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religion - Page 224

  • Le calvaire des chrétiens en Israël

    Un cocktail Molotov a été lancé sur le monastère de Bet Gemal en Terre Sainte par, selon les premières hypothèses, des juifs "orthodoxes" nombreux dans la région. Ce monastère est occupée par la congrégation des sœurs de Bethléem.

    Le père Louis Hazboun, curé de la paroisse catholique romaine de Bir Zeit, une petite ville des environs de Ramallah, déclare à l’AED :

    « Les colonies juives nous entourent de toutes parts et nous rendent la vie ici très difficile, à nous autres palestiniens ».

    « Les colons ne cessent de nous couper l’eau ou l’électricité, car ils en ont eux-mêmes besoin. Cela nous limite beaucoup. Et cela dans notre propre pays ! Nous faisons quotidiennement l’expérience de ce que signifie une occupation. »

    « Israël détermine ce qui peut être importé. Par exemple, si les israéliens ont un excédent d’olives, ils inondent nos marchés et font s’effondrer les prix de nos agriculteurs. Or, l’agriculture est déterminante pour de nombreuses familles chrétiennes. »

    Yusef Daher, catholique, dirige le « Inter Church Center » à Jérusalem, un organisme œcuménique engagé en faveur des droits des chrétiens en Terre Sainte. Il affirme :

    « Il existe aujourd’hui environ 1 million de chrétiens palestiniens. Mais seulement 20 pourcents d’entre eux vivent dans ce qui est aujourd’hui Israël et les territoires occupés. Le reste est dispersé à travers le monde. »

    « Les chrétiens palestiniens souffrent comme les autres palestiniens. Dès que vous n’êtes pas juif, vous subissez le même traitement discriminatoire. »

    Le Père Hazboun n’attend pas grand-chose des pourparlers de paix qui ont repris entre israéliens et palestiniens :

    « Nous, palestiniens, espérons naturellement que les pourparlers de paix entre nous et les israéliens mèneront finalement à une solution à deux États. Mais pour l’instant, je ne suis ni optimiste ni pessimiste. Il y a déjà souvent eu des discussions qui n’ont abouti à rien. Mais je sais une chose avec certitude : on ne peut pas priver durablement un peuple libre de son propre État. »

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • "Heurts", "représailles" : la timidité de la presse française

    Lu sur le blog de Nystagmus :

    "Aujourd'hui donc, en matière de violence conjugale, on sait qu'un coup n'est jamais justifiable. Ce qui est fort dommage pour les chrétiens d'Égypte, c'est qu'ils ne sont pas des femmes battues. Et j'avoue que les termes de "représailles" et de "heurts interconfessionnels" décrivant dans la presse ce qui se passe aujourd'hui pour les coptes au pays des Pharaons commence à me chauffer un peu la cochlée. "Représailles", ça veut dire quoi ? Ça veut dire : tu m'as pris un oeil, je t'en prends un. Tu as fait quelque chose de répréhensible, je te rends la pareille.

    "Heurts interconfessionnels", ou son avatar "violences interreligieuses", ça évoque quoi ? Ça évoque deux milices de religion différente, pareillement armées, jouant dramatiquement à qui pisse le plus loin sans qu'on puisse vraiment dire qui a commencé ni qui a raison. Ça sous-entend que chacune des deux communautés a fait du mal à l'autre. Le pékin lambda, quand il entend parler de "heurts interconfessionnels", éteint sa télé en se disant que, décidément, les religions elles font rien qu'à se battre tout le temps, et que tout le monde l'a un peu cherché. Fermez le ban.

    Oui mais non. Ce qui se passe aujourd'hui en Égypte, ce ne sont pas des "représailles", ce ne sont pas des "heurts interconfessionnels", ce sont des pogroms - et je salue, une fois n'est pas coutume, Rue 89 de l'avoir dit tel quel... bien qu'entre guillemets. Entre 25 (estimation basse par l'ONG Initiative égyptienne pour les droits de la personne) et plus probablement une soixantaine (liste visible sur le Blog Copte) d'églises attaquées, brûlées dans tout le pays. Le pape des coptes, Tawadros II, menacé de mort, bien qu'il ait supplié ses ouailles de ne pas répondre à la violence - ce qu'elles ont fait.

