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religion - Page 215

  • Les valeurs chrétiennes peuvent-elles lutter contre le pouvoir de l’argent et la violence en Corse ?

    Libres propos d’Estelle Massoni, responsable du Front National de la Jeunesse en Corse
    Il y a quelques semaines déjà, le pape François condamnait fermement en Sardaigne le système qui consiste à idolâtrer l’argent sous toutes ses formes au détriment du genre humain. Un discours fort,prononcé courageusement sur une île proche de la Corse. En entendant ces quelques phrases, la responsable politique locale que je suis, militante du Front National de la Jeunesse, ne peut que s’interroger, dans une société où la laïcité républicaine devient elle-même une religion s’imposant à tous comme un véritable dogme. Cette interrogation, toute naturelle en terre de Corse, bercée depuis des siècles par la tradition chrétienne, porte en elle un signal fort : les valeurs chrétiennes telles que défendues par le pape sont-elles à même de modifier sur l’île le rapport à l’argent ? Existe-t-il encore sur la base de ce message religieux, une nouvelle manière de reconsidérer le rapport à l’autre et ainsi lutter contre la précarité, le chômage ou l’assistanat.
    Comme l’a d’ailleurs souligné le pape dans son intervention, le travail est vecteur de dignité. Or, nous assistons aujourd’hui à la perversité d’un système social et fiscal qui appauvrit le travailleur, notamment celui des classes moyennes. Dans le même temps, par tout un panel de subterfuges, ce même système abrutissant et pervers pousse le jeune à opter pour des choix de vie non plus basés sur l’ambition, l’abnégation et le dépassement de soi mais plutôt pour de l’attentisme, du clientélisme et une perte de confiance préjudiciable à l’épanouissement personnel et collectif.
    Ainsi, ce code moral et philosophique qui était jadis porté par des valeurs morales et chrétiennes, est passé à la trappe, avili par le pouvoir corrupteur de l’argent facile, un rapport à la monnaie qui parfois fait oublier sa propre dignité, sa nature humaine. Sur notre île peuplée de près de 350.000 habitants, le constat de cette perte de valeurs est alarmant. Départements touchés de plein fouet par un nombre croissant d’avortements, la Haute-Corse et la Corse du Sud se placent dans le haut du classement pour le nombre d’interventions médicales ou thérapeutiques pratiquées dans ce domaine. De même, alors que les grandes surfaces se développent sur l’île, participant d’un rouleau compresseur mondialiste uniquement basé sur la consommation et appauvrissant l’artisan ou le petit commerçant, la précarité augmente sans cesse. Il n’est que de voir fleurir bon nombre d’actions caritatives portées par diverses associations comme « les Restos du cœur ». Méconnue, mal connue, cette précarité insidieuse dont le Corse bien souvent, dans une fierté toute naturelle, n’ose porter à la connaissance des différents services publics est bien présente. Une pincée de charité chrétienne, un questionnement altruiste pourraient évidemment faire prendre conscience aux grands patrons et chefs d’entreprises que les leurs souffrent, souffrent d’une concurrence déloyale venue parfois d’ailleurs, souffrent d’une fiscalisation outrancière où RSI et autres charges salariales continuent de pleuvoir tandis que les marchés sont de moins en moins nombreux et la sous-traitance rendue difficile par une mise en concurrence déloyale.
    Oui effectivement, comme le dit le pape François, l’argent corrompt. Pour ne reprendre que quelques lignes de son discours en Sardaigne, « pour préserver ce système idolâtre, on abandonne les plus faibles, les vieux, ceux qui n’ont nulle part où loger. On est en train de parler d’une euthanasie dont on tairait le nom », on est bien obligé de constater que la spéculation et le profit sont devenus, au cours du temps, des valeurs plus fortes que celle de la charité.
    Une charité qui bien ordonnée commence par soi-même, par le fait de s’occuper des siens qui souffrent, par le fait de limiter ses propres profits en embauchant et en payant notre propre jeunesse en souffrance, un moyen incontournable de lutter contre l’oisiveté pourvoyeuse de violence.
    Estelle Massoni
    Source: Nation presse info

  • Michel Janva : “Dès la première année, le Salon Beige a connu des événements médiatiques qui ont montré son intérêt”

    Michel Janva : “Dès la première année, le Salon Beige a connu des événements médiatiques qui ont montré son intérêt”

    PARIS (NOVOpress) – Le Salon Beige, qui se présente comme un “blog quotidien d’actualité” animé par des “laïcs catholiques”, est devenu l’un des navires amiraux de la réinformation sur Internet. Son rôle a été déterminant dans la mobilisation contre le mariage homosexuel, brisant le mur du silence médiatique et relayant minutieusement les initiatives nationales et locales tout comme les preuves d’abus policiers. Au-delà de cette période clef, il a été et demeure l’artisan d’un “réveil des consciences”, par un travail quotidien de revue de presse et d’analyse de l’actualité sous le double regard catholique et non-conformiste. Michel Janva, son fondateur, répond aux questions de Novopress.

