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religion - Page 106

  • L’horreur islamique n’a pas d’âge: Témoignage de Marie-Jeanne Busceddu qui a assisté au massacre d’El Halia

    Cazeneuve Djihad

    El-Halia est attaqué entre 11 h 30 et midi le 25 août 1955.

    C’est un petit village proche de Philippeville, sur le flanc du djebel El-Halia, à trois kilomètres environ de la mer. Là vivent 130 Européens et 2000 musulmans. Les hommes travaillent à la mine de pyrite, les musulmans sont payés au même taux que les Européens, ils jouissent des mêmes avantages sociaux. Ils poussent la bonne intelligence jusqu’à assurer leurs camarades Degand, Palou, Gonzalès et Hundsbilcher qu’ils n’ont rien à craindre, que si des rebelles attaquaient El-Halia, « on se défendrait » au coude à coude.

    A 11 h 30, le village est attaqué à ses deux extrémités par quatre bandes d’émeutiers, parfaitement encadrés, et qui opèrent avec un synchronisme remarquable. Ce sont, en majorité, des ouvriers ou d’anciens ouvriers de la mine et, la veille encore, certains sympathisaient avec leurs camarades européens… Devant cette foule hurlante, qui brandit des armes de fortune, selon le témoignage de certains rescapés, les Français ont le sentiment qu’ils ne pourront échapper au carnage. Ceux qui les attaquent connaissent chaque maison, chaque famille, depuis des années et, sous chaque toit, le nombre d’habitants. A cette heure-là, ils le savent, les femmes sont chez elles à préparer le repas, les enfants dans leur chambre, car, dehors, c’est la fournaise et les hommes vont rentrer de leur travail. Les Européens qui traînent dans le village sont massacrés au passage. Un premier camion rentrant de la carrière tombe dans une embuscade et son chauffeur est égorgé. Dans un second camion, qui apporte le courrier, trois ouvriers sont arrachés à leur siège et subissent le même sort. Les Français dont les maisons se trouvent aux deux extrémités du village, surpris par les émeutiers, sont pratiquement tous exterminés. Au centre d’EI- Halia, une dizaine d’Européens se retranchent, avec des armes, dans une seule maison et résistent à la horde. En tout, six familles sur cinquante survivront au massacre.

    Cazeneuve-racines-chrétiennes-de-France

    Dans le village, quand la foule déferlera, excitée par les « you you » hystériques des femmes et les cris des meneurs appelant à la djihad, la guerre sainte, certains ouvriers musulmans qui ne participaient pas au carnage regarderont d’abord sans mot dire et sans faire un geste. Puis les cris, l’odeur du sang, de la poudre, les plaintes, les appels des insurgés finiront par les pousser au crime à leur tour. Alors, la tuerie se généralise. On fait sauter les portes avec des pains de cheddite volés à la mine. Les rebelles pénètrent dans chaque maison, cherchent leur « gibier » parmi leurs anciens camarades de travail, dévalisent et saccagent, traînent les Français au milieu de la rue et les massacrent dans une ambiance d’épouvantable et sanglante kermesse. Des familles entières sont exterminées: les Atzei, les Brandy, les Hundsbilcher, les Rodriguez. Outre les 30 morts il y aura 13 laissés pour morts et deux hommes, Armand Puscédu et Claude Serra, un adolescent de dix-neuf ans qu’on ne retrouvera jamais. Quand les premiers secours arrivent, El-Halia est une immense flaque de sang.

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  • Thomas Guénolé persiste à vouloir déchristianiser les jours fériés

    Thomas Guénolé suggère, depuis un certain temps, de déchristianiser les jours fériés. Marion Maréchal-Le Pen avait vivement réagi à cette proposition dans l’entretien publié dans le trimestriel Charles.

