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religion - Page 150

  • Ces Français renégats qui partent faire le Djihad

    Disons- le clairement d’entrée de jeu. Ce sont des Français renégats qui ont renoncé à leur patrie et à leurs origines religieuses. Mais il faut au préalable rappeler une évidence que l’on aurait tendance à perdre de vue. Ce triste phénomène, qui fait la Une des médias, est, en fait, parfaitement banal et marginal.

     

    Marginal, car il ne concerne qu’une poignée de jeunes crétins désœuvrés et désorientés, dépourvus de cœur et de cervelle. On en aurait identifié formellement deux ou trois et on parle allègrement de plusieurs centaines. Mais qu’en sait-on exactement ? De toute façon, sur une population de 63 millions de personnes, c’est quand même fort peu. L’effet grossissant de la télévision et des médias qui adorent gonfler les chiffres à plaisir pour frapper les esprits est évidemment ici à l’œuvre.

    Banal, car on sait que la nature humaine est, dans certaines circonstances, capable des pires atrocités. Cela s’est vu en tout temps et en tous lieux. Notre époque n’y fait nullement exception.

    En troisième lieu, ces manifestations sordides qui exercent sur nous une sorte de fascination perverse, sont largement le fruit de l’action d’internet et des médias. Il est tellement plaisant de frissonner d’horreur devant son écran de télévision. Sans cela, ces épisodes sinistres cesseraient d’attirer l’attention et seraient promptement ramenés à leur place, celle d’un petit tas d’ordures sans intérêt. Il y a clairement une mise en scène médiatique. C’est exactement ce que cherchent ces malheureux.

    Ceci étant, cela n’empêche nullement les pouvoirs publics, leurs représentants, et les médias, de s’interroger gravement sur les motivations de jeunes Français, lesquels s’en vont faire le djihad en Syrie, et ailleurs, comme on va passer ses vacances au Maroc ou faire le tour de l’Annapurna au Népal.

    Remarquons au passage que la démarche de ces jeunes n’a vraiment rien d’une croisade héroïque. Voir des jeunes gens, le regard fixe, vitreux, sans doute sous l’effet du haschich ou de toute autre drogue, le chef enturbanné d’un turban crasseux et dotés d’une barbe malpropre, égorger paisiblement des prisonniers étrangers et désarmés devant les caméras, relève plutôt de la boucherie chevaline que de l’affrontement au combat.

    A vrai dire, ce spectacle hideux n’engendre nullement la crainte ou l’effroi, comme le souhaiteraient ces apprentis terroristes , mais plutôt le mépris et la honte pour des hommes qui font preuve d’une inconcevable lâcheté. Ils vont en Syrie non pas combattre en soldats mais pour égorger des innocents. Ce ne sont pas des héros mais des renégats et des assassins. Ils devraient être considérés et traités comme tels.

     

    Cela dit, les médias s’entêtent à rechercher frénétiquement le pourquoi des choses. Comme si des comportements aussi manifestement absurdes relevaient d’une quelconque rationalité. S’agissant de jeunes parfaitement ordinaires, voire quelconques dans leur vie antérieure, on veut à tout prix comprendre pourquoi ces derniers ont été amenés à abandonner une vie paisible et sans histoire pour se lancer dans la violence absurde dans des pays exotiques ravagés par guerre.

    En fait, il y a plusieurs explications plausibles sur ces agissements aberrants. La violence et la cruauté sont des phénomènes naturels parfaitement ordinaires et tout à fait banals pour l’espèce humaine. L’homme a reçu ce cadeau à la naissance dans ses gènes, plus ou moins dissimulé sous une couche culturelle plus ou moins étanche. Rien de bien nouveau ici- bas.

    En effet, combien de fois avons-nous vu, dans les enquêtes criminelles, un homme d’apparence parfaitement normale, sans le moindre écart de conduite ni d’inscription au casier judiciaire, se livrer sans gêne apparente à des actes horribles, souvent à l’encontre de sa propre famille.

