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religion - Page 222

  • L'islam refuse la liberté de conscience

    Philippe d'Iribarne, directeur de recherches au CNRS, écrit dans Libération :

    "[...] L’affirmation courante selon laquelle l’islam est une religion comme les autres s’accompagne d’un corollaire essentiel : il ne faut pas confondre le vrai islam avec des formes dévoyées, au mieux archaïques, étrangères à son vrai message (l’islam d’Al-Qaeda et du jihad, celui de l’enfermement des femmes et de la burqa). La distinction est sensée. Mais elle pose autant de problèmes qu’elle n’en résout.

    Où est donc la frontière ? Ceux qui pourfendent l’islamophobie se gardent bien de s’aventurer sur ce terrain. C’est qu’ils se trouvent confrontés à un dilemme redoutable. Une option est d’offrir une vision restrictive d’un islam dévoyé. Sont alors incluses dans l’islam authentique les diverses manifestations d’un islamisme dit «modéré» : tout ce qui, terrorisme exclu, exprime le projet de construire une société régie par l’islam. On peut alors proclamer que c’est s’attaquer à l’islam même que de s’en prendre aux manifestations d’un tel projet. Mais si l’on adopte cette perspective, comment faire croire aux Français que l’islam est une religion comme les autres ? Le fait d’avoir vu l’islamisme «modéré» à l’œuvre, au cours de ces dernières années, chez les Frères musulmans, l’AKP turc, a bien montré que sa modération est toute verbale, en tout cas dès lors qu’il s’agit de respect des libertés. Regarder avec défiance l’islam ainsi conçu est donc sensé et n’a rien de discriminatoire. Or, si l’on se demande de quel islam la tenue islamique est le symbole, il est difficile de ne pas la rattacher à cette tendance. Une autre option, défendue par certains musulmans, est susceptible de rendre crédible aux yeux de la majorité des Français l’affirmation selon laquelle l’islam est une religion comme les autres. Elle implique d’inclure l’islamisme «modéré», avec ses symboles, parmi ses formes dévoyées. Mais alors, comment affirmer encore que ceux qui s’en prennent à cette conception particulière s’attaquent à l’islam en tant que tel ?

    L’impression que peuvent avoir les Français de contradictions mal assumées, voire d’une sorte de double jeu, du côté des musulmans, concerne au premier chef ce qui touche à la liberté de conscience. Cette liberté n’est pas à l’honneur en terre d’islam, et pas seulement dans les pays où sévit un islam wahhabite pur et dur - on le voit bien dans la manière dont sont traités, dans les pays où l’islam domine, ceux qui échappent au ramadan. La déclaration islamique des droits de l’homme refuse la liberté de conscience. Alors, que penser de son invocation par les musulmans vivant en Occident, jusqu’à propos du port de la burqa ? Comment pourrait-on y voir l’expression d’une vraie conviction et pas simplement un usage opportuniste ? [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Chrétiens de Syrie livrés aux mains des terroristes islamistes

  • Entretien avec Jacques Marlaud (le renouveau païen).

    Entretien avec Jacques Marlaud (le renouveau païen).
    Entretien avec Jacques Marlaud, auteur du Renouveau païen dans la pensée française (préface Jean Cau) (éditions L’Æncre)
    (propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