    Michel Janva, vous avez été, il y a maintenant près de dix ans, le co-fondateur du Salon Beige, comment l’idée de ce blog est née ? Quels étaient vos buts à sa création ?
    Nous avons lancé le Salon Beige il y a 9 ans, motivés d’abord par un sentiment de frustration après la « série noire » de l’année 2004 (lundi de Pentecôte, loi sur l’ « homophobie », affaire Buttiglione). Il nous est apparu clairement que les chrétiens étaient en train de se faire marginaliser sur la scène publique, et que les grands médias ne nous étaient plus d’aucun secours pour faire entendre notre voix. Or la campagne présidentielle américaine qui venait de s’achever avait été marquée par l’émergence politique des blogs : alors qu’en France on les considérait encore comme un passe-temps pour ados, ils s’établissaient aux Etats-Unis comme de véritables contre-médias. Nous avons donc tenté l’expérience du blog.

    Le Salon Beige a pour objet de lutter contre la désinformation et, à ce titre, il se définit comme un contre-média (nous ne sommes pas journalistes, nous ne vivons pas grâce au Salon Beige). Et ce blog souhaite unir les catholiques, et au-delà, ceux qui rejoignent nos idées, autour du combat commun, en dépassant les querelles partisanes ou de chapelles.

    Depuis, ce qui était un blog parmi d’autres a pris une ampleur réellement extraordinaire, y compris lorsqu’on le compare aux médias traditionnels, quelles grandes étapes retenez-vous de la décennie écoulée ?
    Dès la première année, le Salon Beige a connu des évènements médiatiques qui ont montré son intérêt. Je pense notamment, dès avril 2005 au décès du pape Jean-Paul II et à l’élection de Benoît XVI, lequel, à peine élu, faisait déjà l’objet d’attaques médiatiques. Puis la même année, le référendum sur le Traité constitutionnel européen, contre lequel nous avons milité, au contraire des grands médias, tous acquis au oui. Je crois que ce vote a montré l’importance d’internet dans le débat politique. Enfin, la même année, la France a connu les émeutes de banlieue, sur lesquelles nous avons tenté de réinformer les lecteurs, au quotidien. La suite est à l’avenant de cette année fondatrice : attaques contre l’Eglise, débats politiques, faits de société, le Salon Beige a voulu répondre sur chacun de ces sujets et la croissance continue de lecteurs montre que cela répond à un réel besoin.

    La mobilisation contre le mariage homosexuel a été un déclencheur important pour votre audience. Ce qui est d’ailleurs directement lié au fait que le blog a été un outil de mobilisation tout à fait efficace, pouvez-vous revenir sur ce point ? Quels exemples précis vous viennent à l’esprit ?
    Autant le blog connaît une croissance continue qui ne s’est jamais démentie depuis sa création, autant les événements de l’an passé ont été un formidable coup de fouet en terme d’audience. Nous avons cherché à coller au plus près de l’actualité dans le combat contre la loi Taubira et nous avons essayé de relayer toutes les initiatives qui se sont organisées dans le pays. Ce relais médiatique a été un vecteur de mobilisation puisque, des banderoles au-dessus des routes, aux manifestations locales et nationales, en passant par les photos devant les mairies et les accueils de ministres, les lecteurs ont voulu avoir leur action et leurs photos sur le Salon Beige. Ainsi, grâce au blog, les idées d’actions, de manifestations spontanées, se sont répandues comme une trainée de poudre.

    Fondés sur leur identité catholique, les blogueurs du Salon Beige travaillent dans un esprit d’unité sans renoncer à une certaine fermeté. Comment résumer la position du blog sur les questions religieuses et notamment sur ce qui relève de la gestion de l’Eglise ? “Pleinement romains, seulement romains” ?
    Notre ligne directrice, c’est la Doctrine sociale de l’Eglise. Nous traitons de l’actualité, de toute l’actualité, sans complexe, sans craindre le politiquement correct, en affichant notre catholicité, et nous ne nous limitons donc pas à l’actualité religieuse. Les questions religieuses ont leur intérêt, mais il existe d’excellents journaux pour cela. Nous cherchons pour notre part à dépasser les divisions, notamment liturgiques, pour unir les catholiques autour du combat commun, et plus particulièrement autour de ce que Benoît XVI a appelé les principes non négociables : le respect de la vie de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille, fondée sur un homme et une femme, et la liberté des parents dans l’éducation de leurs enfants. Ces principes sont non négociables car, quels que soient l’époque ou le lieu, ils sont incontournables et constituent les piliers sans lesquels une société ne peut pas être solidement édifiée.

