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JT du jeudi 24 décembre 2015 - Les origines de Noël
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Catholiques de droite : l'extrême déception des bobos
Voilà un article signé Bernadette Sauvaget, dans Libération, qui nous fait bien rire. Le sujet : la tentation (sic) du vote FN chez les catholiques. En gros c'est péché. Comme si cela ne devait poser aucun problème de voter pour des partis qui ont soutenu la dénaturation du mariage, la destruction d'embryons humains, l'avortement, et autres atteintes à la vie et à la famille. Non, le problème c'est que les "cathos de gauche", ces chrétiens qui se disent d'ouverture, restent fermés à la jeunesse catholique. Celle qui s'est révélée lors des Manifs pour Tous. Loin d'un feu de paille, ce printemps des consciences a révélé une génération forgée par les pontificats de Jean-Paul II et Benoît XVI. Une génération qui n'a donc plus peur comme le demandait le pontife polonais en 1978. Les fruits sont là et Libé se désespère du crépuscule des cathos de gauche :
"[...] Malgré ces résistances ici ou là [parmi lesquelles Koztoujours, cité, qui s'est en somme planté de génération, NDMJ], l’aile conservatrice, ce catholicisme d’identité que la Manif pour tous a fédéré, a réussi son OPA, prenant en otage les autres courants. Son opposition s’est réduite à des marges et se tait. Il n’y a plus guère que l’avocat Jean-Pierre Mignard, proche de François Hollande, qui réussit à se faire entendre. Le catholicisme engagé, social, de gauche est devenu inaudible, pratiquement disqualifié par ses jeunes et coriaces adversaires, nombreux à écouter les Rey et Aillet. «Il nous manque des figures fortes qui puissent porter le message», reconnaissent nombre de cathos de gauche.
Le catholicisme d’ouverture sans relève
Certes, il y a bien eu un sursaut entre les deux tours des régionales. Lancée par d’anciens responsables de l’hebdomadairela Vie, une pétition mettait en garde contre le vote pour le FN.D’eux-mêmes, ses initiateurs reconnaissent que peu de jeunes l’ont signée. «Nous avons manqué le rendez-vous avec les jeunes générations», regrette un catholique lyonnais. De fait, très présent dans les années 70, le catholicisme social et d’ouverture n’a guère de relève. Sauf dans des associations très présentes sur le terrain social. Cette cassure est due, selon Jean-Louis Schlegel, ancien éditeur au Seuil et l’une des figures intellectuelles du catholicisme français de gauche, aux pontificats de Jean-Paul II et Benoît XVI. «Ma génération a beaucoup douté,contesté, raconte-t-il. Nous étions atteints, secoués, parfois ébranlés par le monde. Les jeunes générations raisonnent, elles, en terme d’orthodoxie. Elles sont vent debout contre ce monde, un peu comme des chevaliers du Bien contre le Mal. Ils portent leur foi conme une sorte de contre-culture.»"
Une contre-culture face à la culture de mort laissée par nos aînés : c'est exactement cela. Nos bien-pensants le constatent : les jeunes catholiques préfèrent les convictions défendues par la fraiche Marion Maréchal Le Pen aux idées sclérosées de la catho de gauche Martine Aubry.
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Noël sans les crèches ?
Difficile de laisser passer cette fête de Noël sans protester. Oui protester contre la prétention de l'association des maires de France de contribuer un peu plus à la déchristianisation de ce pays.
Version audio de cette chronique
Soulignons que cet organisme ne dispose d'aucune autorité. Mais il a cru pouvoir, sous la co-présidence de deux personnages emblématique de notre république faisandée, l'un issu des rangs chiraquiens, ancien ministre de Sarkozy, le fils Baroin, l'autre qui fut une figure particulièrement sectaire de l'ère Mitterrand en la personne de Laignel maire d'Issoudun, proposer qu'on empêche, au nom de la laïcité, d'installer des crèches de Noël dans les mairies de nos villages. Ces gens parlent d'ailleurs comme si cette tradition valait acte de foi.
Leur recommandation n'a bien sûr aucune valeur en droit. Et on annonce que des maires étiquetés à droite protestent et annoncent qu’ils passeront outre cette recommandation.
Ils ont raison.
