100.000, c’est un nombre facile à retenir. Ça marque les esprits. Gérald Darmanin, chez Jean-Jacques Bourdin, le 2 novembre matin, annonçait, alors qu’on rentrait en confinement, que plus de 100.000 contrôles avaient déjà été effectués avec, à la clef, 5.000 verbalisations à 135 euros, soit 675.000 euros dans les caisses de l’État. Bon, à titre indicatif, la France s’endetterait de 2.665 euros par seconde, si l’on en croit le compteur de la dette publique. Faites le calcul : 675.000 euros, c’est l’équivalent, en gros, de quatre minutes d’endettement. Énorme. Sylvie Vartan et Carlos, c’était 2 mn 35 de bonheur. On progresse.
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100.000 verbalisations et les cathos n’ont qu’à bien se tenir…
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Gérald Darmanin n’exclut pas d’envoyer les forces de l’ordre contre les « prières de rue » catholiques
Interrogé vendredi sur Franceinfo au sujet des « prières de rue » organisées par les catholiques qui demandent le droit d’assister à la messe pendant le confinement, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré que « la vie est plus importante que tout ». « Et la vie, c’est de lutter contre le coronavirus. Donc je ne souhaite pas envoyer les policiers et les gendarmes verbaliser des croyants devant une église, évidemment. Mais s’il s’agit d’un acte répété et qui est manifestement contraire aux lois de la République, je le ferai ».
Le Parisien / Lire aussi : Retour des messes : l’État et l’Église se parleront lundi
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Sous les fallacieux prétextes de combattre l’épidémie, des mesures de racisme anticatholique
L’AGRIF réagit aux propos du ministre de l’Intérieur :
En digne continuateur de Manuel Valls faisant jadis gazer les paisibles manifestants contre la dénaturation du mariage, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, se campe dans une sublime posture d’Artaban pour annoncer son héroïque détermination à faire disperser les dangereux catholiques qui, manifestant devant les églises pour exiger le respect de la fondamentale liberté du culte, menaceraient la République.
Ce méchant ouistiti rejoint ainsi son prédécesseur le blaireau Castaner et tous les autres de cette ribambelle ministérielle, plus aptes à persécuter les catholiques qu’à empêcher en France les massacres de l’islam jihadiste.
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Pourquoi le strabisme islamophile des chrétiens ? (texte de 2012)
Comment les Occidentaux voient-ils l'islam ? Un récent ouvrage du père Gallez aborde cette importante question.
Il y a plusieurs livres dans le dernier ouvrage du Père Edouard Marie Gallez sur Le Malentendu islamochrétien. Il y a une vision de l'histoire : il faut cela pour comprendre l'islam du point de vue de l'Evangile. Il y a une longue mise au point sur l'islamologie et les islamologues. Il y a enfin quelques pistes à l'attention des théologiens catholiques d'aujourd'hui.
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Renan : la foi et la science
Ernest Renan n'est pas parvenu à concilier la foi et la science. Se n'est cependant pas sans tourments que l'auteur de La Vie de Jésus a renoncé à la première. La biographie que lui consacre Jean-Pierre Van Deth revient sur ce débat intérieur.
Pour un catholique, se lancer dans la lecture d'une biographie de Renan peut paraître étrange, tant l'écrivain s est retrouvé au cœur d'une bataille idéologique violente, opposant l'écrivain féru de science et l’Église dans la seconde moitié du XIXe siècle. Avec le temps, c'est-à-dire avec la Grande guerre de 1914, ces querelles se sont estompées la science, au même titre que l’égalité démocratique, a prouvé que les massacres comptés en millions de personnes étaient possibles l’Église, quant à elle, avec son discours sur la charité et la paix entre les peuples, faisait figure d'étrange épouvantail, mais n'effrayait guère le nationalisme guerrier.
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Politique et religion aux États-Unis, par Gérard Leclerc.
« Nous croyons en Dieu », la devise américaine.
© roszred / Pixabay
L’élection présidentielle américaine est sans aucun doute celle qui nous passionne le plus, en dehors de nos frontières, en raison, bien sûr, du rôle prééminent que continuent à jouer les États-Unis dans le monde. Il se trouve, par ailleurs, que l’élection surprise de Donald Trump il y a quatre ans a affolé nos sismographes, parce que, de toute façon, des bouleversements profonds étaient intervenus pour permettre l’avènement d’un personnage en dehors des normes.
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Sur Valeurs Actuelles, Charlotte d'Ornellas vs. Michel Onfray - Débat sur la foi, la laïcité et l'identité.
Le philosophe Michel Onfray et la journaliste de Valeurs actuelles Charlotte d'Ornellas, se sont affrontés sur plusieurs terrains philosophiques, comme celui de la foi dans le domaine politique, de la laïcité au Liban et de l'identité. Un débat animé par François de Voyer, président du Cercle Audace, au théâtre de La Scène Parisienne.
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Coran, Sunna, charia ou fiqh : Ce que les textes disent des musulmanes
La sujétion des femmes en islam s'explique-t-elle seulement par un machisme méditerranéen, ou plonge-t-elle ses racines dans le Coran et les textes. Le plus simple pour le savoir est de se renseigner à la source.
« Nous l’avons dit, nous sommes loin d'appliquer comme il se doit les enseignements de l'islam en ce qui concerne les droits et le rôle des femmes dans nos sociétés. Les discriminations sont légion et dans tous les domaines éducation, mariage, travail etc. »
Ces lignes ont été publiées dans un petit opuscule de 80 pages par Tariq Ramadan, petit-fils de Hassan al-Bannâ, fondateur des Frères musulmans, qui sont à l’origine de l'islamisme. Ramadan lui-même est le maître à penser des fondamentalistes musulmans de l'Union des Organisations Islamiques de France (UOEF). Ses propos laissent entendre que l'assujettissement des femmes dans les sociétés musulmanes serait la conséquence de dérives fâcheuses. Pour s'en assurer, le mieux est de se reporter aux textes fondateurs sur lesquels est bâtie la religion musulmane. Ils sont de plusieurs ordres le Coran, livre de la Révélation mais aussi la sunna (Tradition), qui rassemble les « dits du Prophète » (hadiths) la charia, Loi divine qui s'appuie à la fois sur le Coran et la sunna et le fiqh, jurisprudence musulmane précisant la charia.
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Jean-Pierre Maugendre : Les catholiques face aux enjeux de civilisations
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Une icône catholique ?, par Gérard Leclerc.
Amy Coney Barrett
© Rachel Malehorn / CC by
Il est un terme qu’affectionnent certains médias, plutôt de sensibilité de gauche ou progressiste, c’est celui d’icône. Ce terme qui appartient au vocabulaire religieux s’est trouvé transposé sur le terrain politico-idéologique. Une icône, aujourd’hui, c’est une personnalité incontestable, un modèle, une référence qu’il serait malvenu de contester. Le plus souvent, il est attribué à une figure féministe, qui a joué un rôle dans l’évolution de la condition de la femme.
Ainsi, le maire socialiste de Rouen envisage-t-il de remplacer la statue de l’empereur Napoléon Ier par une œuvre d’art dédiée à Gisèle Halimi, définie « comme figure de la lutte pour le droit des femmes ». Le type de l’icône actuelle. De même, Ruth Bader Ginsburg, la doyenne de la Cour suprême des États-Unis qui vient de mourir, a été immédiatement célébrée comme une icône en raison de son action en faveur des causes progressistes. Et une vaste campagne d’opinion s’est déclenchée pour magnifier sa mémoire en signifiant qu’il serait intolérable que son héritage fût désavoué.