    Pour le politologue, sa proposition ne constitue pas un “délire”. elle lui semble argumentée et réfléchie. Pour lui, “au sens strict de la loi de 1905 (la vraie), la laïcité est la séparation de l’Etat et des églises. Elle inclut, entre autres points, la stricte neutralité de l’Etat envers les opinions spirituelles de tous, quelles qu’elles soient. Cette neutralité s’applique même aux locaux de la puissance publique et aux individus, élus ou fonctionnaires, qui l’incarnent. Il est donc contraire à la laïcité –au sens de 1905 et sans même virer au laïcard– que six jours fériés de notre République le soient en référence à des fêtes religieuses”.

    Mais Thomas Guénolé va encore plus loin en défendant une France sans racines et sans identité :

     

    Votre France distingue les Français de souche et les autres. La mienne ne voit que des citoyens français.

    Votre France s’obsède pour certaines racines, chrétiennes, de l’arbre national. La mienne se préoccupe de son tronc laïc et de ses fruits républicains.

    Votre France est différentialiste: elle définit des castes dans la société, basées sur des différences essentialisées selon la couleur de peau, la religion, le pays d’origine; l’ethnie. La mienne est méritocratique: elle veut la réussite de chacun strictement selon son talent; elle veut l’intégration de tous, dans l’exigence que tous adhèrent aux valeurs républicaines (ces valeurs auxquelles vous-même n’adhérez pas).

    http://fr.novopress.info/

  • L’islam se fout de la vérité, de l’histoire et de l’identité des peuples

    Boutih propose non une réhabilitation, mais un révisionnisme visant à gommer l’indicible d’une histoire musulmane anxiogène pour l’esprit humaniste occidental.

    Dans l’article qu’il consacre, sur Boulevard Voltaire, au rapport présenté par Malek Boutih, Aristide Leucate juge fort pertinemment que l’ancien président de SOS Racisme, selon lequel « la réhabilitation de l’histoire musulmane » devrait permettre « aux jeunes musulmans de se sentir en phase avec les lois et modes de vie de notre pays », est un « idiot utile de l’islamisme ».

    Boutih propose non une réhabilitation, mais un révisionnisme visant à gommer l’indicible d’une histoire musulmane anxiogène pour l’esprit humaniste occidental. Car la question du contrôle de l’histoire est aujourd’hui essentielle pour l’avenir du Vieux Continent. George Orwell écrivit que « celui qui contrôle le passé contrôle le futur », et ce futur pourrait bien être islamique pour des Européens qui se laissent déposséder de l’orgueil que confère un glorieux passé.

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  • 12 millions de réfugiés syriens

    Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, décrit la situation alarmante en Syrie :

    Chemin du Calvaire

    Il semble que la crise syrienne soit le drame humain le plus cruel depuis la deuxième guerre mondiale…Voici des chiffres dramatiques:

    • 4/5 des syriens vivent sous le seuil de pauvreté.
    • le nombre des réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur de Syrie s’élève  à 12 millions.
    • 5,6 millions d’enfants ont été affectés par cette guerre dont trois millions sans école.
    • Plus de deux millions de logements démolis ou endommagés.
    • 6,2 millions de syriens auront du mal à se nourrir.
    • 300 000 blessés de guerre sont mortsdans les jours suivants  par manque de soins médicaux, l’exode des médecins et la pénurie de médicaments. Ce nombre dépasse le nombre des victimes ( 220 000 )
    • 91 églises et 1400 mosquées démolies.

    Ces chiffres sont  provisoires, car la guerre continue  et reste toujours sans issue. Sur le plan pastoral: baisse de la pratique religieuse jusqu’à 60% : 35 baptêmes en 2011..six en 2014. La peur, la violence et l’intolérance accélèrent l’exode même par voie clandestine, quitte à mourir noyés en quête d’un refuge quelconque loin de cet enfer.