    Pourquoi aborder un sujet à la fois aussi vaste et aussi controversable ?
    Le paganisme comme objet d’étude historique, littéraire et esthétique est aujourd’hui moins controversable qu’il l’était autrefois, même si, comme le constatait déjà Jean Cau dans la préface qu’il m’a accordé, jamais les « valeurs » chrétiennes laïcisées ne se sont autant épanouies à travers la novlangue humaniste, les grand-messes de la « Démocratie » hypostasiée. « Rouges, noirs ou roses, mais tous se proclamant frères en Humanité, jamais les prêtres ne furent aussi nombreux. Christianisme pas mort, Humanité et Humanitarisme suivent. Chasse au Grand Pan toujours ouverte. Tirer à vue ! » Le phénomène de laïcisation est ancien et les « prêtres », les vecteurs de morale humanistoïde contre lesquels s’insurgent mes sujets d’étude (Montherlant, Louis Pauwels, Jean Cau et Pierre Gripari principalement) officiaient depuis longtemps dans les amphithéâtres d’université et dans les médias plutôt que dans les églises où, au contraire, se sont maintenus parfois certains rites pagano-chrétiens, par exemple à travers le culte des Saints, hérité de celui des dieux et des héros qui prévalait dans l’univers païen antique.
    Le paganisme que vous préconisez n’a pourtant rien à voir avec une quelconque pratique religieuse telle qu’on la trouve chez certains druides ou odinistes contemporains…
    D’abord, je ne préconise rien. Je recherche, comme un fil conducteur, un certain état d’esprit qui caractérise ce qu’on peut appeler la philosophie et la littérature « païennes » mais aussi la musique, la sculpture, la peinture et les beaux-arts en général, voire la politique ou « métapolitique ». Or, un survol « païen » de la littérature, comme celui qui compose la dernière partie de mon ouvrage montre que celle-ci, tout comme les autres domaines artistiques, est essentiellement païenne et seulement marginalement chrétienne. Ce constat peut d’ailleurs s’appliquer à bien des auteurs d’obédience chrétienne comme un Péguy, un Claudel ou un Bernanos qui, sous le vernis de leur croyance, révèlent d’authentiques instincts païens.
    Quant aux néo-païens, sans vouloir les mettre tous dans le même sac, je souscris à l’analyse d’Oswald Spengler qui voit en eux les pratiquants d’une religiosité seconde : ils se marginalisent eux-mêmes en prétendant revivre une religion morte dont nous connaissons très peu de choses et dont ils ne peuvent reprendre que les aspects superficiels, extérieurs. Rien à voir avec la recherche d’une philosophie païenne qui imprègne tout un pan de notre pensée européenne à condition d’oser ouvrir grands nos yeux et oreilles.
    Quel usage peut-on faire du paganisme aujourd’hui s’il ne peut, comme vous dites, être vécu religieusement ?
    Individuellement ou en petits cercles, la conception païenne de la vie peut nous donner une très grande force grâce à la poésie de la contemplation et de l’affirmation du monde au lieu de sa négation nihiliste actuelle (dont le misérable art contemporain est l’expression la plus visible). Mais au-delà de cette initiation salutaire, la vision polythéiste du monde nous sera d’un grand secours pour sortir de la vision binaire, du véritable manichéisme états-unien et atlanto-européen qui oppose le Bien au Mal, l’Occident aux barbares, les démocraties au terrorisme, etc. Dans un récent ouvrage qui porte ce titre, l’ancien ministre chrétien libanais Georges Corm se fait l’avocat d’une lecture profane des conflits qui cesserait de privilégier leur dimension religieuse ou ethnique pour prendre en compte « les facteurs démographiques, économiques, géographiques, sociaux, politiques, historiques, mais aussi l’ambition des dirigeants, les structures néo-impériales du monde et les volontés de reconnaissance de l’influence de puissances régionales » (cf. Le Monde Diplomatique, février 2013).
    Une telle approche multifactorielle et multipolaire du champ de forces internationales est éminemment politique, au sens de Carl Schmitt, et païenne en ce qu’elle donne toute sa place à la pluralité des valeurs, des peuples, des intérêts et des ambitions qui s’affrontent (au Mali, comme en Syrie, en Palestine ou en Asie centrale…). Le raccourci, de la littérature aux affaires internationales, peut paraître fulgurant, et pourtant, une bonne dose de païennie littéraire pourrait aider nos décideurs à cesser de voir le vaste monde à travers la lorgnette dé(sin)formante de l’Occident américanocentré.
    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFZZZZEZZlVoanGZju.shtml
    Le renouveau païen dans la pensée française de Jacques Marlaud, Préface de Jean Cau, 283 pages, 27 euros, éditions L’Æncre, collection « Patrimoine des religions », dirigée par Philippe Randa.

  • Les news du front: La Syrie est en train de gagner la guerre (vidéo de PressTV)

    http://fr.altermedia.info/guerre/les-news-du-front-la-syrie-est-en-train-de-gagner-la-guerre-video-de-presstv_50603.html

  • Israël cherche à mettre en opposition Arabes chrétiens et musulmans, par Jonathan Cook

    IRIB-Israël prend le risque de garantir que sa thèse du choc des civilisations devienne une prophétie qui s’accomplit d’elle-même.

    La Terre sainte peut être le berceau du judaïsme, du christianisme et de l’islam – les trois religions abrahamiques qui ont beaucoup en commun – mais Israël a fait le choix de s’inspirer d’une convention qui imagine la région en termes de choc des civilisations.

    Theodor Herzl, père de l’idéologie nationale d’Israël, le sionisme, affirmait qu’un État juif devait agir comme « un rempart de l’Europe contre l’Asie, un avant-poste de la civilisation comme une opposition à la barbarie ». Dans cette optique, Israël se trouve sur la ligne de faille entre l’Occident judéo-chrétien et les hordes barbares de l’Orient islamique.

    L’idée d’une confrontation a joué bien évidemment dans les guerres répétées d’Israël contre ses voisins arabes, son comportement menaçant envers l’Iran, et son occupation interminable du territoire palestinien – fortement subventionnée directement et indirectement par les États-Unis et l’Europe.

    Mais Israël a voulu aussi exploiter ce modèle à l’intérieur même de son propre territoire, parmi ses citoyens. C’est en ces termes que des décennies de discrimination institutionnelle et méthodique, et de répressions intérieures de ses un million et demi de Palestiniens, qui ont la citoyenneté, ont été justifiées à la majorité juive.