    Des dizaines de commerces appartenant à des coptes saccagés, leurs propriétaires battus. Des écoles chrétiennes détruites. Des enfants tués.

    L'Égypte n'a pas le monopole de la pudeur journalistique. Partout où des gens se font tuer pour nulle autre raison que d'être chrétiens, le refrain du virus des "violences interreligieuses" revient. Au Pakistan. Au Nigeria. Si les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette étrange épidémie (les Rohingyas musulmans de Birmanie peuvent en témoigner, eux qui se font atomiser par des bouddhistes), ils sont très largement représentés.

    La vérité est qu'aujourd'hui, en Égypte, les chrétiens se font éliminer de façon ouvertement planifiée par les islamistes, même si certains musulmans ont le courage de leur porter secours.

    Ce n'est pas le dire qui est criminel, c'est de le taire."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passe vraiment en Egypte

    Les gouvernements occidentaux essuient les critiques de l’un des principaux évêques égyptiens, qui les appelle à coopérer avec le nouveau régime pour réprimer les extrémistes responsables de la vague de terrorisme dirigée contre près de 80 églises et autres centre coptes.

    L’évêque catholique copte d’Assiout, Mgr Kyrillos William Samaan, affirme que depuis les 48 heures d’émeutes antichrétiennes lancées par les partisans du président destitué Mohamed Morsi la semaine dernière, un grand nombre de chrétiens n’osent plus sortir de chez eux – surtout dans la province de Minya (en Moyenne-Égypte) qui est la plus affectée. À travers ces propos, Mgr Samaan réagit aux déclarations de l’évêque catholique copte Youhannes Zakaria décrivant de quelle manière il a été « sauvé » par la police qui, à Louxor, a empêché des islamistes de mettre le feu à son domicile lors du déchaînement de violence qui a contraint la communauté chrétienne de la région – y compris l’évêque, les prêtres, les sœurs et les laïcs – à se terrer dans ses maisons.

    « Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passent »

    Assurant que près de 80 églises, monastères, écoles confessionnelles, hôpitaux et autres centres ont été pris pour cible depuis mardi 13 août, Mgr Samaan a critiqué l’Occident, qui ne reconnaît pas l’ampleur des attaques injustifiées menées par les partisans des Frères musulmans de Mohamed Morsi contre des communautés innocentes.

    Dans une interview accordée à l’Aide à l’Église en détresse, Mgr Samaan constate que « les gouvernements occidentaux parlent de droits de l’homme ; alors : oui, ces groupes ont le droit de manifester ; mais sans armes. Les gouvernements occidentaux ne voient pas ce qui se passe vraiment sur le terrain. »

    « Un groupe de terroristes a pris des armes pour nous attaquer. [Les gouvernements occidentaux] ne devraient pas supporter cela. »

    Mgr Samaan, qui se trouve à Assiout, a ajouté : « Les [Frères musulmans] pensent que les chrétiens sont la cause de l’éviction de Morsi. Mais les chrétiens n’étaient pas tout seuls – ce sont 35 millions de gens qui sont descendus dans la rue pour manifester contre Morsi. » « On punit les chrétiens. Nous servons de bouc émissaire. » Mgr Samaan a souligné qu’en dépit d’efforts répétés – notamment de la part des gouvernements des États membres de l’UE – visant à inciter les Frères musulmans à entamer un dialogue, la mouvance islamiste a répondu par la violence.

    Ses commentaires font suite à la déclaration en date de lundi 19 août du patriarche copte catholique d’Alexandrie, Mgr Ibrahim Sidrak, qui assure « toutes les institutions publiques, notamment les forces armées et la police, de notre appui libre, massif et délibéré dans leurs efforts pour protéger notre patrie. »

    Chrétiens et musulmans défendent les églises

    Tout comme Mgr Samaan, Mgr Sidrak a fait remarquer qu’un grand nombre de musulmans se sont tenus aux côtés des chrétiens pour défendre les églises et autres bâtiments coptes contre les attaques. D’après Mgr Samaan, « les membres de notre communauté sont proches des musulmans normaux, des musulmans modérés. Lorsque les fondamentalistes ont voulu s’attaquer aux chrétiens dans la vieille ville [d’Assiout], les musulmans ont pris des armes pour les chasser. » « Dans d’autres villes, chrétiens et musulmans se sont unis pour protéger les églises et sont restés à proximité directe pendant toute la journée. » Selon lui, de nombreux musulmans estiment, tout comme les chrétiens, qu’il devrait y avoir une séparation stricte entre la religion et l’État.

