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Le Crépuscule Des Dieux Nordiques
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L’esprit Français : hommage à Jean Madiran
Publié dans l’édition de ce vendredi 2 août 2013 du quotidien Présent
Ce mercredi soir, rentrant de l’aéroport d’Orly, je trouve sur mon téléphone le message de mon vieil ami Jean-Claude Absil, relayé quelques instants plus tard par un appel de Caroline Parmentier : « Jean Madiran est mort ». Jean Madiran, que j’avais connu par Bernard Antony, dans les temps déjà anciens de la fondation de Présent, souvent revu, et toujours suivi, par la lecture de ses articles, de ses éditoriaux, de ses billets…
La nouvelle m’a frappé d’étonnement presqu’autant que de tristesse. Il faisait tellement corps avec la défense de nos convictions que nous avions fini par le croire immortel. « Immortel », surnom dont on affuble les membres de l’Académie Française…il y aurait bien eu sa place, en effet, si cette institution était restée ouverte aux plus brillants représentants de la tradition nationale, ce qui n’est plus le cas depuis un demi-siècle…
Mais qu’importe ! Ce qui continuera de vivre, ce sont les valeurs que Jean Madiran a défendues toute sa vie, avec une fidélité exemplaire et une héroïque obstination, qui forcent l’admiration. C’est son œuvre, considérable, c’est son style, concis, précis, bel exemple de la rigueur et de l’élégance qui sont une part de l’esprit français. Aventure intellectuelle, avant tout, dont les expressions principales se trouvent sans doute dans les milliers de pages d’Itinéraire et de Présent. Mais au-delà de la rédaction proprement dite, sait on quelles difficultés surmontées, quel travail harassant, quels talents d’animateur, quels efforts d’organisation, quelles angoisses financières, quelles tracasseries administratives, quelles persécutions judiciaires, forment le lourd tribut dont se paye le maintien si nécessaire de telles tribunes, dans un contexte général d’hostilité ? Jean Madiran fut à la fois philosophe, écrivain, journaliste, conférencier, éditeur, directeur de presse : un publiciste dans le sens le plus complet du terme.
Les commentateurs d’aujourd’hui, dont la fonction consiste bien plus à mettre des étiquettes sur les gens, afin de les classer ensuite dans les petites cases de leurs esprits étriqués et conformistes, plutôt que de débattre sans a priori de leurs idées, diront –au mieux !- que Jean Madiran fut à notre époque l’une des personnalités les plus représentatives de l’école de philosophie politique contre-révolutionnaire. Des esprits chagrins ou mal informés en concluront hâtivement que sa pensée était essentiellement critique, voire négative. Conclusion absurde ; dirait-on qu’un médecin est « négatif » parce qu’il se consacre à combattre le cancer ou la tuberculose ? La Révolution que combattait le thomiste et maurassien Madiran, ce n’était pas je ne sais quel changement brutal ou soudain de régime politique ; c’était la terrible prétention consistant à faire croire que l’Homme est lui-même le créateur des valeurs auquel il décide d’obéir, au lieu de reconnaître qu’elles existent en dehors de lui, et qu’il n’en est pas le maître. Péché contre l’Esprit d’où découlent toutes les erreurs contemporaines, et qui, de la Terreur robespierriste au goulag, de l’esclavage socialiste à l’esclavage capitaliste, n’ont pas fini de faire des ravages. Jean Madiran en avait parfaitement compris et analysé les formes contemporaines, plus subtiles, mais tout autant perverses, lorsqu’il stigmatisait notamment ce qu’il appelait les « DHSD » : les Droits de l’Homme Sans Dieu.
Le scalpel acéré de ce chirurgien de la pensée n’avait pas son pareil pour disséquer l’erreur ; son ironie mordante pour la ridiculiser ; son insistance pour la mettre en lumière. Il était de ceux dont la plume vaut cent épées. Il fut un beau défenseur de la tradition catholique, de l’identité française, et de la Vérité. Nous partageons la peine de son épouse et de sa famille. Et quand nous disons « famille », nous y incluons bien sûr toute l’équipe de Présent. Il a mené le bon combat. Il nous reste à recommander son âme à son Créateur, à nous inspirer de la pensée et du souvenir de ce grand seigneur, et à poursuivre son juste effort.
Bruno Gollnisch http://www.gollnisch.com
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La société française est morte, ressuscitons-la !