    C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’annonce faite ce mois-ci par le Premier ministre d’Israël, Benjamin Netanhayu, de ce qui est appelé traîtreusement un « forum » entre le gouvernement et les Palestiniens chrétiens d’Israël.

    Son objectif, troublant, est de mettre fin à l’exemption de servir dans l’armée dont bénéficient les chrétiens en Israël.

    Sur un plan pratique, Mr Netanyahu espère que les chrétiens pourront aider à renforcer l’occupation illégale israélienne de leurs familles en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza. Mais cette initiative n’a pas de rapport en vérité avec le gonflement des rangs de l’armée.

    Les chrétiens et les musulmans sont exclus du service militaire en Israël. Individuellement, ils peuvent demander une dérogation à cette exclusion et tous les ans, ils sont quelques-uns à le faire : environ deux dizaines chez les Palestiniens chrétiens, et quelques musulmans, pour la plupart de la communauté bédouine.

    Quand des chrétiens servent dans l’armée, ils rejoignent la minuscule communauté druze qui est incorporée depuis les années cinquante. Ne resteront exclus après que les musulmans, la plus grande partie des citoyens palestiniens.

    Le rôle des Druzes est illustratif. De servir dans l’armée depuis décennies a montré peu d’avantages, même si Israël les traite comme un groupe national séparé des autres citoyens palestiniens. Ils ont même leur propre système scolaire pour leur inculquer la conviction que Druzes et juifs sont des alliés historiques.

    Par leur souci de prouver leur loyauté envers l’État, les Druzes sont très craints dans les territoires occupés, où ils sont jugés encore plus violents que les autres soldats juifs.

    Si Mr Netanyahu réussit, il aura réalisé une tâche importante, en renversant l’engagement des chrétiens et musulmans en Israël pour une unité à long terme. Les deux communautés ont instauré des institutions politiques et des partis laïcs qui transcendent les divisions sectaires.

    Ces dernières années, leur identité en tant que Palestiniens s’est trouvée renforcée, notamment parce qu’Israël a défini le cœur de l’identité israélienne en termes d’appartenance au peuple juif.

    Mr Netanyahu préfèrerait revenir aux années cinquante, quand la population native était connue simplement sous le nom de « minorités », et pouvait être cataloguée comme des groupes sectaires. Le but était d’exploiter ces différences pour que toutes les parties restent faibles, isolées et, idéalement, à se confronter entre elles.

    Aujourd’hui, Mr Netanyahu voit l’occasion de se servir du service militaire comme d’un moyen pour mettre en œuvre la politique du diviser pour mieux régner.

    L’idée couvait depuis des décennies, mais elle était irréalisable parce qu’Israël ne parvenait pas à trouver, comme il l’avait fait avec les Druzes, un leader religieux chrétien voulant bien coopérer. Aujourd’hui il l’a, en la personne d’un haut dignitaire religieux de Nazareth, Jibril Nadaf.

    Mr Nadaf a donné l’an dernier sa bénédiction pour une conférence organisée par le ministère de la Défense visant à promouvoir le service militaire dans les mouvements scouts chrétiens. Les dirigeants de la communauté qui l’ont dénoncée ont été interrogés par les services de sécurité sur la suspicion d’incitation.

    Israël claironne partout qu’il a réussi à tripler le nombre d’adolescents chrétiens incorporés au cours de l’année passée. Pourtant, ils sont toujours très peu nombreux.

    Israël a cherché à profiter de ce moment pour attirer l’attention des chrétiens sur les soi-disant dangers posés par le Printemps arabe. Les dirigeants israéliens prétendent que la montée en puissance des mouvements islamiques est un avertissement qui montre la nécessité pour les chrétiens de la région à s’allier avec l’État juif.

    Mr Nadaf s’exprime aujourd’hui dans des termes similaires. Il a récemment déclaré : « Notre objectif est de protéger la Terre sainte et l’État d’Israël ». Seuls les chrétiens qui aident Israël, a-t-il ajouté, « suivent la voie du christianisme ».

    Les empreintes digitales d’Israël ne sont pas difficiles à repérer sur ces évolutions. Le mois dernier, un nouveau parti politique s’est formé à Nazareth avec une étiquette commune aux chrétiens et aux juifs, et soutenant la conscription pour les chrétiens. Son fondateur est le frère du conseiller du ministère de la Défense pour les questions chrétiennes, Ehab Shilyan.

    Cette ingérence dangereuse dans les relations délicates entre chrétiens et musulmans en Israël pourrait facilement conduire à la violence et au bain de sang. Mais cela ne préoccupe probablement pas Israël alors que les avantages sont multiples.