    Chemin d’espérance

    Devant l’impasse et l’angoisse il fallait proposer un autre chemin…C’est ainsi que l’Eglise de Damas décide de passer à l’action en proposant deux chantiers:

    1) Au plan humanitaire:

    Mise en place de sept comités d’aide sociale qui couvrent l’ensemble des secteurs de  la ville et les proches banlieues. Ces équipes recensent les besoins et veillent sur la distribution des aides  à domicile dans la discrétion pour éviter les queues devant le bureau social et respecter l’anonymat des pauvres. Une belle initiative de solidarité menée par des pauvres  réfugiés qui veillent sur d’autres plus  pauvres. Deux équipes veillent sur le soutien scolaire et les malades chroniques et les personnes âgées…

    2) Au niveau ecclésial:

    Grâce à des prêtres héroïques, dans deux quartiers nous avons lancé l’aménagement d’un sous-sol et un appartement en lieux de culte. La cathédrale étant loin des fidèles, il fallait s’implanter à proximité des gens. Au moment où on détruit des églises et où on chasse les chrétiens, voici des chrétiens démunis  et en danger qui s’organisent pour construire deux petites chapelles.. Chacun donne ce qu’il peut ou offre son travail..D’autres prient un chapelet aux intentions de ces deux nouvelles églises…Un mouvement de joie et d’espérance envahissent les cœurs et les esprits. L’une des chapelles sera dédiée aux Martyrs de Damas. Il est vrai que ces chantiers n’avanceraient pas  beaucoup sans soutien financier de l’extérieur, mais le fait de réunir les fidèles autour de ces initiatives en ces jours douloureux, est en soi générateur d’Espérance Chrétienne et de Renouveau Spirituel.

    Devant la  guerre et la violence, Jésus nous dit  » Je suis la Porte » (Jn 10,9) et « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6)"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Réédition d’ « Islam et kabbale contre l’Occident chrétien », d’Alain Pascal

    islam-et-kabbale-alain-pascal.jpgLe catholique Alain Pascal s’est fait connaître dans les années 90 et 2000 par une série d’articles (dans le Libre Journal de Serge de Beketch) et d’ouvrages originaux, s’évertuant à dévoiler la face cachée de grands phénomènes historiques.
    Il met en lumière dans ses divers livres (disponibles ici) des liens relativement étonnants entre des événements et des courants d’idées « novateurs » d’un côté et la gnose, la kabbale, la franc-maçonnerie et les ésotérismes de l’autre.
    Ses livres regorgent d’informations et peuvent susciter d’utiles débats.

    Introuvable depuis des années, son livre politiquement incorrect Islam et kabbale contre l’Occident chrétien, 2e volume de sa Guerre des gnoses, vient d’être réédité pour le plus grand bonheur des afficionados d’Alain Pascal.

    Éditions des Cimes, 442 p.  Index des noms et des mots-clés, table des matières détaillée. Disponible ici.

    4e de couverture :

    « L’islam est une religion golem dont l’ésotérisme véhicule la gnose anti-chrétienne codifiée par le Talmud.
    A partir de ce constat anticonformiste, Alain Pascal montre que l’islam a toujours servi d’instrument aux forces occultes pour détruire l’Occident chrétien, la civilisation qui sanctifie par la foi le passé païen européen.
    De tout temps, la guerre est politique, mais aussi culturelle.
    Aux Temps féodaux, l’islam est contenu par les Carolingiens et la gnose rejetée par la tradition chrétienne. Tandis que les rois d’Europe s’unissent dans les guerres défensives que sont les Croisades, l’Église écarte le nominalisme dans la querelle des Universaux.
    Tout change après le XIIe siècle, c’est-à-dire avec l’existence officielle de la Kabbale, mouvement ésotérique, mais aussi complot politico-financier.