    « Toutes les églises sont désormais fermées »

    Bon nombre d’évêques rapportent à quel point les attaques de la semaine dernière ont été surprenantes. Selon Mgr Samaan, « nous nous attendions à une réaction [de la part des Frères musulmans], mais pas à ce degré de brutalité. » À Louxor, Mgr Youhannes Zakaria a dépeint à l’Aide à l’Église en détresse la mauvaise tournure prise par la manifestation musulmane de vendredi 16 août dernier lorsque des extrémistes ont tenté de pénétrer à l’intérieur du domicile de l’évêque pour y mettre le feu. Les forces armées sont intervenues « et nous ont sauvés, Dieu soit loué ». Assurant que toutes les églises sont désormais fermées, il a ajouté que « moi-même, l’évêque, les prêtres, les sœurs et les membres de la communauté ne pouvons pas nous déplacer [librement]. Nous restons chez nous pour nous protéger contre toute forme de violence. » L’évêque a affirmé qu’à Louxor comme dans les villages alentours, « quelques » églises et maisons chrétiennes ont été incendiées et que quelques boutiques tenues par des chrétiens ont été détruites. Il a ajouté qu’à Dabbiah, un village à proximité de Louxor, cinq chrétiens et un musulman ont été tués. Tous les évêques ont appelé à la prière.

    « Nous avons besoin de vos prières »

    Dans un message adressé au directeur de l’antenne britannique de l’Aide à l’Église en détresse, Neville Kyrke-Smith, Mgr Zakaria a déclaré : « Nous sommes prêts à souffrir, à être pris pour cible, à perdre nos églises, nos maisons et nos moyens de subsistance afin de sauver l’Égypte pour les chrétiens et les musulmans. »

    « Nous avons besoin des prières de tout le monde pour résoudre nos problèmes. Nous sommes préoccupés par l’avenir de nos enfants ; ce que nous voulons, c’est que les bons chrétiens et les bons musulmans puissent vivre côte à côte. »

    John Pontifex http://www.aed-france.org

  • “Que veulent les Arabes ?”

    En 1991, Fereydoun Hoveyda écrit son livre Que veulent les Arabes ? et y répond dès l’introduction : « Ils veulent, sinon la disparition totale de l’Occident, du moins son humiliation, son affaiblissement, sa décadence. Pourquoi cacher la haine croissante de l’« infidèle » qui bouillonne en terre d’Islam ? Elle s’étale au grand jour à Amann comme à Bagdad, à Alger comme à Islamabad, à Londres comme à Paris…C’est Fouad Saleh, chef de réseau terroriste, qui s’écrie à son procès : Je m’appelle la mort de l’Occident. »C’est Nasser qui maudit les Américains après leur refus de financer le barrage d’Assouan : « Qu’ils étouffent ! » C’est Massan-al-Bana, fondateur des Frères musulmans, association intégriste, qui proclame : « Le drapeau de l’Islam doit dominer le monde. » C’est Kadhafi qui, en visite officielle au Rwanda, déclare : « Le christianisme est la religion des agents du colonialisme, des ennemis français, belges, allemands et américains, celle des Juifs aussi.» C’est Ali Belhadj, islamiste algérien qui parle de lutte contre l’ennemi mécréant et invite les musulmans d’Europe à enfreindre les « lois impies»… Je ne cite pas Khomeiny et ses disciples, car ils sont Iraniens (encore que l’imam et beaucoup de ses amis prétendent descendre d’Ali et de Fatima, donc d’Arabes… »

