
Antigone donnant la sépulture à Polynice.
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Gérald Darmanin n’a rien arrangé en opposant loi de Dieu et loi de la République. Au contraire il a contribué à échauffer les esprits alors qu’ils faudrait les apaiser en montrant qu’il devrait y avoir accord entre les citoyens sur les exigences du bien commun.
Gérald Darmanin, notre ministre de l’Intérieur, est en charge de dossiers pour le moins brûlants, quant à la sécurité publique et à la lutte contre le séparatisme islamiste. Raison de plus pour surveiller son langage et ne pas employer des expressions qui risquent d’enflammer les esprits, sans aider à la solution des problèmes.
Quand nous étions petits, nous lisions la collection « Belles Histoires et Belles Vies » que les éditions Fleurus ont éditée jusqu’en 1972. Les albums des années quarante et cinquante étaient de petites merveilles. Je relisais avec fascination Les martyrs de l’Ouganda, paru en 1954, et Le bienheureux Théophane Vénard, paru en 1961. Les récits horrifiques des martyres respectifs, que les vignettes évoquaient avec des images très sages, m’avaient impressionné au point que nous étions allés visiter la « salle des martyrs » au siège des Missions Étrangères de Paris. Chaines et gangues étaient suspendues dans une muséographie assez pauvre.
J’ai longuement fréquenté, Jean Madiran comme directeur du quotidien Présent, retour sur son combat contre l’hérésie du XXIe siècle qui est plus que jamais d’actualité.