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santé et médecine - Page 310

  • Vertueux journalistes, collaborateurs furtifs du Big Pharma

    S’étant débarrassé du Professeur Joyeux qui l'aura malmené comme une poupée de son, Perrri prend au téléphone un nouvel intervenant, dont le curriculum vitae le rassure. François Vié-Lesage est pédiatre, membre du groupe d'experts Info-Vac. S'il est vrai que certains seraient des "anti-vaccins", celui-là est un militant de la vaccination et il l'a pas été invité par hasard.

    En fait il est le responsable d'Info-Vac, groupe infectiologie et Vaccinologie de l'Association française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA). Il l'agit donc d'un important agent d'influence en matière de pédiatrie et de vaccinologie. Perri est très discret sur « ses liens d'intérêts » avec Sanofi-Pasteur-MSD (Merck aux États-Unis et au Canada) et avec le 7e groupe pharmaceutique dans le monde, le Britannique GSK, Glaxo-Smith-Kline, spécialisé dans les vaccins. D'ailleurs 17 experts scientifiques l'Info-Vac-France ont rempli des déclarations publiques d'intérêts et la plupart reconnaissent de multiples collaborations avec les principaux laboratoires du Big Pharma.

    Le Docteur Vié-Lesage, comme ses collègues, est très actif sur le plan de la communication. La lecture de ses innombrables chroniques témoigne de son adhésion à une idéologie radicale. Pour lui tous les vaccins devraient être obligatoires, c'est une erreur de se contenter « d'en recommander » certains. « Il faut augmenter le caractère légalement opposable de ce qui est recommandé »... « pour la vie en collectivités, tous les vaccins du calendrier vaccinal (sont) indispensables... Ce n'est pas un problème médical, c'est un problème sociétal »... Un vrai taliban de la vaccinologie, dirait le Professeur Joyeux !

    Perri ne manquera pas de citer une tribune parue le 1er juin dans Le Monde à laquelle Vié-Lesage a collaboré. Son titre est un excellent condensé des propos qui sont tenus . « Vaccins science ou rumeurs, il faut choisir ». Sa conclusion mérite d'être reprise in extenso : « Nous, signataires de ce texte, sommes des médecins et chercheurs du monde académique, nous devons à nos concitoyens rigueur scientifique, pédagogie et transparence.. Ne jetons cependant pas le bébé avec l'eau du bain, nous avons besoin des industriels pour fabriquer nos vaccins. Ils sont les seuls à avoir les moyens d'en garantir le développement et la sécurité ». Un propos qui fait écho à ceux de la nouvelle ministre de la Santé, Mme Busyn. Et qu'illustre en épilogue cette phrase qui en dit long sur l'idéologie dont est imprégnée cette corporation, donnant du sens aux dithyrambes que M. Perri adresse à M. Vié-Lesage : « Ne laissons pas le relativisme et le populisme ambiant remettre en cause une des plus grandes avancées de la médecine à ce jour… ».

    Dans cette Tribune du Monde était prêchée de façon urgente l'universalité de la vaccination même si M. Perri récusait fortement la moindre connivence avec le Big Pharma. Hélas, chercheurs et scientifiques ont été contraints sous peine de graves sanctions de mentionner les forces de pouvoir et d'argent qui financent leurs travaux. Au point que Mme Buzyn se dressa contre une transparence qui risque de tarir le flot financier grâce auquel les chercheurs sont invités à persévérer dans les directions qu'on leur "conseille".

    Six scientifiques en plus de M. Vié-Lesage, dont cinq doivent beaucoup au Big Pharma, signèrent cette Tribune en faveur de la vaccination universelle. Pourquoi M. Perri et les autres ne le mentionnent-ils pas ?