    Les chrétiens palestiniens ont été des éléments clés dans le combat pour l’égalité des droits en Israël, un combat qui a profondément embarrassé Israël car il menaçait de mettre en évidence l’inégalité structurelle que requiert un État juif.

    Israël préfèrerait affaiblir ce type de politiques laïques palestiniennes intérieures, laissant le champ libre aux extrémistes islamiques.

    Les chrétiens en Israël ont également été d’ardents défenseurs des campagnes internationales contre Israël, utilisant leurs liens pour soutenir le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions dans la création à l’étranger de groupes dans des Églises – ce qu’Israël appelle la « délégitimation ».

    Repositionner les chrétiens palestiniens du côté d’Israël damerait le pion à cette campagne.

    Mais peut-être plus important encore, Israël préfèrerait que les chrétiens rejettent la variante palestinienne de la théologie de libération, et adoptent le sionisme chrétiens qui dominent aux États-Unis, premier promoteur d’Israël.

    Les sionistes chrétiens croient que les juifs et les chrétiens se dirigent vers une confrontation apocalyptique avec l’Islam.
    Tout cela est conçu pour parquer la population musulmane d’Israël dans un coin, inventant un récit beaucoup plus aseptisé pour un Israël où juifs et chrétiens sont des frères dans la garde des remparts. Mais plus probablement, Israël prend le risque de garantir que sa thèse du choc des civilisations devienne une prophétie qui s’accomplit d’elle-même.

    http://fr.altermedia.info/guerre/israel-cherche-a-mettre-en-opposition-arabes-chretiens-et-musulmans-par-jonathan-cook_50606.html

  • Ils nous croyaient effacés (mai 3013)

    Ils sont en mode panique.

    Nous ne devions plus exister. Nous étions présumés enfouis, tous, et volontairement enfouis, la tête couverte de cendres à l’idée d’être les derniers représentants de cette France qu’ils veulent réactionnaire, d’arrière-garde, dépassée, conservatrice, ringarde. Nous ne pouvions être qu’en voie de disparition, derniers témoins d’une culture en phase terminale, qui n’intéresserait bientôt plus que l’Histoire. Ils avaient gagné la bataille des idées, dans laquelle ils ont jeté toutes leurs forces, politiques, médiatiques et artistiques.

    La gauche était l’avenir, le progrès, la jeunesse. Et puis aussi le Bien.

    Mais stupeur : ils sont là. Des jeunes. Plein de jeunes. Des jeunes partout. Des jeunes en première ligne, des jeunes aux manettes. Et ils ont même le front d’y être paisiblement et avec le sourire. Ca n’était pas prévu. Surtout pas sur ce débat, qui contenait tous les éléments pour les réduire au silence et au premier chef l’imputation d’homophobie.

    Alors la gauche enquête.

    Le 2 mai dernier, j’étais invité dans l’émission Service Public, de France Inter, pour une exploration de la France conservatrice. De notre côté, nous avons exploré la radio publique de gauche. Et rien que la composition du plateau était édifiante : face aux invités (le député Jean-Marc Nesmes, Béatrice Bourges, du Printemps Français, et moi), un chercheur était là, pour apporter les gages de la science et éclairer l’auditeur sur ce que nous étions vraiment, au-delà ou malgré ce que nous disions.

    Ce chercheur, Emmanuel Terray, est anthropologue. Il aurait pu s’agir d’un politologue ou d’un sociologue mais, en l’occurrence, c’est un anthropologue. Presqu’un ethnologue. Il explore cette tribu étrangère comme il s’est penché sur d’autres peuplades. Etrangère, car Emmanuel Terray est un anthropologue mélenchonniste, pour lequel François Hollande est déjà de droite et même Staline a un « tempérament de droite ». C’est incontournable puisque le Bien est à gauche : le massacreur ne peut qu’être de droite. De fait, à le lire ou l’entendre, la droite ne propose pas la moindre valeur positive, ni même humanisme. Tout y est désincarné, déshumanisé, froid. Ignorant totalement l’inspiration chrétienne d’une partie d’entre elle, et éclairée uniquement par sa gauche, la pensée de droite ne peut que rester à moitié dans l’ombre. L’émission, non dénuée d’intention de comprendre, n’échappera pas aux clichés, avant de s’y répandre sans nuance avec l’incontournable chroniqueuse sexe qui explique que ces gens-là « n’aiment pas le sexe », ils ne savent pas se servir de leurs corps. Parce que voilà, dans leurs petites cases, la gauche ne se contente pas de détenir le Bien, mieux encore, à gauche, on fait même mieux l’amour qu’ « eux ». Leur idéologie jusque dans nos draps.