    Une attention particulière est notamment portée aux enseignements pontificaux. La pleine communion de pensée est-elle plus difficile avec François qu’elle ne le fut avec Benoit XVI ? Le Salon Beige n’est-il pas foncièrement “bénédictin” ?
    Nous estimons que les enseignements pontificaux, dispensés notamment lors des voyages du pape, mais aussi lors des messes célébrées à Rome, constituent une actualité à part entière. Là encore nous effectuons un travail de réinformation, puisque nos médias n’en parlent jamais, ou sinon pour en extraire un morceau jeté à la vindicte publique, alors que ces enseignements concernent le milliard de catholiques mais aussi toute personne de bonne volonté. D’autant plus que chaque semaine, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se pressent à Rome pour entendre cet enseignement.
    Nous voulons aussi montrer que l’Eglise reste unie malgré les hommes qui la composent. A ce titre, nous ne souhaitons pas tomber dans le travers médiatique qui consiste à opposer les papes entre eux. Le Salon Beige n’est pas là pour préférer un pape à un autre, mais pour essayer de rendre compte fidèlement de la continuité du magistère. Nos médias tentent d’opposer le pape François à Benoît XVI, mais ils se mettent le doigt dans l’oeil. Nous l’avons vu lors du voyage à Assise le 4 octobre. Les médias attendaient de grandes déclarations révolutionnaires. En guise de révolution, le pape François a attiré l’attention sur l’adoration eucharistique…. et nos grands médias en sont restés muets.

    Le positionnement politique du blog est celui de la “Droite des valeurs”, envisagée dans un esprit de rassemblement. Quels sont d’après vous les contours et limites actuels de cette “Droite des valeurs” ? Et quels sont les points de clivage principaux (politique familiale, immigration, rôle social de l’entreprise …) d’avec la droite officielle ?
    Non, le Salon Beige ne se définit par par rapport au clivage droite/gauche, mais par rapport au bien et au mal, au juste et à l’injuste. A ce titre, nous mettons en avant les propositions de loi, les déclarations, les discours, les actes…, qui vont dans le sens de la défense de la famille et de la vie, et tant pis si le politique que nous citons est catalogué à “l’extrême droite” par la doxa officielle. Là-dessus, nous n’avons aucun complexe. Nous avons notamment fait plusieurs bilan de l’action des députés en matière de défense de la famille. A partir de leurs votes, nous avons établi ce bilan que vos lecteurs pourront retrouver ici : http://lesalonbeige.blogs.com/deputes/
    Par ailleurs, le Salon Beige milite pour que les catholiques engagés dans des partis politiques ne mettent pas leur engagement partisan avant les principes non négociables et nous estimons que la défense du bien commun devrait permettre l’unité de ces catholiques engagés dans divers partis.

    Pensez-vous que votre lectorat, majoritairement catholique, sera acteur – par son non-conformisme désormais assumé – de la droitisation de notre paysage politique ou demeurera modérateur, selon la vieille tradition démocrate-chrétienne ?
    Nous assistons depuis plusieurs moi à un réveil de cette France des oubliés, la France d’en-bas, la France des catholiques, la France qui considère qu’il y en a assez de mépriser les valeurs, au premier rang desquelles la famille tient la place primordiale. Cette France s’est retrouvée dans la rue à plusieurs reprises et aujourd’hui, face au mépris idéologique du gouvernement, elle est décidée à ne rien lâcher. Contrairement à ce que pensent certains, il ne s’agit pas d’un feu de paille, mais de l’arrivée d’une nouvelle génération décomplexée, décidée à agir au-delà des querelles partisanes, et même au-delà de ce que vous appelez “droitisation” et “démocratie-chrétienne”. Ce sont les catholiques qui ont retrouvé leur fierté avec Jean-Paul II et Benoît XVI, après une période d’enfouissement et d’effacement de la vie publique. Cette génération a vu qu’elle n’était pas seule et combien elle est dynamique. Cette minorité active jouera très certainement un rôle dans les années à venir.

