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religion - Page 214

  • Valls s’oppose à la nomination de certains évêques en France !

    Vu sur Riposte catholique :

    « Le 27 septembre, Mgr Jean-Christophe Lagleize, alors évêque de Valence, a été nommé par le pape, nouvel évêque de Metz. Or, il semble que ce ne soit pas lui qui ait été nommé à l’origine par le pape François.
    [...] La Congrégation des évêques, dirigée par le cardinal Marc Ouellet, a élu Mgr Batut et a présenté sa nomination au pape François, qui l’a confirmée par bulle.

    D’après nos informations, il semble bien que les services du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ont refusé la nomination de Mgr Jean-Pierre Batut. Ancien curé de la paroisse Sainte-Jeanne de Chantal à Paris puis de la paroisse bi-ritualiste de Saint-Eugène Sainte-Cécile, Mgr Batut est auxiliaire de Lyon depuis 2008. Connu pour sa bienveillance à l’égard des milieux traditionalistes, depuis son passage à Saint-Eugène, il a manifesté activement son soutien aux marches contre l’avortement à Paris, et bien sûr contre la loi Taubira.

    Sauf erreur, ce refus du ministre de l’Intérieur serait le premier blocage d’un gouvernement français du candidat romain depuis le début des années 70. Serait-ce une nouvelle manifestation de christianophobie de ce gouvernement laïciste ? »

    http://www.contre-info.com/

  • Aujourd'hui c'est la fête de l'allahicité

    Voici l'authentique déclaration de Jean-Marc Ayrault :

    "Je vous remercie chaleureusement de votre accueil, ici à la Grande Mosquée, magnifique édifice qui constitue depuis 1926 - bientôt un siècle - le lieu symbolique de rassemblement des musulmans de France.

    En ce jour de la grande fête de l’Islam, l’Aïd el Kebir, célébrée partout dans le monde, je voudrais adresser, à tous les musulmans de France, mes vœux les plus sincères. Je sais que ce jour exceptionnel est l’occasion pour les familles musulmanes de se retrouver. Je souhaite donc que cette journée soit pour chacune et chacun d’entre vous un moment de rassemblement familial, de joie et de bonheur.

    A travers vous, je salue une grande religion de France. Je mesure la place qui est la sienne dans notre Pays et dans notre Histoire. J’entends la parole que vous portez pour rassembler les Femmes et les Hommes autour d’un message de paix et de concorde, dans le cadre de la République, et en accord avec ses principes et ses valeurs.

    Je sais aussi les préoccupations qui sont les vôtres lorsque des fidèles sont la cible de discriminations ou que la liberté d’exercer son culte est menacée.

    Aussi, je veux vous assurer de la détermination du Gouvernement à faire respecter la liberté de conscience et le libre exercice des cultes, qui comptent parmi les fondements de notre Nation. Je vous le redis avec force : toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable, et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s’exprimer dans notre Pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun.

    Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs, l’Islam de paix et de concorde, est partie prenante de notre pays et des valeurs qui le fondent."

    Très heureuse fête de l’Aïd el Kebir à vous toutes et tous !

    Les passages en caractère gras sont d'origine.

    Michel Janva

  • 70 000 jeunes filles seraient menacées de mariages forcés en France

    Pourquoi la France serait-elle désormais à l'abri de ce fléau ?

    "Sauvée in extremis d'un mariage forcé au Mali par une crise de paludisme : tout s'est bien terminé pour cette jeune fille, mais des milliers d'autres en France restent menacées d'unions arrangées qui peuvent compromettre leur éducation et bouleverser leur vie. À 19 ans, cette Française qui habitait dans les Yvelines s'est rendue pour la première fois "au pays" pendant les vacances, dans une zone rurale de l'ouest du Mali, officiellement pour voir sa grand-mère. "Ma cousine avait entendu que c'était pour me marier, mais je disais ce n'est pas possible, ma mère ne peut pas me faire ça", témoigne cette jeune femme aujourd'hui âgée de 27 ans, qui a requis l'anonymat (...)

    Une étude Ined/Insee publiée en 2011 estimait que le phénomène, qui concerne principalement les immigrées originaires de Turquie, du Maghreb et d'Afrique sahélienne, tend à diminuer. "Les familles ont de plus en plus intégré le fait que, depuis la loi du 4 avril 2006, l'âge du mariage civil, pour filles et garçons, est de 18 ans", selon Isabelle Gillette-Faye, directrice générale du Gams. Mais cela n'empêche pas les mariages coutumiers. "Les communautés originaire d'Afrique subsaharienne pratiquent des unions précoces d'enfants parfois très jeunes", poursuit Isabelle Gillette-Faye, saisie l'an dernier du cas d'une fillette de 6 ans dans une famille originaire du Mali. "L'idée est d'attendre qu'elles soient pubères pour qu'il y ait consommation du mariage."