    Le même jour, le Nouvel Observateur sort en kiosque. Il compte un article, de Marie Lemonnier, revêtu du label « L’enquête de l’Obs ». Une enquête… Mais Marie Lemonnier est visiblement l’un de ces journalistes nombrilaires : l’essentiel dans son article est manifestement l’on perçoive sa réprobation. Cela la conduit à ne quitter temporairement le domaine du cliché le plus éculé que pour étaler sa condescendance et finir – c’était inéluctable, avec un tel esprit – par aligner les erreurs factuelles les plus criantes.

    Déconstruire l’ensemble des clichés et insinuations fallacieuses de cet article ferait l’objet d’un billet à lui seul. Contentons-nous d’un mot sur cette morgue journalistique – bien secondée en cela par Christine Pedotti – et de la collection d’erreurs de son article.

    Le ton est donné dès le chapeau : cette jeunesse qu’elle méprise n’a pu que trouver les manifestations « plus excitantes que les rituelles JMJ ». N’allons surtout pas y voir l’expression de convictions fondamentales, il ne peut s’agir que de s’encanailler. Et puis, dès la troisième ligne de l’article, notre journaliste décrit « une grappe de caqueteuses » qui s’approche de l’entrée de l’église de Saint Germain des Près. Une « grappe de caqueteuses »… Comment mieux signifier un mépris arrogant que par une telle expression ?

    Par la suite, Marie Lemonnier n’a qu’un objectif : décrire une action occulte de ces catholiques. Alors, au Nouvel Obs, on saupoudre une absence d’enquête de « secret » à chaque paragraphe, contre toute évidence. Pour ne prendre que les trois paragraphes qui me concernent, ses développements sur le web catholique sont une accumulation d’erreurs. C’est que le mépris pour son sujet doit rarement conduire à un travail journalistique de qualité.

    N’allons pas lui rappeler que la crise de la pédophilie, c’est 2010 et non 2009, c’est une broutille. Mais lisons.

    Elle nous dit que la blogosphère catholique…

    « est aujourd’hui en pleine effervescence avec les débats sur le mariage pour tous.

    Au « top ten » des blogs les plus consultés, on peut citer Koztoujours, de l’avocat d’affaires Erwan Le Morhedec, 35 ans ; Edmond Prochain, créé par le tout jeune journaliste (…) également coauteur de la première minisérie de catéchisme humoristique, « le Cathologue » ; le quotidien d’actualités le Salon beige ; ou encore le collectif les Sacristains, le « site qui sonne les cloches ».

    Sous l’égide de Mgr Giraud, chargé des communications sociales, un collectif tout à fait confidentiel, sans site ni page internet, baptisé la Fraternité des Amis de Saint Médard, se réunit tous les deux mois pour faire le point sur les initiatives. Fer de lance de la communication web de l’Eglise, il rassemble les 100 twittos et blogueurs cathos les plus suivis. »

    Passons aussi sur le fait que je ne peux pas avoir 35 ans tous les ans et que, tout catholique que je sois, je vieillis aussi.

    Et reprenons, avec un grand jeu : révèle le #PlanSecret en cliquant sur les « + » !

    Au top ten des blogs les plus consultés, on peut citer (...) Edmond Prochain
    Au top ten des blogs les plus consultés, on peut citer (...) les Sacristains

    Le deuxième paragraphe témoigne plus encore de l’absence de la moindre enquête, même de la plus simple, celle qu’on réalise assis sur sa chaise de bureau, devant son ordinateur.

    La FASM, un collectif tout à fait confidentiel, sans site ni page internet, qui fait le point sur les initiatives
    Fer de lance de la communication web de l'Eglise, il rassemble les 100 twittos et blogueurs cathos les plus suivis
    Sous l'égide de Mgr Giraud

    S’il y a quelques éléments réels dans cette « enquête », l’accumulation rare d’erreurs en un si petit nombre de lignes dès que l’on approche le factuel devrait donner une assez bonne idée de la qualité de cette « enquête ».

    *

    Cet intérêt soudain des medias de gauche, cet empressement à convoquer les préjugés, est toutefois une bonne nouvelle.

    Tout d’abord, parce que lorsqu’ils veulent « plonger dans la galaxie catho-réac-décomplexée », ils ne rencontrent que des jeunes, signe d’une vitalité nouvelle.

    C’est également une bonne nouvelle, parce que c’est le témoignage d’une première victoire : ils s’inquiètent.

    Et elle est tellement manifeste, cette inquiétude, chez Marie Lemonnier ! Elle perce dans cette formule :

    « On les croyait effacés, et de fait ils nous étaient devenus invisibles »

    Quel double sens ! On les croyait « effacés ». On les croyait discrets, enfouis, disparus. Mais aussi : ils nous croyaient définitivement effacés. Rayés du paysage. Et de fait, non : « depuis six mois, on les découvre par centaines de milliers ».