    Cette omerta qui fait craindre une maffia

    Brigitte Autran, spécialiste en immunologie, vaccins, transplantation, reconnaît avoir travaillé sur des vaccins fournis par Sanofi-Pasteur et Innavirax dans une étude financée par l'Agence nationale de recherche sur le Sida. Co-investigatrice pour Sanofi Pasteur dans des essais de vaccination anti-variolique et co-organisatrice d'un essai clinique de vaccin anti-grippe H1N1 de Sanofi Pasteur, elle coordonne le réseau COREVACS, dont l'objectif majeur est de « lier la recherche académique à l'Industrie du vaccin ». Elle est également la coordonatrice de la section « Innovation en Vaccinologie », au sein d'Aviesan, l'Alliance nationale pour les Sciences de la vie et de la santé, avec pour mission de développer de nouvelles stratégies dans les partenariats industriels. Son principal sponsor est l'association ORVACS, Objectif Recherche Vaccin Sida, créée par elle et financée par la Fondation Bettencourt. Dont l'Oréal est le principal actionnaire de Sanofi.

    Robert Cohen, pédiatre infectiologue renommé, est un acteur important de FAfssaps (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) et de l’ACTIV (Association Clinique et Thérapeutique Infantile du Val-de-Marne). Membre des principales associations de pédiatrie de France, on l'imagine mal à un tel niveau de notoriété professionnelle oser la moindre critique sur les vaccins. D'autant que les liens d'intérêts potentiels qu'il reconnaît en 2017 sont eux aussi impressionnants : essais cliniques pour Pfizer. Activités de conseil pour Astra-Zeneca, GSK, Janssen, Merck, Pfizer. Intervenant dans des conférences sponsorisées par GSK, Merck, Pfizer. Versements substantiels au budget d'une institution dont il était responsable, effectués par Astra-Zeneca, GSK, Janssen, Merck, Pfizer, Sanofi-Pasteur.

    On trouve à peu près le même profil chez la brillante infectiologue Odile Launay à laquelle on doit cette sombre illustration de la doxa médicale : « Quant à l'hépatite B, un nourrisson présente peu de risques d'infection, mais vacciner tôt permet une meilleure immunité et participe à l'effort d'éradication de la maladie ». Elle aussi est membre d'un grand nombre d'organisations : le Réseau National d'Investigation Clinique de Vaccinologie, l'Inserm (dont le président est le mari de Mme Busyn), l'Institut Pasteur, l'Agence nationale de recherche sur le Sida, le Comité technique des vaccinations, le haut Conseil de la Santé publique. Elle a participé comme coordinateur principal à des essais cliniques pour Pfizer, GSK, Sanofi Pasteur, MSD, Janssen. Comme co-investigateur à des essais cliniques avec les mêmes. En activité de conseil, toujours avec les mêmes, et pour des conférences en qualité d'auditeur (frais payés) et avec Pfizer comme intervenant lors de conférences, elle est par ailleurs coordinatrice du Centre d'Investigations Cliniques Cochin-Pasteur et du réseau de vaccinologie I-Reivac en association avec GSK et Pharm-Olam.

    Enfin Philippe Sansonetti, infectiologue, microbiologiste de l'Institut Pasteur qui fut pendant 5 ans coordinateur du réseau inter-académique d'innovation vaccinale contre les infections entériques pédiatriques Stopenterics, financé par l'Union Européenne avec pour partenaires Sanofi-Pasteur et Novartis.

    L'intérêt de cet article du Monde en faveur de la vaccination universelle - un parmi des milliers d'autres parus chaque aunee^ rien qu'en France - est de montrer l'étroite relation existant entre les groupes pharmaceutiques, appuyés sur le pactole des vaccins, et les organismes et scientifiques qu'ils financent. Infime illustration du Système dominant. Chacun de ces scientifiques - et l’on sait que le moindre congrès en réunit des milliers, voire des dizaines de milliers -, est un soldat de cette armée de l'ombre. Quand Perri se défend avec effronterie d'être stipendié par les laboratoires, il se moque. Chaque fois qu'il donne la parole à un Vié-Lesage ou à quelque autre scientifique selon lequel « vouloir des experts sans aucun lien avec Vindus-trie pharmaceutique pose la question de la compétence des experts » (argument préféré de Mme Buzyn), chaque fois qu'il affirme que pour que la vaccination soit efficace elle doit être universelle et que les réfractaires sont des criminels, chaque fois qu'il fustige des scientifiques aussi honorables et désintéressés que le Professeur Joyeux, les criminalisant au prétexte qu'ils auraient été radiés par le Conseil de l’Ordre alors qu'ils sont d'abord des victimes, il se comporte en mercenaire de ce système.