    "Ces unions peuvent être faites parfois même en l'absence des intéressés, au domicile des familles en France, car ce qui compte est l'accord des représentants de la jeune fille et du jeune homme".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • « Qui instrumentalise l’Eglise ? » de Martin Peltier

    « Comment certains lobbies tentent d’asservir Rome au politiquement correct »
    Le livre « Qui instrumentalise l’Eglise ? » n’a pas eu beaucoup d’écho dans la grande distribution. Pourtant, paru au printemps 2012, c’est-à-dire avant l’élection de Hollande, avant la loi Taubira sur le mariage des homosexuels, avant le retrait de Benoît XVI et les nouveautés du pape François, il paraît aujourd’hui rétrospectivement presque prophétique. Parce qu’il s’est posé des questions qui restent actuelles : Qui se sert de l’Eglise catholique ? Comment ? Pourquoi ? A quoi tendent les controverses dont elle est l’objet ? Que valent les reproches qu’on lui fait ? Qui sont ses ennemis, à l’intérieur et à l’extérieur ? Que veulent-ils ? Accessoirement, comment « lire » les actes et les paroles d’un pape ? Il s’agit là d’un vaste programme, que ce livre remarquablement documenté, et argumenté pied à pied, résume dans un sous-titre exprimant son hypothèse de travail : « Comment certains lobbies tentent d’asservir Rome au politiquement correct. »
    Peltier examine les groupes de pression à la manœuvre, certains avec des données nombreuses et probantes, groupes homosexuels, juifs ou chrétiens modernistes, d’autres un peu brièvement (francs-maçons, protestants anglo-saxons). La méthode retenue par tout ce beau monde est l’intimidation. Par le biais de controverses explicites, voire tonitruantes, et par une propagande diffuse, omniprésente dans les médias, ces lobbies tendent à faire honte à l’Eglise de son passé et de son enseignement pour la terroriser par l’image qu’ils en donnent.
    Quant aux buts visés par ladite manœuvre, trois sont principalement recensés :
    –      le premier, le plus évident, qui n’a pas besoin d’autre développement, est l’affaiblissement de l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur les questions de mœurs et de foi – on en a vu maint exemple dans l’affaire du mariage gay ;
    –      le deuxième est l’asservissement de l’Église à l’idéologie des droits de l’homme et son enrôlement au profit du mondialisme politiquement correct ;
    –      le troisième, d’ordre théologique, est la mise sous tutelle de Rome, accompagnée d’un changement radical de sa doctrine et même de ses textes fondateurs, de sorte qu’elle ne soit plus que la servante d’un nouveau superpouvoir moral.
    L’ancien chroniqueur religieux du Monde Henri Tincq, l’un des gourous du catholicisme progressiste en France, tombait d’accord avec l’historien René Rémond pour « observer que l’opinion tolère mieux les prescriptions de l’Eglise dans le champ de la morale collective – justice sociale, droits de l’homme, paix et solidarité – que dans celui de la morale personnelle et sexuelle ». Autrement dit, que le pape s’occupe de ses affaires, ou plutôt qu’il ne s’occupe pas de celles des autres, mais qu’il fasse des déclarations socialistoïdes, qu’il promeuve l’immigration/invasion, et, là, on l’écoutera. La stratégie a été payante : en France comme en Italie, on a vu l’épiscopat en pointe dans la diabolisation des partis nationaux, FN ou Ligue du Nord, pour la défense des roms, des clandestins, etc. L’étude est parfaitement convaincante.