    Plus d’une génération plus tard, les Arabes n’ont pas réussi à faire disparaitre l’Occident et n’y pensent même plus. Aujourd’hui, à suivre les actualités au quotidien, on en déduit sans effort que les Arabes veulent faire disparaitre des Arabes. Ils se jugent sans doute trop nombreux pour le partage de la rente pétrolière. À vrai dire en l’absence de statistiques de sondages d’opinion, on ne peut savoir ce que pense vraiment la masse arabe, mais seulement ses représentants autoproclamés et ses brebis galeuses. Du syndrome algérien on est tombé dans le syndrome égyptien, mais heureusement le syndrome syrien a stoppé définitivement la contamination « printanière ». Qui mieux que ces Syriens savent le prix de la trahison, eux qui ont ouvert leur porte au calife Omar sur les cendres de leurs trois églises épuisées par leur haine incestueuse. Comme la reine des Aurès, Kahina, « poignardé » par sa propre famille. Sans parler des Arabes détruisant les statues de la Kaaba pour mieux l’honorer sous le ciel de l’Unique et ceux qui ont détruit tous les souvenirs de la vie du Prophète pour mieux se l’accaparer. Et ces Coptes d’avant les « ouvertures » islamiques se détestant tellement et prêts à se vendre à n’importe quel envahisseur. Et nous les Algériens si un danger étranger nous menaçait sommes nous prêt à mourir pour défendre l’Algérie du FLN ou la nôtre, celle qui n’existe que dans nos fantasmes ? Certes le vrai danger vient toujours de l’intérieur. De chair et de sang, on ne passe pas d’un état à un autre sans égratignure sans traumatisme. Les Arabes ont tout fait pour arabiser leurs convertis tout en les considérant comme des affranchis, des inferieurs. Trahison et gratitude ne font pas nécessairement bon ménage. Pourtant, le calife Muawiya fils d’Abou Sofiane, chef de la tribu des Koraïchites ne recrutait que des Syriens de naissance comme soldats capitaines marins. C’est bien un Berbère Tarik Ben Ziyad qui alla à la conquête de l’Espagne etc. Mais pourquoi ressasser un passé fini et enterré ? Mais parce que le passé n’est jamais fini jamais enterré. On vient de quelque part on vit quelque part et on va vers quelque part. Fereydoun s’interrogeait si on pouvait vraiment fourrer dans le même sac les descendants de la Reine de Saba, les Bédouins des tribus de la péninsule arabique, les pasteurs du Sahara, les héritiers des Pharaons, des Assyriens, des Sumériens, des Berbères, les « hommes bleus » de Mauritanie, les Noirs du Soudan nubien. Oui, mais ça dépend dans quel sac. La femelle animale sort de son clan pour préserver son espèce. Nos mères se ressemblent quand elles donnent leur sein imbibé de larmes, nos pères ont la même intonation dans la voix alourdie de soupirs.

    “Quand ils transformèrent un pays en désert, ils le disent pacifié.” Tacite (Les conquérants romains)

    Aujourd’hui, le berceau de l’Islam, dans l’impossibilité d’envoyer des troupes, envoie de l’argent pour recruter sur place. Le schéma ancestral n’a pas bougé d’un iota : le cheval pur-sang au repos et l’âne au sang mêlé qui court pour lui. Que veulent les Arabes ? Un Arabe peut vouloir quelque chose que l’autre Arabe n’en veut pas. Mais de méthode, ils n’ont pas changé : seul le sang lave et seul le sang lave le sang. Étonnant ce qui se passe en Egypte avec les Frères musulmans dont la plupart des leaders sont des « douctours » maîtrisant plusieurs langues et s’entêtant à rester dans la rue avec femmes et enfants jusqu’à la mort pour que leur ex Raïs, aussi diplômé qu’eux, retrouve son fauteuil. Prêts à envoyer tout ce beau monde au martyr sachant que c’est les armées arabes qui font la richesse de l’industrie de l’armement. Sachant qu’aucun soldat arabe aucun policier arabe n’a jamais entendu parler des droits de l’Homme de démocratie de liberté, tous éduqués à la Pavlov. Sachant que les anti-Morsli n’ont rien à voir avec les anti-Moubarek. Ces derniers rêvaient de la cerise sur le gâteau les premiers risquaient de perdre le gâteau en entier. Il y a des risques quitte ou double ; des risques quitte ou quitte et des risques double ou double. Ce n’est pas grave les morts anonymes. Et ils viennent juste de bloquer les trains et imposer la loi martiale.

