Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

santé et médecine - Page 314

  • En rouge et noir : un roman sur la location d'utérus

    6a00d83451619c69e201b8d298dded970c-250wi.jpgAude Mirkovic vient de publier un roman qui traite de la GPA :

    "Carole Pastorel, jeune avocate, souhaite porter plainte contre des sociétés américaines qui démarchent en France les clients potentiels en vue de réaliser des gestations pour autrui aux Etats-Unis. Elle sollicite l’aide de Jane Fontenay, maitre de conférences en droit privé, rencontrée à un colloque.

    Les deux deviennent rapidement amies et affrontent ensemble l’enquête sur les activités des sociétés américaines, les méandres de la procédure et la réticence du parquet à poursuivre des faits pourtant avérés.

    Elles découvrent encore l’hostilité de leurs mondes professionnels et une notoriété soudaine qui les propulse sur le devant de la scène où elles doivent affronter les débats d’idées dans des contextes souvent hostiles.

    Elles puisent dans leur amitié et la certitude d’agir pour un enjeu qui les dépasse l’humour et la détermination nécessaires pour aller jusqu’au bout."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jean-Marie Le Méné : avortement et eugénisme

    Voici la présentation "Avortement et eugénisme" de Jean-Marie Le Méné effectuée au cours du séminaire européen du 22 juin 2017 sur la Prévention de l'avortement en Europe.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nicolas Hulot veut une énergie polluante et deux fois plus chère

    Nicolas-Hulot.jpg

    L’idéologie est imperméable à la raison : Greenpeace enseigne que chaque centrale nucléaire est une menace mortelle. Il faut donc les supprimer toutes et détruire l’outil offert par Charles de Gaulle à la France. Nicolas Hulot prévoit de détruire d’abord un tiers de cet outil, les centrales les plus anciennes. Sait-il – l’idéologie évite l’instruction – que toutes les pièces d’usure d’une centrale nucléaire sont remplacées régulièrement, comme pour les avions, et que la cuve de toutes les centrales nucléaires a été reconnue valable pour 80 ans (tests faits aux États-Unis).


    Pendant que, sur toute la planète, tous les pays qui en ont les moyens se lancent dans le nucléaire à la suite de la Russie, la Chine et l’Inde, l’Europe de l’Ouest, elle, de la Manche à l’Oder, se suicide 1. L’Europe de l’Ouest satisfait les appétits gargantuesques de l’industrie éolienne 2 allemande, danoise et espagnole (chinoise !).

    L’industrie éolienne pollue ! Dans le moins grave des cas, chaque éolienne doit être accompagnée d’une centrale thermique au gaz. La France pourra progressivement se vanter de polluer presque autant que l’Allemagne alors qu’elle est actuellement un modèle dans la lutte contre la pollution. Pour bien copier l’Allemagne, elle pourra installer des centrales au lignite et au charbon…

    Faut-il vraiment rappeler que la France importe tout en matière d’énergie, à part ses centrales nucléaires ? Faut-il préciser que la France vient d’offrir tous les secrets de ses centrales à la Chine ? Elle a agi de même pour les milliers de trains rapides chinois. La Chine vend aujourd’hui en masse la technologie française à toute la planète.

    Pour éviter tout malentendu, précisons que la France, si l’apocalypse Hulot devait se réaliser, se retrouverait tout simplement sans électricité et avec beaucoup de chômeurs supplémentaires : la création artificielle d’usines de matériel producteur d’énergie « verte » est impossible. Même l’Allemagne a fermé sa dernière usine de production de panneaux photovoltaïques et importe presque tout son matériel éolien de Chine ! Seules des variantes bien choisies du nucléaire de 4egénération auraient permis à la France de rester dans le peloton des nations industrielles.