    Il est d’ailleurs curieux de voir les journalistes avides de sensationnel se précipiter chez les voisins, médusés, du criminel pour n’en obtenir, en fin de compte, que des réponses insignifiantes. La plupart du temps, le criminel en question se révélera, à travers ces témoignages, parfaitement doux et gentil, poli et bien élevé, bon père, bon fils, bon époux, même s’il a soigneusement découpé sa femme dans sa salle de bains quelques jours plus tôt. Les archives de la police criminelle regorgent d’histoires de ce genre. On en a même fait maints romans et films. Le procès d’Eichmann avait bien révélé l’existence de la « banalisation » du Mal ordinaire.

    La leçon à en tirer est malheureusement très simple 

    Placé dans certaines circonstances, pas forcément extraordinaires, la nature humaine se révèle être capable de tout. Une bête sauvage sommeille souvent au fond de nous -mêmes, prête à se réveiller pour peu que le contexte s’y prête.

    Comment expliquer autrement la sauvagerie des exécutions capitales pendant la Révolution française, à la fin du Siècle des Lumières pourtant, ou pendant la révolution bolchevique dans le début du 20° siècle en Russie, et tout au long du régime stalinien, sans évoquer les abominations nazies perpétrées non par des sadiques mais par de paisibles citoyens allemands ayant revêtu l’uniforme peu de temps auparavant.

    Il en va de même pour ces tueries de masse exécutées périodiquement dans des universités américaines par quelques fous furieux animés d’une haine incompréhensible envers leurs camarades étudiants La nature humaine est ainsi faite.

    Mais au-delà de ces épisodes, l’escapade au Moyen Orient de Mickael Dos Santos et de Maxime Hauchard nous interpelle, qu’on le veuille ou non, sur nous-mêmes et la société que nous avons fabriqué à leur usage. Car dans le comportement étrange de ces charmants Français convertis à l’Islam, « à ses pompes et à ses œuvres », peut-être pourrait-on déceler une cause plus profonde de leurs agissements.

    Certains d’entre eux ne sont pas seulement guidés par le goût de l’aventure en terre musulmane, affublés d’un costume étrange. Il faudrait peut-être y trouver aussi une sorte de révolte aveugle et inconsciente contre une société, la nôtre. Ils y voient, non sans quelque raison, une société largement déchristianisée, déshumanisée, aseptisée, une société avide de pensée unique et de mariage gay, une société qui marche clairement sur la tête et qui a perdu ses repères traditionnels, en quelque sorte une société construite sur un paradigme socialiste virtuel.

    Mais pourquoi l’Islam ?

    Sans doute l’Islam apparaît-il à ces esprits incultes, qui ne connaissent rien ni d’Allah ni du prophète Mahomet, comme une religion pure et dure débarrassée de ces impuretés qui souillent à leurs yeux notre religion.

    En conséquence ces jeunes égarés, qui, dans l’immense majorité, n’ont aucune notion religieuse, s’en vont se fabriquer une religion sur mesure en pays exotique, ce qui les autorise à tuer des innocents désarmés, au nom d’Allah bien sûr.

    Ces épisodes ne sont pas sans rappeler le geste fou d’un jeune norvégien, voici quelques années. Le 23 juillet 2011 Anders Behrig Breivik n’avait rien trouvé de mieux pour calmer sa fureur de voir son pays natal envahi par des flux d’immigrés venus d’ailleurs, que d’assassiner froidement sur une île déserte une petite centaine de ses compatriotes blonds aux yeux bleus. En fait de stupidité démente, il était difficile de faire mieux. Mais, comme toujours dans les cas de ce genre, si l’on gratte un peu derrière l’écorce de l’évènement se dissimulent peut-être des causes plus profondes.

    Car ces épisodes nous renvoient une bien fâcheuse image sur nous-mêmes. Et cette image n’est guère reluisante. En effet, ces jeunes égarés, sans culture ni mémoire, nous lancent au visage un message de rejet et de dégoût devant une société perçue et interprétée, il est vrai, à travers le prisme déformant d’internet.

