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religion - Page 149

  • L’UOIF, organisation terroriste selon… les Émirats Arabes Unis

    PARIS (NOVOpress) - Vendredi 7 novembre, ce sont pas moins de 80 associations ou organisations se revendiquant de l’islam qui ont été classées comme organisations terroristes par les… Émirats Arabes Unis. Parmi ces dernières, l’on peut voir figurer différentes structures relativement célèbres pour leurs exactions telles que Boko Haraam, Daesh, Ansar al-Dine, et même le Fatah al-Islam (à ne pas confondre avec le Fatah de Yasser Arafat), mais également un certain nombre d’organisations implantées en Europe, dont l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), qui a pignon sur rue…

    Source : wam.ae – Voir aussi : lemonde.fr

    http://fr.novopress.info/178592/luoif-organisation-terroriste-selon-les-emirats-arabes-unis/

  • Français djihadistes : privilégier le réel contre la propagande – par Benoît du Tercouët

    e Centre de prévention sur les pratiques sectaires liés à l’islam (CPDSI) a publié un rapport sur le profil type des jeunes tentés par l’islam radical et le djihad (que l’on peut consulter en intégralité ici).

    Les médias dominants s’en sont immédiatement emparés notamment pour accréditer la thèse selon laquelle 80 % des djihadistes partis rejoindre l’État islamique seraient de jeunes Français de souche convertis mais surtout pas des jeunes maghrébins des banlieues. La démarche visant bien entendu à éviter tout parallèle entre immigration et terrorisme islamiste…

    Ce rapport reste néanmoins particulièrement éclairant sur plusieurs points fondamentaux :
    - L’étude est basée sur 160 familles qui ont contacté le CPDSI. 160 familles, c’est peu lorsque l’on estime qu’au moins 1000 ressortissants français sont partis combattre au sein des milices de l’État islamique… Mais l’organisme reconnaît « qu’elles ne sont pas forcément représentatives de l’ensemble des familles dont les enfants sont impactés par le discours de l’islam radical. Au nombre de 160 au moment de l’étude des données, elles ne représentent que celles qui ont été attentives au changement de comportement de leur enfant et ont décidé de nous contacter ». Plus clairement, il semble évident que seules des familles françaises de souche, inquiètes de l’islamisation de leurs enfants, aient contacté le CPDSI. Les éléments apportés par l’étude nous le démontrent avec plusieurs éléments:

     

    - Les familles qui ont contacté le CPDSI sont toutes de nationalité française. 90 % d’entre elles ont des grands-parents d’origine française et 84 % seraient issus des classes moyennes et supérieures, avec une forte représentation des milieux enseignants et éducatifs (50% de ces 84% !). Le CPDSI formule à ce sujet l’hypothèse que ce type de parents est très attentif aux comportements de leur enfant. Cet argument démontre à lui seul ainsi le caractère très parcellaire et déséquilibré de l’enquête…

    - 80 % de ces familles se revendiquent de culture athée. Le restant (20%) se partageant entre musulmans, catholiques, bouddhistes et autres…

    - Concernant le profil des jeunes apprentis djihadistes, le CPDSI nous indique que la classe d’âge 15-21 ans représente 63 % des cas étudiés. Il souligne que le phénomène touche toutes les classes sociales, pouvant faire basculer un jeune scolarisé dans une grande école ou une championne de natation, en pleine réussite et ascension sociale. Ainsi, loin du portrait type d’une petite racaille de banlieue, seuls 5% des jeunes ont commis des actes de « petite délinquance » au début de leur adolescence. En revanche, 40% d’entre eux ont connu des épisodes de dépression avec différents symptômes : états dépressifs, anorexie, scarification, isolement…

    En conclusion, selon ces éléments, cette enquête ne correspond pas, loin s’en faut, à ce qu’annonce et interprète la propagande médiatique. Basée uniquement sur des témoignages volontaires de parents inquiets de la dérive islamiste de leurs enfants, elle n’est pas représentative de l’ensemble des jeunes  vivant en France qui s’engagent dans la voie du terrorisme islamiste. Elle offre cependant plusieurs enseignements intéressants sur les conditions favorisant le basculement dans l’Islam de jeunes Français de souche :