    Malheureusement, en tous domaines, la France fait des choix suicidaires. Ainsi, ses fusées sont pour l’essentiel des engins à poudre sans avenir mais coûteux, elle est assise sur un eldorado énergétique et importe cette énergie, gangrenée par le chômage, elle importe en masse de la main-d’œuvre sans qualification… Si, demain, les taux d’intérêt redevenaient normaux, la faillite de la France ridiculiserait celle de la Grèce, tant elle vit à crédit…

    Et c’est donc cette France, jadis Lumière pour l’Europe, que Nicolas Hulot veut ruiner encore plus vite et qu’il veut plonger dans une pollution croissante. Il prétend sauver l’emploi ! Vraiment, l’idéologie est un obstacle infranchissable pour la raison…

    Notes:

    1. Un exemple ? La Belgique a participé à la mise au point du nucléaire de 4e génération, sans danger, sans déchets, utilisant des matériaux disponibles pour des milliers d’années (MYRRHA), elle est freinée dans sa recherche et finira par acheter les centrales que la Chine met au point grâce e.a. à la technologie belge…. 
    2. La Commission Européenne soutient un projet de 7.000 éoliennes géantes en mer du Nord. L’ensemble produirait 100 gigawatts… à chaque tempête pas trop violente. Ce projet, accompagné d’une île de 30 km² et d’un gigantesque réseau de distribution à travers toute l’Europe de l’Ouest, coûterait selon ses promoteurs (la North Sea Power Hub), 13 milliards d’euros. Le simple bon sens et un petit calcul suggèrent au minimum 1.000 milliards d’euros pour les éoliennes + les centrales thermiques de même puissance à maintenir au moins en stand by car le vent est capricieux + l’immense réseau de distribution. 

    http://www.bvoltaire.fr/nicolas-hulot-veut-energie-polluante-deux-plus-chere/

  • Le lobby LGBT, par ses mensonges, a contribué à propager le SIDA : il doit être traduit devant la justice

    Selon l'étude de l’équipe de chercheurs de Santé publique France, de l'Inserm et de l'équipe nationale d'intervention en prévention et santé pour les entreprises (ENIPSE), publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadairela situation de l'épidémie de VIH chez les jeunes hommes homosexuels français serait « extrêmement préoccupante ». L'homophobie insupportable de la science doit-elle être portée devant la justice ?

    Extrait du commentaire de Dominique Morin, sous le post d'Yves Daoudal :

    "le lobby homosexuel, surtout AIDES et ACT-UP la branche activiste, en mettant la main sur la "lutte contre le SIDA, ont interdit de distinguer les types de rapports particulièrement à risque de transmission, donc à proscrire car trop risqué, au prétexte de "ne pas discriminer." Résultat, la prévention a été imprécise et la propagande homosexuelle, en se victimisant comme victimes du SIDA comme une discrimination, ont fait de la "lutte contre le SIDA" une propagande active pour propager auprès des jeunes, parfois très jeunes, les moeurs homosexuels comme normatifs et interdire toute remise en cause de ces pratiques comme discriminatoire. Ils ont objectivement contribué à propager le SIDA, il suffit de regarder des images de la Gay Pride."

    La ville de Paris est aussi responsable. Le 13 juin, Jean-Luc Romero–Michel remettait au Maire de Paris un rapport intitulé « Paris, ville phare de l’inclusion et de la diversité ». 52 recommandations y figurent pour faire de Paris la capitale mondiale des droits LGBT et du tourisme LGBT. La 10e édition des Gay Games se déroulera à Paris du 4 au 12 août 2018.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La PMA, le mercurochrome sur la jambe de bois de la natalité.