    En Algérie en haut lieu on doit bien rigoler sur la stratégie de ces dirigeants masriyines. Apparemment l’Algérie a fait la paix avec ses islamistes grâce au prix du pétrole qui flambe à chaque coulée de sang dans le monde arabo-musulman. Généreuse et ignorante des victimes, la patrie des révolutionnaires leur a donné une partie du pouvoir une partie de la rente et une partie du désert pour tous les trafics quitte à déstabiliser le continent et avec toute la planète. Apparemment l’Algérie est en paix avec son peuple, tout est dans les apparences dans nos joies nos fractures nos névroses et nos scandales. Nous sommes trop loin de la Syrie des Alaouites, partisans d’Ali, depuis le début du siècle dernier. Avant, on les appelait les Nasârâ, chrétiens nazaréens. De toute façon, démocrates ou despotes, ils étaient condamnés par leurs croyances, un mélange d’islamisme paganisme christianisme. Des hérétiques pour les chiites, des non musulmans pour les sunnites en un mot des condamnés en sursis. 13 % de la population, minorité pauvre persécutée jusque dans leurs montagnes avant l’ère des Asad, l’ère de la revanche. Pour avoir voulu éliminer Hafed-Al-Asad, les Frères musulmans ont payé du sang de 20000 des leurs à Hamas. Dix fois plus en terre algérienne à 100 % sunnite pour des victimes à la piété jugée insuffisante et pas assez « fisiste ». En Irak, c’est le scénario syrien inversé, la minorité sunnite qui dirigeait la majorité chiite (70 %) n’est plus aux commandes alors elle essaye d’équilibrer en tuant tous les jours le maximum dans des attentats etc. Maintenant c’est le Liban qui s’enflamme, le seul pays multiconfessionnel arabe qui fonctionne le mieux dans la région. Et derrière cette horreur le trio infernal : Iran Arabie Saoudite et le Qatar, les trois vaches à lait du terrorisme. Que veulent les Arabes ? La destruction de l’Iran avec la bénédiction de l’Occident et le restant humant la poussière sous les pieds du roi saoudien et du prince qatari. Que faire des Arabes chiites ces « affranchis » ces « seconde zone », ces 25 % de la population qatarie et 70 % des travailleurs pétroliers des Ibn Saoud …?

    Le proverbe dit : « L’Arabe règne mais n’administre pas.» Or pour pouvoir régner il faut savoir administrer c’est élémentaire même si on est à la tête d’un parc zoologique. Les temps ont changé, mais les régnants arabes non, ils continuent tels des vampires à avoir besoin de sang pour asseoir leur règne sur des cadavres comme leurs ancêtres. Il est temps de leur donner des livres d’histoire écrits par de vrais historiens, s’ils savent lire, pour les réveiller. Ils ont fait de l’Islam une horreur du monde arabe une boucherie de l’Arabe un psychopathe un zombie. Il est temps que ça cesse. En tous les cas, les forces vont finir par s’épuiser d’elles-mêmes avec le dessèchement des puits. Tant que la bombe nucléaire ne remplacera pas la bombe classique nous aurons une chance pour survivre, mais pas nos descendants. On ne pompe pas l’or noir sans en payer le prix, les Norvégiens l’ont compris en laissant à leurs descendants le gros des bénéfices pour se faire pardonner. Que veulent les Arabes ? Savent-ils au moins ce qu’ils veulent ? Certes la révolution abbasside a été sanglante terrifiante avant d’aboutir à l’âge d’or arabo-musulman fait essentiellement par les convertis issus des grandes civilisations défuntes, mais aujourd’hui le sang coule pour rien puisque cette hémorragie d’hémoglobine fait fuir la matière grise convertie ou d’origine. En 1991 Fereydoun Hoveyda écrivait : « …je dois aujourd’hui me rendre à Londres ou à Paris quand je désire discuter avec un intellectuel arabe. »

    En 2013, il peut faire le même constat lui d’origine iranienne né à Damas élevé à Beyrouth et mort en exil aux USA.

