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religion - Page 213

  • Travailler le Dimanche : l’étape avant la prostitution des enfants ?

    Les esprits chagrins crieront à l’exagération. Les esprits avertis rétorqueraient qu’en réalité l’étape est déjà franchie par les grâces d’une mondialisation cache-sexe. Pourquoi poser la question du travail du Dimanche en des termes violents ? 

    Il s’agit en réalité de peser les ressorts mais également les conséquences du retour de ce débat. Débat qui n’en est pas un comme à l’habitude puisque les partisans du tout travail agitent leurs étendards habituels, primat de la liberté individuelle et nécessité de crise. Toute personne osant rappeler que ce sont les mêmes qui conduisirent la France et le monde dans cette crise deviendra automatiquement un passéiste ou pire un communiste, preuve s’il le fallait que le néolibéralisme admet la liberté pour ses actions, mais ne s’oblige certes pas à nuancer le débat. Le travail du Dimanche qu’on présente à grands cris comme la conclusion logique de l’évolution du monde n’est rien d’autre qu’une nouvelle atteinte à notre civilisation et à ses valeurs. Reste à savoir si vous préférez l’ouverture d’un magasin de bricolage ou la sauvegarde des sources de cette civilisation.

    La violence de la fausse liberté.

    L’un des arguments les plus fallacieux utilisés par les tenants du retour est la mise en exergue de la liberté des grandes enseignes et notamment de leurs employés. L’étudiante faisant les Week end dans les magasins de bricolage ou le retraité tenant la caisse auraient finalement le droit à ce gagne pain salvateur. Un gagne-pain dont il serait entendu que la mise en perspective avec les vertus salvifiques du Dimanche sanctifié reviendrait à un ébranlement dramatique de la laïcité. On trouvera bien quelques cathos branchés pour servir de faire valoir à cette position. Ils développeront à l’envie leur vieille rengaine, la balance entre responsabilité et liberté, vieille usurpation du débat qui possède l’avantage d’exclure de la réflexion toute inquiétude quant au système, à la dictature de l’argent et finalement au sens véritable de la Liberté. [...]

    Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travailler-le-Dimanche-l-etape

  • 32 000 signataires contre la suppression de fêtes chrétiennes

    Notre pétition rencontre un franc succès.

    Mais Jean-Marc Ayrault n'a toujours pas réagi.

    Michel Janva

  • Béatification d'Etienne Sandor, victime du communisme en Hongrie

    StsDe Radio Vatican :

    "Une victime de la dictature communiste hongroise a été béatifiée ce samedi matin à Budapest. Etienne Sandor, coadjuteur laïc salésien a été exécuté en 1953, en pleine persécution contre l’Eglise catholique. Il était âgé de 38 ans. Il s’occupait de l’animation pastorale et d’un oratoire. C’était un homme jovial, aimable, très apprécié de ses amis et de ses jeunes étudiants. Son comportement exemplaire pendant la guerre lui avait valu « le mérite de la Croix de guerre ».
    La Hongrie traversait une période trouble, sous l’emprise du communisme stalinien. Dès 1949, le régime avait confisqué les biens de l’Eglise, jusqu’aux matelas. La presse catholique avait été interdite, les associations catholiques dissoutes, les écoles catholiques fermées, les imprimeries réquisitionnées. Le clergé et les religieux étaient contraints de vivre dans la clandestinité. Beaucoup furent déportés dans les camps de travail.
    Malgré ces persécutions, Etienne Sandor continua secrètement à suivre les groupes de jeunes. En 1951, se sachant suspecté par la police, il changea de nom, de domicile et de travail tout en continuant son apostolat auprès des jeunes. Les Salésiens avaient préparé sa fuite, mais il choisit de rester. Il est arrêté en 1952, condamné à mort pour « complot contre la démocratie et trahison ». Durant son emprisonnement, ses compagnons survivants diront qu'il cherchait à redonner courage à tous et partageait le peu de nourriture qu'il avait. Il sera pendu le 8 juin 1953 et son corps jeté dans une fosse commune".

    Rappelons que pendant la dictature communiste de 1948 à 1953, 116 000 personnes furent condamnées à mort chaque année, au premier rang desquels les chrétiens.