Mais je pense d'abord que ces maires qui s'insurgent contre une telle entrave faite à la fois aux libertés et aux traditions ne sont pas assez nombreux, que la proposition de MM. Laignel et Baroin devrait obliger ces deux citoyens à déguerpir de leurs fonctions au sein de l'AMF.
Car leur recommandation dans le cadre de l’AMF n'a aucun sens.
À l'évidence en effet, tendre hypocritement à interdire, dans l'avenir, la présence de crèches de Noël dans les mairies correspond à l'idée d’une laïcité s’exerçant par le vide religieux, sous prétexte de répondre à l'agression des islamo-terroristes dont on nous répète tous les matins qu'ils n'ont, eux, rien à voir avec la foi mahométane. En fait on donne raison à ces extrémistes de l'islam, y compris contre les éléments disposés à une cohabitation avec le pays et les populations d'accueil.
La laïcité originellement était conçue, et affirmée par ses promoteurs, en vue d'assurer en théorie le pluralisme religieux et la liberté de conscience de ce qu'un Barrès saluera en 1917 comme les diverses familles spirituelles de la France.
Les maisons communes que sont les mairies devraient donc, à ce titre, pouvoir accueillir librement, avec des droits égaux, chacune leur tour, ceux qui représentent les traditions du pays, et Noël en est une suffisamment forte, pour que la loi la reconnaisse comme jour férié.
Le seul principe légitime de la laïcité serait qu’aucune religion ne doit bénéficier d’un privilège dans l’État et sur l’État.
Un ami humoriste me fait remarquer que certains de nos concitoyens pourraient se déclarer "victimes d’une odieuse islamophobie si on commémore dans nos mairies la naissance d’un enfant juif dans une Palestine sans Arabes ni musulmans." Que lui répondre ?
Sur le fond de l'affaire, la recommandation de l'AMF, sous l'égide de Baroin et Laignel, s'inscrit dans un contexte où "on" veut nous faire capituler devant l'islamisation rampante de la France et de l'Europe. Elle est évidemment marquée par un sectarisme laïcard dont tout le monde peut reconnaître la patte, celle du grand-orient de France si puissant au parti socialiste et au sein des réseaux chiraquiens.
Or, ce n'est certainement pas de retirer administrativement, et de plus : lâchement, les crèches de Noël qui fera reculer l'islamo-terrorisme. Au contraire.
On doit donc répondre sur le terrain de la liberté : celle d'exercer de traditions aussi inoffensives que la crèche de Noël dans les mairies de certains villages de France, un usage catholique millénaire, la France et l'Europe, même laïques, étant elles-mêmes issues du judéo-christianisme.
Soulignons aussi, s'agissant de l'islam, qu'il ne s'agit pas d'un "culte" mais d'une prédication. Celle-ci n'a pas grand-chose à voir avec l'Histoire de France, encore moins avec celle de l'Europe, sauf à inverser les rôles de la bataille de Poitiers ou du siège de Vienne.
Que certaines traditions maghrébines ou asiatiques soient accueillies, à l'occasion, dans cette "maison commune" qu'est la mairie, dès lors qu'il existe une raison sociologique de les accueillir dans certaines municipalités, cela relève du bon sens et du vivre ensemble, comme la crèche de Noël ou toute autre fête traditionnelle tournée vers la lumière, mais cela doit résulter de la liberté du maire et ne laisser aucune place à aucune prédication fanatique, quelle qu'elle soit. Pas plus celle de l'islamisme que celle de l'athéisme persécuteur des con-frères de MM. Laignel et Baroin.
Je souhaite donc en ce jour à tous mes amis lecteurs et auditeurs, et même à tous mes adversaires, une heureuse fête de la Nativité.
JG Malliarakis
À lire en relation avec cette chronique
"La Loge maçonnique", à commander aux Éditions du Trident, sur la page catalogue ou par correspondance en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.
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Entretien avec Jean Sévillia
À l’occasion de la sortie en librairie de son ouvrage La France catholique (Éditions Michel Lafon), Jean Sévillia, journaliste au Figaro Magazine et au Figaro Histoire, rappelle que la France compte 44 millions de baptisés.
Pour lui, cette France catholique est vivante, visible mais discrète, et aussi très impliquée, en particulier dans les réseaux sociaux et les récents débats de société.