    - le grand effacement de notre mémoire et de notre tradition transforme de jeunes Européens déculturés, privés d’une partie d’eux-mêmes, en êtres malades (cf. les 40 % de dépressifs…). Privés de tout repère identitaire propre, vivant dans des cocons familiaux peut être confortables mais où règne le nihilisme le plus abscons (cf. l’athéisme revendiqué des familles et la forte proportion de parents enseignants, sans doute pétris d’idéologie soixante-huitarde…), ces jeunes sont à la recherche d’une identité de substitution que l’Islam a tôt fait de représenter, face au vide sidéral d’un modèle laïc désséché et à la pauvreté spirituelle du christianisme d’aujourd’hui.

    - Autre enseignement, la quasi-absence des familles musulmanes dans cette enquête, comparée au poids réel des maghrébins dans les filières djihadistes, démontre que celles-ci ne semblent pas s’inquiéter des « dérives radicales » de leur progéniture…

    La Nature a horreur du vide, c’est bien connu. C’est pourquoi certains jeunes Européens vont chercher ailleurs ce que l’on ne leur propose plus chez eux. Nos hommes politiques, nos pédagogues, nos journalistes, nos psychiatres pourront continuer à déplorer et s’indigner, la seule solution consiste à ré-enraciner notre peuple et sa jeunesse.

    Benoît du Tercouë

    http://fr.novopress.info/178579/francais-djihadistes-privilegier-le-reel-contre-la-propagande-par-benoit-du-tercouet/

  • François Bayrou honore un partisan de la décapitation

    L'écrivain-paysan Alexis Arette vice-président de l’Académie de Béarn a écrit le 28 octobre à François Bayrou, suite à l'inauguration d'une allée en l'honneur d'Abd-el-Kader :

    "Je ne pense pas que l’inauguration de l’allée Abd-el-Kader améliorera les problèmes de circulation que la précédente municipalité t’a laissés en cadeau, et je doute que le geste soit assez fort pour convaincre les coraniques palois de voter en faveur du Pays de Béarn. Si tu y avais ajouté le geste audacieux d’une circoncision publique, peut-être…

    À cette occasion, il m’est revenu à l’esprit qu’Abd-el-Kader était un humaniste tout à fait particulier. Dans la guerre qu’il menait contre les Français, pour les droits de l’homme musulman de conserver un harem et de pratiquer l’esclavage, il y eut quelques trêves, et au cours de l’une d’elle, les Français acceptèrent de rendre à l’émir une centaine de ses esclaves noirs, qui avaient cru trouver la liberté en se réfugiant sous notre drapeau. Abd-el-Kader les fit tous décapiter. Il n’était, ce faisant, qu’un très modeste émule de Mahomed qui, lui, avait fait couper le cou des 900 juifs de la tribu des Banou-Caraïza, pour mettre leurs jolies femmes dans le lit de ses guerriers. Tamerlan devait faire mieux encore en édifiant des pyramides avec les têtes des infidèles tombées sous le cimeterre.

    Mais ce ne sont là que des broutilles de l’histoire, et même le Pape François, en accord avec les Imams qui prolifèrent en France comme des champignons, nous affirme que l’Islam est, contrairement à quelques apparences, tolérant et miséricordieux. Bien sûr, les historiens Occidentaux affirment qu’il y eut entre le seizième et le dix huitième siècle, 4 millions de chrétiens razziés sur nos côtes, et plus de 18 millions de noirs réduits en esclavage, et châtrés afin qu’ils ne se reproduisent pas, mais je me demande si ces historiens n’avaient pas été contaminés par le virus Lepéniste ! La bête immonde est partout ! la preuve ? C’est que même quelques mahométans sont gagnés par le virus, tel l’anthropologue Malek Chebel qui écrit : « Parce que je suis un intellectuel musulman (…) je me sens missionné pour dénoncer ce drame de l’esclavage qui a contaminé tous les pays où l’Islam à prospéré ! »