    Peltier ajoute que les prélats politiques d’aujourd’hui peuvent faire semblant de se fonder sur un texte de Pie XII, la constitution apostolique Exsul Familia Nazarethana d’août 1952, pour justifier leurs extravagances : la doctrine chrétienne, évidemment non raciste, comporte un droit à l’émigration, assortie de circonstances et de conditions et il suffit d’oublier les circonstances et les conditions pour faire de bon nombre d’églises européennes les complices revendiqués de l’invasion en cours. Le constat va plus loin : certains papes dits « conservateurs », sur le plan de la morale sexuelle, ou du dogme, ou de la liturgie, tels Jean Paul II ou Benoît XVI, peuvent être plus utiles en matière d’invasion que de plus modernistes, parce qu’ils rassurent les catholiques conservateurs, lesquels seront plus enclins à les écouter sur le plan de la « morale collective ».
    Le troisième but, sans doute le but ultime, des lobbies qui instrumentalisent l’Eglise, i.e. sa mise sous tutelle doctrinale et scripturale au profit d’un nouveau magistère moral, demandait une analyse plus fine et aussi plus longue et plus détaillée :
    - Une grande première partie est consacrée à l’examen des principales attaques dont l’Eglise a été la cible depuis les années quatre-vingt. Pourquoi ? Parce que, parmi les reproches qui lui sont ordinairement faits, certains (pédophilie, refus de la capote pour lutter contre le Sida, béatifications diverses, Pie XII, Isabelle la Catholique, célibat des prêtres, ordination des femmes, carmel d’Auschwitz, affaire Williamson, etc.), certains semblent faits de bonne foi. Bien des braves gens se disent, ma foi oui, on a beau ne pas être anticatholique, l’Eglise ferait bien de faire son mea culpa et de la mettre un peu en veilleuse. Il fallait donc étudier ces controverses en détail pour établir en quoi elles sont faibles, comment, par qui et pour quoi elles ont été agitées.
    Peltier démonte les erreurs de la vulgate anti-romaine, les intentions et les trucs de ses promoteurs, officines gaies, juives et modernistes souvent liées. Les chapitres sur la déclaration de Mgr de Berranger à Drancy, le prétendu silence de Pie XII durant la seconde guerre mondiale, la canonisation d’Edith Stein et le carmel d’Auschwitz sont véritablement sans réplique.
    On découvre à leur suite une entreprise, qui n’est pas cachée, et qui trouve des complices, tel Christian Terras, directeur de la revue « catholique » Golias, pour changer de fond en comble les textes chrétiens, leur exégèse, et en particulier la christologie, afin que le judaïsme conquière le primat intellectuel et moral parmi les religions. Après le prétendu « enseignement du mépris » viendrait l’enseignement de la prosternation : la Shoah devant remplacer la Croix, Auschwitz le Golgotha. Benoît XVI était judéophile et plutôt immigrationniste, mais il a préparé pour Jean Paul II la déclaration Dominus Jesus ; il n’était donc pas du tout malléable ni même compatible de ce côté-là. Son retrait a sûrement fait plaisir.
    Le livre se termine sur des questions, dont la principale est : Comment se défend l’Eglise, ou : Se défend-elle ? Ou encore : Comment lire le pape, sa politique et sa doctrine ? A l’époque, c’était Benoît XVI, ce n’était déjà pas facile ; aujourd’hui, avec François, ça ne s’est pas simplifié. L’ouvrage montre là son ambiguïté : l’auteur a deux regards, celui d’un observateur laïc et celui d’un croyant. L’observateur convainc, le croyant est parfois pathétique. Les catholiques le comprendront, les autres retiendront une œuvre riche, dépaysante, très utile dans de nombreuses controverses, et qui, sans révisionnisme proclamé, fait litière d’un nombre impressionnant de mythes et d’arguments faux.
     Marcelle Puttemans, 7/10/2013
     Martin Peltier, Qui instrumentalise l’Eglise ?, éditions Godefroy de Bouillon (www.godefroydebouillon.fr), 315 p.
    http://www.polemia.com/qui-instrumentalise-leglise-de-martin-peltier/