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JT du mercredi 23 décembre 2015 - Menaces sur les églises
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Alain de Benoist sur les islamistes : « Nous cherchons les moyens d’exister ; eux, des raisons de vivre et de mourir »
Comment une société vide de sens et de transcendance peut-elle prétendre apporter des réponses aux islamistes radicalisés, s’interroge Alain de Benoist
Le gouvernement annonce la création d’un premier centre de « déradicalisation » destiné à nos jeunes musulmans. Vous y croyez ?
Déjà, je n’aime pas beaucoup le terme, car la radicalité est tout autre chose que l’extrémisme. Mais passons. Que faut-il entendre par « déradicalisation » ? Qu’on va prendre en main de jeunes djihadistes pour essayer de leur faire comprendre qu’on leur a lavé le cerveau et que ce n’est vraiment pas bien de vouloir tuer tout le monde ? Pourquoi pas, puisque dans certains pays cela a donné quelques résultats.Mais il est clair qu’on n’y parviendra pas avec un programme unique, tant les parcours des uns et des autres ont pu être différents, tant la palette de leurs motivations est variée. Quoi de commun entre le salafiste « quiétiste » passé au djihadisme pour des raisons de frustration et de déclassement social – voyez le beau film de Nabil Ayouch Les chevaux de Dieu (2012) – et le petit bandit de droit commun « converti » dans l’incubateur carcéral, qui a décidé de partir en Syrie sans pour autant renoncer à son goût pour les discothèques, les belles voitures, la vie facile et le whisky ? Entre le jeune sociopathe ravi de trouver une légitimation « sacrée » à ses instincts de destruction et celui qui, pareillement dépourvu de toute formation théologique, rêve seulement d’une aventure guerrière qui le fera passer à la télévision ?
Les termes employés pour présenter ce projet sont à eux seuls révélateurs. Il n’y est question que de la tarte à la crème des « valeurs républicaines » et de l’urgence de créer des « lieux de recherche et d’accompagnement ». Bref, des lieux pour se « reconstruire », grâce à des « cellules psychologiques » qui sauront mettre le « dialogue citoyen » au service de la normalisation. Faudra-t-il pour cela faire intervenir des psychologues ou des théologiens, des assistantes sociales ou des spécialistes du crime organisé ? Le fond du problème, de toute façon, est ailleurs.
Et quel est le fond du problème ?
Le fond du problème, c’est qu’une société qui n’est porteuse d’aucun modèle attractif, d’aucune puissante conviction, d’aucun projet collectif, d’aucun idéal est très mal armée pour ramener dans le droit chemin des individus qui se réclament d’un idéal, fût-il criminel et dévoyé. Qu’une société qui ne donne que des moyens d’exister est très mal armée face à ceux qui cherchent des raisons de vivre, lesquelles ne font qu’un à leurs yeux avec des raisons de mourir.
Tel est le véritable contraste.
Aux « fous de Dieu » qu’on veut sauver d’eux-mêmes, qu’avons-nous à proposer en matière de « réinsertion » ? De devenir d’honnêtes vigiles ou de gentils livreurs de pizza qui regarderont docilement « Les Jeux de 20 heures » à la télévision ? Et qu’espère-t-on obtenir avec des « modules de citoyenneté » qui font rire tout le monde, assortis d’invocation rituelles à une « laïcité » qui se borne à interdire les crèches de Noël pour rendre invisible dans la sphère publique ce qu’elle ne tolère, provisoirement, que dans la sphère privée ?Certaines des réactions, proprement infantiles, aux attentats du 13 novembre ont été très justement stigmatisées sur le site du Point par Gabriel Matzneff, dans un article (« Trois petits cochons ») qui a fait quelque bruit.
Il visait ceux qui s’imaginent que la meilleure réponse à apporter aux terroristes islamistes est de continuer à s’amuser comme de si rien n’était. « Le manque de spiritualité, de courage et de profondeur de cette prétendue “génération Bataclan” me fait horreur », écrivait-il, ajoutant que dans la cour des Invalides, haut lieu de l’Histoire de France, ce ne sont pas des chansons de variétés qu’on aurait dû entendre, mais bien plutôt les accents solennels du Dies irae.L’État libéral se fait gloire de sa neutralité en matière de « vie bonne », et la société postmoderne n’a pour mots d’ordre que rigoler et consommer, gagner du fric et partir en vacances sans « se prendre la tête ». Tant qu’au don de soi, on n’aura à opposer que le souci de soi, tant qu’au sacrifice et à la volonté de se battre, on n’aura à opposer que le confort et le calcul de son meilleur intérêt, il ne faut pas s’étonner que certains tentent de donner un sens à leur vie en s’engageant dans les plus folles aventures.