    Là où nous voyons une société ordinaire, civilisée, policée, quiète et tranquille, ils perçoivent une société aseptisée, chloroformée, sans foi ni loi, une société qui a rejeté les valeurs fortes de naguère, patriotisme , foi enracinée, goût de l’effort ou du sacrifice ,au profit de valeurs molles, recherche du moindre effort et de la sécurité à tout prix, du confort et de la jouissance (sexe ou bouffe), une société qui a cru bon de remiser le patriotisme au magasin des accessoires et une foi volontiers foulée au pied ou tournée en ridicule.

    Quant aux vertus républicaines dont se gargarisent si volontiers nos hommes politiques sans en croire un traitre mot, ces jeunes ne sauraient se nourrir de cette nourriture creuse. Ils sont à moment de leur existence où, comme tant d’autres, ils cherchent désespérément à donner un sens à leur vie ou se mobiliser pour une cause quelconque à laquelle se consacrer. Alors, faute de mieux, ils s’en créent une comme ils le peuvent, de bric et de broc, à la hauteur de leur culture de semi débiles et de leur stature de nains féroces.

    On a les idéaux que l’on peut. A défaut d’en recevoir de la famille, de l’école, du cinéma ou de la télévision, on s’en fabrique une sur mesure. Et l’on part pour le Djihad en Syrie décapiter des femmes kurdes .On se distrait comme on peut.

    Quoi qu’il en soit, un gouvernement digne de ce nom entreprendrait sur le champ de déchoir ces renégats de la nationalité française. Mais la France n’a pas de gouvernement digne de ce nom. Et d’autres Français renégats continueront à partir faire le Djihad en Syrie.

    Yves-Marie Laulan

    notes

    *Yves-Marie Laulan préside aujourd'hui l'Institut de Géopolitique des Populations, après avoir été professeur à Sciences Po, l'ENA et Paris II. Il vient de publier aux Editions L'Harmattan , La préférence nationale pour la médiocrité, de Nicolas Sarkozy à François Hollande : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44319

    source : Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEZuyApuySrAukVqV.shtml

  • Islam et barbarie : le pire est à venir. France en première ligne ? Par Guillaume Faye

    Le surgissement de ce monstre politico-militaro-religieux qu’est l’État islamique en Syrie et en Irak (le ”Califat”, ou ” Dae’ch”) n’est que le dernier épisode d’une montée en puissance, partout dans le monde, d’un islam qui revient à ses origines, qui régresse pour mieux progresser. Comme les éruptions solaires et les volcans assoupis, l’islam (surtout sunnite, c’est-à-dire originel) est entré dans une phase de réveil, c’est-à-dire de retour vers sa véritable nature qui est totalitaire, conquérante, intolérante et violente.

    Véritable ou faux islam ?

    Partout la tension monte : jeunes Français fanatisés s’enrôlant dans les rangs de l’État islamique, attentats du Hamas en Israël,  Talibans afghans qui reprennent joyeusement les attentats, massacres de non-musulmans perpétré du Nigéria au Kenya, chaos terroriste quotidien à Bagdad, bandes armées qui ravagent la Lybie et l’Afrique saharienne, etc. La liste est interminable. 90% des guerres civiles, des affrontements armés, des attentats terroristes dans le monde impliquent l’islam. Simple coïncidence ?

    Face à ces atrocités – surtout celles de ”Dae’ch – à cette barbarie innommable, à cette sauvagerie bestiale, il faut tout de même se poser des questions. Il ne suffit plus de dire : ”tout cela est certes commis au nom de l’islam, mais…ce n’est pas l’islam ! Pas le véritable islam !”, selon la vulgate partout rabâchée. Ah bon ?   Vous croyez ?