Présentation des 7 fondamentaux de la société :
"Alain Touraine (sociologue français et père de la ministre Marisol Touraine) se pose la question dans le titre même de son livre « Pourrons-nous vivre ensemble ? ». Il constate que nous voyons se défaire devant nos yeux les ensembles à la fois politiques et territoriaux, sociaux et culturels que nous appelions des sociétés, des civilisations ou simplement des pays.
Les grands projets de société du XXème siècle, le communisme, le nazisme, et maintenant l’ultralibéralisme et les valeurs de mai 68, ont tous échoué, et surtout ont parsemé le siècle de leurs abominables excès mortifères. Qu’en reste-t-il ? Une société sans âme ni repère, sans définition, sans contour ni contenu.
Finalement qu’est-ce que la société française, notre société ? Je n’en sais plus trop rien. Et vous ? Probablement pas plus. La plupart de nos dirigeants et penseurs non plus d’ailleurs. Ils savent une chose en tout cas, il faut retrouver le sens de la société. Pourtant, ils ne peuvent même plus la nommer ; certain l’ont appelée « L’identité nationale », qu’en est-t-il de sa définition : RIEN, d’autres l’appellent « Le vivre ensemble », qu’en est-il de son contenu : toujours RIEN !
RIEN donc ! Et pour cause, comment ces élites pourraient-elles définir ce qu’elles ont-elles-mêmes détruit en le remplaçant par le néant ? N’est-ce pas ce vide qui confère à notre époque ce sentiment de malaise général ?
Voilà de nombreuses années que progressent et s’installent insidieusement les ferments d’une société nouvelle en France ; Christiane Taubira n’a-t-elle pas déclaré en janvier 2013 que la loi sur le mariage pour tous représentait un véritable changement de civilisation ? Allons-nous laisser le soin à quelques insensés de décider de la nature de notre propre société ?
Il n’est plus temps de résister en défendant nos fragiles citadelles dont les murs tombent les uns après les autres. Il est temps à présent de partir à la reconquête, de reconstruire notre société, sur des bases sensées, avec nos principes, et pour longtemps.
Alors oui, bien que gravement malade, la société française n’est pas morte, car oui nous allons la guérir, lui donner une autre vie, et construire pour ses membres un avenir plus radieux!
Affirmons ensemble notre vision de la société, avec force et détermination, en diffusant partout et sans peur ce que sont les fondements véritables de la société : www.les7 fondamentaux.fr (cliquez sur le lien pour connaître le contenu des 7 fondamentaux de la société.
La victoire, ça se construit, et c’est maintenant !"
(Si ces 7 points correspondent à votre vision de la société, vous pouvez y adhérer en ligne soit comme citoyen soit comme élu ou candidat).
Le Salon Beige vous propose cette année une université d'été à sa façon en proposant chaque semaine à votre réflexion et à l'approfondissement selon la doctrine sociale de l'Eglise, un de ces 7 fondamentaux que vous pourrez commenter en toute liberté, enrichir de vos références et étoffer de vos connaissances et de votre bon sens.
Rendons à César ce qui est à César : vos blogueurs ne sont pas à l'origine de cette synthèse, mais il leur a semblé particulièrement intéressant de la considérer comme une base fiable de réflexion et d'action.
Alors rendez-vous sur la page "Libres réflexions" que nous réactivons pour l'occasion, avec la présentation générale de ces 7 fondamentaux puis le premier de ceux-ci, "la vie" alors même que des apprentis sorciers veulent s'octroyer le droit de jouer avec celle d'enfants non-nés.
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Cambridge: une employée de cantine scolaire licenciée pour avoir servi par erreur du porc à une élève musulmane
Lu sur Fdesouche :
- L’employée de cantine d’une école primaire limogée au motif d’avoir servi accidentellement du porc à une fillette musulmane
- Alison Waldock agée de 51 ans a présenté ses excuses pour son erreur dès que l’erreur ait été constatée
- Elle a dit qu’il lui était difficile de garder traçabilité de tous les desiderata alimentaires de plus de 40 élèves à partir des listes qui lui ont été fournies.
- Mais en dépit de 11 années de travail en tant que cantinière , elle a néanmoins été licenciée de l’école primaire de Cambridge
Alison Waldock, 51 ans, a donné du Gammon (l’équivalent de la souris d’agneau pour le porc) à une fillette de sept ans après que celle-ci ait montré du doigt son choix de plat sur les menus de la cantine.