À sa façon, c’est aussi ce que Christophe Geffroy, directeur de la revue catholique La Nef, dit dans le dernier numéro de cette publication : « Quel est le mode de vie que nous voulons défendre ? Celui consumériste, matérialiste, hédoniste, qui mène droit au nihilisme et qui n’a rien à offrir d’exaltant et d’alternatif aux futurs djihadistes de nos territoires […] Il y a comme une incohérence chez certains chrétiens à prétendre préserver notre mode de vie quand c’est justement ce que les papes nous exhortent à remettre en cause. »
Quel rôle donner alors à la religion ?
Régis Debray observait récemment que « ce sont bien des croyants qui, en Syrie, combattent résolument Daech sur le terrain, les Kurdes au nom d’une mystique nationale, les combattants du Hezbollah et les forces spéciales iraniennes au nom d’une mystique chiite ». Mais il disait aussi que deux catégories d’êtres humains menacent le monde actuel : ceux qui ont trop de religion et ceux qui n’en ont pas assez.
La « religion » est évidemment à prendre au sens large : croyances, convictions fortes, philosophie de l’existence, conception du monde. Mais l’image est juste : le trop vide attire irrésistiblement le trop-plein. Comment une société qui ne veut plus affirmer son identité ni savoir d’où elle vient, qui interdit la valorisation de son histoire nationale, mais s’épuise en repentances et autoflagellations historiques, pourrait-elle susciter un désir d’aimer la France chez ceux qui la haïssent ?
Normalement, ce serait le rôle de l’école de s’y employer, mais c’est impossible puisque le « roman national » y est désormais proscrit. -
Le nombre de musulmans se tournant vers Jésus-Christ n’a jamais été aussi élevé
Lu ici :
"Beaucoup de musulmans se convertissent d’une manière mystérieuse et étonnante, au cours d’un rêve ou d’une vision dans laquelle ils rencontrent Jésus. A la lecture du Coran ils se sentent parfois perdus et trouvent alors le salut dans la lecture du Nouveau Testament, en découvrant le véritable message de Jésus.
David Garrison a passé 2 ans et demi à interviewer plus de 1000 anciens musulmans convertis au christianisme. Pour lui « nous vivons le plus grand mouvement de conversion de musulmans à Jésus-Christ de toute l’Histoire. »
Malgré les persécutions grandissantes que subissent les chrétiens et les défis élevés auxquels les nouveaux convertis doivent faire face rien ne semble arrêter ce mouvement. Ces groupes de nouveaux convertis se retrouvent de manière secrète en petit nombre ce qui rend difficile l’analyse de combien ils pourraient être exactement. David Garrison estime qu’ils seraient entre 2 et 7 millions.
« Ce qui est extrêmement intéressant n’est pas seulement l’ampleur de ces mouvements… mais le nombre de tous les mouvements de conversion qu’il y a maintenant. Cela n’est pas limité à un endroit du monde mais nous les voyons de l’Afrique de l’Ouest à l’Indonésie et partout au milieu ! »
Cette vague de conversion ne s’explique pas d’abord par les violences terroristes causées par des extrémistes de l’Islam mais surtout par la plus grande disponibilité de la Bible et de programmes d’évangélisation sur les médias comme internet ou la radio. Partout dans le monde en se connectant à Internet on peut découvrir le message de l’Evangile et du salut qui est en Jésus-Christ."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Autriche : « Avec l’immigration, le christianisme va disparaître »
Manfred Haimbuchner, vice-gouverneur de Haute-Autriche, s’élève contre les catholiques dhimmisés qui veulent toujours plus d’immigration… ce qui conduirait à la disparition du catholicisme.
Manfred Haimbuchner est président du FPÖ (Parti de la liberté) de Haute-Autriche. En septembre dernier, il a conduit son parti à un succès électoral sans précédentaux élections au Parlement du Land : les Freiheitlichen ont doublé leur score pour atteindre 30 % des voix. Grâce à un accord avec les conservateurs – qui, en Autriche, ne pratiquent pas le « cordon sanitaire » –, Manfred Haimbuchner est aujourd’hui, à tout juste 37 ans, vice-gouverneur de Haute-Autriche.