    Imaginez qu’on massacre des gens, massivement, dans le monde, et à grande échelle, qu’on fomente des guerres civiles au nom du bouddhisme, du christianisme, du judaïsme, du taoisme de ou n’importe quel ”isme”. On se poserait des questions en légitime suspicion, non ? On assassine, on tue, on s’entretue, on massacre, on torture, on pille, on brûle, on détruit, on viole, on se fait exploser (en martyr), on pose des bombes, bref, on fait couler le plus de sang possible…au nom d’Allah le miséricordieux et  de son prophète si sympathique. Il n’y aurait donc pas de lien de cause à effet ?

    Il faut en finir avec cette hypocrisie géante : ” il ne s’agit pas du véritable islam !” Et si, justement, il s’agissait d’un retour au véritable islam, tel qu’il a été pratiqué à ses origines par Mahomet et ses successeurs ? Cette incroyable indulgence, aveuglée par la naïveté, des élites occidentales envers ces crimes perpétrés ”au nom” de l’islam (en réalitéparl’islam) ressemble, en plus grave encore, à l’indulgence qui avait été manifestée envers les crimes de masse du communisme stalinien, maoïste, albanais, cambodgien. Ce n’était pas le ”communisme” qui était en cause, mais une ”dérive”…Toujours le même sophisme.

    Comme le démontre l’enquête de terrain de Samuel Laurent, sur le ”Califat Dae’ch”, qu’il a pénétré de l’intérieur, les exactions et les exécutions sanguinaires,« les massacres de populations civiles considérées comme non musulmanes », y compris les chiites, la mort immédiate réservée aux apostats, les pillages, etc.« relèvent d’une obligation pour tous les musulmans qui agissent en plein accord avec la charia ». Les crucifixions, par exemple,  couramment pratiquées par Dae’ch correspondent à une peine« parfaitement en règle avec l’islam, Sourate 5 dite de la table servie, verset 33 ». (Samuel Laurent,L’État islamique, Seuil). De multiples autres versets – appris par cœur par les adeptes – confortent ce constat.

    Faiblesse intrinsèque de l’islam ”modéré”

    Bien sûr, il existe, notamment en Tunisie et ailleurs, dans l’opinion publique éclairée et cultivée, des fractions de la population qui rejettent avec horreur l’islam radical. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Certes, les musulmans se combattent entre eux et surtout, il existe nombre de ”musulmans modérés ” anti-islamistes. En Égypte, le maréchal-président Abdel Fattah al- Sissi, copie conforme de Moubarak, n’éradique-t-il pas les Frères musulmans ? Les régimes de plusieurs pays musulmans ne combattent-ils pas l’islamisme ? Ces remarques doivent être atténuées par deux faits : tout d’abord, il y a des retournements spectaculaires de situation, comme par exemple les militaires irakiens de l’ancienne armée de Saddam Hussein, appartenant au pari Baaslaïc, qui forment maintenant les cadres de l’armée fanatisée du ”Califat”, État islamique en Syrie et en Irak. Ensuite, dans tout le monde musulman et jusqu’en France, on assiste partout à une montée de la radicalisation des esprits, extrêmement préoccupante.  En silence, on approuve les exactions barbares du Califat, ou même de  plus en plus ouvertement. C’est le syndrome du stade de football : les joueurs sont peu nombreux mais dans les tribunes, les supporters sont innombrables.

    Sans parler du double jeu de l’Arabie et des Émirats, ainsi que du régime turc du satrape Erdogan. Les régimes qui luttent contre l’”islamisme” et ses factions terroristes ne le font pas par conviction, par idéal, mais pour préserver leur pouvoir de caste au sommet de l’État.  Ceux qui leur obéissent peuvent facilement se retourner comme un gant.

    Les raisons de ce facile retournement des esprits et de la radicalisation se trouvent dans la nature même de l’islam, au cœur du Qoran. Je m’explique : on peut parfaitement avoir une interprétation violente, fanatique du christianisme. Ce fut, jusqu’à l’Inquisition et à Savonarole, parfois le cas dans l’histoire – bien qu’assez rarement. Mais il est impossible de trouver dans le Nouveau Testament des textes qui incitent à la violence, à l’intolérance directe. Ces interprétations fanatiques du christianisme sont donc facilement récusables et assimilables à des dérives schismatiques. Il n’en va pas du tout de même avec l’islam où, tout à l’inverse, c’est l’interprétation tolérante de ce dernier qui peut être accusée de schismatique.