    Alors la guerre idéologique doit reprendre, il faut se ressaisir : les catholiques sont aux portes ! On reconvoque les poncifs, la morgue et le mépris. Mais ce sont de vieux outils aujourd’hui inutiles. Nous avons acté que nous sommes minoritaires (à tout le moins pour les pratiquants) et c’est dos au mur que nous nous engageons. Aujourd’hui, cette morgue et ce mépris ne nous surprennent plus : nous sommes nés avec et, si nous continuons d’espérer mieux, nous n’attendons pas autre chose. Cela ne nous a pas empêchés de devenir ce que nous sommes aujourd’hui, car nous nous sommes construits ailleurs que dans les lieux où ils officient. Cela ne nous a pas dissuadés d’affirmer nos convictions, sans illusions sur l’accueil que nous recevrions, et cela ne nous empêchera pas de le faire demain.

    Oui, nous croyons en un autre monde. Un monde, par exemple, dans lequel la conclusion n’est pas si significativement laissée à la chroniqueuse sexe. Un autre monde que celui dans lequel la sexualité s’exhibe pour tenter de compenser sa vacuité intellectuelle et sa désespérance. Un monde du « développement intégral de l’Homme », dans sa nature, sa culture, ses aspirations profondes. C’est, selon la formule consacrée, le développement de chaque Homme, et le développement de tout l’Homme, c’est-à-dire de l’Humanité toute ensemble, solidaire et collective, posant une « option préférentielle pour les pauvres » de toutes les pauvretés, toutes les fragilités.

    Ces aspirations, nos enquêteurs de gauche les ignorent, aveuglés par leurs a priori et trop pressés de porter le discrédit. C’est pourtant cette vision globale, sereine et aimante que nous portons au cœur et dans les tripes. C’est cette cohérence qui donne une force paisible et déterminée à cette jeunesse porteuse d’espérance.

    Et qui n’a pas fini d’avoir l’audace d’exister.

    http://www.koztoujours.fr/ils-nous-croyaient-effaces

  • Les veilleurs pacifiques à Nantes

    N
    Face aux voyous :

     

    V

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manœuvres d’été autour du chaudron égyptien