    R.B. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

  • Zemmour sur la PMA : « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches »

    BILLET - L’autorisation par le gouvernement de l’ouverture de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, mêmes celles qui ne sont pas stériles, fait grand bruit. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 14.09]. Ne nous plaçant - sans les méconnaître ou les nier - ni sur le terrain moral ni sur le terrain religieux, mais seulement politique et social - nous partageons cette analyse.  LFAR   Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « Elles feront toutes des bébés toutes seules. Quand elles voudront, comme elles voudront. Sans devoir supporter ces affreux hommes qui leur pourrissent la vie depuis des millions d’années », lance Éric Zemmour. « Bienvenue dans le monde de la liberté, clament déjà les mouvements féministes. Bienvenue dans le monde de l'égalité, ajoutent les mouvements homosexuels », poursuit-il un brin railleur. « Dieu est comme les Français, il est nul en économie. Il faut donc l'externaliser du corps de la femme pour qu'elle devienne artificielle, complexe et très chère », ose-t-il.
    « Au nom de l'égalité entre les enfants, on aura le remboursement par la Sécurité sociale », prédit Zemmour. « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches », assure-t-il. Et Éric Zemmour d'inviter l'actuel chef de l'État à se méfier : « Après l’obligation des onze vaccins, il va finir par apparaître comme l'homme-lige des grands laboratoires pharmaceutiques et du big business médical ». 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • PMA sans père et GPA : La Manif Pour Tous déterminée

    6a00d83451619c69e201b7c92114f7970b-200wi.jpgAprès les déclarations de Marlène Schiappa en début de semaine, La Manif Pour Tous a réunit ses cadres lors de sa 5e université d'été qui a rassemblé 370 personnes ce week-end à Etiolles (91). Objectif : préparer la mobilisation contre la PMA sans père et la GPA, concepts incohérents et dangereux, contraires au droit desenfants et à la dignité des femmes. Communiqué :

    "Comment peut-on imaginer fabriquer un enfant délibérément privé de son père ? Cette question résume la stupeur de La Manif Pour Tous devant la volonté affichée cette semaine par Marlène Schiappa d'ouvrir la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes. Etre privé de son père, c'est à dire être orphelin de père, est une souffrance immense. Il est donc inacceptable de provoquer volontairement cette souffrance, source d'injustice intolérable pour les enfants.

    Une stratégie claire chez les cadres de La Manif Pour Tous

    Lors d'une réunion à huis clos samedi matin réunissant une centaine de responsables des équipes départementales, le mouvement social qui a organisé les manifestations monstres (plus d'un million de personnes dans les rues de Paris à 3 reprises) contre le « mariage et l'adoption pour tous » a définit la stratégie pour les mois à venir. La question de la PMA sans père et de la GPA a été au cœur des échanges. « Malgré les intentions affichées par l'exécutif, le jeu est très ouvert » analyse Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « La semaine qui s'achève a clairement montré au Président de la République que sur cette question de la filiation, il n'y a pas de consensus : ni au gouvernement, ni dans la communauté scientifique, ni chez les Français. Il faut en tirer les conclusions qui s'imposent. Après les vifs débats qui avaient marqué le début de son quinquennat, François Hollande avait eu la sagesse de ne pas réveiller les passions et diviser les Français en passant en force sur la PMA sans père et la GPA. C'est un exemple à suivre pour Emmanuel Macron qui souhaite plus que tout rassembler les Français » poursuit-elle.