    Quelle place souhaitez-vous et pensez-vous occuper au sein de la réinfo-sphère ? Quelles sont encore selon vous les carences de cette dernière ? Y-a-t-il encore des places vides sur le champ de bataille de la guerre médiatique ?
    Le Salon Beige occupe la place qu’il s’est créée : être un blog d’actualités vues par des laïcs catholiques, indépendant des partis et des clercs, sans être une collections d’éditoriaux, d’analyses et de réflexions, qui ont bien plus leur place dans des médias papiers. Nous regardons avec intérêt les blogs qui se créent chaque année dans la “réinfosphère” et nous relayons ce qui nous semble intéressant. A mon sens, s’il y a une carence à mentionner, c’est celle de la vidéo. Nous négligeons encore trop le poids des images. Or nous avons constaté, avec les manifestations du premier semestre, l’intérêt qu’ont les courtes vidéos dans les compte-rendus de l’actualité. Si la “réinfosphère” souhaite concurrencer réellement les médias télévisés, alors il faut faire des images. Autant dire qu’il y a encore de la place sur le champ de bataille médiatique…

    Votre lectorat a atteint un niveau très élevé et semble s’y maintenir. Quels sont vos projets pour les années à venir ?
    Nous constatons en effet que chaque événement médiatique nous apporte de nouveaux lecteurs, qui, ensuite, restent fidèles à la lecture du Salon Beige. Forts de ce succès, nous souhaitons mettre à profit notre audience pour influencer encore plus le débat politique, notamment en y ancrant nos valeurs. Nous annoncerons prochainement un projet d’envergure sur ce sujet…

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    http://fr.novopress.info/142280/michel-janva-des-la-premiere-annee-le-salon-beige-a-connu-des-evenements-mediatiques-qui-ont-montre-son-interet/#more-142280

  • Panorama des 30 pays les plus christianophobes 2/2

    L'Aide à l'Eglise en détresse (AED) dresse le tableau de la situation des chrétiens entre 2011 et 2013 dans les 30 pays les plus christianophobes. En voici une traduction (le rapport étant rédigé en anglais) :

    Les pays où les persécutions ou l'oppression contre les chrétiens sont extrêmes :

    • Erythrée : forte dégradation. Persécution reforcée début 2013 avec l'arrestation d'au moins 191 chrétiens. Entre 2 000 et 3 000 chrétiens continuent de subir torture ou mauvais traitements en prison.
    • Afghanistan : forte dégradation. La seule église officielle encore debout a été détruite en mars 2010. Les personnes engagées dans des associations humanitaires chrétiennes ont été expulsées pour prosélytisme.
    • Vietnam : forte dégradation. Le décret 92, prenant effet le 1er janvier 2013, a étendu le contrôle du gouvernement dans un pays déjà très restrictif sur le plan de la liberté religieuse.
    • Pakistan : dégradation. Des chrétiens tués et des maisons détruites à la suite d'accusations de blasphème. Les femmes issues des minorités religieuses subissent davantage de harcèlements sexuels ou d'autres abus.
    • Chine : dégradation. Le gouvernement contrôle étroitement les activités religieuses : les prêtres "officiels" qui défient l'Etat sont punis, les communautés non reconnues font l'objet de descentes de police.
    • Maldives : dégradation. En vertu de la Constitution, les non-musulmans sont privés de citoyenneté et les lois doivent être islamo-compatibles. Appels à l'application complète de la charia.
    • Corée du Nord : situation inchangée. Officiellement athée, l'Etat fait exécuter les personnes surprises en train de prier. Les prisonniers religieux subissent la torture et les pires abus.
    • Arabie saoudite : situation inchangée. Le pays reste en tête de ceux qui bafouent le plus la liberté religieuse - par exemple, une simple réunion de prière chez soi justifie une descente de police.

    Persécutions ou oppression élevées, voire extrêmes :

    • Syrie : forte dégradation. Les chrétiens ont été menacés, chassés de leurs maisons et parfois tués à cause de leur foi. Des évêques et des prêtres kidnappés, certains toujours portés disparus.
    • Egypte : forte dégradation. Exode d'au moins 200 000 chrétiens depuis février 2011. Rapts de jeunes filles, assauts, meurtres de chrétiens à cause de leur foi, destructions et fermetures d'églises.
    • Iran : forte dégradation. Augmentation des arrestations, tortures, séquestrations de croyants, mais également des raids contre les églises et des confiscations de bibles.
    • Nigeria : forte dégration. Augmentation des attaques contre les édifices religieux et les maisons des chrétiens. Depuis 2007, plus de 700 églises ont été attaquées, la plupart par des islamistes voulant imposer la charia.
    • Irak : légère amélioration. L'exode des chrétiens continue avec les attaques contre les personnes et les édifices. Mais les attaques de grande échelle qui ont marqué la période 2009-10 se sont réduites.