  • Hollande et les chrétiens de Syrie : confusion mentale ou moquerie ?

    Sous le titre "Hollande aux côtés des chrétiens syriens. Défunts", un article italien écrit au vitriol, traduit par Benoît-et-moi, s'en prend à François Hollande. extraits :

    "Il y a des nouvelles qui laissent sans voix et nous forcent à nous demander si nous rêvons ou s'ils nous prennent pour des imbéciles. Lundi, le président français, François Hollande, a «exprimé sa préoccupation sur le sort des chrétiens d'Orient, notamment en Syrie, et dit la volonté de la France de se tenir à leurs côtés». C'est ce qu'on peut lire dans un communiqué publié par l'Elysée après la rencontre avec le nouveau président de la Conférence épiscopale française, Georges Pontier, archevêque de Marseille.

    Des mots qui suscitent la perplexité quand on considère le soutien total et inconditionnel que Hollande a fourni et continue de fournir aux rebelles syriens, en majorité des groupes salafistes djihadistes, qaïdistes, mais aussi des «modérés» (en admettant que l'on puisse être islamiste et modéré) avec quelques petits mouvement d'inspiration laïque mais sans influence et qui de toute façon, ne se sont jamais distingués dans leur inquiétude sur le sort des chrétiens. On peut se demander si le locataire de l'Elysée a eu un moment de confusion mentale lors de la rencontre avec l'archevêque ou s'il a décidé de se moquer de tout le monde. Le plus probable est que ses affirmations sont le résultat de cet opportunisme dialectique qui, de simple instrument, semble être devenu le seul contenu de la politique étrangère, non seulement française, mais de l'ensemble de l'Europe. [...]

    Le président socialiste a également souligné l'importance qu'il attache au «dialogue constant entre les autorités publiques et les représentants religieux», mais il lui a probablement échappé que la plupart des civils qui fuient la Syrie et font route vers l'Europe sont des chrétiens, unis aux Coptes d'Egypte et aux chrétiens d'Irak en une diaspora déterminé non pas par la pauvreté et pas tellement par la guerre, mais par la persécution religieuse. Un véritable nettoyage ethnique mené par les milices sunnites dont la France est complice consciente. [...]

    À ce rythme, Monsieur le Président, la seule façon que vous aurez de rester aux côtés des chrétiens d'Orient, ce sera d'aller à leurs funérailles."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/hollande-et-les-chr%C3%A9tiens-de-syrie-confusion-mentale-ou-moquerie-.html

  • Touche pas à nos fêtes chrétiennes ! Pétition à signer

     

    Lettre de Daniel Hamiche

    Madame, Monsieur,

    Le gouvernement actuel de la France a été manifestement surpris par la vigueur du christianisme français qu’il pensait sans doute agonisant.

    Il semble désormais souhaiter le réveil de la trop fameuse "guerre des deux France", en multipliant les agressions antichrétiennes.

    Dernière agression en date : Mme Dounia Bouzar, récemment nommée par le Premier ministre, souhaite que deux fêtes chrétiennes soient remplacées par la fête juive de Yom Kippour et la fête musulmane de l’Aïd. Nous ne pouvons pas laisser faire cela : nier les racines chrétiennes de notre pays ne peut qu’aggraver l’inquiétante crise morale et spirituelle que la France traverse. Un pays sans mémoire est un pays sans avenir et, comme le disait le général de Gaulle, si l’Etat est laïc, la France est chrétienne.

    Pour le moment, cette "proposition" n’est qu’une initiative privée. Mais il y a fort à parier que ce soit un coup d’essai médiatique pour "tester" les résistances. Si nous restons passifs, nous pouvons être certains que, non seulement cette "suggestion" deviendra rapidement réalité, mais qu’elle sera vite aggravée. On risque d’en arriver rapidement aux délires iconoclastes de la Terreur, visant à éradiquer tout rappel de la présence chrétienne dans l’histoire de France, qu’il s’agisse de "laïcisation du calendrier" (refus de compter les années à partir de la naissance du Christ) ou de "laïcisation des paysages" (destruction des églises de nos villages)... Il faut donc donner un coup d’arrêt à ce processus funeste, tant qu’il en est encore temps.

    C’est pourquoi j’ai pris l’initiative d’une pétition au Premier ministre réclamant un rejet clair et net de cette agression antichrétienne.

    Pour qu’elle soit efficace, nous devons absolument être des milliers à dire notre refus de ce laïcisme sectaire.

    Alors signez vite et faites signer cette lettre, dont voici le texte :

    Monsieur le Premier ministre,

    Mme Dounia Bouzar, que vous venez de nommer à l’Observatoire de la laïcité, vient de "proposer" de remplacer deux fêtes chrétiennes par la fête juive de Yom Kippour et la fête musulmane de l’Aïd.

    Nous notons d’abord que les instances représentant la communauté juive n’ont jamais posé une telle revendication, ce qui laisse à penser que la communauté juive pourrait être instrumentalisée dans cette affaire par Mme Bouzar.

    Mais, surtout, nous constatons, comme toutes les personnes connaissant un tant soit peu l’histoire de notre pays, que, selon le mot fameux du Général de Gaulle, si l’Etat est laïc, la France est chrétienne.

    Violer la société pour en faire un espace religieusement neutre est parfaitement absurde. A moins que vous n’ayez aussi pour projet de raser toutes les églises de village qui offensent sans doute la laïcité, selon les canons de Mme Bouzar.

