religion - Page 89
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(11) Les Civilisations Disparues - Saint Paul et les premiers Chrétiens
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Livre Libre - Gilbert Collard / Majid Oukacha : Il était une fois l'islam
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Zineb peut être une chance pour la France
Cette journaliste a le cœur à gauche. Mais quand elle parle de l’islam, elle utilise un langage qui vaut à d’autres le qualificatif de facho.
On présente Zineb El Rhazoui, journaliste à Charlie Hebdo, comme la femme la plus menacée de France. Personne ne peut douter du courage de celle qui risquait, au Maroc, six mois de prison en organisant, en plein ramadan, le mouvement des « Déjeuneurs ».Nous avions repéré cette femme qui, en 2011, lors d’une réunion plénière des Verts, avait pulvérisé, depuis la salle, micro en main, sept minutes durant, Driss El Yazami, conseiller du roi, que les écolos, toujours aussi finauds, avaient eu la bonne idée d’inviter pour soutenir les printemps arabes !
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L’impuissance des évêques face à l’islam
Voici un article de Guy Rouvrais dans Présent :
« Les évêques de France, réunis à Lourdes l’autre semaine, se sont penchés sur la présence de l’islam en France. « Cette question de l’islam ne regarde plus seulement quelques personnes engagées dans le dialogue, mais interpelle toutes les communautés », a expliqué un porte-parole. Jusqu’à une date récente, l’islam était seulement un objet de dialogue entre catholiques spécialisés et interlocuteurs musulmans complaisants, plus intellectuels que mystiques. Et ce dans la droite ligne du dialogue selon Vatican II, qui s’exprimait ainsi, élogieux : « … les musulmans, qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers ».
Mais aujourd’hui, cette vision irénique n’est plus d’actualité. Toute la société est concernée par la montée de l’islam, il ne s’agit plus de dialoguer mais de se défendre. Contre les terroristes islamistes, certes, mais aussi, doctrinalement, contre les autres qui, quoiqu’appelés « modérés », n’ont de cesse de faire des chrétiens des musulmans. Les premiers ayant peine à répondre aux objections des seconds. C’est là le constat de Mgr Dubost : « Quand les musulmans parlent à leurs copains chrétiens de leurs “trois dieux” à propos de la Trinité, beaucoup ne savent que répondre… Quelles propositions faisons-nous aux fidèles pour vivre et expliquer l’Incarnation, la Résurrection, la Trinité ? » Il faut d’abord confesser la faillite du catéchisme quand l’enseignement de la doctrine catholique est réduit à la portion congrue face à des considérations humanitaires, ce qui n’est pas le cas dans les écoles coraniques. Mais où donc les « copains » musulmans essaient-ils d’enrôler les jeunes catholiques ? A l’école catholique ! Les évêques ont posé enfin la question, alors que la situation perdure depuis des années. Dans l’atelier consacré à l’enseignement catholique, ils ont ainsi évoqué ces établissements où jusqu’à 80 % des élèves peuvent être musulmans, et ce que signifie, dans ce cadre, le « caractère propre » de l’école catholique. Ce que cela « signifie » ? Que ces écoles sont devenues musulmanes ! »
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L’impuissance des évêques face à l’islam
Voici un article de Guy Rouvrais dans Présent :
« Les évêques de France, réunis à Lourdes l’autre semaine, se sont penchés sur la présence de l’islam en France. « Cette question de l’islam ne regarde plus seulement quelques personnes engagées dans le dialogue, mais interpelle toutes les communautés », a expliqué un porte-parole. Jusqu’à une date récente, l’islam était seulement un objet de dialogue entre catholiques spécialisés et interlocuteurs musulmans complaisants, plus intellectuels que mystiques. Et ce dans la droite ligne du dialogue selon Vatican II, qui s’exprimait ainsi, élogieux : « … les musulmans, qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers ».