    Pour un lecteur de science-fiction, voir son livre se concrétiser dans la réalité peu avoir à la fois un coté excitant et un coté effroyable. 
    Sortie des abysses insondables d’une imagination démoniaque la Procréation Médicalement Assistée laisse présager la venue dans le réel du roman d’Aldous Huxley, « Le Meilleur des Monde ». 
    « Une personne croit des choses car elle a été conditionnée à les croire. » Aldous Huxley, Le meilleur des Mondes
    Pour ceux d’entre vous qui n’avez pas lu le meilleur des mondes, c’est entre autres la description d’un monde « parfait » ou les enfants ne sont plus du tout le fait des parents, ils sont pris en charge par la société et tel un produit sont le fait d’une ingénierie biologique très évoluée. 
    Somme nous étonné de découvrir que le frère de Aldous, n’est autre que Julian Huxley décrit comme un biologiste de l’évolution, eugéniste et un internationaliste, avocat de la sélection naturelle, premier directeur de l’ UNESCO et membre fondateur du World Wildlife Fund. 
    Ainsi dans notre monde réel nous dit-on que l’infertilité est le fléau qui guette notre société occidentale moderne. 
    Chiffres à l’appui. 
    « En France, chaque année, « près de 50 000 enfants naissent grâce aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA), à un taux de malformation congénitales de plus de 4 % » (contre 2 à 3 % dans la population générale) » 
    « En France, il y avait, en 2006, 119 649 tentatives d'AMP par an6, dont 54 179 inséminations artificielles et 65 413 cycles de fécondation in vitro (FIV, injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde et TEC) par an6. Dans 6 % des cas, elles font appel à des spermatozoïdes, des ovocytes ou des embryons issus d’un don. 238 000 embryons sont conçus par an dans le cadre de l'AMP ; ils sont par la suite soit implantés, soit congelés, soit détruits. Ils donnent lieu à 17 350 accouchements. » 
    Outre le fait que les embryons soient considérés comme de la vulgaire matière première au même titre que la viande dans les supermarchés, ce qui en soit dénote du cynisme le plus froid. Le roman de A.Huxley n’est plus très loin. 
    On peut se demander si, sous couvert d’apporter une aide à des couples en détresse, il n’y a pas une volonté de faire passer une technique douteuse pour une technique providentielle. 
    Car enfin dans une société saine au lieu de s’attaquer à l’infertilité en se substituant à la procréation on s’attendrait plutôt à une recherche et une correction des causes profondes de l’infertilité. 
    On nous dit : « Si aucune donnée antérieure n’est disponible sur la fertilité des couples en France, certains indicateurs laissent penser que celle-ci tend vers la baisse. Une étude démographique montre par exemple que le nombre de femmes déclarant une incapacité à concevoir était de 3,6 % en 1978, 6,3 % en 1988 et 11,9 % en 1994 (1) » 
    En outre, des études indiquent que la concentration et la qualité du sperme se dégradent dans certaines régions du monde et de la France. La concentration spermatique* des hommes ayant recours à la procréation médicalement assistée a par exemple chuté entre 1989 et 1994 puis entre 2001 et 2005 dans l’hexagone. En outre, la qualité du sperme chez les candidats au don de sperme se dégrade au cours du temps à Paris. Plusieurs facteurs sont susceptibles d’influencer la fertilité, l’exposition in utero à des facteurs reprotoxiques, des facteurs environnementaux (métaux lourds, perturbateurs endocriniens, pollution atmosphérique) ou encore comportementaux (surpoids - qui peut aussi en partie être causé par les polluants chimiques - tabagisme durant la vie intra-utérine ou à l’âge adulte) ou encore les facteurs infectieux. La recherche travaille activement à l’identification de ces facteurs de risque potentiels. 
    * nombre de spermatozoïdes pour une quantité de sperme donné. » 
    Notons donc ici que les facteurs de l’infertilité ont des causes liées à l’industrie, métaux lourds, perturbateurs endocriniens, pollution atmosphérique et sont donc considérés comme acquis et à ne pas remettre en cause. 
    Car finalement les seules choses à remettre en causes sont les causes de l’infertilité et pas une solution à l’infertilité, mais cela reviendrait à remettre en question l’industrie au sens large et capitaliste du terme. Et cela est considéré comme un acquis immuable constitutif de notre société « moderne », en somme vive le progrès. 
    Vive le progrès surtout lorsqu’il permet de mettre en place des politiques eugéniques déguisées faisant passer l’idée que la conception ne se résume qu’a de la « matière première humaine » et peut être modelée au grée des desiderata d’une élite psychotique. 
    Comment ne pas mettre en parallèle pour conclure, les sorties d’un jacques Attali sur l’homme déraciné et nomade et la conception d’enfants extra utero, donc extra familiaux. 
    Ainsi comme le projetait Arnold J. Toynbee, le contrôle des peuples européens ne se fera que par la destruction du christianisme et des valeurs familiales, de la cellule familiale en tant que telle. 
    La PMA n’est finalement qu’un outil de plus dans l’arsenal létal de la machine qui broie tout. 
    Source : Rémy Slama, Béatrice Ducot, Niels Keiding, Béatrice Blondel, Jean Bouyer. La fertilité des couples en France. Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, février 2012 : n° 7-8-9 
    (1) Leridon H. Studies of fertility and fecundity: comparative approaches from demography and epidemiology. C R Biol. 2007;330(4):339-46. 
    Merci à David pour son article !
    L'équipe Orages d'acier