    Mimi Missiva dans Le Matin.dz

    http://fr.altermedia.info/societe/que-veulent-les-arabes_50257.html

  • Le miracle du 15 août, par Éric MUTH

     « Nous sommes aujourd'hui face au plus grand combat que l'humanité ait jamais vu. Je ne pense pas que la communauté chrétienne l'ait compris totalement. Nous sommes aujourd'hui devant la lutte finale entre l'Église et l'anti-Église, entre l'Évangile et l'anti-Évangile ».
    Cet extrait de l'homélie du Cardinal Dias montre bien les dangers permanents que subissent les chrétiens dans le monde. En France, François Hollande en croisade contre l'enseignement catholique entretient de très bons rapports avec les médias, ennemis de l'Église.
    En ce début du troisième millénaire, marqué par l'indifférence religieuse et par une haine contre les chrétiens, il est bon de rappeler la fête du 15 Août.
    L'Assomption de la Vierge Marie a une place particulière : c'est notre fête patronale depuis Louis XIII. Le 10 février 1638 Louis XIII a choisi de remercier la Vierge en lui donnant le patronage de la France, suite à la grossesse de son épouse Anne d'Autriche, après vingt-trois ans de mariage.

    On ne parle plus beaucoup de cet événement dans la presse. Il faut dire que la république est tenue par une secte : la gauche.

    Comment en serait-il autrement : " La république française, égalitariste et laïque, est son invention, l'instrument de sa domination " précisait déjà Henri VI, Comte de Paris.
    Nous avons besoin de notre merveilleuse tradition chrétienne et d'un dirigeant étranger à toutes les magouilles politiciennes. Or la gauche verrouille, la laïcité officielle de l'état interdit à quiconque l'invocation du suprême recours de Dieu.

    Ces francs-maçons qui nous gouvernent tentent d’influer sur les grandes réformes de société du pouvoir socialiste. Mais le miracle du 15 Août fera son chemin vers la liberté, je vois des larmes briller dans tes yeux.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Se préparer à se confronter au problème de l'islam

    IDans l'exhortation apostolique Ecclesia in Europa, Jean-Paul II écrivait en 2003 :

    "il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans à connaître l'islam de manière objective et à savoir s'y confronter". [n°57]

    C'est ce qu'a voulu faire l'abbé Guy Pagès, qui fut missionnaire à Djibouti, dans un ouvrage intitulé Interroger l'islam. Eléments pour le dialogue islamo-chrétien. Dans la préface, Mgr Bernardini, archevêque émérite de Smyrne écrit :

    "Préparer les chrétiens européens vivant en contact avec les musulmans à affronter objectivement le problème de cette différence implique, et cela est l'intention fondamentale de l'abbé Guy Pagès, un dialogue qui ne repose pas sur des bases théologiques ou religieuses, mais d'abord sur l'amitié et les vertus humaines".

    A partir du texte du Coran, l'auteur montre les incroyables contradictions de cette religion, qui ne s'avère être finalement que le curieux mélange de pratiques issues de différentes sectes pré et post-chrétiennes. L'auteur cite notamment la Somme contre les Gentils de Saint Thomas d'Aquin :

    "Mahomet [...] a séduit les peuples par des promesses de voluptés charnelles au désir desquelles pousse la concupiscence de la chair. Lâchant la bride à la volupté, il a donné des commandements conformes à ses promesses, auxquels les hommes charnels peuvent obéir facilement. En fait de vérités, il n'en a avancé que de faciles à saisir par n'importe quel esprit médiocrement ouvert. Par contre, il a entremêlé les vérités de son enseignement de beaucoup de fables et de doctrines des plus fausses. Il n'a pas apporté de preuves surnaturelles, les seules à témoigner comme il convient en faveur de l'inspiration divine, quand une oeuvre visible qui ne peut être que l'oeuvre de Dieu prouve que le docteur de vérité est invisiblement inspiré. Il a prétendu au contraire qu'il était envoyé dans la puissance des armes, preuves qui ne font point défaut aux brigands et aux tyrans. D'ailleurs, ceux qui dès le début crurent en lui ne furent point des sages instruits des sciences divines et humaines, mais des hommes sauvages, habitants des déserts, complètement ignorants de toute science de Dieu, dont le grand nombre l'aida, par la violence des armes, à imposer sa loi à d'autres peuples. Aucune prophétie divine ne témoigne en sa faveur; bien au contraire il déforme les enseignements de l'Ancien et du Nouveau Testament par des récits légendaires, comme c'est évident pour qui étudie sa loi. Aussi bien, par une mesure pleine d'astuces, il interdit à ses disciples de lire les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament qui pourraient le convaincre de fausseté. C'est donc chose évidente que ceux qui ajoutent foi à sa parole, croient à la légère."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Il faut donner une traduction politique au mouvement