    Lire la suite "Panorama des 30 pays les plus christianophobes 2/2"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les chrétiens de plus en plus persécutés dans le monde 1/2

    L'Aide a l'Eglise en détresse examine chaque année la situation des chrétiens dans les 30 pays les plus christianophobes. Les conclusions du rapport 2013 (en anglais), qui porte sur les 30 derniers mois, font froid dans le dos :

    "Selon John Pontifex, directeur de l’Information du bureau britannique de l’AED, « la principale conclusion du rapport est que dans les deux-tiers des pays où la persécution des chrétiens est la plus sévère, les problèmes ont sans doute encore empiré. En fait, dans certaines régions – notamment au Proche-Orient – la survie même de l’Église est maintenant en jeu. »

    Pour les chrétiens, le soi-disant « printemps arabe » est devenu dans de nombreux cas ce que le rapport appelle un « hiver chrétien ». (...) Le rapport décrit l’exode comme atteignant des « proportions presque bibliques ».

    Selon les informations présentées dans ce rapport, l’influence des groupes islamistes fondamentalistes a considérablement augmenté au cours des trente derniers mois. Ils représentent peut-être la plus grande menace à l’encontre de la liberté religieuse dans le monde aujourd’hui. Leur objectif est l’élimination, ou au moins l’assujettissement des chrétiens.

    Dans les pays communistes aussi, les efforts visant à exercer un contrôle sur les populations chrétiennes ont augmenté. Toutefois, dans ces pays les chrétiens tendent à être persécutés avant tout en raison de leurs contacts avec des dissidents et avec l’Occident et non pas uniquement en raison de leur foi. (...)

    Comme l’explique John Pontifex, « (...) le rapport « Persécutés et oubliés ? » soulève de profondes interrogations quant à l’engagement de la communauté internationale à se dresser en faveur de la liberté religieuse. »"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM) assure la promotion de Manuel Valls

    Karim Achoui, ex-avocat (radié) lié au milieu et président de la LDJM…

    Que peut-il arriver de mieux à un ministre qui fait venir des centaines de milliers d’immigrés, qui n’expulse pas les clandestins, qui régularise et naturalise à tour de bras, qui facilite l’érection de mosquées-cathédrales à travers le pays, pour ne pas paraître trop laxiste ?
    Être accusé en justice par un groupuscule islamiste dirigé par un avocat étranger failli et corrompu…

    C’est désormais chose faite : la Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM) a annoncé avoir porté plainte contre Manuel Valls pour provocation à la discrimination et à la haine suite à ces propos anodins : http://media.rtl.fr/online/image/2013/0802/7763540607_le-ministre-de-l-interieur-a-pourfendu-les-actes-anti-musulmans-photo-manuel-valls-et-le-vice-president-de-la-mosquee-d-ozoir-la-ferriere-en-seine-et-marne-boubakeur-quedjali.jpg« d’ici à 10 ans, on doit faire la démonstration que l’islam est compatible avec la démocratie », qui conduiront sans aucun doute à la relaxe.

    Le même groupuscule islamique a également annoncé avoir déposé des plaintes contre le magazine de droite libérale Valeurs actuelles, contre le torchon scatophile Charlie Hebdo et contre le site Riposte laïque.

    Source Jeune Nation

    http://www.contre-info.com/la-ligue-de-defense-judiciaire-des-musulmans-ldjm-assure-la-promotion-de-manuel-valls

  • Valls s’oppose à la nomination de certains évêques en France !

    Vu sur Riposte catholique :

    « Le 27 septembre, Mgr Jean-Christophe Lagleize, alors évêque de Valence, a été nommé par le pape, nouvel évêque de Metz. Or, il semble que ce ne soit pas lui qui ait été nommé à l’origine par le pape François.
    [...] La Congrégation des évêques, dirigée par le cardinal Marc Ouellet, a élu Mgr Batut et a présenté sa nomination au pape François, qui l’a confirmée par bulle.

    D’après nos informations, il semble bien que les services du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ont refusé la nomination de Mgr Jean-Pierre Batut. Ancien curé de la paroisse Sainte-Jeanne de Chantal à Paris puis de la paroisse bi-ritualiste de Saint-Eugène Sainte-Cécile, Mgr Batut est auxiliaire de Lyon depuis 2008. Connu pour sa bienveillance à l’égard des milieux traditionalistes, depuis son passage à Saint-Eugène, il a manifesté activement son soutien aux marches contre l’avortement à Paris, et bien sûr contre la loi Taubira.