  • 8 millions de victimes : notre devoir de mémoire...

    De Cécile Edel :

    "Ce vendredi 30 juin 2017, Simone Veil est décédée... et depuis, d'innombrables éloges funèbres, unanimement dithyrambiques, voire "panurgiques", ne cessent de déferler sur les côtes médiatiques, politiques et publiques par vagues immenses, débordantes, écrasantes...

    Mme VEIL, véritable icône vénérée par les promoteurs de la culture de mort, érigée au rang des "immortels", semble aujourd'hui canonisée par la République.Une république devenue elle- même religion. Une république qui s'arroge le droit d'édicter de nouveaux principes et de se prosterner devant de nouveaux saints élus par ses soins.La preuve est ainsi faite que, même les hommes qui refusent Dieu, ressentiront finalement toujours cette impérieuse nécessité d'adorer de nouveaux dieux! Et malheur à celui ou celle qui ose mettre, ne serait-ce qu'un bémol, à cette pluie d'éloges adressées à celle qui, d'une part, et on ne lui retirera pas, fit preuve lors de sa déportation à Auschwitz d'un extraordinaire courage et de remarquables qualités qu'il convient de souligner mais, qui, d'autre part, fut également à l'origine de cette loi éponyme, matrice de toutes les dérives et transgressions.

    D'ailleurs, certains n'ont pas hésité à instrumentaliser ce décès pour asseoir encore plus l'idéologie de la culture de mort, dénoncer les défenseurs de la Vie et faire de la propagande pour un acte qui ne saurait honorer celle qui l'a rendu légal. Les plus grandes éloges seront donc au final réservées bien plus à la "sainte IVG" qu'à la personne même de Madame Veil !

    La bienséance aurait voulu qu'on ne réduise pas celle-ci à ses actes et pourtant, force est de constater que Simone Veil est aujourd'hui totalement assimilée à la loi de légalisation de l'avortement.

    Ainsi, nos actes nous engagent et nous ne saurions ne pas en porter l'entière responsabilité ainsi que celle de leurs conséquences.

    La principale conséquence de la loi dite Veil est sans appel : 8 millions d'enfants innocents sacrifiés et autant de femmes, d'hommes, de familles à jamais meurtris. Mme Veil aura reçu tous les honneurs terrestres... Les petites victimes de sa loi, aucun... Ce silence sur ces enfants non nés fut encore plus assourdissant ces jours derniers. Il nous revient ainsi, en tant qu'"amoureux de toute vie humaine et des plus fragiles,"d'évoquer leur mémoire et de les réhabiliter aux yeux de tous ceux qui, par une conscience obscurcie, ont perdu le sens même du mot "Vie."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment sauver les médecins de campagne ?

    Agnès Buzyn, ministre de la Santé, entend faire de la lutte contre les « déserts médicaux » la principale de ses priorités.