    Autres biographies plus complètes ici et .

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Personne ne peut entraver la liberté de la conscience de chaque personne

    Suite à la décision totalitaire du Conseil constitutionnel, l'abbé de Tanoüarn rappelle que la liberté de conscience est un droit qui ne se décrète pas et rappelle l'enseignement du Docteur commun de l'Eglise Saint Thomas d'Aquin :

    "Saint Thomas d'Aquin, au XIIIème siècle, était déjà un fervent défenseur de la conscience, cette empêcheuse de déconner en rond, cette Antigone ou cette Alouette (o Jeanne), si bien croquées par Jean Anouilh. Dans la IaIIae Q19 a 5 (je parle de la Somme théologique) il explique que la conscience est le "dictamen rationis". Dans notre langue française, ondoyante et diverse, il n'y a pas d'équivalent (que je sache) au mot dictamen. Il faut faire appel à l'allemand. On peut traduire : le diktat de la raison. Pour Thomas, personne, ni roi ni prince, ni évêque ni pape ne peut entraver la liberté de la conscience de chaque personne lorsque elle se manifeste en dernier recours par un diktat. On peut et on doit informer les consciences défaillantes mais on ne peut pas prétendre qu'elles n'ont pas le droit de se manifester. Il n'y a rien au dessus du droit d'une conscience humaine poussée dans ses retranchement d'honnêteté et de justice. Rien, même pas Dieu, ni la loi naturelle. L'exemple que donne saint Thomas est amusant. Il pourrait d'ailleurs s'appliquer pour une part à la société actuelle. Celui, dit-il, qui pense qu'il est bien de forniquer et qui ne fornique pas commet une faute contre sa conscience - dans l'Evangile on parle de péché contre l'esprit.
    Il y aurait évidemment une autre interprétation à la décision du Conseil des sages. Je pars moi du principe qu'ils ont un moment oublié la colonne du Temple, zapé la loi de 1905, gardienne de la laïcité. Mais on peut penser que cette loi (en particulier son article 1) ils le connaissent parfaitement. Simplement ils l'interprèteraient peut être autrement que nous le faisons. Comment ? Eh bien ! Au lieu de comprendre, comme nous le faisons tous que la loi s'arrête là où commence la conscience humaine, peut-être les Sages estiment-ils à l'inverse que, dans la mesure où c'est la République qui "assure la liberté de conscience", alors il leur revient à eux (ils sont un peu la République en dernier ressort) de déclarer les limites de la conscience individuelle. C'était la théorie de Hitler lorsqu'il a été élu démocratiquement chancelier et lorsqu'il est devenu chancelier du Reich : le représentant du peuple peut et doit délimiter le domaine dans lequel la conscience a droit de s'exercer. Et il lui revient, par le fait même, d'interdire à la conscience certaines zones considérées, du point de vue de la conscience, comme des zones de non-droit.
    La République se sortira-t-elle un jour de on péché originel, le Rasoir national ? La Cinquième aura-t-elle le courage d'admettre qu'elle est fondée sur les iniquités sanglantes de la Première ? Ou est-ce que seule l'Eglise catholique devrait faire repentance ? La question est grave parce qu'elle en entraîne une autre sur le sujet qui nous occupe : peut-on être un homme digne de ce nom si l'on ne reconnaît pas le droit des consciences ?"

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  • Les valeurs chrétiennes peuvent-elles lutter contre le pouvoir de l’argent et la violence en Corse ?