Mais aujourd’hui, cette vision irénique n’est plus d’actualité. Toute la société est concernée par la montée de l’islam, il ne s’agit plus de dialoguer mais de se défendre. Contre les terroristes islamistes, certes, mais aussi, doctrinalement, contre les autres qui, quoiqu’appelés « modérés », n’ont de cesse de faire des chrétiens des musulmans. Les premiers ayant peine à répondre aux objections des seconds. C’est là le constat de Mgr Dubost : « Quand les musulmans parlent à leurs copains chrétiens de leurs “trois dieux” à propos de la Trinité, beaucoup ne savent que répondre… Quelles propositions faisons-nous aux fidèles pour vivre et expliquer l’Incarnation, la Résurrection, la Trinité ? » Il faut d’abord confesser la faillite du catéchisme quand l’enseignement de la doctrine catholique est réduit à la portion congrue face à des considérations humanitaires, ce qui n’est pas le cas dans les écoles coraniques. Mais où donc les « copains » musulmans essaient-ils d’enrôler les jeunes catholiques ? A l’école catholique ! Les évêques ont posé enfin la question, alors que la situation perdure depuis des années. Dans l’atelier consacré à l’enseignement catholique, ils ont ainsi évoqué ces établissements où jusqu’à 80 % des élèves peuvent être musulmans, et ce que signifie, dans ce cadre, le « caractère propre » de l’école catholique. Ce que cela « signifie » ? Que ces écoles sont devenues musulmanes ! »
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Islam: voilà qui est clair !
Merci à un lecteur chrétien d'Irak pour ces liens.
En deux temps: et de une !
et de deux !
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Pakistan : un attentat suicide fait plus de 60 morts dans un parc où des chrétiens fêtaient Pâques
Au moins 65 personnes sont mortes, dimanche 27 mars, lors d’un attentat suicide qui a touché la ville de Lahore dans l’est du Pakistan. Près de 340 autres ont été blessées par l’explosion qui a touché un parc très fréquenté où des chrétiens célébraient Pâques.
« Le kamikaze a réussi à entrer dans le parc et s’est fait exploser près de l’aire de jeux pour enfants, où ils faisaient de la balançoire. C’est pour cela que la plupart des victimes sont des enfants et des femmes », a déclaré un haut responsable administratif de la ville de Lahore, Mohammad Usman. « C’était une explosion très forte et des explosifs très puissants ont été utilisés », a détaillé pour sa part un responsable de police, Haider Ashraf. « Le parc était bondé », a-t-il ajouté, soulignant que des billes métalliques ont été retrouvées sur place.
La responsabilité de l’attentat a été revendiquée par les taliban de la faction Jamaat-ul-Ahrar qui précisent avoir « ciblé les chrétiens ». Au Pakistan, des groupes islamistes armés ciblent parfois la minorité chrétienne qui représente environ 2 % de la population de ce pays majoritairement musulman sunnite de 200 millions d’habitants. Au cours des dernières années, des églises ont ainsi été la cible d’attaques à Lahore, qui est aussi le fief du premier ministre, Nawaz Sharif.
La suite sur Le Monde.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pakistan-un-attentat-suicide-fait
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Pèlerinage Paris-Chartres 2016
Chers Camarades,
Chaque année, pour la Pentecôte, Notre-Dame de Chrétienté organise un Pèlerinage de Notre-Dame de Paris jusqu’à Notre-Dame de Chartres dans un esprit traditionnel français.
Comme chaque année, l’Action Française propose à ses membres animés par la Foi Catholique de participer au Pèlerinage au sein du Chapitre Sainte Jehanne de France(seconde fille de Louis XI et fondatrice de l’Ordre de l’Annonciation de la Vierge Marie). Ce Chapitre est l’un des plus anciens du Pèlerinage de Chartres et est entièrement géré par l’AF.
Le pèlerinage se déroulera du samedi 14 au lundi 16 mai (semaine juste après la fête de Sainte Jeanne d’Arc).