    Agnès Buzyn, belle-fille de la défunte Simone Veil et aujourd’hui ministre de la Santé, entend faire de la lutte contre les « déserts médicaux » la principale de ses priorités. Fort bien.

    Ainsi, près de 10 % des Français vivraient dans ces « déserts médicaux », c’est-à-dire habitant à moins d’une demi-heure de trajet du premier médecin généraliste venu. Voilà qui peut faire rire les plus citadins de nos lecteurs, mais qui ne causera guère l’hilarité de ceux habitant la campagne, surtout les plus âgés d’entre eux.

    En effet, que tout paraît simple en ville… Un coup de métro ou de tramway, de bicyclette ou de taxi. Mais à la cambrousse… D’ailleurs, prière de ne plus parler de « campagne », et encore moins de « cambrousse », de « provinces » ou de « terroirs », tout cela répondant désormais au vocable de « territoires ». Un peu comme si nous étions des Navajos d’Arizona ou des Palestiniens de Gaza, squattant des « territoires » plus ou moins « occupés » qu’il conviendrait de « reconquérir ». Passons.

    Les plus âgés de nos compatriotes, donc, sont souvent et de fait empêchés d’aller consulter, soit parce qu’ils se sont plus en état de conduire, qu’on leur a sucré leur permis ou qu’ils n’ont, tout simplement, pas ou plus les moyens de s’offrir une voiture. Autrefois, le médecin se déplaçait à domicile, faisait sa tournée, tel le facteur, voire même le curé. Mais à quoi bon conserver ces trois formes de sacerdoce ? Les mails tendent à remplacer le courrier de naguère.

    Les églises se vident de leurs paroissiens et les séminaires de leurs prêtres. Quant aux médecins persistant à exercer hors des centres-villes, leur moyenne d’âge comment à dangereusement frôler la soixantaine. Pour Agnès Buzyn, la « télé-médecine » serait une piste à explorer. On voit ça d’ici, la mère Denis en mode Wi-Fi et Pépé la Reinette sur Internet…

    Soigner à distance, donc : voilà qui devrait faciliter la tâche des ostéopathes et des proctologues. Mais comment faire, sachant que cette préoccupation était au cœur de la majeure partie des prétendants à la dernière élection présidentielle ? Préoccupation qui recoupe à la fois les fractures françaises et, accessoirement, le vote lepéniste, soit la France des invisibles et des oubliés.

    Que ce soit ici ou à l’étranger – nous ne sommes pas les seuls concernés par ce phénomène global –, nombre de mesures ont été tentées, plus ou moins concluantes. Incitations fiscales, aides municipales, voire même ce « service sanitaire » de trois mois, obligatoire pour tous les apprentis médecins, promis par Emmanuel Macron, sans résultats probants pour le moment.

    Malgré sa possible bonne volonté, Agnès Buzyn, médecin de formation, ne semble pas équipée pour réaliser des miracles. Et c’est ainsi que peu à peu, pan par pan, et ce, dans une relative indifférence générale, une certaine France tend à disparaître d’elle-même ; comme si elle se trouvait gênée d’exister et contrite de déranger cette autre France, celle qui gagne et parade dans les médias.

    En ce sens, ces « territoires » connaissent un sort autrement moins enviable que celui d’autres « territoires », ceux des cités, objets de toutes les attentions, où l’argent du contribuable coule à flots, d’où émergent les nouveaux talents, « territoires » dans lesquels les solidarités (ethniques, religieuses ou familiales) ne sont plus encore véritablement de vains mots. Alors que dans nos campagnes, avec la disparition de la dernière église, du dernier bureau de poste, de la dernière épicerie, du dernier bistrot, du dernier endroit où danser et la mise à la retraite du dernier toubib : rien, peau de balle et balai de crin ; le désert, et pas que « médical », puisque également social, sentimental, voire même existentiel.