     

    Interrogée dans l'Action Française 2000, Béatrice Bourges déclare :

    B"En fait, cette loi, mortifère pour notre civilisation, a été comme une énorme claque qui a fait sortir le peuple de sa léthargie. L'idéologie totalitaire issue de Mai-68 a fait des ravages colossaux, dans tous les domaines. Le libéralisme libertaire a anéanti la France. Mais, dans un instinct de survie, les Français sortent, comme un peu hébétés, d'une hibernation qui a duré plus de quarante ans. À la différence, cependant, de certains autres mouvements de contestation, je pense que nous sommes plus "pour" que "contre". C'est vrai, nous refusons cette société fondée sur une idéologie soixante-huitarde de l'individualisme et de l'hédonisme comme valeurs absolues. Mais nous travaillons déjà à la reconstruction d'une nouvelle société fondée sur le respect de l'intérêt général, associé au respect des personnes. C'est ce que l'on appelle le bien commun. Le gouvernement sous-estime complètement ce qui est en train de se passer. Il a tort et son réveil sera douloureux.

    [...] Oui, nous sommes bien dans un État totalitaire. Très peu de personnes s'en rendent réellement compte. De nombreuses libertés sont attaquées : liberté de penser, liberté de se réunir, liberté de s'exprimer, liberté d'éduquer ses enfants etc. Tout cela est couvert par les médias, aux ordres du gouvernement. Les ingrédients d'une dictature sont bien là. Mais ce totalitarisme est pratiqué de façon habile et pernicieuse, d'où une prise de conscience encore très ténue. Là encore, le réveil sera douloureux.

    Pensez-vous ce que ce mouvement laissera des traces ? Et qu'il est nécessaire de lui donner une traduction politique qui ne soit pas synonyme de récupération politicienne ? Si oui, comment ?

    Plus que des traces, ce mouvement va changer complètement la donne et je pense qu'il faut lui donner une traduction politique. La difficulté que vous soulignez est le risque d'une certaine récupération. Je crois que le paysage politique est amené à changer radicalement. Les partis existants sont dépassés. Aucun n'a pris une part active à ce qui s'est passé. Aucun n'a eu le courage de se mouiller réellement. Rares sont ceux qui, depuis le début, se sont véritablement prononcés. Lorsque j'ai démarré ce combat, je me suis battue contre le gouvernement de Nicolas Sarkozy. N'oublions pas tout de même que c'est Nadine Morano, secrétaire d'État à la Famille, qui voulait instituer le statut du beau-parent pour les personnes de même sexe, ce qui était un pas déterminant pour la reconnaissance de l'"homoparentalité". N'oublions pas non plus que c'est sous Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, que l'idéologie du genre est apparue de façon aussi subversive dans les programmes scolaires. Jean-François Copé était bien silencieux sur le sujet à l'époque... Quant à François Fillon, il vient d'annoncer qu'il ne reviendrait pas sur la loi s'il était élu. Et je pourrais multiplier les exemples. Concernant le FN, on ne peut vraiment pas dire qu'il ait été très présent dans le débat. Certains députés se sont exprimés à titre personnel et je leur en rends grâce, mais le parti dans son ensemble est divisé sur cette question. Un grand nombre de responsables ne partagent pas du tout les convictions des personnes qui sont descendues dans la rue. Aucun parti ne peut revendiquer d'avoir pris une part active à ce qui s'est passé ces derniers mois. Personnellement, je ne crois plus à la crédibilité des partis existants, quels qu'ils soient. Et mon cas est loin d'être isolé. Ce qui s'est passé cet hiver était une occasion unique pour les partis existants. Ils n'ont pas su la saisir. Ils ont attendu de voir et sont venus au secours de la victoire. Des échéances électorales vont bientôt avoir lieu, municipales et européennes. Il faut être présent partout. Nos convictions doivent être portées par des élus. Nous n'avons pas le choix. Il faut réunir des personnes, venant d'horizons politiques différents, sans exclusive, autour de la défense du bien commun. Ce qu'il faut proposer aux électeurs, ce sont des valeurs, au-delà des étiquettes qui ne veulent plus rien dire. Une liste transcourants, composée de personnes compétentes et de convictions, voilà ce qu'il nous faut."