    Ex: http://www.dedefensa.org
    On peut d’abord se référer à deux textes publiés sur ce site, le 17 août 2013 et le 19 août 2013. En les rapprochant, voire en les rassemblant, on peut déjà disposer d’indices sérieux pour annoncer le développement que nous allons proposer ici. Il s’agit nécessairement d’une spéculation mais qui nous semble correspondre à de grandes tendances, donc présentant une cohérence qui justifie de la développer. Même si cette spéculation concerne essentiellement la communication, elle a toute son importance, à la mesure de l'importance du système de la communication dans l'évolution des situations.
    • D’un côté, il y a le constat jusqu’ici en constant renforcement d’une considérable inconsistance de la politique égyptienne (et moyenne-orientale) des USA. On peut même parler, à ce stade, d’une dissolution passive de cette politique, et par conséquent d'une érosion accélérée de l’influence US avec la mise en question des liens de coopération entre les USA et l’Égypte. A ce stade, on ne peut rien avancer d’assuré mais on est tout de même conduit à constater que la tendance est déjà affirmée sur la durée, qu’elle correspond à une tendance générale de la politique US, à une situation politique à Washington, voire au caractère d’un homme (Obama), tout cela d’ailleurs s’additionnant. Comme l’on sait (le 17 août 2013), les militaires égyptiens s’en sont avisés, tandis que le sentiment général en Égypte est clairement antiaméricaniste (voir le 7 août 2013). Comme l’on sait également, le grand sujet au cœur de la “politique égyptienne” des USA, c’est l’aide militaire US à l’Égypte et son éventuelle suspension ou suppression, qui gagne de plus en plus de partisans. Daily Beast du 20 août 2013 affirme même que l’administration Obama a “discrètement” décidé de “suspendre” l’aide US à l’Égypte sans pourtant nommer “coup” la prise de pouvoir des militaires (ce qui obligerait légalement à une suppression officielle de cette aide) ; cette affirmation (suspension de l’aide) étant plus ou moins mollement démentie par la Maison-Blanche, qui continue pourtant son exploration sémantique du mot “coup”... (Le constat ici est qu’avec Obama la maxime “pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué” est toujours respectée, le processus d’examen et de décision concernant le maintien ou pas de l’aide militaire ressemblant de plus en plus à une farce burlesque filmée au ralenti. L'absence de réalisation de cette perception catastrophique de sa politique par l'administration Obama est un phénomène psychologique remarquable, qui tient de l'autisme pour sa manifestation.)
    • Devant cette incertitude de la position US, avec la perte d’influence considérable que cela entraîne, des rumeurs se sont développées à partir de la visite impromptue de Sultan Bandar, le chef du renseignement saoudien à la carrière mouvementée, à Moscou, le 31 juillet, avec 4 heures d’entretien avec Poutine à la clef. On a signalé, en nous attachant à la question des armements (voir le 19 août 2013), quelques-unes de ces rumeurs, affirmations semi-officielles et démentis qui le sont également ; et l'on a observé combien cette idée d’une certaine dynamique de consultation entre l’Arabie et la Russie, et encore plus à propos de l’Egypte que de la Syrie, avait la vie dure. La citation venue de Egyptian Independent ou/et (?) de DEBKAFiles sur le sujet d’une réunion convoquée par Poutine qui aurait eu lieu le 15 ou le 16 août à Moscou, est reprise dans nombre de textes («Putin had called an extraordinary session in the Kremlin to put “all Russian military facilities ‘at the Egyptian military's disposal.’” The report, which cited several sources without providing any further details about them, also said that “Putin will discuss Russian arrangements for joint-military exercises with the Egyptian army.”»)
    • Justement, le site DEBKAFiles, qui alterne le pire et le meilleur, des narrative de circonstance à certaines indications intéressantes, a montré depuis des mois une constance réelle et bien documentée dans l’appréciation qualitative de la politique russe au Moyen-Orient, en Syrie certes mais aussi, depuis quelques temps, vis-à-vis de l’Égypte et là aussi en connexion avec l’Arabie. Dans une récente nouvelle, le 19 août 2013, DEBKAFiles explique la position d’Israël, favorable certainement aux militaires égyptiens mais dans une mesure très contrainte qui n’engage en rien l’avenir, avec une coopération strictement limitée à la lutte antiterroriste dans le Sinaï. («On Saturday, Aug. 17, El-Sisi remarked “This is no time to attack the US and Israel, because our first priority is to disband the Muslim Brotherhood.” Jerusalem found this remark alarming rather than comforting, noting that he made no promises about the future.») DEBKAFiles explique que la campagne en cours pour inciter le bloc BAO à soutenir les militaires selon le thème “les militaires ou l’anarchie” est essentiellement le fait, non d’Israël, mais de l’Arabie et des UAE, à l’instigation de Prince Bandar, et cela accordant une part importante de l’argument à la possibilité d’un tournant pro-russe de l’Égypte si ce soutien ne se manifeste pas... (Et tournant pro-russe de l'Arabie également...)
    « Saudi Arabia and the United Arab Emirates – not Israel – are lobbying the West for support of the Egyptian military. Their campaign is orchestrated by Saudi Director of Intelligence Prince Bandar Bin Sultan - not an anonymous senior Israeli official as claimed by the New York Times, DEBKAfile’s Middle East sources report. The prince is wielding the Russian threat (Remember the Red Peril?) as his most potent weapon for pulling Washington and Brussels behind Egypt’s military chief Gen. Abdel-Fattah El-Sisi and away from recriminations for his deadly crackdown on the Muslim Brotherhood.
    « The veteran Saudi diplomat’s message is blunt: Failing a radical Western about-turn in favor of the Egyptian military, Cairo will turn to Moscow. In no time, Russian arms and military experts will again be swarming over Egypt, 41 years after they were thrown out by the late president Anwar Sadat in 1972. Implied in Bandar’s message is the availability of Saudi financing for Egyptian arms purchases from Moscow. Therefore, if President Barack Obama yields to pressure and cuts off military aid to post-coup Cairo, America’s strategic partnership with this important Arab nation may go by the board.