    On aurait bien tort de regarder de haut cette France d’en bas, sachant que nous en sommes tous plus ou moins issus. Et quand on aura cassé le moule et que, de nos campagnes, ne demeurera plus que « L’amour est dans le pré », en admettant encore que Karine Le Marchand, en cas d’ongle incarné dont le vernis pourrait s’infecter, puisse encore se faire soigner.

    http://www.bvoltaire.fr/sauver-medecins-de-campagne/

  • Un ancien « avorteur », devenu pro-vie : "La mentalité de l’avortement va s’effondrer si nous continuons de persévérer"

    Lu dans Famille chrétienne :

    "La fédération One of Us a remis, samedi 27 mai, son trophée des « Héros de la vie » au docteur John T. Bruchalski, en conclusion de son second forum européen organisé à Budapest (Hongrie). Médecin généticien américain, cet ancien « avorteur » favorable aux recherches sur l’embryon et au concept de pré-embryon est désormais à la tête du centre médical Tepeyac, l’une des plus importantes cliniques de gynécologie et de maternité provie aux États-Unis. Ce centre, John Bruchalski l’a fondé en 1994, à Fairfax (Virginie), au terme d’une conversion spirituelle et scientifique commencée en 1989.

    C’est cette année-là que le jeune médecin, diplômé deux ans plus tôt de l’université de l’Alabama, rencontra pour la première fois le professeur Jérôme Lejeune, venu témoigner au procès de Maryville (Tennessee) où un couple en instance de divorce s’opposait sur le devenir de leurs embryons congelés en vue d’une fécondation in vitro. « J’étais de l’autre côté à l’époque, avec mon professeur, le « père » de la FIV aux États-Unis, qui expliquait que l’embryon n’était pas égal à une personne mais tout au plus à un morceau d’appendice ou de tissu humain », a raconté le lauréat de One of Us, devant un parterre de représentants de mouvements provie venus de toute l’Europe et du ministre de la famille hongrois, Katalin Novak. « Jérôme Lejeune est venu, avec tout son génie, démontrer au juge comment tout le matériel génétique d’une personne était présent dans cette première cellule qu’est l’embryon ». John Bruchalski en est littéralement bouleversé. « Il l’a expliqué si clairement et si distinctement que le médecin que j’étais a reconsidéré sa position sur l’instant où commence une vie humaine et le moment où elle doit être respectée ».

    Le médecin américain n’arrête pas son activité pour autant, mais se pose de plus en plus de questions sur l’avortement. « Parfois j’avortais des enfants, parfois je les sauvais ». C’est une conversion mystique qui viendra achever sa conversion scientifique. Durant l’été 1994, John Bruchalski se rend au Mexique pour voir la Vierge de Guadalupe, puis en Serbie à Medjugorje. « J’ai reçu un appel du ciel me demandant de ne plus faire d’avortement », a-t-il confié samedi soir, en présence de son épouse. Grâce à son centre Tepeyac, qui accueille chaque année plus de 20 000 patients, John Bruchalski a permis de sauver plusieurs milliers d’enfants « qui ne seraient jamais nés sinon », a salué Thierry de la Villejégu, vice-président de la fédération One of us et directeur de la fondation Jérôme Lejeune.

    Une belle réussite que le médecin américain appelle de ses vœux en Europe. « N’abandonnez jamais ! », a-t-il déclaré à Famille Chrétienne. « Nous allons gagner la bataille, celle du triomphe du Sacré-Cœur, du cœur du Christ, celle du triomphe du bien sur le mal. La mentalité de l’avortement va s’effondrer si nous continuons de persévérer. Soyez patients et surtout aimez tous ceux qui vous entourent »."

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/un-ancien-avorteur-devenu-pro-vie-la-mentalit%C3%A9-de-lavortement-va-seffondrer-si-nous-continuons-de-pe.html

  • Combat pour la vie : à l’Est, il y a du nouveau !

    da6aa88e4c53867cadb156c6ee9e8a288f879940.jpg

    Après la Roumanie, la Pologne et la Moldavie c’est en Croatie que des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue contre l’avortement.