    Nous pouvons certes comprendre que l’Etat souhaite proposer des jours fériés aux différentes religions existant dans notre société. Mais, dans ce cas, pourquoi discriminer les bouddhistes, les hindouistes, et les fidèles de toutes les autres religions ?

    D’ailleurs, il existe bien des jours fériés religieusement neutres. La France compte 11 jours fériés, dont 6 seulement ont un rapport avec la religion chrétienne - encore que le lundi de Pentecôte ne soit plus qu’un "demi jour férié", puisqu’une importante partie de la population active travaille ce jour-là. Le 1er janvier, le 1er mai, le 8 mai, le 14 juillet et le 11 novembre n’ont aucune connotation religieuse. Si votre gouvernement souhaite remplacer des jours fériés par les fêtes de Yom Kippour et de l’Aïd, il peut fort bien utiliser ces jours religieusement neutres. Mais comment ne pas voir dans la proposition de Mme Bouzar un nouvel acte d’agression antichrétienne ?

    Nous tenons donc à vous dire solennellement que, pour nous, chrétiens de France, une telle réforme serait une déclaration de guerre, non pas seulement au christianisme, mais aussi à l’être historique de la France. Pourtant, les Français qui ont voté pour votre majorité n’ont certainement pas voté pour que vous rallumiez la trop fameuse "guerre des deux France".

    Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir dissiper au plus vite nos inquiétudes.

    Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre très haute considération et de notre vigilante attention.

    Cliquez ici pour signer la pétition et envoyer cette lettre.

    Daniel Hamiche

    Directeur de l’Observatoire de la christianophobie

    PS : Pour lire, diffuser, signer et faire signer notre lettre, vous pouvez soit vous rendre sur notre site, soit sur notre page Facebook.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Touche-pas-a-nos-fetes-chretiennes

  • "Arrêtons de dorloter l’intégrisme" : l'article de Nadia Alexan, professeur québecoise retraitée d’origine égyptienne

    Elle intervient dans la presse alors que le gouvernement québecois propse une charte de laïcité pour préserver la paix sociale : 

    "Pourquoi j’appuie la Charte des valeurs québécoises, que je préfère appeler Charte de la citoyenneté ? Je suis d’origine égyptienne. Tout le temps que j’ai vécu en Égypte, où j’ai grandi et suis allée à l’école et à l’université dans les années soixante, je n’ai jamais vu une seule femme voilée. Qu’est-il arrivé depuis ce temps pour que le voile soit si répandu ? L’islam politique propagé par les pétrodollars de l’Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis a envahi non seulement le Moyen-Orient, où il n’arrête pas de réclamer le retour strict de la charia, mais aussi l’Occident, où il mène une campagne très énergique pour conquérir la civilisation des Lumières et ramener la gloire du califat du VIe siècle.

    Ce courant salafiste mine les gains faits par des féministes courageuses, comme les Égyptiennes Hoda Sharaawi et Nawal el Saadawi, qui se sont battues pour faire avancer les droits des femmes et les sortir de l’emprise de la religion. Les musulmanes portant le voile qui se prétendent féministes trahissent le combat mené par ces femmes héroïques, qui se sont débarrassées du voile, symbole de la soumission au patriarcat.

    Il n’y a rien, ni dans la culture ni dans le Coran, qui oblige la femme musulmane à porter le voile. […] Le voile n’est pas un bout de tissu anodin, comme on le prétend. Bien au contraire, il véhicule le prosélytisme d’un islam fanatique et totalitaire. La plupart des musulmanes de Montréal ne portent pas le voile. Sont-elles moins pieuses pour autant ?

    Ce voile symbolise la soumission de la femme aux diktats d’un patriarcat qui n’aime ni la modernisation ni l’émancipation des femmes. Ce voile témoigne de la barbarie de l’excision, imposée aux femmes en Égypte et ailleurs, du mariage forcé des fillettes à l’âge de neuf ans, de la lapidation, de la polygamie, des fatwas, de l’interdiction de la liberté d’expression, et j’en passe. Ce voile cache le mépris des hommes qui traitent les femmes comme des biens à posséder. Je pense que les hommes sont des lâches pour ainsi mettre le fardeau religieux sur la tête des femmes.