    Libres propos d’Estelle Massoni, responsable du Front National de la Jeunesse en Corse
    Il y a quelques semaines déjà, le pape François condamnait fermement en Sardaigne le système qui consiste à idolâtrer l’argent sous toutes ses formes au détriment du genre humain. Un discours fort,prononcé courageusement sur une île proche de la Corse. En entendant ces quelques phrases, la responsable politique locale que je suis, militante du Front National de la Jeunesse, ne peut que s’interroger, dans une société où la laïcité républicaine devient elle-même une religion s’imposant à tous comme un véritable dogme. Cette interrogation, toute naturelle en terre de Corse, bercée depuis des siècles par la tradition chrétienne, porte en elle un signal fort : les valeurs chrétiennes telles que défendues par le pape sont-elles à même de modifier sur l’île le rapport à l’argent ? Existe-t-il encore sur la base de ce message religieux, une nouvelle manière de reconsidérer le rapport à l’autre et ainsi lutter contre la précarité, le chômage ou l’assistanat.
    Comme l’a d’ailleurs souligné le pape dans son intervention, le travail est vecteur de dignité. Or, nous assistons aujourd’hui à la perversité d’un système social et fiscal qui appauvrit le travailleur, notamment celui des classes moyennes. Dans le même temps, par tout un panel de subterfuges, ce même système abrutissant et pervers pousse le jeune à opter pour des choix de vie non plus basés sur l’ambition, l’abnégation et le dépassement de soi mais plutôt pour de l’attentisme, du clientélisme et une perte de confiance préjudiciable à l’épanouissement personnel et collectif.
    Ainsi, ce code moral et philosophique qui était jadis porté par des valeurs morales et chrétiennes, est passé à la trappe, avili par le pouvoir corrupteur de l’argent facile, un rapport à la monnaie qui parfois fait oublier sa propre dignité, sa nature humaine. Sur notre île peuplée de près de 350.000 habitants, le constat de cette perte de valeurs est alarmant. Départements touchés de plein fouet par un nombre croissant d’avortements, la Haute-Corse et la Corse du Sud se placent dans le haut du classement pour le nombre d’interventions médicales ou thérapeutiques pratiquées dans ce domaine. De même, alors que les grandes surfaces se développent sur l’île, participant d’un rouleau compresseur mondialiste uniquement basé sur la consommation et appauvrissant l’artisan ou le petit commerçant, la précarité augmente sans cesse. Il n’est que de voir fleurir bon nombre d’actions caritatives portées par diverses associations comme « les Restos du cœur ». Méconnue, mal connue, cette précarité insidieuse dont le Corse bien souvent, dans une fierté toute naturelle, n’ose porter à la connaissance des différents services publics est bien présente. Une pincée de charité chrétienne, un questionnement altruiste pourraient évidemment faire prendre conscience aux grands patrons et chefs d’entreprises que les leurs souffrent, souffrent d’une concurrence déloyale venue parfois d’ailleurs, souffrent d’une fiscalisation outrancière où RSI et autres charges salariales continuent de pleuvoir tandis que les marchés sont de moins en moins nombreux et la sous-traitance rendue difficile par une mise en concurrence déloyale.
    Oui effectivement, comme le dit le pape François, l’argent corrompt. Pour ne reprendre que quelques lignes de son discours en Sardaigne, « pour préserver ce système idolâtre, on abandonne les plus faibles, les vieux, ceux qui n’ont nulle part où loger. On est en train de parler d’une euthanasie dont on tairait le nom », on est bien obligé de constater que la spéculation et le profit sont devenus, au cours du temps, des valeurs plus fortes que celle de la charité.
    Une charité qui bien ordonnée commence par soi-même, par le fait de s’occuper des siens qui souffrent, par le fait de limiter ses propres profits en embauchant et en payant notre propre jeunesse en souffrance, un moyen incontournable de lutter contre l’oisiveté pourvoyeuse de violence.
    Estelle Massoni
    Source: Nation presse info

  • Michel Janva : “Dès la première année, le Salon Beige a connu des événements médiatiques qui ont montré son intérêt”

    Michel Janva : “Dès la première année, le Salon Beige a connu des événements médiatiques qui ont montré son intérêt”

    PARIS (NOVOpress) – Le Salon Beige, qui se présente comme un “blog quotidien d’actualité” animé par des “laïcs catholiques”, est devenu l’un des navires amiraux de la réinformation sur Internet. Son rôle a été déterminant dans la mobilisation contre le mariage homosexuel, brisant le mur du silence médiatique et relayant minutieusement les initiatives nationales et locales tout comme les preuves d’abus policiers. Au-delà de cette période clef, il a été et demeure l’artisan d’un “réveil des consciences”, par un travail quotidien de revue de presse et d’analyse de l’actualité sous le double regard catholique et non-conformiste. Michel Janva, son fondateur, répond aux questions de Novopress.