    Dans un premier temps, la France et l’Église résistent à la Kabbale.
    La croisade contre les Albigeois et l’Inquisition sauvent la civilisation occidentale menacée par la révolution cathare. L’Occident peut connaître l’apogée du XIIIe siècle. Les cathédrales sont dressées vers le ciel et la grande scolastique offre la Raison à l’humanité parce que le Talmud qui inspire la philosophie judéo-musulmane est condamné.
    Malheureusement, la Kabbale a déjà des complices : les ésotéristes qui ont infiltré les mouvements littéraires avant les universités et certains monastères. La théosophie juive du Zohar séduit les premiers « illuminés ». Un cabalisme « chrétien » ouvre la voie à l’ésotérisme cosmopolite de la Renaissance, c’est-à-dire à la Révolution moderne.
    La subversion des mentalités a préparé la nouvelle conquête. De nos jours, la gnose triomphe dans la philosophie maçonnique et, par le biais de l’immigration, l’islam achève l’oeuvre de la Révolution, faire table rase de l’Occident chrétien.
    Telle est l’actualité de la Guerre des gnoses. »

    http://www.contre-info.com/reedition-d-islam-et-kabbale-contre-loccident-chretien-dalain-pascal#more-38629

  • Les gouvernants occidentaux ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient

    Spécialiste de l’histoire des idéologies et des mentalités religieuses, directeur de recherche honoraire au CNRS, le médiéviste Jean Flori considère que comparer les croisades d’hier au djihad d’aujourd’hui n’a pas de sens. Extrait d'un entretien à La Vie :

    "La comparaison entre croisades d’hier et djihad d’aujourd’hui est-elle pertinente ?

    Non ! La seule comparaison valable à laquelle on peut procéder concerne les différences existant entre la formation de la croisade « chrétienne » et celle du djihad musulman pendant la même période (du VIIe au XIIe siècle). Dans le christianisme latin, la valorisation puis la sacralisation de la guerre ont eu lieu lentement et en totale contradiction avec le pacifisme radical de Jésus et des premiers chrétiens. Dans l’islam, en revanche, la guerre est naturelle dès l’origine, le Prophète étant à la fois chef d’État et chef de guerre. Cette comparaison révèle aussi des nuances importantes : le djihad avait pour but de « dilater » les territoires musulmans à partir des Lieux saints initiaux, à savoir La Mecque, Médine et Jérusalem. C’est une guerre de conquête. La croisade, elle, intervient au XIe siècle, alors que l’Occident chrétien est assiégé. C’est une entreprise de reconquête de Jérusalem, premier des Lieux saints de la chrétienté, à une époque où le pèlerinage a pris une dimension importante dans la spiritualité chrétienne latine.

    Le djihad est décrit par certains extrémistes comme une réponse, neuf cents ans plus tard, aux croisades. Cet argument est-il, selon vous, largement partagé par les musulmans d’Orient ?

    Les « extrémistes » qui font régner la terreur coupent la tête des juifs, des chrétiens ou des musulmans ne partageant pas leur « foi », ont une conception simpliste de la culture et de l’histoire. Pour eux, tout ce qui n’est pas islamique doit disparaître : monuments, écrits ou êtres vivants. Ils veulent ignorer que de nombreux peuples autochtones d’Orient étaient déjà chrétiens avant la conquête musulmane, a fortiori bien avant les croisades.La persécution exercée actuellement sur ceux-ci par les djihadistes ne fait qu’accélérer leur génocide sans que l’Occident intervienne ; il ne faudrait pas mécontenter nos « alliés » musulmans, à savoir les Turcs, auteurs du génocide des chrétiens arméniens, l’Arabie saoudite et le Qatar, proches des djihadistes, où sévit la charia et où la possession de la Bible est passible de mort

    [...] Dès la conquête des territoires chrétiens d’Orient par les armées musulmanes du VIIe siècle, ces populations ont subi des périodes de soumission protégée alternant avec des périodes de persécution et d’exclusion.La croisade leur a semblé une libération, mais ils ont vite déchanté. La précarité de leur situation a repris après l’échec des États croisés. Elle s’est accentuée avec la malencontreuse intervention militaire en Irak sous George W. Bush. Leur persécution n’a cessé de croître depuis. Les progrès des djihadistes accélèrent leur génocide sans émouvoir les États européens, qui cherchent à s’en laver les mains. L’Italie, débordée par les migrants fugitifs, ne reçoit même pas leur aide financière !

    À quoi tient, selon vous, cette « frilosité » des États européens à l’égard du sort réservé aux chrétiens d’Orient, et du djihadisme en général ?