    Fort heureusement, des gestes comme l’inauguration de l’allée Abd-el-Kader prouvent que l’on peut être esclavagiste et coupeur de têtes, et tout de même tenu pour un grand homme par la République. Madame Taubira même, a tenu à aller plus loin dans l’humanisme. Dans l’express du 4 Mai 2006 elle affirmait : « Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière Arabo-Musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfais de leurs Pères ! » A remarquer que la justice Taubirienne a déjà porté ses fruits : je lis aujourd’hui sur internet qu’un certain Karim vient d’être interpellé par la police pour la 197ième fois ! En voila un au moins qui n’est pas traumatisé par l’héritage de ses pères, et qui pourra revoter Hollande la prochaine fois. Nous n’en avons pas fini de découvrir les beautés du Système !

    De leur coté, les humanistes de Boko Haram et quelques autres ne relâchent pas leurs efforts pour arracher la jeunesse Africaine à la déchéance Occidentale. Il y a quelques semaines, c’était 200 lycéennes qui étaient enlevées à Chibok. Avant-hier c’étaient 60 femmes enlevées à Wagga. Hier c’étaient 30 Jeunes razziés à Mafa. La religion d’Abd-el Kader manifeste partout une semblable ferveur, et à mon sens ce n’est pas une simple allée qui devrait garder la mémoire du premier vaincu du Djihad, mais une autoroute !

    Avec bien sûr, dès l’entrée, l’emblème du croissant et de l’étoile, pour éclairer les destinées de la république."

    Michel Janva

  • USA : fêtes religieuses supprimées du calendrier scolaire après des pressions musulmanes

    Une école du Maryland a voté mardi dernier une suppression de toutes les références religieuses des jours chômés dans le calendrier scolaire, tels que Noël, Pâques, Yom Kippour et Rosh Hashana, répondant à la pression de chefs de la communauté musulmane.

    Ces derniers n’ont pas été apaisés par cette décision : elle est selon eux indélicate envers leur communauté qui attendait au contraire que l’on inscrive les fêtes musulmanes au calendrier.

    Reinformation.tv

    http://www.contre-info.com/

  • Cités françaises : le retour de la féodalité et du règne des seigneurs dealers ! - Par Adrien Abauzit

    Une énième fois une cité de la banlieue française s’est embrasée. Il était évident que ce type d’évènement se reproduise, de même qu’il est tout aussi évident qu’il se reproduira encore.

    Même une amélioration de la situation économique de la France n’y changerait rien.

    Pour en être convaincu, il suffit de comprendre le processus auquel nous assistons dans les cités, de banlieues et de certaines grandes villes, depuis plusieurs décennies.

    De nombreuses cités françaises sont des bastions d’économies parallèles. C’est un fait. Parler de la question de la délinquance, comme le font les tartufes qui nous gouvernent, sans évoquer l’économie parallèle, c’est volontairement passer à côté du problème.

    Les émeutes de Trappes, comme celle d’Amiens en 2012, celles de Villiers le Bel en 2007 et celles de 2005, n’avaient qu’un seul but. Un but identique à celui des caillassage de pompiers, d’ambulanciers, de médecins et de policiers.

    Ces émeutes ont pour but de faire reculer la frontière de l’autorité publique. De redélimiter les frontières à partir desquelles les dealers font la loi, à proprement parler, à la place de l’Etat français.

    Ces émeutes ne sont pas le fruit du hasard ou de la spontanéité. Le moindre prétexte est utilisé par les dealers pour embraser leur ville, car c’est à ce prix qu’ils annexent des territoires.