    Michel Janva, vous avez été, il y a maintenant près de dix ans, le co-fondateur du Salon Beige, comment l’idée de ce blog est née ? Quels étaient vos buts à sa création ?
    Nous avons lancé le Salon Beige il y a 9 ans, motivés d’abord par un sentiment de frustration après la « série noire » de l’année 2004 (lundi de Pentecôte, loi sur l’ « homophobie », affaire Buttiglione). Il nous est apparu clairement que les chrétiens étaient en train de se faire marginaliser sur la scène publique, et que les grands médias ne nous étaient plus d’aucun secours pour faire entendre notre voix. Or la campagne présidentielle américaine qui venait de s’achever avait été marquée par l’émergence politique des blogs : alors qu’en France on les considérait encore comme un passe-temps pour ados, ils s’établissaient aux Etats-Unis comme de véritables contre-médias. Nous avons donc tenté l’expérience du blog.

    Le Salon Beige a pour objet de lutter contre la désinformation et, à ce titre, il se définit comme un contre-média (nous ne sommes pas journalistes, nous ne vivons pas grâce au Salon Beige). Et ce blog souhaite unir les catholiques, et au-delà, ceux qui rejoignent nos idées, autour du combat commun, en dépassant les querelles partisanes ou de chapelles.

    Depuis, ce qui était un blog parmi d’autres a pris une ampleur réellement extraordinaire, y compris lorsqu’on le compare aux médias traditionnels, quelles grandes étapes retenez-vous de la décennie écoulée ?
    Dès la première année, le Salon Beige a connu des évènements médiatiques qui ont montré son intérêt. Je pense notamment, dès avril 2005 au décès du pape Jean-Paul II et à l’élection de Benoît XVI, lequel, à peine élu, faisait déjà l’objet d’attaques médiatiques. Puis la même année, le référendum sur le Traité constitutionnel européen, contre lequel nous avons milité, au contraire des grands médias, tous acquis au oui. Je crois que ce vote a montré l’importance d’internet dans le débat politique. Enfin, la même année, la France a connu les émeutes de banlieue, sur lesquelles nous avons tenté de réinformer les lecteurs, au quotidien. La suite est à l’avenant de cette année fondatrice : attaques contre l’Eglise, débats politiques, faits de société, le Salon Beige a voulu répondre sur chacun de ces sujets et la croissance continue de lecteurs montre que cela répond à un réel besoin.

    La mobilisation contre le mariage homosexuel a été un déclencheur important pour votre audience. Ce qui est d’ailleurs directement lié au fait que le blog a été un outil de mobilisation tout à fait efficace, pouvez-vous revenir sur ce point ? Quels exemples précis vous viennent à l’esprit ?
    Autant le blog connaît une croissance continue qui ne s’est jamais démentie depuis sa création, autant les événements de l’an passé ont été un formidable coup de fouet en terme d’audience. Nous avons cherché à coller au plus près de l’actualité dans le combat contre la loi Taubira et nous avons essayé de relayer toutes les initiatives qui se sont organisées dans le pays. Ce relais médiatique a été un vecteur de mobilisation puisque, des banderoles au-dessus des routes, aux manifestations locales et nationales, en passant par les photos devant les mairies et les accueils de ministres, les lecteurs ont voulu avoir leur action et leurs photos sur le Salon Beige. Ainsi, grâce au blog, les idées d’actions, de manifestations spontanées, se sont répandues comme une trainée de poudre.

    Fondés sur leur identité catholique, les blogueurs du Salon Beige travaillent dans un esprit d’unité sans renoncer à une certaine fermeté. Comment résumer la position du blog sur les questions religieuses et notamment sur ce qui relève de la gestion de l’Eglise ? “Pleinement romains, seulement romains” ?
    Notre ligne directrice, c’est la Doctrine sociale de l’Eglise. Nous traitons de l’actualité, de toute l’actualité, sans complexe, sans craindre le politiquement correct, en affichant notre catholicité, et nous ne nous limitons donc pas à l’actualité religieuse. Les questions religieuses ont leur intérêt, mais il existe d’excellents journaux pour cela. Nous cherchons pour notre part à dépasser les divisions, notamment liturgiques, pour unir les catholiques autour du combat commun, et plus particulièrement autour de ce que Benoît XVI a appelé les principes non négociables : le respect de la vie de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille, fondée sur un homme et une femme, et la liberté des parents dans l’éducation de leurs enfants. Ces principes sont non négociables car, quels que soient l’époque ou le lieu, ils sont incontournables et constituent les piliers sans lesquels une société ne peut pas être solidement édifiée.

