religion - Page 84
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SOS Chrétiens d'Orient au semi-marathon de Paris : la vidéo
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Pèlerinage à la Sainte Tunique d'Argenteuil - 2016
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Beaucaire : la Ligue des droits de l’homme se prend pour Hérode
Il y a quelque chose de cocasse à voir cette officine, qui s’émeut par ailleurs du sort des terroristes extradés, jouer à la vertu outragée.
On aurait pu croire qu’il s’agissait d’une plaisanterie du Gorafi, mais non : la Ligue des droits de l’homme l’a fait ! Elle a saisi le tribunal administratif de Nîmes au motif que les électeurs de Beaucaire, mairie dirigée par Julien Sanchez, seraient passés devant la crèche de Noël pour aller voter lors des dernières élections régionales de décembre 2015, ce qui serait, selon elle, discriminatoire.
Il y a quelque chose de cocasse à voir cette officine communiste, qui s’émeut par ailleurs du sort des terroristes extradés, jouer à la vertu outragée. Certes, à l’instar de ses sœurs jumelles de la LICRA, du MRAP ou de SOS Racisme, ces ligues de vertu prétendent depuis des années dicter aux hommes politiques, et aux Français en général, les limites admissibles de la liberté d’expression grâce aux subventions publiques et aux condamnations généreusement accordées. Et il n’y a, hélas, de ce point de vue rien de nouveau sous le soleil.
Mais quoi de plus inoffensif qu’une crèche ? Un enfant désarmé entouré de bergers et de rois mages venant du monde entier pour proclamer la paix aux hommes de bonne volonté. Quoi de plus pacifique et universel ? [.....]
Me Frédéric Pichon
La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Beaucaire-la-Ligue-des-droits-de-l
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Les conversions en masse dans plusieurs pays musulmans sont uniques dans l'histoire de l'islam
Les Missionnaires de la Miséricorde, accueillis par Mgr Rey dans le diocèse de Fréjus-Toulon, ont fêté leur dixième anniversaire en septembre dernier. Leur croissance les a obligés à acheter une maison en centre-ville. Leur fondateur et supérieur, l’abbé Loiseau, est interrogé dans La Nef. Extrait :
"[...] Notre communauté est encore modeste : cinq prêtres, onze séminaristes et un frère. Nous souhaitons, dans un premier temps, conforter nos lieux d’apostolat et développer une assistance variée dans nos paroisses. Les après-midi missionnaires avec les paroissiens sont un objectif important : il s'agit de missions de rue et de porte-à-porte avec des laïcs. Vous savez que notre souci est de développer la mission particulièrement auprès des musulmans. Cela demande une formation régulière sur l'islam et la création de liens d'amitié, c’est un investissement important pour nous. La création de groupes alpha (dîners missionnaires) est aussi une priorité. Vous voyez les projets sont nombreux… [...]
Je pense que la liturgie dans sa forme extraordinaire est un moyen privilégié aujourd’hui pour redonner la dimension sacrificielle et contemplative à la messe. On a trop oublié le caractère sacrificiel de la messe. Comme le disait Mgr Gamber, on a trop voulu privilégier la dimension anthropologique plutôt que la dimension théocentrique. L'homme moderne ne sera pas forcément touché par des enseignements, il a besoin du sacré pour s'élever vers Dieu. De plus, la forme extraordinaire s'inscrit dans la perspective de l'herméneutique de la continuité. En effet, le maintien de la messe traditionnelle rappelle qu’il ne peut y avoir de ruptures dans la foi et la liturgie. Cela doit être la même Église qui prie et célèbre avant ou après Vatican II : un rit millénaire nous permet de vivre cette continuité. Pour ce qui est du monde traditionaliste, je pense qu’il doit avoir une place importante dans l'Église aujourd'hui pour manifester cette continuité, son apport en liturgie et en doctrine étant capital.Mais nous avons tous un effort à réaliser pour avoir un élan missionnaire et pour travailler à l'unité suivant les perspectives de l'herméneutique de la continuité. L'enseignement du concile Vatican II à la lumière de la Tradition doit nous permettre de mieux vivre nos charismes et renouveler la vie spirituelle de nos communautés. Il est important pour la vie ecclésiale que nous soyons attentifs au renouveau missionnaire de nombreuses paroisses et communautés nouvelles. Mais il est aussi important de ne pas s'enfermer dans une réserve traditionaliste, la messe dans la forme extraordinaire s'adresse à tous, avec un souci de participation des fidèles comme le souhaitait le cardinal Ratzinger dans sa conférence de 1998 pour les dix ans d’Ecclesia Dei.