    Médusé, le peuple français assiste à la privatisation de l’espace public par des seigneurs de guerre. Ceci est l’exact reflet d’un processus que la France a déjà connu : l’émergence et le triomphe de la féodalité. En effet, entre le milieu du IXème siècle et le XIIème siècle, la France a vu son territoire s’atomiser au profit de seigneurs de guerres qui chassaient de leur futur fief toute autorité royale, afin d’imposer leur autorité.

    En clair, la féodalité est en train de faire son grand retour dans les cités françaises. L’analogie n’est pas trop forte. On retrouve des grandes familles régnantes. Du guetteur au dealer, qui est en relation avec le grand banditisme, on retrouve également différents statuts, différents grades.

    Si le gouvernement français le voulait, ce phénomène serait enraillé dans les vingt-quatre heures. L’Etat dispose de tous les moyens logistiques et techniques pour une telle opération. Alors pourquoi ne fait-on rien ?

    Diverses raisons l’expliquent selon l’auteur : crainte d’une explosion qui se terminerait en guerre civile, lâcheté et peut-être aussi corruption. Mais il se peut qu’il y ait un motif encore plus pervers : on laisse se développer cette néo-féodalité, car grâce à elle, naît une délinquance qui permet d’exercer une véritable stratégie de la tension sur le peuple. En effet, le peuple français baisse les yeux de nos jours devant les petites têtes blondes de nos racailles d’origines scandinaves et non devant une quelconque Tcheka.

    Un vieil adage dit que les rois ont fait la France. Il paraît incontestable que la République soit décidée à favoriser sa décomposition.

    Adrien Abauzit, 14.11.2014
    Billet initialement publié sur La Gauche m'a tuer

    http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/societe/1588-cites-francaises-le-retour-de-la-feodalite-et-du-regne-des-seigneurs-dealers-par-adrien-abauzit

  • L’Etat Islamique, un repaire d’apostats! Le parcours révélateur de Maxime, égorgeur en Syrie

    Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué aujourd’hui qu’il y avait une «très forte probabilité» qu’un Français apparaisse sur la vidéo de l’État islamique dévoilée hier matin et sur laquelle on voit des djihadistes égorger plusieurs prisonniers.

    Depuis hier, la vidéo propagandiste de l’Etat Islamique, qui montre l’égorgement monstrueux de 18 soldats syriens a rebondi vers une autre propagande plus insidieuse: un Français d’origine, converti à l’Islam, serait probablement l’un des égorgeurs. Tous les médias ne cessent de répéter que cet assassin serait issu d’une famille catholique. D’abord si c’est le cas qu’on cesse de le présenter comme converti, mais plutôt comme apostat, c’est le terme qui convient lorsqu’on voit la chose du point-de-vue catholique. Ensuite réfléchissons à l’enchainement des trahisons qui  conduisent des jeunes influençables à devenir les idiots utiles du mondialisme à travers l’Islam.

    Cette apostasie n’aurait jamais eu lieu sans la politique du Grand remplacement menée depuis la Présidence de Valéry Giscard d’Estaing en 1975 en France par les traîtres qui ont pris le pouvoir.  

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  • Wahhabite connection : comment l’Arabie saoudite a déstabilisé le monde en exportant son islam radical depuis 40 ans. (2/2)

    Propos de David Rigoulet-Roze, enseignant et chercheur, consultant en relations internationales, spécialisé sur la région du Moyen-Orient (*), recueillis par Atlantico.

    Cette étude, en deux parties, nous a été communiquée par un contributeur régulier et fidèle lecteur que nous remercions.

    ♦ Rôle de l’Arabie Saoudite dans la diffusion de l’islamisme salafiste et évolution de sa relation avec les Etats-Unis.