    En effet, le Qoran, les Haddiths et la jurisprudence religieuse depuis des siècles (notamment les fatwas de mise à mort) valident explicitement l’intolérance et la violence. Donc, il n’y a pas de distance entre les comportements barbares observés et l’enseignement religieux et son prolongement juridique. La Pakistanaise chrétienne, Asia Bibi,  qui est dans le ”couloir de la mort”, accusée (sans preuves) de blasphème par les tribunaux officiels de son pays membre de l’ONU, n’ont pas l’air d’émouvoir les Occidentaux. Tous les pays qui appliquent peu ou prou lacharia, ou loi islamique, violent en permanence la Charte de l’Onu et la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Mais on préfère diaboliser Poutine ou les Israéliens.

    Extension du domaine des métastases

    Avec la naissance de ce Califat EI, on vient d’assister à un précédent extrêmement grave, à fort pouvoir de fascination sur tout le monde musulman. L’EI (”Dae’ch”) dispose d’un vaste territoire, d’une armée et de fonds ; même s’il finit par être battu (pas sûr), il fait rêver, donne l’exemple et fait des émules partout. Bien sûr, la responsabilité américaine est écrasante avec la diplomatie et le bellicisme infantiles de Washington qui ont embrasé le Proche Orient depuis 2003. Mais, même sans cela, le chaos se serait installé.

    On peut parier, sans risque de se tromper, que telles des métastases, des mouvements armés comme le Califat vont se multiplier partout. Ça commence. Mais le plus inquiétant, c’est que des États, comme le Pakistan (qui dispose d’une capacité nucléaire) peuvent se radicaliser. Le XXIe siècle sera inévitablement un siècle d’affrontement global avec l’islam.

    Il est très difficile et peu crédible d’expliquer à un musulman ou à un converti que les très nombreuses sourates du Coran en appelant explicitement au djihad  ne sont pas à prendre au pied de la lettre mais à être ”réinterprétées” dans un sens humaniste. Le problème de l’islam, c’est que tout est dans sa génétique, dans son logiciel fondateur, dans son ADN. Son message, son idéologie sont très clairs et sa dynamique expansive aussi. En histoire, c’est comme en chimie cellulaire : il y a des programmes.

    En Europe occidentale et notamment en France, l’embrasement du Proche Orient va immanquablement avoir des effets de radicalisation sur une jeune population musulmane croissante. Comme je l’ai toujours dit, ce phénomène aura deux conséquence : les revendications abouties d’islamisation de pans entiers du territoire avec capitulation des autorités (ça commence) ; et  la multiplication d’émeutes, d’exactions, d’actes terroristes. Nous n’avons encore rien vu. Mais au moins ces hypothèses plus que probables provoqueront peut-être un réveil des Européens et la prise de conscience qu’ils sont agressés sur leur propre sol.

    Menaces sur la France

    Les autorités molles qui nous gouvernent ont mis en place des mécanismes de ”veille” pour détecter les jeunes qui basculent dans le fanatisme islamiste (”musulman” serait plus approprié) dont près de 2.000 (dont nombre de convertis) sont partis combattre en Syrie ou plutôt s’y livrer à des massacres. On fait de même, sans succès, dans les prisons, pour contrer le prosélytisme – 60% des incarcérés sont musulmans ! De même, on ferme les yeux sur toutes les mosquées (France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Grande Bretagne…) où la propagande se développe, en parallèle avec Internet. Mais on traite la conséquence, pas la cause. La cause, c’est l’islam lui-même et son enseignement littéral.

    « Les cités d’immigration sont explosives. Des guerres civiles se profilent.[…]Le salafisme se propage dans les banlieues avec l’appui de certaines mosquées »note Ivan Rioufol (Le Figaro, 28/11/2014). Pour un réseau fondamentaliste démantelé, des dizaines d’autres surgissent. La radicalisation islamique se propage dans les prisons, islam et délinquance faisant très bon ménage. Et, compte tenu de l’impunité judiciaire renforcée par les lois Taubira, la répression de l’État français est considérée comme une piqure de moustique.