Nous sommes dans l’Année de la Miséricorde voulue par le pape François : qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
C’est une année de grandes grâces offertes par l'Église. La Miséricorde est la spiritualité du troisième millénaire, comme le rappelait saint Jean-Paul II. L'ultime planche de salut pour l'humanité, comme le dit Notre Seigneur à sainte Faustine. Il y a donc une urgence eschatologique à annoncer au monde la Miséricorde Divine. C'est tout l'amour qui jaillit du Cœur du Christ pour l'humanité blessée par le péché. La Miséricorde est dans la continuité du culte du Sacré-Cœur avec une accentuation sur le pardon qui relève l'homme anéanti par le péché. Face aux structures de péchés et à la culture de mort, la Miséricorde divine nous apporte la délivrance et l'espérance d'une résurrection. Elle est l'ultime rempart face à la progression du mal, elle annonce le triomphe de l'amour du Christ. Le pape François touche le cœur de personnes loin de l'Église, cette année peut être l'occasion de mieux vivre le sacrement de réconciliation dans nos paroisses.
Comment procédez-vous dans votre évangélisation auprès des musulmans ? Observez-vous des conversions de l’islam au christianisme ?
Il est important de relever ce défi de la progression de l'islam en Europe. Il faut d'abord s’instruire de cette religion et prier afin que les musulmans puissent découvrir le vrai visage du Christ déformé par les textes du Coran et de la Sunna. Nous sommes dans trois villes où la population musulmane est très présente. Il nous suffit de nous promener dans la rue en habit pour que le contact puisse s'établir. Beaucoup de musulmans possèdent cette qualité de simplicité pour aborder les questions religieuses, ils n'ont pas de mauvais respect humain pour parler de Dieu en société. Nous nous rendons régulièrement dans les librairies musulmanes ainsi que dans les bars à Narguilé, le porte-à-porte reste aussi un moyen privilégié. Cette année, une famille entière nous a demandé le baptême, la personne de Jésus les a bouleversés ; un autre, c'est au cours d'une messe de Requiem que la grâce l'a touché. Il est difficile de chiffrer le nombre de demandes de baptême en France, beaucoup deviennent évangéliques d’ailleurs. Mais c'est dans les pays du Maghreb que nous assistons à des conversions en grand nombre, suite à des phénomènes mystiques comme rêver de Jésus ou de Marie. Au Maroc, les convertis sont rejetés par l'Église catholique, ils deviennent alors tous évangéliques. En Algérie et en Tunisie, ils peuvent être acceptés en petit nombre par la hiérarchie, mais ces nouveaux convertis sont souvent menacés. En tout cas, ces conversions en masse dans plusieurs pays musulmans comme en Indonésie sont uniques dans l'histoire de l'islam.
Comment analysez-vous la position de l’Église à l’égard des musulmans et notamment vis-à-vis de leur conversion ?
Souvent la hiérarchie est bloquée pour accueillir ces conversions pour trois raisons. La première c'est que l'islam interdit ces conversions, parfois sous peine de mort. La hiérarchie craint d'être expulsée. La deuxième raison est théologique, il s'agit d 'une mauvaise conception du dialogue interreligieux : l'islam leur apparaît soit comme une voie de salut, soit comme un chemin authentique vers Dieu. Enfin dans certains pays musulmans, le clergé craint que la demande de baptême ne soit pas sincère et soit liée à une possibilité d’immigration. S'il peut y avoir du vrai au moins pour deux de ces raisons, la hiérarchie est quand même très frileuse. Nous ne sommes pas, contrairement à ce que demande le magistère, dans une culture de la Mission. Je suis sûr que cela évoluera un jour. [...]"
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20 mars : salon du livre de l'Agrif
Le dimanche 20 mars 2016 de 13h30 à 19h Espace Charenton Paris 12e 327 Rue de Charenton, 75012 Paris
Interventions de Bernard Antony, Guillaume de Thieulloy, Jeanne Smits et Jérôme Triomphe.
Environ 100 auteurs seront présents.
L'AGRIF cherche des bonnes volontés pour l'organisation sur place : vous pouvez appeler le 01 40 46 96 31.
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« La face cachée de l’islamisation »… un nouveau livre dans nos librairies
Ce livre, attendu, n’est pas une révélation pour qui s’intéresse aux travaux du Professeur Yassine Essid [1]. Il s’inscrit, en effet, dans le droit fil de ses ouvrages portant sur la genèse de la pensée économique chez les arabes [2].
On y retrouve une grande rigueur d’analyse fondée sur une critique approfondie des sources lui permettant d’établir une chronologie argumentée et cohérente sur laquelle il construit son sujet, présenté pour l’essentiel sous la forme d’un récit très précisément articulé et déroulé selon une logique implacable.