Le chef d’établissement a repéré l’erreur et est intervenu avant que la fillette ne mange la totalité de sa viande qui est interdit de par sa religion.
Mais les parents de la fillette ont été informé de l’erreur et ont porté plainte contre l’entreprise de restauration qui fournit les plats à l’école.
Mlle Waldock a été suspendue de toutes ses fonctions et a été licenciée pour faute grave.
Mlle Waldock a déclaré hier qu’elle avait fait une erreur non-intentionnelle qui a été rejetée bien qu’elle ait supplié ses employeurs de lui laisser garder son emploi.
« L’école ainsi que la société de restauration font de moi un bouc émissaire » a ajouté cette mère de deux enfants.
« J’adorais mon travail et je n’avais jamais eu de problèmes auparavant »L’erreur s’est passée à l’école primaire de la Reine Edith à Cambridge où la proportion d’élèves issus de minorités ethniques est « bien supérieure à la moyenne » selon le dernier rapport Ofsted. Le site internet de l’école informe également que les familles des élèves parlent plus de 28 langues.
Mlle Waldock confirme que l’élève avait effectivement demandé de la viande. « J’ai demandé : Tu veux du Gammon? Et elle a répondu « oui » alors je lui ai servi dit-elle. »
« Il y a certes une liste de tendances alimentaires mais les élèves ne portent pas de badges ou d’autocollants et nous ne pouvons les connaître tous par coeur. Je respecte toutes les croyances, les religions des enfants ainsi que les choix de repas. C’était juste une erreur. Je pense qu’être virée pour ça est vraiment très sévère. »
Les parents de la jeune fille Zahid et Rumana Darr ont affirmé que l’école leur ait dit que Mlle Waldock n’était pas directement concernée par l’erreur (rejetant l’erreur sur la société de restauration)
Mme Darr 33 ans a déclaré: « L’employée de cantine ne se souciait guère des impératifs de son travail »
Mais Mlle Waldock a répondu : « Ce n’est pas vrai. Si je voyais les parents aujourd’hui, je leur dirais que je suis vraiment désolée de ce qui est arrivé »
Un groupe de militants musulmans a déclaré que «virer une employée de cantine pour voir servi par inadvertance de la viande de porc est toutefois une sanction excessive»
Le Groupe communautaire Muslims4UK dit également que la majorité des parents musulmans se montrent «compréhensifs» vis à vis de l’erreur accidentelle.
Le responsable de l’UKIP Nigel Farage a promis de prendre fait et cause pour Mlle Waldock.
« Je suis sincèrement désolé pour elle. Si elle avait servi du Gammon à un végétarien aurait-elle été virée? Je ne le crois pas. »
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Jean Madiran, RIP
L'hommage de Philippe Maxence :
"Fondateur de la revue Itinéraires et du quotidien Présent, écrivain et journaliste, Jean Madiran, oblat de saint Benoît, est retourné à la Maison du Père en ce mercredi 31 juillet 2013. Comme Louis Veuillot en son temps, il reste un exemple de combattant inlassable au service de l’Église et parfois contre le personnel de celle-ci qui en notre temps n’est pas toujours à la hauteur de Celui qu’il doit servir. Jean Madiran était un disciple de Charles Maurras, mais aussi, et peut-être surtout, d’André et d’Henri Charlier dont il a contribué plus que quiconque à faire connaître et répandre l’œuvre et ce souci péguiste de la réforme intellectuelle et morale. Le Père Bruckberger a écrit de lui qu’il continuait de porter en notre temps la voix exigeante de Charles Péguy et cet hommage était juste, venant d’un homme et d’un prêtre qui se disait pour sa part le disciple de Georges Bernanos.
À l’heure qu’il est, alors que la nouvelle vient de tomber, le moment est à la prière et à la reconnaissance. À toute une génération, dont je fais partie, Jean Madiran a appris et transmis les exigences de la vertu naturelle de piété, vertu si contraire à la modernité et dont on voit aujourd’hui, plus que jamais, qu’elle est nécessaire, alors que le spirituel et le temporel semblent s’enfoncer d’un même pas, ou d’un même mouvement, vers la reddition absolue au grand n’importe quoi.