    Mais l’islamisation de la France a ses collabos ahuris, non seulement dans cette gauche qui fait les yeux doux  au mouvement terroriste islamique Hamas et veut reconnaître unilatéralement l’État palestinien, mais aussi à droite, chez un Alain Juppé. Ce prototype du politicien godilleur qui se donne des postures d’homme d’État, candidat de la gauche bobo à la tête de la droite, se reconnaît deux ennemis : l’”islamophobie” et le Front national. Sans commentaires.

    Le problème est le suivant : sur les plateaux TV, dans tous les médias, on se bouscule pour nous répéter qu’il faut bien distinguer entre ”islamisme” et ”islam ”. Les autorités musulmanes, gouvernées par l’hypocrisie, vont évidemment dans ce sens, en se frottant les mains. Certaines sont évidemment sincères, mais minoritaires ; les autres, non.

    Symbole de l’aveuglement du pouvoir mou français, cette déclaration du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à la suite des émeutes de Nanterre et de Barbès, avec drapeaux palestiniens, attaques de synagogues et de magasins juifs :« sur le fond, il est évident que la cause pour laquelle les manifestants se sont mobilisés était juste »(déclaration du 15 août à Mediapart, dirigé par l’islamophile Plenel). François d’Orcival eut ces mots justes :« Comment combattre un adversaire quand on pense qu’il a raison ?  »  (Valeurs actuelles, 20-26/11/2014).

    Retour au réel : le tonneau de poudre

    Selon René Marchand, islamologue et arabophone, la religion mahométane représente la forme la plus parfaite de totalitarisme, bien avant les mouvements politiques du même acabit du XXe siècle. Ce mot (”totalitarisme”) ne doit pas être pris de manière péjorative mais descriptive. Pour le musulman, la foi se confond avec la loi ; l’existence privée, la vie civique et politique, la vie religieuse se fusionnent en une totalité ; la pensée personnelle n’a ni liberté ni autonomie par rapport aux prescriptions coraniques ; à terme, l’objectif est l’homogénéisation de l’humanité sous un carcan de soumission uniforme, autoritariste, excluant toute liberté et créativité. C’est pourquoi cette  vision du monde, à la fois violente, intolérante et simplificatrice, a séduit en Europe une certaine extrême-gauche parce qu’elle présente (en plus radical encore) des similitudes avec le totalitarisme communiste marxiste.

    L’islam est un tonneau de poudre sous nos pieds, y compris en France, et dont la mèche est déjà allumée. Du fait d’une immigration de masse, des millions de musulmans résidant en Europe et en France sont travaillés par un islam de plus en plus sourdement hostile et agressif. Des chrétiens de Syrie et d’Irak persécutés et lucides, ont récemment évoqué leurs inquiétudes sur ce qui pourrait nous arriver, malgré notre aveuglement et notre insouciance.

    Il n’y a pas de ”lecture guerrière du Coran ”, il y a une lecture tout court du Qoran, qui est un texte simple et clair, direct, qui ne se prête à aucune interprétation vaseuse. Sauf à se renier, l’islam ne peut procéder à aucune autocritique. Il doit vaincre totalement, soumettre ou disparaître. Sa puissance, c’est sa volonté inébranlable et sa mémoire. Sa faiblesse – comme celle du communisme – c’est de finir par dégoûter même ses adeptes quand il est appliqué et s’impose. Il est temps qu’un orage éteigne la mèche et éventre le tonneau.