L’auteur nous propose dans cette recherche, publiée à Paris chez les éditions de l’Aube, d’enquêter sur ce qu’il nomme la « face cachée de l’islamisation ». Dans les trois premiers chapitres de son livre, il nous présente le contexte historique dans lequel l’idée de la finance islamique a été conçue.
Née en 1973, dans la foulée du quadruplement des prix du pétrole et de l’embargo pétrolier arabe, la Banque Islamique du Développement (IDB), basée à Djeddah, posa les jalons d’un système d’entraide fondé sur des principes islamiques comme la prohibition de l’intérêt.
Deux ans plus tard, en 1975, la Dubaï Islamic Bank (DIB), la première banque universelle privée islamique, voit le jour. En 1979, apparaît également la première compagnie d’assurances islamique, Islamic Insurance Company of Soudan.
Au cours de la décennie suivante, le nombre des institutions financières islamiques et le volume de leurs actifs croissent de manière ininterrompue et ces opérateurs commencent, pour la première fois, à étendre leur activité au-delà des frontières physiques du Moyen Orient (en Asie de Sud-Est, dans un premier temps, vers l’Afrique de Nord et les pays de l’Europe occidentale par la suite).
En France, l’Institut français de finance islamique (IFFI) a été créé en 2009 et la place de Paris dispose depuis 2010 d’un cadre juridique, fiscal et réglementaire permettant la réalisation d’opérations de finance islamique et le développement des banques du même type.
Dans les deux derniers chapitres de son livre, l’auteur nous présente une lecture critique de ce nouveau type de finance. Selon le Professeur Essid, le mélange particulier entre techniques financières et éthique religieuse que représente la finance islamique suscite de nombreuses appréhensions et polémiques.
Elle est ainsi parfois considérée incompatible avec une société laïque, construite sur la séparation entre le religieux et l’État. L’auteur se propose aussi d’étudier le mythe du « bon musulman » qui ferme les yeux sur la provenance des capitaux des banques considérées comme islamiques.
Puis par le truchement de l’histoire, il pose une question capitale sur le sens des slogans utilisés par ces banques. Ainsi, la mourabaha, l’un des principaux outils utilisés par les banques islamiques pour prêter de l’argent au « bon musulman » n’est qu’un intérêt déguisé puisque la marge facturée par la banque islamique au client ressemble tant à l’intérêt que certains estiment qu’il ne s’agit que d’un habillage cosmétique pour duper le client.
Là où une banque conventionnelle aurait simplement proposé un intérêt à 5%, la banque islamique obtient le même résultat à travers un montage commercial d’achat et de revente. Ici, l’interdiction de l’intérêt dans le système financier islamique est contournée par l’usage de la commission, pratiquée à des taux souvent astronomiques.
À travers cette recherche fouillée, Yassine Essid entend dénoncer la soumission déguisée au Wahhabisme à qui on donne encore plus d’emprise sur nos sociétés modernes. Il entend dénoncer aussi les fondements de la finance islamique conçue, depuis quelques décennies, comme un élément constructif du radicalisme sociétal.
Le livre de Yassine Essid est un appel aux gardiens de l’orthodoxie pour qu’ils cessent leur manipulation basée sur l’adhésion des cœurs et des esprits des simples musulmans aux normes d’une lecture primaire, littéraliste et fondamentaliste du Coran.Mohamed Arbi Nsiri – Historien
1/ Yassine Essid, est un professeur d’histoire médiévale à la Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis. Ancien doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines de Sfax. Il est également président du Groupe d’études et de recherches interdisciplinaires sur la Méditerranée.
2/ Yassine Essid est l’auteur de plusieurs ouvrages qui portent sur la pensée économiques arabes dont :
– At-tadbir/Oikonomia : Pour une critique des origines de la pensée économique arabo-musulmane, Tunis, Édition T.S, 1993
– A Critique of the Origins of Islamic Economic Thought, Leiden-New York, Brill édition, 1995
– Dictionnaire historique de la pensée arabe et musulmane (avec Youssef Seddik), Tunis, MediaCom, 1998 -
Proche-Orient : l’hémorragie des chrétiens
Lu dans Christianophobie Hebdo :
"En Irak, on comptait environ 1,5 million de chrétiens en 2003, soit un peu plus de 6% de la population du pays; ils constituaient, en 1947, 12 % de la population estimée alors à 4,7 millions d’habitants. En 1987, on en comptait 1,4 million, soit 8 % de la population. Après la guerre en Irak, on estime que le nombre des chrétiens est tombé à 450000 en 2013. Des estimations le situent à 200000 suite au début des attaques de l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant].