Il est trop tôt pour dire tout ce que nous devons à Jean Madiran. Je n’étais pas un de ses proches et je n’ai pas partagé tous ses combats. Mais il a fait partie de ces hommes qui ont marqué ma jeunesse et ses écrits furent de ceux qui ont eu une influence décisive sur le jeune garçon que j’étais, quand le souci de la primauté du bien commun de l’Église et de la France m’ont suffisamment étreint pour qu’il décide d’une grande part de mon existence. Il a affermi en moi l’attachement à la messe catholique romaine, attachement non pas seulement sentimental, mais raisonné et doctrinal. Il m’a encouragé, par son exemple, à me greffer de manière décisive au grand rameau bénédictin. Il m’a appris à penser et à réfléchir en catholique, même dans les questions du combat temporel. Il était le dernier de la grande cohorte des écrivains et penseurs catholiques de l’après-guerre et sa voix va manquer alors que le ciel s’assombrit.
C’est sous le signe et dans la perspective de la piété que je garde le souvenir de ce défenseur de la foi et je le confie bien sûr à la douce miséricorde de Dieu car il a combattu le bon combat, qu’il nous faut continuer aujourd’hui, à notre manière et selon nos faibles moyens, pour l’honneur de l’Église et le salut de notre patrie.
D’autres diront mieux que moi l’hommage que Jean Madiran mérite aujourd’hui. Mais je voulais ce soir témoigner que bien au-delà du cercle de ses proches son influence aura été importante, comme j’ai pu lui dire un jour de vive voix. A Dieu, Jean Madiran.
Fidélium Deus, ómnium Cónditor et Redémptor : animábus famulórum, famularúmque tuárum remissiónem cunctórum tríbue peccatórum ; ut indulgéntiam quam semper optavérunt, piis supplicatiónibus consequántur".
Biographie et bibliographie. Lahire
http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
« Affolement à Saint-Germain-en-Laye » : les musulmans veulent imposer une mosquée
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (NOVOpress) – Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines. Ville résidentielle chic, lieu symbolique de l’Histoire française avec la Sainte-Chapelle de saint Louis, un château prestigieux Renaissance (photo) où Heni II est né, un parc magnifique très prisé des Franciliens. Ces derniers devront-ils contempler aussi une mosquée d’ici quelques mois ? C’est fort possible. Le Parisien note un « affolement à Saint-Germain-en-Laye. Les habitants du quartier résidentiel de Saint-Léger craignent l’implantation d’une mosquée à proximité de chez eux », peut-on lire le 31 juillet.
« Leur inquiétude est survenue récemment après avoir appris que l’association musulmane Mosaïque envisageait d’acquérir une propriété, située rue Saint-Léger, afin d’en faire un lieu de prière. La vente doit être conclue début août », annonce Le Parisien. Il y a quelques jours, Riposte laïque s’inquiétait déjà des manœuvres de la mairie pour faciliter cette implantation et rappelait les mots tenus l’année dernière par le responsable de l’association musulmane : « Nous avons des droits et nous les prendrons ». Une mosquée dans un haut lieu de l’identité française ? Cette nouvelle poussée de l’islamisation passe très mal à Saint-Germain-en-Laye.
Crédit photo : chenevier via Flickr (cc). http://fr.novopress.info
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Action des Identitaires à Nuits-Saint-Georges : la presse s’en amuse et parle de mosquée imaginaire
NUITS-SAINT-GEORGES (NOVOpress) – Dimanche 28 juillet, à 15 heures, une vingtaine de militants identitaires se sont regroupés devant la mairie de Nuits-Saint-Georges, et ce derrière une banderole « Pour ton identité, non à la mosquée ». Et ce pour manifester contre le projet d’une future mosquée à Nuits-Saint-Georges. Prise de parole et défilé étaient au programme de cette action, le tout sans incident.
Deux journalistes suivent cette action: une du Bien public et un de Vivre à Chalon. Si l’article de ce dernier reste objectif, le Bien public titre : « Les identitaires manifestent contre une mosquée imaginaire… » et ne reprend qu’une phrase des déclarations de Mathieu Bouchard, le responsable identitaire local, alors que ce dernier s’est entretenu une demi-heure les journalistes.