    Après la Roumanie, la Pologne et la Moldavie en mars, samedi dernier, c’est en Croatie que des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour manifester contre l’avortement. Derrière des banderoles : « Pour la vie, la famille et la Croatie », les manifestants pro-vie ont voulu réaliser une démonstration de force à la veille des élections municipales et rappeler que la vie doit être « respectée de son commencement jusqu’à sa fin ». Les pro-vie sont très bien organisés en Croatie : sur Internet, dans la rue et parmi les intellectuels. Même Sanja Orešković, la femme de l’ex-Premier ministre, a accompagné les marcheurs et rappelé son attachement à la défense de la vie. Pour elle, « toute personne raisonnable doit soutenir la Marche pour la vie ».

    D’après l’OMS, il y avait 701 avortements pour 1.000 naissances en Croatie en 1980, mais grâce au combat des militants pro-vie, le chiffre est descendu à 76 en 2014. C’est le taux le plus bas des Balkans par rapport à 416 en Bulgarie, 401 en Roumanie ou 259 en Serbie.

    Pour ces militants, le combat n’est pas encore terminé : en début d’année, la Cour constitutionnelle croate avait rejeté une demande de révision de la loi autorisant l’avortement mais avait néanmoins demandé au Parlement de préparer sous deux ans une nouvelle loi sur l’avortement. En Croatie, l’objection de conscience est légale et la moitié, seulement, des médecins qui peuvent faire des avortements acceptent de le faire.

    Alors qu’en France nos dirigeants veulent nous empêcher de tout simplement réfléchir aux alternatives à l’avortement par le « délit d’entrave à l’IVG », à l’Est, c’est le contraire et le débat est remis sur la place publique, où les peuples se demandent en toute conscience ce que l’avortement peut bien leur apporter de positif. Cette vague profonde n’est pas limitée à la Croatie et on voit de nombreuses initiatives fleurir de l’autre côté de l’ex-rideau de fer en Slovénie, en Pologne ou en Russie, où l’avortement est de plus en combattu, au point que certains ne sont pas loin de vouloir l’interdire formellement. C’est précisément ce qu’a demandé le représentant du patriarche Cyrille de Moscou, qui a récemment exhorté la commission parlementaire pour la protection des valeurs chrétiennes à défendre la famille chrétienne et à purement et simplement interdire l’avortement et à commencer tout de suite par son déremboursement de la Sécurité sociale. Pour ces pays c’est une question de cohérence avec le renouveau spirituel chrétien qui touche toute la société, mais c’est également une question de survie. Les taux de fécondité des peuples de l’Est sont parmi les plus bas du monde (1,27 en Bosnie-Herzégovine ou 1,43 en Serbie, par rapport à 5,33 en Afghanistan ou 6,76 au Niger). Si les familles ne s’étoffent pas très rapidement, ces peuples sont voués à tout simplement… disparaître.

    http://www.bvoltaire.fr/combat-vie-a-lest-y-a-nouveau/

  • Ne pas avoir pu tuer son bébé vaut donc une indemnité de 80 000 €

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Le CHU de Limoges a été condamné hier par le tribunal administratif de la ville a verser respectivement 50.000 € et 30.000 € à la mère et au père d’une petite fille pour une « erreur de diagnostic » qui a empêché son avortement il y a 7 ans.

    Le CHU n’ayant pas détecté la trisomie du futur bébé, la mère « n’a pas eu la possibilité d’exercer son choix de recourir à une interruption médicale de grossesse ». Choix qui est celui de 95 à 99% des parents, souligne le tribunal. Ne pas avoir pu tuer son bébé vaut donc une indemnité de 80.000 €. Le père et la mère de ce pauvre enfant espéraient gagner encore davantage en demandant réparation aussi pour leurs deux autres enfants traumatisés eux aussi de ne pas voir disparaître leur petite sœur dans une poubelle. Mais la loi ne prévoit de donner de l’argent qu’aux « parents »…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html