    L’Arabie saoudite a beau être l’allié traditionnel des puissances occidentales au Moyen-Orient, et notamment dans la lutte actuelle contre l’Etat islamique, le royaume est le principal soutien des mouvements fondamentalistes qui s’étendent dans le monde entier

    David Rigoulet-Roze (suite) :

    C’est ce qui aurait poussé Riyad à passer un deal avec Oussama Ben Laden, à la faveur d’une rencontre organisée en 1991 entre le chef d’Al-Qaïda et le prince Turki Al-Fayçal[17] lorsque ce dernier était encore l’omnipotent chef du GID (services secrets saoudiens) : en contrepartie d’une somme de quelque 200 millions de dollars destinée à financer le djihad, il aurait été demandé et obtenu de Ben Laden, alors autorisé à quitter l’Arabie saoudite, de ne pas importer ce même djihad au sein du royaume saoudien, laissant en revanche une entière liberté d’action au fils prodigue pour aller semer la tempête aux quatre coins du monde[18]. Ce deal a toujours fait l’objet des plus vifs démentis de la part du principal intéressé saoudien mais il poursuit encore la réputation sulfureuse du Prince Turki al-Fayçal. Si pacte il y eut il devint bel et bien caduque avec la vague d’attentats des années 2003-2004 imputés à Al-Qaïda.

    La menace sur le royaume n’a pas disparu depuis et elle connaît un regain de vigueur inédit avec l’apparition de l’« Etat islamique » officiellement établi le 29 juin 2014[19], lequel a largement pris le relais d’une Al-Qaïda pour partie supplantée par sa redoutable concurrente djihadiste. On retrouve la même schizophrénie que précédemment si l’on considère que, dans un premier temps, l’EILL (« Etat islamique en Irak et au Levant ») devenu depuis l’« Etat islamique », a probablement bénéficié d’une certaine complaisance de la part des pétro-monarchies en général, voire de l’Arabie saoudite en particulier via la politique planifiée par le prince Bandar devenu chef d’Al Mukhabarat Al A’amah ou General Intelligence Directorate (GID) selon l’acronyme anglo-saxon, c’est-à-dire les services de renseignements du royaume, le 19 juillet 2012 jusqu’à son retrait sur décision royale le 15 avril 2014. L’EIIL, en effet, représentait un potentiel de déstabilisation avéré contre le régime alaouite – une secte dérivée du chiisme – du président Bachar al-Assad en Syrie et du gouvernement chiite pro-iranien de l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki en Irak. C’est certainement ce qui fait que cette organisation djihado-terroriste ait pu faire l’objet de financements de la part de certains « généreux donateurs privés » du Golfe ainsi que l’on qualifie souvent les initiateurs de ces fonds, afin éviter d’avoir à mettre éventuellement en cause les Etats en tant que tels. Mais cette indulgence coupable risque d’avoir un prix, car aujourd’hui l’« Etat islamique » est devenu une sorte de créature de Frankenstein qui proclame ouvertement son ambition d’expansion territoriale sur une large échelle du Proche et du Moyen-Orient arabo-musulman et de renverser les régimes stigmatisés comme « corrompus » de ces pétro-monarchies. La pression se fait d’ores et déjà sentir sur les frontières régionales. La menace n’épargne plus le royaume d’Arabie saoudite, pourtant siège des « deux lieux saints » que sont La Mecque et Médine, puisque l’« Etat islamique » par la voix d’un responsable de l’organisation, un certain Abou Tourab Al Mugaddasi, est allé rien moins que jusqu’à prôner la destruction de la Kaaba (« la Pierre noire »)[20] de la Mecque et de « tuer ceux qui adorent la pierre ». Et ce au motif que la vénération de cette « Pierre noire » qui faisait l’objet d’un culte pré-islamique renverrait au péché du Shirk (« associationnisme »), c’est-à-dire à une séquelle du polythéisme : « Si Allah le veut, nous allons tuer ceux qui adorent des pierres à la Mecque et détruire la Kaaba. Les gens vont à la Mecque pour toucher les pierres, pas pour Allah »[21].

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  • Wahhabite connection : comment l’Arabie saoudite a déstabilisé le monde en exportant son islam radical depuis 40 ans. (1/2)

    Propos de David Rigoulet-Roze, enseignant et chercheur, consultant en relations internationales, spécialisé sur la région du Moyen-Orient (*), recueillis par Atlantico.