    Une attention particulière est notamment portée aux enseignements pontificaux. La pleine communion de pensée est-elle plus difficile avec François qu’elle ne le fut avec Benoit XVI ? Le Salon Beige n’est-il pas foncièrement “bénédictin” ?
    Nous estimons que les enseignements pontificaux, dispensés notamment lors des voyages du pape, mais aussi lors des messes célébrées à Rome, constituent une actualité à part entière. Là encore nous effectuons un travail de réinformation, puisque nos médias n’en parlent jamais, ou sinon pour en extraire un morceau jeté à la vindicte publique, alors que ces enseignements concernent le milliard de catholiques mais aussi toute personne de bonne volonté. D’autant plus que chaque semaine, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se pressent à Rome pour entendre cet enseignement.
    Nous voulons aussi montrer que l’Eglise reste unie malgré les hommes qui la composent. A ce titre, nous ne souhaitons pas tomber dans le travers médiatique qui consiste à opposer les papes entre eux. Le Salon Beige n’est pas là pour préférer un pape à un autre, mais pour essayer de rendre compte fidèlement de la continuité du magistère. Nos médias tentent d’opposer le pape François à Benoît XVI, mais ils se mettent le doigt dans l’oeil. Nous l’avons vu lors du voyage à Assise le 4 octobre. Les médias attendaient de grandes déclarations révolutionnaires. En guise de révolution, le pape François a attiré l’attention sur l’adoration eucharistique…. et nos grands médias en sont restés muets.

    Le positionnement politique du blog est celui de la “Droite des valeurs”, envisagée dans un esprit de rassemblement. Quels sont d’après vous les contours et limites actuels de cette “Droite des valeurs” ? Et quels sont les points de clivage principaux (politique familiale, immigration, rôle social de l’entreprise …) d’avec la droite officielle ?
    Non, le Salon Beige ne se définit par par rapport au clivage droite/gauche, mais par rapport au bien et au mal, au juste et à l’injuste. A ce titre, nous mettons en avant les propositions de loi, les déclarations, les discours, les actes…, qui vont dans le sens de la défense de la famille et de la vie, et tant pis si le politique que nous citons est catalogué à “l’extrême droite” par la doxa officielle. Là-dessus, nous n’avons aucun complexe. Nous avons notamment fait plusieurs bilan de l’action des députés en matière de défense de la famille. A partir de leurs votes, nous avons établi ce bilan que vos lecteurs pourront retrouver ici : http://lesalonbeige.blogs.com/deputes/
    Par ailleurs, le Salon Beige milite pour que les catholiques engagés dans des partis politiques ne mettent pas leur engagement partisan avant les principes non négociables et nous estimons que la défense du bien commun devrait permettre l’unité de ces catholiques engagés dans divers partis.

    Pensez-vous que votre lectorat, majoritairement catholique, sera acteur – par son non-conformisme désormais assumé – de la droitisation de notre paysage politique ou demeurera modérateur, selon la vieille tradition démocrate-chrétienne ?
    Nous assistons depuis plusieurs moi à un réveil de cette France des oubliés, la France d’en-bas, la France des catholiques, la France qui considère qu’il y en a assez de mépriser les valeurs, au premier rang desquelles la famille tient la place primordiale. Cette France s’est retrouvée dans la rue à plusieurs reprises et aujourd’hui, face au mépris idéologique du gouvernement, elle est décidée à ne rien lâcher. Contrairement à ce que pensent certains, il ne s’agit pas d’un feu de paille, mais de l’arrivée d’une nouvelle génération décomplexée, décidée à agir au-delà des querelles partisanes, et même au-delà de ce que vous appelez “droitisation” et “démocratie-chrétienne”. Ce sont les catholiques qui ont retrouvé leur fierté avec Jean-Paul II et Benoît XVI, après une période d’enfouissement et d’effacement de la vie publique. Cette génération a vu qu’elle n’était pas seule et combien elle est dynamique. Cette minorité active jouera très certainement un rôle dans les années à venir.