    « It is not clear to what extent Russian President Vladimir Putin is an active party in the Saudi drive on behalf of the Egyptian military ruler. On July 31, during his four-hour meeting with Prince Bandar, he listened to a Saudi proposition for the two countries to set up an economic-military-diplomatic partnership as payment for Russian backing for Cairo. [...]
    « ... From Israel’s perspective, the Bandar initiative if it takes off would lead to the undesirable consequence of a Russian military presence in Egypt as well as Syria. This would exacerbate an already fragile - if not perilous situation – closing in on Israel from the south as well as from the north.»
    • Parmi d’autres commentaires qui vont dans le même sens, on notera celui de “Spengler”, le célèbre commentateur pseudo-incognito de ATimes.com, le 19 août 2013. “Spengler” ne déteste pas de se citer lui-même et il est attentif à suivre les grandes tendances de la politique générale d’une façon musclée. La situation américaniste ne lui a pas échappé, et sa description de l’extraordinaire “désordre paralysée“, de la formidable “impuissante puissance” du pouvoir américaniste à Washington n’est pas si mal vue. “Spengler” en déduit qu’il faut bien que d’autres prennent en charge ce que les USA ne sont plus capable d’assumer en aucun cas, – et, à son tour, il corrobore la connexion Russie-Arabie.
    « Other regional and world powers will do their best to contain the mess. Russia and Saudi Arabia might be the unlikeliest of partners, but they have a profound common interest in containing jihadist radicalism in general and the Muslim Brotherhood in particular. Both countries backed Egypt's military unequivocally. Russia Today reported August 7 that “Saudi Arabia has reportedly offered to buy arms worth up to $15 billion from Russia, and provided a raft of economic and political concessions to the Kremlin - all in a bid to weaken Moscow's endorsement of Syrian President Bashar Assad. »
    « No such thing will happen, to be sure. But the Russians and Saudis probably will collaborate to prune the Syrian opposition of fanatics who threaten the Saudi regime as well as Russian security interests in the Caucasus. Chechnyan fighters - along with jihadists from around the world - are active in Syria, which has become a petrie dish for Islamic radicalism on par with Afghanistan during the 1970s... »
    Plus loin, “Spengler”, qui met également en scène la Chine pour nous proposer la vision surréaliste d’une alliance Moscou-Ryad-Pékin pour policer le Moyen-Orient, développe un raisonnement analytique pour montrer que, contrairement aux analyses ossifiées des experts du bloc BAO, la Russie est en bonne voie de renaissance et représente une puissance en pleine activité et pleine possession de ses moyens. Tout cela va dans le sens du courant général esquissé ici et là pour avancer l’hypothèse d’un changement de responsabilité dans le contrôle des affaires moyennes-orientales, qui pourrait effectivement se réaliser à l’occasion de la crise égyptienne où le bloc BAO se retrouve paralysé dans l’habituel dilemme qui, dans le brouhaha de sa rhétorique interne et de ses débats de communication, le conduit à considérer les deux options d’une politique comme aussi détestables l’une que l’autre. Ainsi les pays du bloc BAO, à l’image du Washington d’Obama, ne parviennent-il pas à se décider entre la condamnation décisive de la répression des Frères au nom de la sauvegarde d’une “démocratie” bien incertaine et le soutien affirmé aux militaires au nom de l’espoir du rétablissement d’un “ordre” bien suspect.
    Mais cette paralysie renvoie moins à la difficulté du choix, quelle qu’en soit le justesse, qu’à la déliquescence interne du bloc BAO. Le cas extraordinaire des hypothèses qui sont soulevées dans ces rumeurs et ces diverses appréciations semi-officielles, se trouve dans ceci qu’on est conduit à se trouver obligés de constater que la monarchie archi-pourrie et déliquescente des Saoud s’avère finalement moins paralysée, moins ossifiée en un sens, que les pays du bloc BAO. Quant à la Russie, qu’on puisse envisager sans s’en étonner vraiment qu’elle-même puisse envisager de telles voies d’affirmation nouvelle au Moyen-Orient n’a justement rien pour étonner, puisque la situation égyptienne finit par ressembler pour elle à la situation syrienne : la proclamation des principes, dont ceux de la souveraineté et de la légitimité que les chars du général Sisi semblent avoir verrouillés à leur façon, et la lutte contre l’activisme islamiste en général et sous quelque forme que ce soit qui reste plus que jamais son obsession intérieure alimentée par les événements extérieurs. Simplement, on doit mesurer le chemin parcouru entre aujourd’hui et, disons, il y a trois ans d’ici, si l’on avait évoqué la possibilité d’un renouveau d’une influence majeure de la Russie en Égypte. (Ce chemin parcouru, cette situation nouvelle, justifient également les craintes israéliennes, appréhendant de voir un Sisi, à la tête d’un pays surchauffé, avec la “tutelle” US en déliquescence et dans les tendances nouvelles qui se manifestent, plus tenté de suivre dans sa politique régionale la voie nassérienne que celle de Moubarak pour verrouiller un rassemblement populaire qui rencontrerait un sentiment général.)
    Finalement, la seule certitude que nous apporte cet ensemble de rumeurs et de suggestions semi-officielles sur une connexion de facto entre Russie et Arabie, c’est l’état absolument délabré de l’architecture du Moyen-Orient telle qu’elle fut élaborée depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale à l’avantage du bloc BAO. Le chaudron égyptien est moins le résultat de multiples manigances et manipulations que l’expression de cette décrépitude extraordinaire ; ainsi ne peut-on être surpris en aucune façon que cette situation égyptienne soit l’objet, dans tous les cas dans le champ de la communication, de manœuvres si nouvelles dans la composition de ceux qui les conduiraient éventuellement, pour tenter une recomposition de cette architecture. Quant au bloc BAO, finalement, tout s’explique dans le chef de sa paralysie, outre son état chronique qu'on observe : il se trouve plongé si profondément dans un débat sur l’état de lui-même, avec la crise Snowden/NSA, qu’il n’est pas loin d’être, d’une autre façon certes, dans une situation de confusion proche de la situation égyptienne. D’une certaine façon, il en est l’équivalent, encore une fois à sa manière, par rapport à la “décrépitude extraordinaire” de sa propre architecture.
    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • "LES VEILLEURS" c'est quoi? Comme si vous y étiez...