    Cette étude, en deux parties,  nous a été communiquée par un contributeur régulier et fidèle lecteur que nous remercions.

    ♦ Rôle de l’Arabie Saoudite dans la diffusion de l’islamisme salafiste et évolution de sa relation avec les Etats-Unis.

    L’Arabie saoudite a beau être l’allié traditionnel des puissances occidentales au Moyen-Orient, et notamment dans la lutte actuelle contre l’Etat islamique, le royaume est le principal soutien des mouvements fondamentalistes qui s’étendent dans le monde entier

    Atlantico :  L’Arabie saoudite est un allié de longue date des puissances occidentales, et joue en principe un rôle de “pivot” au Proche-Orient et au Moyen-Orient. Pourtant, le pays est aussi le berceau du wahhabisme, l’islam influençant la plupart des mouvements djihadistes. Quelle est la nature du lien que le Royaume des Saoud entretient avec ces différents mouvements ?

    David Rigoulet-Roze : L’Arabie saoudite apparaît en effet comme un allié de longue date des Occidentaux en général et des Etats-Unis en particulier. L’expression de cette alliance tient d’ailleurs dans ce qui est passé à la postérité comme le de « Pacte du Quincy »[1].

    Le deal sous-tendant cette alliance pouvait se résumer de la manière suivante : le monopole américain sur le pétrole saoudien en contrepartie de la sécurité militaire assurée par les Etats-Unis. Il faut comprendre que se profile alors la Guerre froide et qu’il n’est pas question de permettre à l’Union soviétique de prendre pied dans la région qui contient les plus grandes réserves pétrolières avérées de la planète. A cet égard, les déclarations des responsables américains sont instructives dans la constante qu’elles révèlent par-delà les Administrations américaines. Comme le déclara en juin 1948, le secrétaire américain à la Défense de l’époque, John Forrestall : « L’Arabie doit désormais être considérée comme incluse dans la zone de défense de l’hémisphère occidental ». Avec le début de la Guerre froide, le nouveau président démocrate Harry Truman (1945-1952) se voulut plus explicite encore dans une lettre adressée à Ibn Saoud en date du 31 octobre 1950 : « Aucune menace contre votre royaume ne pourra survenir sans constituer un sujet de préoccupation immédiate pour les Etats-Unis ». Le changement d’Administration américaine avec le président républicain Dwight David Eishenhower (1952-1961) ne fit que confirmer ce grand deal. La « doctrine Ike » reposait plus que jamais sur l’idée cardinale selon laquelle on ne met pas en difficulté les alliés pétroliers du « Monde libre », ce qui revenait à leur assurer une sorte de garantie d’immunité, sinon d’impunité. C’est selon. Ces assurances américaines seront par la suite renouvelées par le président démocrate John Fitzgerald Kennedy (1961-1963) dans une lettre adressée à son successeur le roi Faysal, en date du 25 octobre 1963 : « Les Etats-Unis apportent leur soutien inconditionnel au maintien de l’intégrité territoriale de l’Arabie saoudite ». La base de cette alliance stratégique était encore résumée en ces termes à la fin des années 70 par Marshall Wylie, un diplomate américain : « Nous avons besoin de leur pétrole et eux de notre protection ». Cette alliance stratégique fut formalisée en ces termes par le président démocrate Jimmy Carter (1977-1981) dans son discours sur l’Etat de l’Union du 23 janvier 1980 : «Toute tentative, de la part de n’importe quelle puissance étrangère, de prendre le contrôle de la région du golfe Persique sera considérée comme une attaque contre les intérêts vitaux des Etats-Unis d’Amérique. Et cette attaque sera repoussée par tous les moyens nécessaires, y compris la force militaire ». On ne pouvait être plus clair. Le fait est qu’à l’époque, les Américains ne se préoccupaient pas véritablement du fait que le royaume saoudien n’était pas précisément un modèle de régime démocratique. Et ce, d’autant moins que les Etats-Unis allaient largement utiliser à leur profit les deux qualités essentielles faisant de ce royaume un partenaire stratégique indispensable, deux qualités qui se combinaient alors opportunément : la première résidait dans le fait que ce régime ultra-conservateur sur le plan politique et religieux était apparu en mesure de faire obstacle à la vague montante, dans les années 50-60, du « nationalisme arabe » à caractère républicain. Lequel s’exprima sous une forme résolument anti-colonialiste d’abord – notamment avec le panarabisme « socialisant » de Gamal Abdel Nasser en Egypte -, puis anti-impérialiste ensuite, ce qui ouvrait une « fenêtre d’opportunité » inespérée au développement de l’influence soviétique dans la région[2] ; la seconde résidait dans le fait que le royaume d’Arabie saoudite – ce « royaume des sables » transformé par les grâces de la géologie en caricature de « Pays de l’Or noir », faisant de lui la « banque du pétrole », puisqu’il était, et est toujours quoiqu’on en dise parfois, doté des plus grandes « réserves prouvées » aisément accessibles de la planète[3] ce qui lui confère le statu de swing-producer (« producteur-pivot ») de l’OPEP -, disposait des moyens financiers idoines pour ce faire, les fameux « pétro-dollars ». Ces derniers allaient lui permettre de financer sa politique « réactionnaire » au premier sens du terme, en favorisant hors du royaume – lequel se trouve être historiquement le « berceau » du wahhabisme[4] – le développement d’une idéologie islamiste rétrograde dont le salafisme[5] constitue en quelque sorte le produit d’exportation.