INSCRIPTIONS :
Ouverture aujourd’hui (20 mars)
Région "PARIS EST +77"
Chapitre "SAINTE JEHANNE DE FRANCE"
LIEN INSCRIPTION
PRIX :
Entre 54€ et 38€ jusqu’au 15 avril (en fonction de votre lieu de résidence)
Entre 68€ et 50€ après cette date (en fonction de votre lieu de résidence) S’inscrire en famille permet de limiter les frais (tarifs dégressifs)
INFOS PRATIQUES :
Départ le samedi 14 très tôt en matinée (arrivée à Paris conseillée le vendredi 13 au soir)
Possibilité de rejoindre le pèlerinage en cours de route le samedi et le dimanche.
Arrivée à Chartres le lundi 16 en fin d’après midi.
Retour à Paris le lundi 16 vers 20h
SECRÉTARIAT DU CHAPITRE :
Antoine Berth - chapitresaintejehanne@gmail.com - https://twitter.com/berth_antoine
Amitiés d’AF,
Luigi Chef de Chapitre & Antoine
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pelerinage-Paris-Chartres-2016 -
Étrange agressivité du Coran
Que cela plaise ou non à nos élites éclairées, le Coran possède un grand nombre d'incitations à la haine. Or, tant que ces textes ne seront pas formellement désapprouvés par ceux-là même qui y souscrivent, il ne pourra y avoir de paix durable en Occident et en Orient, ce que prouve les innombrables actes terroristes de ces vingt dernières années. Car, à la différence de la plupart des autres écrits religieux, la religion de Mahomet s'appuie sur un corpus très belliqueux, pour ne pas dire plus, radicalement contraire aux préceptes chrétiens ou aux écrits bouddhistes, par exemple. En conséquence, même si une majorité de musulmans ne suivent pas les ordres écrits du Coran - le monde serait alors à feu et à sang sur toute la planète - il y a aura toujours une frange d'exaltés pour les appliquer au pied de la lettre, ce qui constitue un problème politique presque insoluble à l'heure ou l'islam radical ne cesse de croître, et où les pays encore à peu près stables (Tunisie, Jordanie) vascillent.
Que trouvons-nous dans le Coran ? La supériorité des musulmans sur les non-musulmans y est proclamée urbi et orbi, si Ton peut dire : « Il (Allah) a envoyé la religion de vérité pour la faire prévaloir sur toutes les religions et ce, en dépit des réactions des païens » (S9, v33). L'ouvrage, dont plusieurs centaines de versets sont consacrés à l'exaltation de la torture, de la guerre et du meurtre, incite son lecteur à nourrir des sentiments fort mitigés à l'endroit des non adeptes de l'Islam : « Et tuez ceux-là [les "mécréants"], où que vous les rencontrez » (2,191). Le Coran réclame en outre l'obéissance, une foi aveugle, et une soumission totale. « Qu'on le saisisse [le grand pécheur] et qu'on remporte en plein dans la fournaise ; qu'on verse ensuite sur sa tête de l'eau bouillante comme châtiment » (S44, v47-48). Les musulmans pieux forment une sorte d'élite, et les sceptiques sont relégués au fond de la classe près du radiateur ; leur destin est peu enviable : « Ô vous qui croyez ! Les infidèles ne sont qu'impureté » (S 9, v28). « Ils demeureront éternellement dans l'enfer. Le feu brûlera leurs visages et ils auront les lèvres crispées. » (S3, v!03-104). « Ils seront abreuvés d'une source bouillante. Il n'y aura pour eux d'autre nourriture que des plantes épineuses. » (S88, v5-7). Le musulman, sur la base du Coran, a-t-il le droit et l'obligation d'appliquer les châtiments de l'inventif Allah ? Ce dernier promet en tout cas des récompenses variées à ceux qui appliquent ses médications, et se montre peu mystérieux sur ses intentions : « Tuez les polythéistes là où vous les trouvez ! » (S 9, V5). » Par surcroît, vous n'êtes nullement responsables, en réalité, des bains de sang que vous commettez : « Ce n'est pas vous qui avez tué mais c'est Allah qui les a tués (8,17). » « Combattez-les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d'un peuple croyant » (9,14). Mieux, vous recevez des bonus : « Que ceux qui tronquent la vie présente