    [Certains se rangent] du mauvais côté de l’histoire [en affirmant] que l’interdiction du port du voile dans la fonction publique exclurait les femmes. Je pense que c’est le contraire qui se produit. Les femmes voilées s’excluent elles-mêmes ; en portant le voile de l’aliénation, elles montrent qu’elles ne veulent pas s’intégrer. De plus, elles font peur aux dirigeants par leurs demandes d’accommodements religieux, de prière pendant les heures de travail et de congés supplémentaires" (suite).

    Lahire

  • Tareq Oubrou hostile à une « interdiction du foulard dans les universités »

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – L’imam de Bordeaux (membre de la sulfureuse Union des organisations islamiques de France, UOIF) est l’auteur d’une tribune libre dans le journal Le Monde. Décrit par la journaliste Caroline Fourest et nos confrères de Libération, comme « fondamentaliste », ce dernier met en garde contre le projet d’interdire le foulard islamique dans les universités.

    « Cela ne fera que doper la résistance et l’entêtement chez nos jeunes (…) une interdiction supplémentaire du foulard dans les universités donnerait encore une image d’une République contre sa propre démocratie ».

    Si le natif du Maroc partage de bonnes relations avec les autorités politiques de Bordeaux, son double-discours permanent commence à soulever des questions. Car qui croire ? Celui qui déclare « J’ai toujours prôné une visibilité religieuse modérée » ou celui qui imam à Pau, incitait toutes les femmes musulmanes à porter le voile ?

    Pourquoi dit-il aux lecteurs du Monde que « porter le voile n’est pas un signe religieux », et dans son ouvrage « Loi d’allah, loi des hommes » explique-t-il « Le khimâr (cachant les cheveux et le cou) et le jilbâb (qui cache le reste du corps) sont des prescriptions vestimentaires divines qui ne sont abrogées par aucun autre texte » ?

    Comme le disait Oumma.com, premier site web d’information destiné à la communauté musulmane francophone « Comment prendre au sérieux cet imam qui dit une chose et son contraire ? »

    Addendum : Fouad Alaoui, membre et ancien président de l’UOIF (dont fait partie Tareq Oubrou) se dit « convaincu que le foulard est une obligation religieuse et « salue nos femmes musulmanes qui persistent à porter leur foulard malgré toutes les contraintes »

    http://fr.novopress.info/141952/tareq-oubrou-hostile-a-une-interdiction-du-foulard-dans-les-universites/

  • « La communauté chrétienne est la plus persécutée au monde »

    C'est ce qu'a déclaré le cardinal Jean-Louis Tauran, hier, vendredi 4 octobre, lors du troisième et dernier jour de rencontres internationales à Rome célébrant le cinquantième anniversaire de l’encyclique Pacem in Terris. Le professeur Paul Bhatti, ancien ministre de l’harmonie religieuse nationale du Pakistan, a rappelé la situation difficile qui règne dans son pays, notamment pour la communauté chrétienne. Cette minorité doit faire face à de nombreuses restrictions des libertés fondamentales, la loi sur le blasphème étant en partie responsable de cette situation. Cependant « les musulmans qui vivent au Pakistan subissent aux même titre que les chrétiens » la persécution des fondamentalistes religieux.

    Le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, le cardinal Jean-Louis Tauran, s’est focalisé sur la persécution des chrétiens dans le monde.

    « C’est la minorité la plus persécutée au monde à cause de leur foi ».

    Le nombre de chrétiens persécutés dans le monde oscille entre 100 et 150 millions d’âmes. Ce chiffre, en hausse constante, fait du christianisme la religion la plus persécutée.

    "L’Église a toujours été persécutée. Tous les siècles il y a eu des persécutions. Aujourd’hui je dirais qu’on accuse souvent les chrétiens d’être d’une communauté qui est en réalité une cinquième colonne. Ensuite on leur reproche de dépendre de l’étranger car c’est le Pape qui est le chef de l’Église, qui nomme les évêques et donc les chrétiens, les catholiques en particulier ne sont pas de bons citoyens. Et ensuite on leur reproche de cultiver des valeurs qui ne sont pas les valeurs à la mode. Alors effectivement ça demande de la part des chrétiens d’avoir le courage de la différence."

    "Vous avez parlé également d’une persécution des chrétiens plus pernicieuse notamment celle qui règne en Occident, quelle est-elle ?"

    "C’est la tentative de limiter la religion au domaine privé ou que ça constitue une discrimination en ce qui concerne l’accès à l’enseignement supérieur ou à des postes d’activité économique et également la promotion de lois qui contredisent la nature de l’homme et la nature de la réalité cosmique."

    Michel Janva