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  • EI : condamnation à mort par piétinement de trois soldats syriens…

     

    C’était le 8 novembre 2014 à Rakka, la capitale de l’« Émirat islamique ». Un « tribunal islamiste », composé d’un Tunisien et d’un Libyen, « jugeait » trois officiers de l’Armée arabe syrienne.

    Les trois hommes avaient été vendus à l’Émirat islamique par une tribu qui avait feint de leur offrir l’hospitalité, lors d’une bataille autour d’un champ gazier.

    Ils étaient accusés de servir un président alaouite, donc hérétique, et d’être de ce fait co-responsables des bombardements de l’Armée de l’air syrienne qui ont tué des combattants de l’Émirat islamique et des membres de leurs familles.

    Les juges les ont condamnés à mort en tant qu’alaouites, alors que deux d’entre eux étaient sunnites. Ils ont décidé de ne pas exécuter la sentence d’une balle dans la tête, ni par égorgement, mais ont demandé à la foule de les piétiner.

    Plusieurs milliers d’habitants de Rakka assistaient à ce « procès islamique ».

    La foule a piétiné les officiers jusqu’à ce que leurs corps ne soient plus que de la pâte. Puis, des combattants de l’Émirat islamique ont traîné leurs cadavres à moto dans la ville.

    Source : Réseau Voltaire

    http://www.contre-info.com/

  • Allons-nous nous réveiller un matin et apprendre qu'Asia Bibi a été pendue ?

    Un réquisitoire pour sauver Asia Bibi :

    "[...] Il ne reste plus que cinq jours à Asia Bibi pour faire appel de sa condamnation devant la cour suprême. Mais, pour que l’affaire soit rouverte, il faut qu’un juge s’empare du dossier. Or faire ça, c’est signer son arrêt de mort. En somme, il y a très peu de chances pour la Cour suprême prenne le risque d’innocenter Asia Bibi même si les juges savent qu’elle est condamnée sans raison.

    Pour sauver Asia Bibi, la seule option réside donc dans la grâce présidentielle. Je suis persuadée que Mamoon Hussain pourrait agir sous une forte pression internationale.[...]

    Aujourd’hui je ne doute pas que nos dirigeants interviennent maisà tout moment, à partir du 16 novembre, Asia Bibi risque d’être exécutée. Allons-nous nous réveiller un matin et apprendre qu’Asia Bibi a été pendue dans la nuit pour un motif que tous savent faux ?"

    Marie Bethanie