    Michel Janva    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Radio Courtoisie témoignage de Soeur Agnes au Liban et en Syrie / 15 Juin 2013

  • Désinformation sur l'Egypte : il s'agit d'une lutte contre le terrorisme

    De Marc Fromager, directeur de l'AED :

    "Encore une fois, la couverture médiatique des événements au Moyen-Orient semble totalement décalée par rapport à la réalité du terrain. Comme le précise le Patriarche des Coptes catholiques, il ne s'agit pas en Égypte d'une "lutte politique entre factions rivales mais d'une lutte de tous les Égyptiens contre le terrorisme".

    Sont toujours opposés en Occident l'armée égyptienne et les Frères musulmans, mais aucune mention n'est faite du peuple égyptien. Or, ce dernier est massivement derrière l'armée et contre la mainmise des Frères musulmans sur le pays. Des milices civiles anti-Morsi ont même été spontanément créées auxquelles l'armée a demandé la dissolution.

    Il serait bon de rappeler que près de la moitié de la population égyptienne est descendue dans la rue à deux reprises, d'abord pour chasser Morsi et ensuite, le 26 juillet, pour donner les pleins pouvoirs à l'armée pour débarrasser le pays de ce "cancer".

    Ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'il ne s'agit pas ici de l'expression pacifique de nuances sur la compréhension de la démocratie mais d'une véritable lutte à mort que les Frères musulmans ont engagé avec le pays et qu'ils ne reculeront pas.

    Plutôt que de faire des grandes déclarations à l'armée égyptienne mais qui ne sont pas suivies d'effet et qui n'ont comme unique conséquence que celle d'encourager les Frères musulmans, l'Union européenne et les États-Unis feraient mieux de se concentrer sur la lutte anti-terroriste dont ils se prévalent en permanence et éviter toute ingérence visiblement contre-productive.

    Restent les chrétiens aujourd'hui particulièrement visés par les Frères musulmans et que l'Occident semble avoir complètement abandonnés.

    La France et l'Union européenne n'ont peut-être pas à leur apporter un soutien particulier mais pas non plus un mépris particulier comme nous pouvons l'observer aujourd'hui.

    Heureusement, des égyptiens musulmans ont également aidé à protéger des églises. Ces véritables artisans de paix devront le moment venu être honorés comme il se doit.

    Cette bataille d'Egypte dépasse enfin largement le cadre national et aura des répercussions sur toute la région et même au-delà. En attendant, c'est toute la population égyptienne qui est prise en otage. Écoutons-la, ce sera sans doute la meilleure manière de l'aider."

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  • Le père Paolo Dall’Oglio : martyr de la révolution islamique

    Le père Paolo Dall’Oglio (s.j.) a bien été exécuté par ses « frères » de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), il y a trois jours, a confirmé l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une officine des Frères musulmans basée à Londres sous la protection du MI6.

    Figure de la « Révolution syrienne », dont il était devenu le porte-parole dans les médias internationaux, le jésuite italien était honni par les chrétiens syriens qui lui reprochaient de se comporter en missionnaire occidental et d’avoir trahi leur pays. Pour bien marquer son appartenance, les « révolutionnaires » lui avaient consacré un vendredi de prière, en 2011. Il était soutenu en Occident d’abord par les journalistes pro-israéliens, puis par la presse catholique.

    Chargé d’organiser la jonction entre les deux branches d’Al-Qaïda en Syrie et les partis kurdes afin de renverser le gouvernement, il s’était rendu illégalement à Rakka en passant par la frontière turque. Mais il n’a pas réussi à convaincre les islamistes de l’opportunité de cette alliance.

    Source : Reseau Voltaire