    Un soutien populaire claire aux droits DE l'enfant

    De fait, les enquêtes d'opinion confirment cette situation. Un sondage OpinionWay pour La Manif Pour Tous réalisé cet été montrait que pour 77% des Français, les enfants nés par PMA doivent avoir un père et une mère. Et près de 7 Français sur 10 estimaient que de tels débats de société sur la PMA sans père et la GPA conduisent à diviser les Français au lieu de la rassembler.

    Mobiliser les expertises

    Philosophe, juriste, psychothérapeute, sondeur, journalistes, chercheur... de nombreux experts ont animé cette 5e Université d'été de La Manif Pour Tous qui s'est clôturée par un discours mobilisateur de sa présidente, Ludovine de La Rochère. « Depuis 2013, nous avons réussi à empêcher la PMA sans père et la GPA. Nous allons continuer notre travail avec succès » a-t-elle déclaré sous les applaudissements et les drapeaux rose et bleu. « Nous sommes un mouvement social ouvert. Nous rassemblons tous ceux, et ils sont nombreux et majoritaires dans notre pays, qui considèrent qu'on ne peut pas remettre en cause ce qui est à l'origine de l'égalité : nous sommes tous nés d'un père et d'une mère, d'un homme et d'une femme. »

    Des militants regonflés à bloc

    Après cette rentrée réussie, les cadres du mouvement sont prêts à mettre en œuvre la mobilisation du mouvement partout en France. « S'il le faut, nous sommes prêts à manifester. Toutes nos équipes centrales sont opérationnelles » prévient Albéric Dumont, Vice-Président de La Manif Pour Tous et organisateur de tous les défilés dont l'ampleur historique a marqué notre pays au cours des dernières années. « Pas sûr qu'Emmanuel Macron souhaite revivre cela après l'avoir vécu lorsqu'il était Secrétaire général adjoint de l'Elysée. Il ne tient qu'à lui de se sortir du piège sociétal que lui tend sa secrétaire d'Etat Marlène Schiappa » ajoute-t-il."

    Michel Janva

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  • Lévothyrox : un scandale sanitaire pour Agnès Buzyn - Journal du vendredi 15 septembre

  • Zemmour : « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront la PMA, caprice de riches »

    Eric-Zemmour-600x400.jpg

    L’annonce, par le gouvernement, de l’autorisation prochaine de la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes, mêmes celles qui ne sont pas stériles, agace vivement Eric Zemmour. « Elles feront toutes des bébés toutes seules. Quand elles voudront, comme elles voudront. Sans devoir supporter ces affreux hommes qui leur pourrissent la vie depuis des millions d’années, a-t-il raillé ce matin sur RTL. « Bienvenue dans le monde de la liberté, clament déjà les mouvements féministes. Bienvenue dans le monde de l’égalité, ajoutent les mouvements homosexuels. »

    Mais si on parlait pognon ? « Dieu est comme les Français, il est nul en économie. Il faut donc l’externaliser du corps de la femme pour qu’elle devienne artificielle, complexe et très chère », ose-t-il.

    « Au nom de l’égalité entre les enfants, on aura le remboursement par la Sécurité sociale. Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches. »

    Pour Eric Zemmour d’inviter, Emmanuel Macron ferait bien de se méfier :

    « Après l’obligation des onze vaccins, il va finir par le apparaître comme l’homme-lige des grands laboratoires pharmaceutiques et du big business médical. »

  • Les désastres de l'idéologie du genre sur les enfants

    Voilà une affaire qui mériterait de mettre les idélogoues du gender dans les poubelles de l'Histoire :

    "En Australie, les enfants souffrant de dysphorie du genre sont autorisés à effectuer une transition sexuelle par traitement hormonal et chirurgie. Les enfants et familles peuvent même être soutenus financièrement dans leur démarche, par le département de l’éducation. L’histoire de cet enfant de 4 ans qui débutait sa transition sexuelle, il y a un an, avait d’ailleurs fait grand bruit.