    Sauf erreur, ce refus du ministre de l’Intérieur serait le premier blocage d’un gouvernement français du candidat romain depuis le début des années 70. Serait-ce une nouvelle manifestation de christianophobie de ce gouvernement laïciste ? »

    http://www.contre-info.com/

  • Aujourd'hui c'est la fête de l'allahicité

    Voici l'authentique déclaration de Jean-Marc Ayrault :

    "Je vous remercie chaleureusement de votre accueil, ici à la Grande Mosquée, magnifique édifice qui constitue depuis 1926 - bientôt un siècle - le lieu symbolique de rassemblement des musulmans de France.

    En ce jour de la grande fête de l’Islam, l’Aïd el Kebir, célébrée partout dans le monde, je voudrais adresser, à tous les musulmans de France, mes vœux les plus sincères. Je sais que ce jour exceptionnel est l’occasion pour les familles musulmanes de se retrouver. Je souhaite donc que cette journée soit pour chacune et chacun d’entre vous un moment de rassemblement familial, de joie et de bonheur.

    A travers vous, je salue une grande religion de France. Je mesure la place qui est la sienne dans notre Pays et dans notre Histoire. J’entends la parole que vous portez pour rassembler les Femmes et les Hommes autour d’un message de paix et de concorde, dans le cadre de la République, et en accord avec ses principes et ses valeurs.

    Je sais aussi les préoccupations qui sont les vôtres lorsque des fidèles sont la cible de discriminations ou que la liberté d’exercer son culte est menacée.

    Aussi, je veux vous assurer de la détermination du Gouvernement à faire respecter la liberté de conscience et le libre exercice des cultes, qui comptent parmi les fondements de notre Nation. Je vous le redis avec force : toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable, et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s’exprimer dans notre Pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun.

    Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs, l’Islam de paix et de concorde, est partie prenante de notre pays et des valeurs qui le fondent."

    Très heureuse fête de l’Aïd el Kebir à vous toutes et tous !

    Les passages en caractère gras sont d'origine.

    Michel Janva

  • 70 000 jeunes filles seraient menacées de mariages forcés en France

    Pourquoi la France serait-elle désormais à l'abri de ce fléau ?

    "Sauvée in extremis d'un mariage forcé au Mali par une crise de paludisme : tout s'est bien terminé pour cette jeune fille, mais des milliers d'autres en France restent menacées d'unions arrangées qui peuvent compromettre leur éducation et bouleverser leur vie. À 19 ans, cette Française qui habitait dans les Yvelines s'est rendue pour la première fois "au pays" pendant les vacances, dans une zone rurale de l'ouest du Mali, officiellement pour voir sa grand-mère. "Ma cousine avait entendu que c'était pour me marier, mais je disais ce n'est pas possible, ma mère ne peut pas me faire ça", témoigne cette jeune femme aujourd'hui âgée de 27 ans, qui a requis l'anonymat (...)

    Une étude Ined/Insee publiée en 2011 estimait que le phénomène, qui concerne principalement les immigrées originaires de Turquie, du Maghreb et d'Afrique sahélienne, tend à diminuer. "Les familles ont de plus en plus intégré le fait que, depuis la loi du 4 avril 2006, l'âge du mariage civil, pour filles et garçons, est de 18 ans", selon Isabelle Gillette-Faye, directrice générale du Gams. Mais cela n'empêche pas les mariages coutumiers. "Les communautés originaire d'Afrique subsaharienne pratiquent des unions précoces d'enfants parfois très jeunes", poursuit Isabelle Gillette-Faye, saisie l'an dernier du cas d'une fillette de 6 ans dans une famille originaire du Mali. "L'idée est d'attendre qu'elles soient pubères pour qu'il y ait consommation du mariage."

    "Ces unions peuvent être faites parfois même en l'absence des intéressés, au domicile des familles en France, car ce qui compte est l'accord des représentants de la jeune fille et du jeune homme".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • « Qui instrumentalise l’Eglise ? » de Martin Peltier