    Quelle place souhaitez-vous et pensez-vous occuper au sein de la réinfo-sphère ? Quelles sont encore selon vous les carences de cette dernière ? Y-a-t-il encore des places vides sur le champ de bataille de la guerre médiatique ?
    Le Salon Beige occupe la place qu’il s’est créée : être un blog d’actualités vues par des laïcs catholiques, indépendant des partis et des clercs, sans être une collections d’éditoriaux, d’analyses et de réflexions, qui ont bien plus leur place dans des médias papiers. Nous regardons avec intérêt les blogs qui se créent chaque année dans la “réinfosphère” et nous relayons ce qui nous semble intéressant. A mon sens, s’il y a une carence à mentionner, c’est celle de la vidéo. Nous négligeons encore trop le poids des images. Or nous avons constaté, avec les manifestations du premier semestre, l’intérêt qu’ont les courtes vidéos dans les compte-rendus de l’actualité. Si la “réinfosphère” souhaite concurrencer réellement les médias télévisés, alors il faut faire des images. Autant dire qu’il y a encore de la place sur le champ de bataille médiatique…

    Votre lectorat a atteint un niveau très élevé et semble s’y maintenir. Quels sont vos projets pour les années à venir ?
    Nous constatons en effet que chaque événement médiatique nous apporte de nouveaux lecteurs, qui, ensuite, restent fidèles à la lecture du Salon Beige. Forts de ce succès, nous souhaitons mettre à profit notre audience pour influencer encore plus le débat politique, notamment en y ancrant nos valeurs. Nous annoncerons prochainement un projet d’envergure sur ce sujet…

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    http://fr.novopress.info/142280/michel-janva-des-la-premiere-annee-le-salon-beige-a-connu-des-evenements-mediatiques-qui-ont-montre-son-interet/#more-142280

  • Panorama des 30 pays les plus christianophobes 2/2

    L'Aide à l'Eglise en détresse (AED) dresse le tableau de la situation des chrétiens entre 2011 et 2013 dans les 30 pays les plus christianophobes. En voici une traduction (le rapport étant rédigé en anglais) :

    Les pays où les persécutions ou l'oppression contre les chrétiens sont extrêmes :

    • Erythrée : forte dégradation. Persécution reforcée début 2013 avec l'arrestation d'au moins 191 chrétiens. Entre 2 000 et 3 000 chrétiens continuent de subir torture ou mauvais traitements en prison.
    • Afghanistan : forte dégradation. La seule église officielle encore debout a été détruite en mars 2010. Les personnes engagées dans des associations humanitaires chrétiennes ont été expulsées pour prosélytisme.
    • Vietnam : forte dégradation. Le décret 92, prenant effet le 1er janvier 2013, a étendu le contrôle du gouvernement dans un pays déjà très restrictif sur le plan de la liberté religieuse.
    • Pakistan : dégradation. Des chrétiens tués et des maisons détruites à la suite d'accusations de blasphème. Les femmes issues des minorités religieuses subissent davantage de harcèlements sexuels ou d'autres abus.
    • Chine : dégradation. Le gouvernement contrôle étroitement les activités religieuses : les prêtres "officiels" qui défient l'Etat sont punis, les communautés non reconnues font l'objet de descentes de police.
    • Maldives : dégradation. En vertu de la Constitution, les non-musulmans sont privés de citoyenneté et les lois doivent être islamo-compatibles. Appels à l'application complète de la charia.
    • Corée du Nord : situation inchangée. Officiellement athée, l'Etat fait exécuter les personnes surprises en train de prier. Les prisonniers religieux subissent la torture et les pires abus.
    • Arabie saoudite : situation inchangée. Le pays reste en tête de ceux qui bafouent le plus la liberté religieuse - par exemple, une simple réunion de prière chez soi justifie une descente de police.