Près d’un tiers des chrétiens syriens, soit environ 600 000, n’ont pas eu d’autre choix que de fuir le pays, chassés par les groupes extrémistes comme AlNosra ou l’EIIL. [...]
Le Liban connaît une forte émigration de chrétiens depuis plu sieurs générations [...]. On compte plus de Libanais vivant hors du Liban (entre 8,6 et 14 millions) que dans le pays (4,3 millions) et la majorité de la diaspora libanaise se compose de chrétiens. [...] Les chrétiens libanais sont encore importants et constituent entre 35 et 40 % de la population."
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3 mars : conférence de Jean Sévillia à Clermont-Ferrand
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La christianophobie se porte bien
Avec 810 actes constatés cette année, les violences anti-chrétiennes, notamment les profanations à l’encontre de lieux de culte sont toujours plus nombreuses que les actes antisémites ou antimusulmans. Tout indique que cette tendance va s’accentuer.
Nous le savons, l'idéologie « républicaine » et « laïque » du gouvernement n'est que le cache-sexe d'une certaine complaisance vis-à-vis de la religion musulmane, mais surtout d'attaques en règle contre la foi chrétienne. En témoigne le traitement bien différent des profanations d'églises ou de cimetières par rapport à celui réservé aux mosquées et carrés musulmans, qui focalisent l'attention des médias, la sollicitude et les grandes déclarations des politiques. H aura fallu une mobilisation permanente, tout au long de 2015, des milieux catholiques pour que cela évolue un peu. Ainsi, l'incendie criminel qui a frappé l'église Saint-Louis de Fontainebleau le 11 janvier dernier a-t-il donné (enfin) lieu à un déplacement du ministre de l’intérieur. On l'a connu plus prompt à aller s'indigner d'un vilain tag ou d'un jet de saucisson sur une mosquée. Pécresse et Sarkozy ont pour leur part marqué le coup en assistant à une messe.
Pourtant, selon ses propres services et leurs statistiques, ce sont bien les chrétiens qui souffrent le plus en France de violences perpétrées pour des motifs religieux. En 2015, selon le ministère de l'Intérieur on dénombre 810 atteintes ou profanations de lieux de culte et cimetières chrétiens, un chiffre en progression de 20 %.
C'est un peu plus que les agressions antisémites (806, en baisse de 5 %) et nettement plus que les actes antimusulmans (429). Il est vrai que ces derniers ont triplé en un an.
Les activistes musulmans ne manquent d'ailleurs pas de surfer sur cette augmentation et d'en rajouter dans la surenchère victimaire pour faire avancer leur cause. Ainsi, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) publie-t-il tous les ans des chiffres d'agressions antimusulmanes grossièrement gonflés, que les actes soient comptabilisés plusieurs fois ou qu'ils mettent dans le même panier remarques déplacées, expulsions de prédicateurs appelant au djihad contre l’Occident ou réelles agressions racistes. Il suffit alors de faire jouer la complaisance des médias et d'entonner le discours culpabilisateur pour faire avancer leurs revendications communautaristes.
Guerres de religions importées
La lecture régulière de la presse régionale aboutit à une litanie de cimetières saccagés, d'églises endommagées ou brûlées. Simple coïncidence sûrement que cela corresponde avec des arrivées de plus en plus massives de clandestins du Moyen-Orient ou du continent africain... et à la radicalisation de plus en plus patente de quartiers entiers de nos villes...
Il n'y a d'ailleurs pas que les atteintes aux lieux sacrés. L'enquête du ministère de l'Intérieur passe sous silence les agressions de plus en plus nombreuses pour des motifs de racisme anti-blanc - même s'il est très abusif d'assimiler blanc et chrétien, c'est le type de raccourcis auxquels ont recours racailles et islamistes. En cause, un très faible taux de dépôt de plainte et la non-prise en compte quasi systématique de ce motif par la police. Même si nous n'avons rien connu de comparable aux agressions de masse en Allemagne et Europe du Nord, la rubrique faits divers égrène là aussi sa litanie de viols et d'agressions commises par des « bandes déjeunes », comme il est convenu d'appeler les délinquants issus de l'immigration.
Plus inquiétant encore, l'importation sur notre sol des conflits et des méthodes du Moyen-Orient et d'Afrique. Ainsi, le 27 janvier dans le camp de Grande-Synthe, des bandes de musulmans ont-elles mené une expédition punitive contre les réfugiés chrétiens. Ils fuient la guerre nous dit-on... Ne seraient-ils pas plutôt en train d'importer leur guerre de religion chez nous ?
Richard Dalleau
monde&vie 3 février 2016
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