contre la vie future combattent dans le chemin d'Allah. Nous accorderons une récompense sans limite à celui qui combat dans le chemin d'Allah, qu'il soit tué ou qu'il soit victorieux ». (4,74). « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d'Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus. » (3,169). « Nous les aurons mariés à des houris (vierges) aux grands yeux » (44,54) « Et quiconque émigré dans le sentier d'Allah trouvera sur terre maints refuges et abondance » (4,100). Par ailleurs, pour apaiser l'ire de notre sévère divinité, la simple mort du non musulman semble insuffisante : « Nous leur ferons subir le tournant du feu de l'enfer. Chaque fois que leur peau sera cuite à point, nous la remplacerons par une peau neuve afin qu'ils goûtent le tourment » (4,56.) « Des vêtements de feu seront taillés pour les incrédules. On versera sur leur tête de l'eau bouillante qui brûlera leurs entrailles et leur peau. Des fouets de fer sont préparés à leur intention » (22,19-21) « Je vais jeter l’effroi dans le cœur des incrédules : frappez-leur le cou ; faites-leur sauter les doigts ». (8,12).
Les menaces, la destruction, la torture, l'assassinat, les massacres etc., constituent donc des châtiments évoqués à maints endroits dans le Livre de référence de nos immigrés mahométans, et leur application in vivo recommandée. Si l'islam est une religion de non-violence et le Coran un livre de paix, comme on nous le rapporte sans cesse, ne serait-il pas nécessaire de prouver (avec sans doute quelques difficultés) que les versets mentionnés ci-dessus - et il en est de nombreux autres du même tonneau - sont en conformité avec l'idéal humain des rapports cordiaux entre les hommes ?
Ce problème d'interprétation de textes qui, par essence, ne souffrent d'aucune discussion, se pose avec acuité lorsqu'un pays subit, amorphe, un changement progressif de nature au terme duquel la Poule au pot se voit peu à peu remplacé par le couscous-boulette, tandis que plus d'une centaine de mosquées salafistes prospèrent, sous le regard bienveillant des faux musclés Cazeneuve et autres Valls. Car - et c 'est ce qui est vertigineux - même si un pourcentage faible de musulmans souscrit à ces sornettes haineuses, nous avons donc, mathématiquement, des milliers d'ennemis potentiels au pays de Molière, bientôt rejoints par les candidats migrants.
Le cheikh de Syrie Sinan (1167-1193, un extrémiste assassin) était-il une sorte de Nostradamus de son époque ? Voici en tout cas, pour finir, ses paroles, indubitablement multa paucis (« beaucoup de choses en peu de mots ») : « les véritables musulmans sont ceux qui tuent d'autres hommes et se font ensuite tuer eux-mêmes. »
Grégoire DUHAMEL Rivarol du 17 mars 2016
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Au service de l’Église et du catholicisme
L’ardeur de Maurras à défendre les vertus du catholicisme aura atteint son maximum pendant la Grande Guerre. Comme elle paraît alors lointaine, l’époque du libertinage quasiment païen des années de jeunesse, le temps de ces passages du Chemin de Paradis ou d’Anthinéa que Maurras retirera plus tard pour ménager les susceptibilités de l’aile dévote de son public ! Mais comme elle semble loin également, la page pourtant à peine tournée des âpres polémiques contre le Sillon et la démocratie chrétienne, de la guerre ouverte que lui déclarèrent une escouade de curés progressistes emmenés par l’abbé Jules Pierre… Il ne reste guère d’écho de tout cela dans les éditoriaux de guerre où Maurras prend la défense de l’Église, du Pape et de la doctrine catholique. Il s’en fait le premier avocat, et s’exprime comme s’il était le seul à porter le flambeau en tête du cortège. Il est en tous cas le plus ardent de toute la presse à dénoncer les menées anticléricales qui, malgré l’Union sacrée, continuent de fleurir dans les journaux de gauche et d’extrême gauche.