    Guillaume Faye

    Source : le blog de Guillaume Faye.

    http://fr.novopress.info/179118/islam-barbarie-pire-venir-france-en-premiere-ligne-guillaume-faye/

  • Les djihadistes de l’Etat Islamique continuent à éradiquer toute trace de christianisme en Irak…

    Lundi dernier, des miliciens djihadistes de l’Etat Islamique ont fait sauter le couvent des Sœurs Chaldéennes du Sacré Cœur, qui était au préalable occupé comme logement militaire et base logistique. Des sources locales affirment que les djihadistes l’ont abandonné et fait explosé après l’avoir considéré comme un objectif imminent des attaques aériennes de la coalition menée par les Américains contre le « Califat »…

    Pour le moment le monastère adjacent de Saint George ne semble pas avoir été touché.

    Le couvent du Sacré Cœur, connu comme le couvent de la Victoire, avait été construit grâce à une donation faite par Saddam Hussein, le président iraquien exécuté en décembre 2006.

    Une nouvelle trace du christianisme qui disparaît dans le berceau de la Chrétienté.Il y a quelques jours, c’est l’évêque syriaque de Mossoul qui s’effondrait en larmes, racontant que pour la première fois depuis 1500 ans, les chrétiens Irakiens fêtaient la Saint Simon hors de leur église de Mossoul…

     

    http://www.contre-info.com/

  • Chrétiens progressistes et PS unis pour demander l’interdiction de Civitas

    Mensonges éhontés, amalgame et propagande…  E.D.
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    Le journaliste Luc Chatel est ce jeudi à Montpellier (Hérault), pour évoquer les nouveaux réseaux intégristes catholiques.

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    Comment avez-vous été amené à vous intéresser à Civitas, et à écrire ce livre : “Civitas & les nouveaux fous de Dieu” ?

    J’ai fait une véritable enquête journalistique. J’avais été surpris comme bien d’autres par la mobilisation au moment de la Manif pour Tous et surtout par la visibilité des intégristes catholiques au début de ce mouvement. Je précise que je dissocie clairement Civitas de la Manif pour Tous qui a d’ailleurs rapidement mis de la distance avec ce mouvement.

    Comment expliquez vous la perçée de tels mouvements aujourd’hui ?

    L’arrivée de Alain Escada à la tête de Civitas a ouvert, dès 2011, une série d’opérations de terrain très bien planifiées, avec une stratégie de spectacularisation autour de pièces données à Avignon, puis à Paris, aux théâtres du Châtelet et du Rond-Point (Golgota Picnic). C’est à partir de cette époque que Civitas a mis en avant le thème du blasphème et de la christianophobie.

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  • Les djihadistes de l’Etat Islamique continuent à éradiquer toute trace de christianisme en Irak…

    Lundi dernier, des miliciens djihadistes de l’Etat Islamique ont fait sauter le couvent des Sœurs Chaldéennes du Sacré Cœur, qui était au préalable occupé comme logement militaire et base logistique. Des sources locales affirment que les djihadistes l’ont abandonné et fait explosé après l’avoir considéré comme un objectif imminent des attaques aériennes de la coalition menée par les Américains contre le « Califat »…

    Pour le moment le monastère adjacent de Saint George ne semble pas avoir été touché.

    Le couvent du Sacré Cœur, connu comme le couvent de la Victoire, avait été construit grâce à une donation faite par Saddam Hussein, le président iraquien exécuté en décembre 2006.

    Une nouvelle trace du christianisme qui disparaît dans le berceau de la Chrétienté. Il y a quelques jours, c’est l’évêque syriaque de Mossoul qui s’effondrait en larmes, racontant que pour la première fois depuis 1500 ans, les chrétiens Irakiens fêtaient la Saint Simon hors de leur église de Mossoul…

    http://www.contre-info.com/

  • Le pape François a aussi parlé d’une Europe « envahie », stérile et coupée de ses racines

    Les deux discours que le pape François a prononcé aujourd’hui à Strasbourg n’étaient pas les premiers qu’il adressait au vieux Continent.

    Le 3 octobre dernier, en effet, le pape recevait en audience à Rome les participants à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) qui avait pour thème : “Famille et avenir de l’Europe”. Ce jour-là, le pape avait choisi de ne pas lire le texte qui avait été préparé mais d’improviser un discours…

    Très peu politiquement correct et très intéressant. Voici sa retranscription.