    À l’âge de 12 ans, le jeune australien Patrick Mitchell a supplié sa mère de l’autoriser à prendre des oestrogènes, après que les médecins aient « diagnostiqué » une dysphorie du genre, c’est à dire un décalage entre son sexe biologique et son identité de genre.

    « Je regardais n’importe quelle fille, et je me disais que je pourrais tuer pour être comme elle. »

    C’est ainsi qu’avec l’accord de sa maman, Patrick a commencé à laisser pousser ses cheveux, a pris des hormones féminines, et a commencé à s’habiller comme une fille. Ses seins ont commencé à pousser, mais 2 ans plus tard, Patrick a changé d’avis.

    C’est au début de l’année 2017, quand les enseignants ont commencé à s’adresser à lui en tant que fille, que Patrick a commencé à se questionner. Il déclare aux journalistes.

    « J’ai commencé à me rendre compte que j’étais vraiment à l’aise dans mon corps. Chaque jour, je me sentais mieux. »

    Il a donc confié à sa mère son désir de rester un garçon.

    « Il m’a regardé dans les yeux et m’a dit : ‘Je ne suis tout simplement pas certain d’être une fille.’ »

    Patrick a arrêté son traitement et devra subir par chirurgie l’exérèse du tissu mammaire. Ce cas relancera peut-être le débat autour de la confusion du genre et de la transition sexuelle. Le psychiatre australien Stephen Stathis alertait déjà sur les dérives de cette pratique, considérée comme « tendance » par de nombreux jeunes. Le transgenre américain, Walt Heyer témoignait également de ses doutes, estimant que « la chirurgie n’a rien réparé, elle a masqué et exacerbé des problèmes psychologiques profonds ». Quand à la confusion du genre, ou dysphorie, de nombreux psychiatres, estiment qu’elle ne constitue qu’une phase transitoire de doute chez l’adolescent, qui ne se pérennise qu’exceptionnellement."

    Michel Janva

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  • PMA : il faut abroger la loi Taubira. Et la PMA.

    Dans une tribune publiée dans «Le Monde », Valérie Boyer, porte-parole du parti Les Républicains, dénonce la marchandisation des corps. Extrait :

    "[...] Il faut rappeler que la PMA est réservée aux couples hétérosexuels mariés ou en mesure d’apporter la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans, et qu’elle ouvre droit à la prise en charge des frais par notre système de sécurité sociale. L’assurance-maladie prend ainsi en charge à 100 % la PMA dans la limite de 4 tentatives de fécondation in vitro (FIV) et 6 inséminations intra-utérines (IIU) pour les couples hétérosexuels confrontés à des difficultés liées à la stérilité, en particulier les problèmes tubaires et les anomalies des spermatozoïdes. Or, dans le cas des couples de femmes homosexuelles, l’incapacité à procréer ne relève pas d’un cas de stérilité.

    En vertu du principe fondateur de la sécurité sociale qui circonscrit la prise en charge des actes médicaux aux cas de maladie, il est donc exclu de prévoir la prise en charge des frais de la PMA pour les couples de femmes homosexuelles, sauf à porter atteinte au principe de solidarité sur lequel est fondé le système de sécurité sociale français.

    Une partie du CCNE s’y était néanmoins opposée du fait des « conséquences pour l’enfant, du risque de marchandisation accrue et des conditions de faisabilité ». Une fois encore, la boîte de Pandore est ouverte et nous risquons demain une légalisation de la gestation pour autrui. Au nom de l’égalité homme/femme, rien n’empêcherait alors un couple d’hommes d’invoquer le même droit à l’enfant pour recourir au don d’ovocytes et à la gestation pour autrui. [...]

