massacre.

    Cazeneuve-racines-chrétiennes-de-France

    Dans le village, quand la foule déferlera, excitée par les « you you » hystériques des femmes et les cris des meneurs appelant à la djihad, la guerre sainte, certains ouvriers musulmans qui ne participaient pas au carnage regarderont d’abord sans mot dire et sans faire un geste. Puis les cris, l’odeur du sang, de la poudre, les plaintes, les appels des insurgés finiront par les pousser au crime à leur tour. Alors, la tuerie se généralise. On fait sauter les portes avec des pains de cheddite volés à la mine. Les rebelles pénètrent dans chaque maison, cherchent leur « gibier » parmi leurs anciens camarades de travail, dévalisent et saccagent, traînent les Français au milieu de la rue et les massacrent dans une ambiance d’épouvantable et sanglante kermesse. Des familles entières sont exterminées: les Atzei, les Brandy, les Hundsbilcher, les Rodriguez. Outre les 30 morts il y aura 13 laissés pour morts et deux hommes, Armand Puscédu et Claude Serra, un adolescent de dix-neuf ans qu’on ne retrouvera jamais. Quand les premiers secours arrivent, El-Halia est une immense flaque de sang.

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