    Les gouvernants occidentaux avouent tous qu’ils ne feront rien pour sauver les chrétiens d’Orient. Leur disparition programmée est déjà inscrite aux « profits et pertes ». On constate la même dérobade devant le péril djihadiste. Chaque État cherche à ne rien faire – c’est trop coûteux ! – et laisse les autres s’engager. En France, nos politiques de tous bords semblent ne pas avoir réalisé que les djihadistes gagnent du terrain et des adeptes ; ils ne menacent pas seulement les juifs et les chrétiens d’Orient, mais aussi ceux d’Occident, et même les musulmans « modérés », que d’ailleurs on entend trop peu condamner les exactions de leurs coreligionnaires."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Syrie: Daesh offre des esclaves sexuelles aux gagnants d'un concours de mémorisation du Coran

    Pour fêter le ramadan, Daesh a lancé un concours de mémorisation du livre saint de l'islam, le Coran. Les trois finalistes se verront offrir une esclave sexuelle.
    Daesh ne recule devant aucune horreur. A l'occasion du mois sacré de ramadan, qui a débuté le 18 juin dernier, le groupe jihadiste a lancé un concours de mémorisation du Coran, dont les principaux gagnants se verront récompensés par... des esclaves sexuelles, rapporte le site Business Insider. Des femmes réduites à la condition d'esclaves sexuelles pour les jihadistes dans la province syrienne d'Al-Baraka, seront donc utilisées comme des prix.
    Les prix: une femme ou de l'argent
    Généralement originaires de la communauté yézidie, persécutée par Daesh, ces femmes forcées d'assouvir les besoins sexuels des combattants ont été capturées en Irak. Ainsi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, 300 Yézidies ont été enlevées en 2014 et vendues aux membres de Daesh.
    Pour remporter le concours, les participants doivent retenir les chapitres les plus violents du Coran, spécialement sélectionnés pour cette occasion. La remise des "récompenses" est prévue pour le premier jour de la fête de l'Aïd-el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, et qui est prévue aux alentours du 18 juillet. Les trois premiers gagnants se verront remettre une esclave sexuelle chacun, tandis que les participants classés de la quatrième à la dixième place recevront de l'argent. Le quatrième touchera ainsi 100.000 livres syriennes, soit environ 413 euros.
    Dans un rapport publié en mars dernier, les Nations Unies font état de "violences sexuelles systématiques" perpétrées par Daesh contre les femmes de la minorité Yazidie, avec des victimes âgées de 8 à 35 ans.

  • Islamo-bolchevisme

    6a00d8341c715453ef01bb084d2bb9970d-320wi.jpgLe Premier ministre dénonce ce qu'il appelle l'islamo-fascisme. C'est sans doute son droit. Nous nous trouvons en guerre avec un adversaire totalitaire. Et il exista certes, par le passé des jonctions ponctuelles entre "fascistes" et "islamistes". Mais à force d'être utilisé à tort et à travers le vieil épouvantail fasciste, fabriqué par le Komintern en 1935, ne sert plus qu'à discréditer celui qui le dénonce.

    En septembre 1920, en effet, sur les bords de la mer Caspienne, s’est forgée une alliance"islamo-bolchevique" autrement plus significative entre communistes et nationalistes musulmans. C'est cette alliance, réactivée dans les années 1960, qui a donné naissance à l'islamo-terrorisme.

    Ce "Premier congrès des Peuples de l'orient" avait été réuni à Bakou, par les bolcheviks, à l'appel du Komintern. Il s'agissait de donner une base stratégique à une révolution, certes victorieuse en Russie, mais qui n'avait pas réussi à s'exporter en Europe. Quelques jours à peine avant le Congrès elle avait échoué en Pologne.

    À défaut de se développer à l'ouest, Lénine et ses camarades entreprirent de s'allier à l'est aux nationalistes musulmans, de se servir de leurs luttes et de les enrôler sous leur bannière.