    Cela fait longtemps que la boîte de Pandore est ouverte. La légalisation de la PMA pour les couples stériles et même non stériles, dissociant l'acte sexuel de la procréation (à la suite de la pilule et de l'avortement), était déjà un premier pas dans ce "droit à l'enfant". Avec la loi Taubira, ce "droit à l'enfant" existant déjà dans notre droit français peut donc ainsi être étendu aux paires de femmes, et demain aux paires d'hommes (via la GPA).

    Quant à la marchandisation, elle existe déjà également, comme le rappelle ce texte de 2008, qui estime que toutes les techniques de FIV sont à écarter : la fécondation in vitro implique l’élimination volontairement acceptée d’un nombre conséquent d’embryons. Toutes les techniques de fécondation in vitrose déroulent en réalité comme si l’embryon humain était un simple amas de cellules qui sont utilisées, sélectionnées ou écartées. Compte tenu du rapport entre le nombre total d’embryons produits et ceux effectivement nés, le nombre d’embryons sacrifiés reste très élevé. Ces pertes sont acceptées par les spécialistes des techniques de fécondation in vitro comme le prix à payer pour obtenir des résultats concluants. Il est très préoccupant de voir qu’en ce domaine, la recherche ne semble pas porter un réel intérêt au droit à la vie de chaque embryon, mais vise surtout à obtenir de meilleurs résultats en termes de pourcentage d’enfants nés par rapport aux femmes qui initient un traitement.

    Par ailleurs, les embryons produits in vitro qui présentent des défauts sont systématiquement écartés. De plus en plus de couples non stériles recourent aux techniques de procréation artificielle dans le seul but d’opérer une sélection génétique de leurs enfants. Les techniques de fécondation in vitrosont acceptées, car on présuppose que l’embryon ne mérite pas un plein respect dans la mesure où il entre en concurrence avec un désir qu’il faut satisfaire.

    La procréation humaine est un acte personnel du couple homme-femme qui n’admet aucune forme de délégation substitutive. L’acceptation tranquille du taux très élevé d’avortement que comportent les techniques de fécondation in vitro démontre de manière éloquente que la substitution de l’acte conjugal par une procédure technique - outre sa non-conformité au respect dû à la procréation, laquelle n’est pas réductible à la seule dimension de reproduction - contribue à affaiblir la conscience du respect dû à tout être humain. La reconnaissance de ce respect est au contraire favorisée par l’intimité des époux, animée par l’amour conjugal.

    Le désir légitime d'avoir un enfant ne peut passer avant la dignité de la vie humaine, au point de la supplanter. Le désir d’un enfant ne peut justifier sa «production», de même que celui de ne pas en concevoir ne saurait en justifier l’abandon ou la destruction.

    Ce n'est donc pas seulement la PMA pour les femmes qu'il faut refuser, c'est la PMA qu'il faut abroger. Comme la loi Taubira.

    Michel Janva

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  • L’inquiétant rapport sur l’état de santé des clandestins en France

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    Les clandestins sont, non seulement, une chance pour la France mais aussi pour les maladies infectieuses éradiquées depuis longtemps de notre territoire.

    Le 5 septembre 2017, le bulletin épidémiologique hebdomadaire publiait un rapport relatif à l’état de santé des demandeurs d’asiles présents en France. Il fait état de cas de gale, de tuberculose et de grippe H1N1 dans la jungle de Calais. Ce rapport note que la proportion d’hommes chez les clandestins parisiens atteint 97 % et que surprise 25 % d’entre eux sont en surpoids !

    Il souligne en outre, que 84 % des clandestins sont Soudanais, Afghan et Erythréen. Nous sommes donc bien loin du cliché de la famille syrienne persécutée par le régime de Bachar El Assad. Une question reste néanmoins en suspend : quel est le coût de traitement de ses maladies pour le contribuable français ?

    https://fr.novopress.info/