    Persécutions ou oppression élevées, voire extrêmes :

    • Syrie : forte dégradation. Les chrétiens ont été menacés, chassés de leurs maisons et parfois tués à cause de leur foi. Des évêques et des prêtres kidnappés, certains toujours portés disparus.
    • Egypte : forte dégradation. Exode d'au moins 200 000 chrétiens depuis février 2011. Rapts de jeunes filles, assauts, meurtres de chrétiens à cause de leur foi, destructions et fermetures d'églises.
    • Iran : forte dégradation. Augmentation des arrestations, tortures, séquestrations de croyants, mais également des raids contre les églises et des confiscations de bibles.
    • Nigeria : forte dégration. Augmentation des attaques contre les édifices religieux et les maisons des chrétiens. Depuis 2007, plus de 700 églises ont été attaquées, la plupart par des islamistes voulant imposer la charia.
    • Irak : légère amélioration. L'exode des chrétiens continue avec les attaques contre les personnes et les édifices. Mais les attaques de grande échelle qui ont marqué la période 2009-10 se sont réduites.

    Lire la suite "Panorama des 30 pays les plus christianophobes 2/2"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les chrétiens de plus en plus persécutés dans le monde 1/2

    L'Aide a l'Eglise en détresse examine chaque année la situation des chrétiens dans les 30 pays les plus christianophobes. Les conclusions du rapport 2013 (en anglais), qui porte sur les 30 derniers mois, font froid dans le dos :

    "Selon John Pontifex, directeur de l’Information du bureau britannique de l’AED, « la principale conclusion du rapport est que dans les deux-tiers des pays où la persécution des chrétiens est la plus sévère, les problèmes ont sans doute encore empiré. En fait, dans certaines régions – notamment au Proche-Orient – la survie même de l’Église est maintenant en jeu. »

    Pour les chrétiens, le soi-disant « printemps arabe » est devenu dans de nombreux cas ce que le rapport appelle un « hiver chrétien ». (...) Le rapport décrit l’exode comme atteignant des « proportions presque bibliques ».

    Selon les informations présentées dans ce rapport, l’influence des groupes islamistes fondamentalistes a considérablement augmenté au cours des trente derniers mois. Ils représentent peut-être la plus grande menace à l’encontre de la liberté religieuse dans le monde aujourd’hui. Leur objectif est l’élimination, ou au moins l’assujettissement des chrétiens.

    Dans les pays communistes aussi, les efforts visant à exercer un contrôle sur les populations chrétiennes ont augmenté. Toutefois, dans ces pays les chrétiens tendent à être persécutés avant tout en raison de leurs contacts avec des dissidents et avec l’Occident et non pas uniquement en raison de leur foi. (...)

    Comme l’explique John Pontifex, « (...) le rapport « Persécutés et oubliés ? » soulève de profondes interrogations quant à l’engagement de la communauté internationale à se dresser en faveur de la liberté religieuse. »"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM) assure la promotion de Manuel Valls

    Karim Achoui, ex-avocat (radié) lié au milieu et président de la LDJM…

    Que peut-il arriver de mieux à un ministre qui fait venir des centaines de milliers d’immigrés, qui n’expulse pas les clandestins, qui régularise et naturalise à tour de bras, qui facilite l’érection de mosquées-cathédrales à travers le pays, pour ne pas paraître trop laxiste ?
    Être accusé en justice par un groupuscule islamiste dirigé par un avocat étranger failli et corrompu…

    C’est désormais chose faite : la Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM) a annoncé avoir porté plainte contre Manuel Valls pour provocation à la discrimination et à la haine suite à ces propos anodins : http://media.rtl.fr/online/image/2013/0802/7763540607_le-ministre-de-l-interieur-a-pourfendu-les-actes-anti-musulmans-photo-manuel-valls-et-le-vice-president-de-la-mosquee-d-ozoir-la-ferriere-en-seine-et-marne-boubakeur-quedjali.jpg« d’ici à 10 ans, on doit faire la démonstration que l’islam est compatible avec la démocratie », qui conduiront sans aucun doute à la relaxe.

    Le même groupuscule islamique a également annoncé avoir déposé des plaintes contre le magazine de droite libérale Valeurs actuelles, contre le torchon scatophile Charlie Hebdo et contre le site Riposte laïque.

    Source Jeune Nation

    http://www.contre-info.com/la-ligue-de-defense-judiciaire-des-musulmans-ldjm-assure-la-promotion-de-manuel-valls