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    Chers frères dans l’épiscopat,

    Je vous salue tous avec affection à l’occasion de cette assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe. Et je remercie le cardinal Peter Erdõ de l’allocution par laquelle il a ouvert cette rencontre. Je vais vous faire remettre le discours que j’ai ici et, à sa place, je vais me permettre de vous communiquer quelques idées que j’ai dans le cœur et qui m’ont été inspirées par les propos de Son Éminence.

    Que se passe-t-il, aujourd’hui, en Europe ? Qu’y a-t-il dans le cœur de notre mère l’Europe ? Est-ce qu’elle continue à être notre mère l’Europe ou bien est-elle devenue notre grand-mère l’Europe ? Est-elle encore féconde ? Est-elle tombée dans la stérilité ? Est-ce qu’elle ne parvient plus à faire naître de nouvelles vies ? D’autre part, cette Europe a commis quelques péchés. Il faut bien le dire, avec amour : il y a une de ses racines qu’elle n’a pas voulu reconnaître. Voilà pourquoi elle se sent chrétienne sans se sentir chrétienne. Ou alors, elle se sent chrétienne un peu en cachette, mais elle ne veut pas la reconnaître, cette racine européenne.

    Aujourd’hui l’Europe est envahie. Est-ce la seconde invasion des barbares ? Je n’en sais rien. Mais ses portes sont ouvertes en premier lieu au profit des travaux. Mais maintenant elle ressent cette « invasion », entre guillemets, de gens qui viennent chercher du travail, qui fuient leur patrie et recherchent la liberté et une vie un peu meilleure.

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  • Djihadistes français : la grande désillusion ?

    Les voyages, non contents de former la jeunesse, sont aussi susceptibles de mettre un peu de plomb dans la tête de certains.

    L’appel du grand large a toujours été l’apanage de la jeunesse. Marius chez Marcel Pagnol ou Johnny Hallyday avec les mots de Philippe Labro dans « Mon Amérique à moi » : on rêve toujours d’un ailleurs ou d’on ne sait quelle autre « Terre promise ». Avec sa sagesse légendaire, Eddy Mitchell assurait : « L’Amérique que j’aime n’existe pas. » On ne le lui fait pas dire. Pareillement, on pourrait ajouter, en guise de codicille, que l’Espagne républicaine d’André Malraux n’était, au choix, qu’un beau rêve ou un vilain cauchemar.

    Nos djihadistes français participent finalement du même processus nostalgique. Ainsi seraient-ils de plus en plus amers et plus prompts au retour qu’ils ne l’étaient au départ. Selon rtl.fr« il ne s’agit pas d’un mouvement de masse et le flux n’est pas comparable à celui des départs, mais le phénomène met en lumière la désillusion, la fatigue ou la peur de certains Français partis faire le djihad. »

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  • 3 décembre : projections du film l'Apôtre à Lyon

    Projections du film l'Apôtre au cinéma Saint-Denis, grande Rue de la Croix-Rousse à Lyon 4ème.

    Le mercredi 3 décembre à 17h et à 20h.

    Michel Janva

  • Djihadistes : qu’on les laisse partir en Syrie !

    Mais enfin, qui sont les responsables politiques français pour juger de ce qu’est le bien, ce qu’est le mal ?

    Qui sont-ils, ces dirigeants européens, pour décider qu’aller combattre en Syrie est désormais quasiment un crime contre l’humanité ?

    Sont-ce les mêmes politiciens qui votaient il y a quelques mois pour armer massivement les « résistants » barbus à Bachar El-Assad ?

    Sont-ce ces mêmes gouvernants qui vantaient hier le courage de ceux qui aujourd’hui égorgent pour effrayer la ménagère occidentale ?

    Non, il n y a pas de bien et de mal, comme voudraient l’imposer au monde les fanatiques religieux américains dont Georges Bush était le pantin.

    Non , il n y a pas deux mondes, l’un qui serait civilisé, l’autre qui serait celui de la barbarie organisée.

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