On sait que le zèle clérical de Maurras ne sera guère payé de retour. Ainsi, le 5 mars 1915, fait-il un éloge appuyé du cardinal Andrieu… celui-là même qui déclenchera, un peu plus de onze ans après, l’offensive qui devait aboutir à la condamnation de l’Action française par le Vatican.
Mais les textes des années de guerre doivent d’abord être lus dans le contexte de l’époque, et n’être que très secondairement éclairés par ce que nous savons de l’agnosticisme de Maurras, de ses écrits antérieurs et des événements qui vont survenir en 1926. Dès l’ouverture des hostilités, tout le pays est tendu vers l’effort de guerre ; l’Action française joue pleinement la solidarité nationale autour du gouvernement de l’Union sacrée, et prend acte de ce que les socialistes sont loin d’en faire autant. Pour eux, il est naturel que les royalistes mettent leur drapeau dans leur poche, que les catholiques en fassent autant de leur chapelet, alors qu’eux-mêmes restent naturellement en droit de poursuivre leur propagande — ce qui met bien entendu Maurras en fureur.
Seul le vieux révolutionnaire enragé qu’était Jules Guesde trouve grâce à ses yeux. Celui-là n’a-t-il pas déclaré, au congrès socialiste international d’Amsterdam en août 1904, que l’anticléricalisme des radicaux et des socialistes n’était qu’une manœuvre de diversion pour « berner le prolétariat » ?
Tous ces articles publiés dans L’Action française quotidienne ont été réunis en 1917 dans un ouvrage intitulé Le Pape, la Guerre et la Paix. Les éditoriaux sélectionnés y vont de septembre 1914 à l’automne de 1916. Sans doute faut-il voir dans cette interruption une conséquence de la disparition d’Henri Vaugeois ; après sa mort, les rôles au sein de la rédaction du quotidien sont redistribués, et les affaires religieuses sont désormais du ressort de Louis Dimier.
La plus grande part de l’ouvrage (78 articles ou fragments d’articles) est consacrée aux polémiques avec les journaux anticléricaux, au premier rang desquels figurent L’Humanitéet La Dépêche de Toulouse. Mais ce n’est pas, et de loin, le plus intéressant. Des réflexions originales de Maurras sur le rôle de l’Église, du Vatican et de la doctrine catholique dans l’équilibre de l’Europe et du monde, souvent des perles de finesse d’analyse politique ou de vision prospective, se livrent au lecteur attentif au fil des autres chapitres :
- la seule Internationale qui tienne (25 entrées)
- le Saint Siège et la France (17 entrées)
- Rome et les barbares (13 entrées)
et constituent autant de compléments et d’enrichissements à la somme rassemblée dans La Démocratie religieuse.
À cela il faut ajouter deux textes spécialement rédigés pour la publication du recueil, une préface qui est une sorte de pacte proposé à Louis Dimier, ce qui n’empêchera pas celui-ci de se brouiller avec l’Action française trois ans plus tard, et un épilogue, valant avertissement sur ce que risquent de devenir les institutions internationales si l’Église n’y prend pas la part qui doit lui revenir.
Cette vision de l’avenir, qui a certes trouvé quelque confirmation dans les péripéties de la brève histoire de la S.D.N., aura été en fait oblitérée par un événement survenu quelques mois après sa publication, à savoir la révolution bolchévique. Mais, 72 ans plus tard, l’effondrement du monde soviétique allait lui redonner toute sa portée. Maurras décrit en 1917 un monde de nations affaiblies d’avoir été toutes jugées semblables et comparables, puis peu à peu soumises à des juridictions internationales fondées sur une vague et dangereuse idée mystique de la Justice et sur la fiction des Droits de l’Homme ; n’y sommes-nous pas, et l’effacement de l’Église n’y est-il pas pour quelque chose ?
http://maurras.net/2013/10/31/au-service-de-leglise-du-catholicisme/#more-2061