    « Comment certains lobbies tentent d’asservir Rome au politiquement correct »
    Le livre « Qui instrumentalise l’Eglise ? » n’a pas eu beaucoup d’écho dans la grande distribution. Pourtant, paru au printemps 2012, c’est-à-dire avant l’élection de Hollande, avant la loi Taubira sur le mariage des homosexuels, avant le retrait de Benoît XVI et les nouveautés du pape François, il paraît aujourd’hui rétrospectivement presque prophétique. Parce qu’il s’est posé des questions qui restent actuelles : Qui se sert de l’Eglise catholique ? Comment ? Pourquoi ? A quoi tendent les controverses dont elle est l’objet ? Que valent les reproches qu’on lui fait ? Qui sont ses ennemis, à l’intérieur et à l’extérieur ? Que veulent-ils ? Accessoirement, comment « lire » les actes et les paroles d’un pape ? Il s’agit là d’un vaste programme, que ce livre remarquablement documenté, et argumenté pied à pied, résume dans un sous-titre exprimant son hypothèse de travail : « Comment certains lobbies tentent d’asservir Rome au politiquement correct. »
    Peltier examine les groupes de pression à la manœuvre, certains avec des données nombreuses et probantes, groupes homosexuels, juifs ou chrétiens modernistes, d’autres un peu brièvement (francs-maçons, protestants anglo-saxons). La méthode retenue par tout ce beau monde est l’intimidation. Par le biais de controverses explicites, voire tonitruantes, et par une propagande diffuse, omniprésente dans les médias, ces lobbies tendent à faire honte à l’Eglise de son passé et de son enseignement pour la terroriser par l’image qu’ils en donnent.
    Quant aux buts visés par ladite manœuvre, trois sont principalement recensés :
    –      le premier, le plus évident, qui n’a pas besoin d’autre développement, est l’affaiblissement de l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur les questions de mœurs et de foi – on en a vu maint exemple dans l’affaire du mariage gay ;
    –      le deuxième est l’asservissement de l’Église à l’idéologie des droits de l’homme et son enrôlement au profit du mondialisme politiquement correct ;
    –      le troisième, d’ordre théologique, est la mise sous tutelle de Rome, accompagnée d’un changement radical de sa doctrine et même de ses textes fondateurs, de sorte qu’elle ne soit plus que la servante d’un nouveau superpouvoir moral.
    L’ancien chroniqueur religieux du Monde Henri Tincq, l’un des gourous du catholicisme progressiste en France, tombait d’accord avec l’historien René Rémond pour « observer que l’opinion tolère mieux les prescriptions de l’Eglise dans le champ de la morale collective – justice sociale, droits de l’homme, paix et solidarité – que dans celui de la morale personnelle et sexuelle ». Autrement dit, que le pape s’occupe de ses affaires, ou plutôt qu’il ne s’occupe pas de celles des autres, mais qu’il fasse des déclarations socialistoïdes, qu’il promeuve l’immigration/invasion, et, là, on l’écoutera. La stratégie a été payante : en France comme en Italie, on a vu l’épiscopat en pointe dans la diabolisation des partis nationaux, FN ou Ligue du Nord, pour la défense des roms, des clandestins, etc. L’étude est parfaitement convaincante.
    Peltier ajoute que les prélats politiques d’aujourd’hui peuvent faire semblant de se fonder sur un texte de Pie XII, la constitution apostolique Exsul Familia Nazarethana d’août 1952, pour justifier leurs extravagances : la doctrine chrétienne, évidemment non raciste, comporte un droit à l’émigration, assortie de circonstances et de conditions et il suffit d’oublier les circonstances et les conditions pour faire de bon nombre d’églises européennes les complices revendiqués de l’invasion en cours. Le constat va plus loin : certains papes dits « conservateurs », sur le plan de la morale sexuelle, ou du dogme, ou de la liturgie, tels Jean Paul II ou Benoît XVI, peuvent être plus utiles en matière d’invasion que de plus modernistes, parce qu’ils rassurent les catholiques conservateurs, lesquels seront plus enclins à les écouter sur le plan de la « morale collective ».
    Le troisième but, sans doute le but ultime, des lobbies qui instrumentalisent l’Eglise, i.e. sa mise sous tutelle doctrinale et scripturale au profit d’un nouveau magistère moral, demandait une analyse plus fine et aussi plus longue et plus détaillée :
    - Une grande première partie est consacrée à l’examen des principales attaques dont l’Eglise a été la cible depuis les années quatre-vingt. Pourquoi ? Parce que, parmi les reproches qui lui sont ordinairement faits, certains (pédophilie, refus de la capote pour lutter contre le Sida, béatifications diverses, Pie XII, Isabelle la Catholique, célibat des prêtres, ordination des femmes, carmel d’Auschwitz, affaire Williamson, etc.), certains semblent faits de bonne foi. Bien des braves gens se disent, ma foi oui, on a beau ne pas être anticatholique, l’Eglise ferait bien de faire son mea culpa et de la mettre un peu en veilleuse. Il fallait donc étudier ces controverses en détail pour établir en quoi elles sont faibles, comment, par qui et pour quoi elles ont été agitées.
    Peltier démonte les erreurs de la vulgate anti-romaine, les intentions et les trucs de ses promoteurs, officines gaies, juives et modernistes souvent liées. Les chapitres sur la déclaration de Mgr de Berranger à Drancy, le prétendu silence de Pie XII durant la seconde guerre mondiale, la canonisation d’Edith Stein et le carmel d’Auschwitz sont véritablement sans réplique.
    On découvre à leur suite une entreprise, qui n’est pas cachée, et qui trouve des complices, tel Christian Terras, directeur de la revue « catholique » Golias, pour changer de fond en comble les textes chrétiens, leur exégèse, et en particulier la christologie, afin que le judaïsme conquière le primat intellectuel et moral parmi les religions. Après le prétendu « enseignement du mépris » viendrait l’enseignement de la prosternation : la Shoah devant remplacer la Croix, Auschwitz le Golgotha. Benoît XVI était judéophile et plutôt immigrationniste, mais il a préparé pour Jean Paul II la déclaration Dominus Jesus ; il n’était donc pas du tout malléable ni même compatible de ce côté-là. Son retrait a sûrement fait plaisir.
    Le livre se termine sur des questions, dont la principale est : Comment se défend l’Eglise, ou : Se défend-elle ? Ou encore : Comment lire le pape, sa politique et sa doctrine ? A l’époque, c’était Benoît XVI, ce n’était déjà pas facile ; aujourd’hui, avec François, ça ne s’est pas simplifié. L’ouvrage montre là son ambiguïté : l’auteur a deux regards, celui d’un observateur laïc et celui d’un croyant. L’observateur convainc, le croyant est parfois pathétique. Les catholiques le comprendront, les autres retiendront une œuvre riche, dépaysante, très utile dans de nombreuses controverses, et qui, sans révisionnisme proclamé, fait litière d’un nombre impressionnant de mythes et d’arguments faux.
     Marcelle Puttemans, 7/10/2013
     Martin Peltier, Qui instrumentalise l’Eglise ?, éditions Godefroy de Bouillon (www.godefroydebouillon.fr), 315 p.
    http://www.polemia.com/qui-instrumentalise-leglise-de-martin-peltier/