    Dans le volume "la Faucille et le Croissant" qui vient de paraître je présente l'intégralité du compte rendu, devenu introuvable [j'ai dû commander mon exemplaire personnel de travail chez un bouquiniste de … Caracas !] des débats de ce Congrès.

    Qu'on en juge.

    Il appartint au chef des révolutionnaires hongrois Béla-Kun, alors mondialement connu mais que sa défaite en 1919 avait contraint de se réfugier à Moscou de justifier le nouvel impérialisme soviétique qui se profilait déjà sous la bannière artificielle de"l'Internationale communiste". Il déclarera ainsi : "Camarades, bien que je ne m’exprime que très difficilement en russe permettez-moi de vous saluer dans cette langue qui est celle de la révolution internationale. (p. 31)

    Zinoviev, orateur enflammé, faisait figure de président de l'Internationale. C'est lui qui proclamera dans son discours inaugural : "Nous vous appelons à la guerre sainte, à la guerre sainte tout d’abord contre l’impérialisme anglais !" Le compte rendu du Congrès note alors que cette proclamation du djihad fut suivi d'un "Tonnerre d’applaudissements. Tumulte. Les assistants se lèvent en brandissant leurs armes. Pendant un assez long moment l’orateur ne peut pas continuer son discours. Les délégués, debout, applaudissent. Cris : Nous le jurons !" (p. 58)

    Au lendemain de cette première guerre mondiale qui avait vu le génocide des Arméniens perpétré par les Jeunes-Turcs, le congrès accueillit les thèses de leur ancien chef Enver-Pacha. On entendit même un rapport proclamant par la voix de Vagardin-Schakir : "La Turquie ne poursuivit jamais une politique impérialiste et n’eut à aucun moment des buts annexionnistes." (p. 81)

    Karl Radek, stratège et secrétaire général du Komintern : "Camarades, en vous appelant à la guerre sainte contre l’Entente et en premier lieu contre le capitalisme anglais, nous savons que ce n’est pas aujourd’hui que nous vaincrons, que notre lutte sera longue parce que les masses populaires de l’Orient seront lentes à se développer. Les nouvelles des victoires de l’Armée Rouge et des luttes du prolétariat anglais, français et italien mettront longtemps à franchir les ravins et les montagnes désertes avant d’arriver au paysan de l’Inde et de l’Égypte, auquel elles diront : debout, peuple des travailleurs, lève-toi ! (p. 75)

    Dans sa péroraison Radek lancera encore : "Et quand nous vous remettons, camarades, l’étendard de la lutte fraternelle contre l’ennemi commun, nous savons qu’ensemble nous créerons une civilisation cent fois meilleure que celle des esclavagistes de l’Occident."

    "Nous le savons, camarades, nos adversaires diront que nous faisons appel au souvenir de Gengis-Khan et des conquérants, les grands califes musulmans.

    "Mais nous sommes convaincus que ce n’est pas dans des buts de conquête et pour faire de l’Europe un cimetière que vous avez tiré hier vos poignards et vos revolvers ; vous les avez tirés pour créer avec les ouvriers du monde entier une nouvelle civilisation, la civilisation du travailleur libre. Et c’est pourquoi, quand les capitalistes disent qu’une nouvelle vague de barbarie, une nouvelle horde de Huns menace l’Europe, nous leur répondons : vive l’Orient rouge qui, avec les ouvriers d’Europe, créera la civilisation nouvelle sous l’étendard du communisme. (Vifs applaudissements.)" (p. 76)

    JG Malliarakis

    Vient de paraître: "La Faucille et le Croissant" – Islamisme et Bolchevisme au congrès de Bakou présenté par Jean-Gilles Malliarakis ••• ce livre de 225 pages au prix de 20 euros port gratuit est à commander aux Éditions du Trident vente par correspondance 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris tel 06 72 87 31 59 ••• on peut commander ce livre:

    - en ligne sur la page catalogue des Éditions du Trident et régler par carte bancaire→ http://www.editions-du-trident.fr/catalogue.htm

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