L’article titré ainsi est publié le dimanche à 18 heures sur le site du Bien public. Là, Mathieu Bouchard téléphone à la journaliste pour lui faire part de son mécontentement. Elle le rappelle 15 minutes plus tard en s’excusant presque et en indiquant que ce n’est pas elle qui a écrit le titre de l’article. Elle termine en précisant qu’elle n’a pas le pouvoir de changer ce titre mais que Mathieu Bouchard devrait voir avec Francis Ziegelmeyer, rédacteur en chef du Bien public. Mathieu Bouchard a donc adressé un mail au rédacteur en chef, mail dont il attend toujours la réponse…
Suite à cette non-réponse, Mathieu Bouchard rappelle la rédaction du Bien public ce matin, qui lui passe l’agence de Beaune où la standardiste lui donne un rendez-vous téléphonique avec le chef d’agence. Ce dernier appelle le responsable identitaire cet après midi pour un nouvel article à paraître demain mercredi.
Crédit photo : DR http://fr.novopress.info
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Le triomphe des JMJ
L'article de Christian Vanneste :
"L’un des plus grands rassemblements humains de la planète : 3 millions de personnes réunies pour la messe célébrée par le pape sur la plage de Copacabana. L’Église catholique a, une fois encore, prouvé son intelligence et sa force.
Ses détracteurs la disaient vieillissante, dépassée, minée par les problèmes internes qu’elle n’avait pu résoudre. Ils avaient trouvé en Benoît XVI la cible, selon eux, idéale pour attaquer une religion conservatrice, éloignée de la sensibilité contemporaine, et parfois maladroite. Première erreur : ce pape à l’intelligence exceptionnelle aura surpris tout le monde. Sa science théologique, sa connaissance historique, sa maîtrise conceptuelle, la finesse de ses analyses comme son attachement raisonné aux symboles, vestimentaires, par exemple, étaient connus. Il était donc brillant et conservateur : une espèce rare et guère propre à garantir l’avenir de l’Institution. On allait donc l’écouter aux Bernardins, mais on se permettait aussi des réflexions parfois peu amènes, comme celle de Juppé par exemple.
Or, c’est Benoît XVI qui aura innové en renonçant et en permettant ainsi au Pape François d’être élu. Loin d’être un aveu d’échec, cette décision a été la condition d’un succès. Le Saint-Père, âgé et malade, ne sentait plus en lui la force d’accomplir sa mission, et notamment d’affronter physiquement l’épreuve des JMJ de Rio. Plutôt que d’offrir aux jeunes l’image d’un athlète de Dieu qu’il savait ne pas être, il a préféré laisser la place à un autre.
La Providence a voulu que ce soit un Pape sud-américain dont la complémentarité avec son prédécesseur éclate aux yeux de tous. Benoît était d’une grande simplicité mais sa modestie n’allait pas sans retenue. François est simple mais dans un élan de proximité extraordinaire comme s’il voulait être le curé de paroisse de la terre entière, cherchant le contact personnel avec chacun, et sans égard pour sa propre sécurité. On retrouve avec lui ce génie de la communication que possédait Jean-Paul II. Or, c’est ce qu’il fallait à l’Église, non seulement pour répondre à l’appel de la jeunesse, non seulement pour montrer un visage enthousiasmant dans cette Amérique latine en proie à une redoutable concurrence religieuse, mais encore dans le monde entier pour prouver la vigueur et la santé d’une institution deux fois millénaire" (suite).
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Munich : nouvelle manifestation de Die Freiheit pour exiger un référendum sur la construction d’une mosquée
MUNICH (via le site de Lionel Baland) - Samedi 27 juillet 2013, die Freiheit a tenu une fois de plus une manifestation dans le centre de Munich pour récolter les signatures nécessaires afin de voir organiser une consultation populaire à propos de la construction d’un centre islamique au sein de la capitale bavaroise.
La température était élevée et la manifestation s’est déroulée sous un soleil de plomb. Les gauchistes allemands ont déployé une banderole antiallemande (ces gens considèrent que l’Allemagne, leur propre patrie, est dangereuse) au sein de laquelle est inscrit « Game over », puis des mots négatifs envers les Allemands : « Krauts », « boches », « Fritz »…
Une fois de plus, la chrétienne d’Egypte Nawal a pris la parole afin de dénoncer l’islamisation. Les gauchistes ont crié à son encontre « nazis raus » (les nazis dehors). Nawal s’est vue insultée par des dizaines de musulmans complètement excités par la présence de cette manifestation. Ils ont crié à son encontre : « Pute », « salope », « prostituée ». Les musulmans ont également prétendu qu’elle s’est laissée achetée et tient ces propos parce qu’elle reçoit de l’argent. Lors des prises parole de Nawal dénonçant l’islamisation et les pratiques de l’islam, les gauchistes ont crié : « Es gibt kein Recht auf Nazipropaganda » (Il n’y a pas de droit à faire de la propagande nazie).