  • Hollande et les chrétiens de Syrie : confusion mentale ou moquerie ?

    Sous le titre "Hollande aux côtés des chrétiens syriens. Défunts", un article italien écrit au vitriol, traduit par Benoît-et-moi, s'en prend à François Hollande. extraits :

    "Il y a des nouvelles qui laissent sans voix et nous forcent à nous demander si nous rêvons ou s'ils nous prennent pour des imbéciles. Lundi, le président français, François Hollande, a «exprimé sa préoccupation sur le sort des chrétiens d'Orient, notamment en Syrie, et dit la volonté de la France de se tenir à leurs côtés». C'est ce qu'on peut lire dans un communiqué publié par l'Elysée après la rencontre avec le nouveau président de la Conférence épiscopale française, Georges Pontier, archevêque de Marseille.

    Des mots qui suscitent la perplexité quand on considère le soutien total et inconditionnel que Hollande a fourni et continue de fournir aux rebelles syriens, en majorité des groupes salafistes djihadistes, qaïdistes, mais aussi des «modérés» (en admettant que l'on puisse être islamiste et modéré) avec quelques petits mouvement d'inspiration laïque mais sans influence et qui de toute façon, ne se sont jamais distingués dans leur inquiétude sur le sort des chrétiens. On peut se demander si le locataire de l'Elysée a eu un moment de confusion mentale lors de la rencontre avec l'archevêque ou s'il a décidé de se moquer de tout le monde. Le plus probable est que ses affirmations sont le résultat de cet opportunisme dialectique qui, de simple instrument, semble être devenu le seul contenu de la politique étrangère, non seulement française, mais de l'ensemble de l'Europe. [...]

    Le président socialiste a également souligné l'importance qu'il attache au «dialogue constant entre les autorités publiques et les représentants religieux», mais il lui a probablement échappé que la plupart des civils qui fuient la Syrie et font route vers l'Europe sont des chrétiens, unis aux Coptes d'Egypte et aux chrétiens d'Irak en une diaspora déterminé non pas par la pauvreté et pas tellement par la guerre, mais par la persécution religieuse. Un véritable nettoyage ethnique mené par les milices sunnites dont la France est complice consciente. [...]

    À ce rythme, Monsieur le Président, la seule façon que vous aurez de rester aux côtés des chrétiens d'Orient, ce sera d'aller à leurs funérailles."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/hollande-et-les-chr%C3%A9tiens-de-syrie-confusion-mentale-ou-moquerie-.html