Le 13 décembre, il a accordé une longue interview au quotidien viennois Der Kurier, qui lui a notamment objecté les propos du nouvel évêque de Linz, la capitale de la Haute-Autriche, Manfred Scheuer : « Il est contre les plafonds de migrants. Il rejette ce que vous demandez ». À peine arrivé dans son diocèse, l’évêque Scheuer avait effectivement tenu une conférence de presse pour dire son opposition catégorique à tout plafonnement de l’immigration : « Je suis de l’avis de la chancelière allemande Angela Merkel. L’asile est un droit de l’homme, on ne peut pas lui mettre de limites ».
En réponse, Manfred Haimbuchner a développé une opposition fondamentale – et qui ne vaut certes pas que pour l’Autriche – entre deux catholicismes : le catholicisme identitaire des peuples et le catholicisme dhimmisé des princes des prêtres.
Si nous n’introduisons pas de plafonds de migrants, le christianisme disparaîtra en Autriche. Je ne crois pas que ce soit l’objectif de l’évêque. Si chaque année des centaines de milliers de musulmans arrivent dans le pays, nous autres catholiques disparaîtrons. Je suis bouleversé par ce que dit sur ce point une partie de l’Église catholique. Car il s’agit aussi du fait que nous soutenons le christianisme. J’ai du mal à comprendre que l’on ne reconnaisse pas les proportions de l’immigration. L’Église catholique se croit sauvée en faisant venir dans ce pays le plus possible de gens d’une autre religion, parce qu’elle perd toujours davantage sa crédibilité auprès de la population de souche. C’est très inquiétant. Autrefois, l’Église essayait d’évangéliser les autres. Aujourd’hui une partie de l’Église soutient une politique qui fera de notre propre pays une terre de mission. […] Je suis moi-même catholique, mais un catholique carré. Je ne suis pas un catholique du Secours catholique [Caritas-Katholik], je fais partie des chrétiens qui sont capables de se défendre.
Qu’est-ce que c’est qu’un catholique du Secours catholique [Caritas-Katholik] ?
Ce sont ceux qui défendent une politique de l’accueil mal comprise. La paix en Europe n’est pas seulement menacée par les attaques terroristes, mais par les sociétés parallèles. La liberté, la sécurité, la paix ne vont pas de soi. Ce qui va s’imposer de plus en plus au centre de la réalité politique, c’est qu’il faut se battre pour elles.http://fr.novopress.info/196420/autriche-limmigration-christianisme-va-disparaitre/
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Syrie : les chrétiennes prennent les armes contre Daesh
Après les Kurdes, un bataillon de 50 femmes syriennes et chrétiennes s'engage contre Daesh. Les femmes combattantes terrifient les islamistes, car ces derniers sont persuadés qu'ils ne peuvent pas aller au paradis s'ils sont tués par une femme.«Je n'ai pas peur de Daesh», explique fièrement à l'AFP Thabirta Samir, 24 ans. «Avant,je travaillais pour une association culturelle syrienne, mais ça me plait de travailler dans le milieu militaire», poursuit-elle.Comme 10% de la population syrienne, Thabirta est chrétienne. Son peuple est persécuté par l'Etat islamique. Alors avec une cinquantaine d'autres femmes chrétiennes et comme les Kurdes avant elles, elle a pris les armes pour défendre sa terre, ses droits et sa religion.Certaines de ses coreligionaires ont même été encouragées par leur mari.Elles ne sont pas nombreuses, mais leur bataillon intitulé «Les Forces Féminines de Protection de la Terre entre les Deux Rivières» fait trembler les barbus.Pour eux, il n'y a pas pire que de mourir tué par une femme. «Cela les priverait du Paradis», explique une combattante kurde à l'AFP.Selon the Independent, les syriennes ont bien saisi les enjeux de la lutte contre l'Etat islamique : il ne s'agit pas seulement de survivre mais aussi de protéger leur liberté, quand Daesh vise à cantonner la femme à un rôle purement reproductif et domestique. -
Une crèche pour la première fois à la Mairie du Luc en Provence (83)
Photo de la petite crèche installée pour la première fois dans le hall d’accueil de la Mairie FN du Luc en Provence :
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