Le système politique poursuit, quant à lui, sa politique de tracasseries vis-à-vis de die Freiheit. Celui-ci est contraint de réduire suite à une décision judiciaire le son du haut-parleur de 95 à 85 décibels. De plus, lors de la manifestation, die Freiheit s’est vu interdire par la police de prendre des photos des gauchistes.
J’ai expliqué aux musulmans et gauchistes excités par mes propos que les forces patriotiques sont en marche un peu partout en Europe et que les gauchistes ne représentent plus grand-chose par rapport à nous. Les patriotes sont en progression au sein de divers pays d’Europe et de plus en plus de personnes pensent comme eux. Je me suis fait insulté et traité de tous les noms. Un musulman a déclaré qu’il désire me couper la tête avec un couteau. Les gauchistes, face à la participation au sein du stand de die Freiheit de personnes venues de divers pays, n’ont pas hésité à tenir des propos xénophobes. Un Noir m’a montré sa carte d’identité allemande et m’a dit de rentrer en Belgique. J’ai déclaré à des musulmanes vivant en Allemagne que le fait qu’elles portent un voile montre qu’elles ne sont pas intégrées.
Un des dirigeants de la police présent sur place m’a déclaré que j’ai tenu durant une demi-heure un discours de pure provocation. Dire que les partis patriotiques sont en marche un peu partout en Europe est donc une provocation ! Le fait que le stand de die Freiheit soit encerclé par de nombreux gauchistes et musulmans criant des insultes et proférant des menaces n’est, par contre, pas une provocation.
Comme lors des autres manifestations de die Freiheit à Munich, Michael Stürzenberger a donné la parole à des passants non-musulmans issus de pays musulmans. Ces gens savent ce qu’est la terreur exercée par les musulmans au sein de leur pays d’origine et apportent leur soutien à die Freiheit dans son combat contre l’islamisation.
Lionel Baland http://fr.novopress.info
Crédit photos : Roland Heinrich
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« Printemps arabes » : tout ne fait que commencer…
L’échec des « printemps arabes » est à la hauteur des emballements émotionnels qu’ils suscitèrent, tant chez les lemmings de la presse, que parmi ces lapins de coursive qui constituent la grande majorité de la classe politique française. Moins de trois ans après le début d’un phénomène pour lequel tous eurent les « yeux de Chimène », le bilan est en effet bien amer, les fleurs de ces prétendus « printemps » ayant précocement fané. Que l’on en juge :
En Tunisie, pays que le président Ben Ali avait presque sorti du « sous-développement » et où Mohammed Brahmi vient d’être assassiné, la faillite économique est totale cependant que le climat politique est devenu explosif. Alors que la révolution s’était faite pour plus de liberté, les Frères musulmans, arrivés au pouvoir à la faveur du renversement du régime qui les combattait, veulent faire adopter une Constitution ayant la charia pour norme. Or, ils sont considérés comme des « traîtres » par les fondamentalistes (environ 10% du corps électoral), qui posent ouvertement la question du rétablissement de la polygamie, abolie en 1956, celle des unions avec des filles juste pubères, et jusqu’à celle des « bienfaits » sociologiques de l’excision clitoridienne… Comme l’armée tunisienne n’a, du moins jusqu’à ce jour, aucune tradition « putschiste », on voit mal comment la « douce » Tunisie peut sortir de cette ornière...
En Egypte, ceux qui ne supportaient plus leur vieux chef militaire ont permis aux islamistes d’arriver au pouvoir ; puis, terrorisés par le sort qui les attendait, ils ont appelé au secours un autre chef militaire, foulant ainsi aux pieds les principes démocratiques dans lesquels ils se drapaient quelques mois auparavant… et le pays bascule insensiblement vers une guerre civile.
En Libye, où l’intervention sarkozo-otanienne s’est faite au nom des droits de l’homme, le pays n’existe plus. Le nord est éclaté et aux mains de milices tribales ou religieuses, cependant que le sud est devenu un « Libystan » fief des jihadistes à partir duquel toute la région saharo-sahélienne est contaminée
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