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santé et médecine - Page 320

  • Pendant les vacances : les attaques contre la famille se poursuivent

    Message des Juristes pour l'enfance :

    "L’été n’apporte hélas guère de trêve dans le combat pour les droits des enfants que vous et nous nous efforçons ensemble de défendre. Vous savez sans doute que, le 21 juillet dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné une nouvelle fois la France en raison du refus de transcription des actes de naissance des enfants nés à l’étranger de GPA, alors que l’absence de transcription ne portait aucun préjudice aux enfants et exprimait le refus de la justice française de fermer les yeux sur les violations de leurs droits qui résultent de la GPA. Dans un contexte de déni général de ce que l’enfant a vécu, l’état civil non transcrit offrait à l’enfant un espace de vérité et une possibilité de compréhension de sa propre histoire.

    Notons que, depuis les faits portés devant la cour européenne, la cour de cassation a déjà largement renoncé à la protection de l’enfant et autorise la transcription lorsque l’acte de naissance indique la mère porteuse comme mère, comme si cela suffisait à réparer la privation de sa mère que la GPA entraine de toute façon pour lui. La condamnation européenne n’apporte donc rien de nouveau mais elle conforte l’approche complaisante avec laquelle les juridictions envisagent la GPA, dans un contexte de déni des violations des droits des enfants, autrement de déni de justice à leur égard.

    C’est ensuite le Conseil d’Etat qui, le 3 août, vient d’ordonner une nouvelle fois au ministre des affaires étrangères de délivrer un titre de voyage à un enfant né de la GPA en Arménie, afin que la femme qui l’a obtenu par ce moyen puisse entrer en France avec lui. Cette question avait déjà été tranchée par le Conseil d’Etat dans une décision du 4 mai 2011. Elle n’apporte elle non plus rien de nouveau mais ne résout rien non plus, tant la solution n’en était déjà pas une en 2011. [...]

    Afin de promouvoir une prise de conscience sur les préjudices que la GPA entraine pour les enfants, l’association Juristes pour l’enfance lance en septembre une vaste campagne auprès des politiques et des professionnels de santé (députés, sénateurs, CECOS, Agences sanitaires, directeurs d’hôpitaux). Nous allons leur adresser l’ouvrage d’Aude Mirkovic consacré à la PMA et à la GPA envisagées dans la perspective du respect des droits de l’enfant, afin de les sensibiliser et les alerter sur l’impact qu’elles peuvent avoir sur les enfants. Nous allons leur proposer, pour eux-mêmes comme pour les membres de leurs structures, une formation sur le sujet.

    Le récent débat à l’assemblée sur la répression de la GPA, qui n’a pas pu être adoptée tant les tensions sont vives, montre en effet à quel point les conséquences pour les enfants de ces pratiques sont méconnues, volontairement ou de bonne foi, de nos parlementaires et par la société en général.

    Si vous pensez cette initiative utile, vous pouvez collaborer à cette campagne en aidant notre association (reçu fiscal adressé pour tout don).

    Vous pouvez faire un don en ligne sur le site: juristespourlenfance.com ou envoyer un chèque à l’adresse suivante : Juristes pour l’enfance, BP 32, 69591 L’Arbresle cedex

    Pour finir avec une bonne nouvelle, nous avons le plaisir de vous annoncer que Juristes pour l’enfance a obtenu, le 16 juillet dernier, le statut spécial de consultant auprès du conseil économique et social de l'ONU. Cette reconnaissance internationale nous ouvre des horizons et des perspectives que nous ne manquerons pas d’explorer et d’exploiter pour le bénéfice des enfants !"

    Michel Janva

  • La CEDH interdit à la France de lutter contre la GPA

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "La Cour Européenne des Droits de l'Homme faillit à sa mission en empêchant la France de faire respecter les droits de la femme et de l'enfant

    La CEDH vient une nouvelle fois de condamner la France pour avoir refusé de retranscrire à l'état civil français les actes de naissance d'enfants nés de mères porteuses à Bombay (Inde) en 2009 et 2010.

    Alors que la mission de la CEDH est de défendre les droits de l'homme, cet arrêt confirme que la Cour accepte le principe de la GPA alors même qu'elle consiste à louer des femmes et à opérer un trafic international d'enfants. Les filières économiques de la GPA sont évidemment à but lucratif pour les nombreux intermédiaires : agences, personnel médical, avocats...

    Le 3 octobre 2014, Manuel Valls déclarait au quotidien La Croix que «La GPA est, il faut le dire, une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes». Et il assurait que «En tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA.»

    Constatant que les décisions de retranscriptions commencent à se succéder, La Manif Pour Tous appelle le Premier ministre à mettre enfin en acte ses paroles en faisant appel de cette décision de la CEDH.

    Par ses propos, Manuel Valls dénonçait à juste titre l'imposture des"fantômes de la République" : ce mythe développé par les partisans de la GPA consiste à faire croire que les enfants issus de GPA sont condamné à ne pas avoir d'identité civile en l'absence de transcription de leur acte de naissance à l'état civil français. Cette imposture doit cesser car ces enfants - et heureusement - ont bien des actes de naissance. Certes, ils sont établis à l'étranger mais cela n'a rien d'extraordinaire : des dizaines de milliers de personnes vivent en France alors que leur acte de naissance a été établi à l'étranger et ne sont pas retranscrits en France.

    Concrètement, seuls les parents d'intention sont gênés administrativement quand ils ont besoin d'obtenir un extrait d'acte de naissance attestant de la filiation de l'enfant. Autrement dit, cette affaire de retranscription à l'état civil français n'est qu'une manière de faire avancer la cause de la GPA pour ceux qui osent y recourir ou la défendre tout en prétendant être favorable à l'égalité homme-femme ! "De telles retranscriptions ne sont en rien une nécessité impérative" dénonce Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. "Ces recours devant la CEDH n'ont pour seul objectif que de faire avancer à petits pas la légalisation de la GPA en France. Ca suffit ! La marchandisation des femmes et des enfants, ça ne s'encadre pas, ça s'abolit" poursuit-elle.

    Pour toutes ces raisons, La Manif Pour Tous appellent les candidats à la prochaine échéance présidentielle à considérer la possibilité d'inclure dans leur programme la dénonciation du protocole liant la France à la Cour européenne des droits de l'homme, celle-ci trahissant gravement la mission qui est sa raison d'être.

    Quelques jours après les annonces du gouvernement sur la "PMA sans père", le risque d'une reconnaissance progressive du "droit à l'enfant" est une menace pour l'intérêt supérieur de l'enfant et la famille en général. La Manif Pour Tous sera attentive à la réaction du gouvernement qui doit impérativement faire appel de cette décision de la CEDH. Dans le cas contraire, ce serait un signal majeur en faveur du développement de la GPA, pratique sordide et intolérable. "C'est pourquoi nous étudions toutes les formes de mobilisation à la rentée, sans écarter l'hypothèse de nouvelles manifestations massives" conclue Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous."

    Marie Bethanie

  • Désert médical : merci Simone Veil !

    La chronique de Philippe Randa

    Une récente étude de l’UFC-Que Choisir démontre que les zones de « désert médical » ont augmenté depuis l’arrivée de « Moi Président Modeste » à l’Élysée.

    Les chiffres dévoilés sont éloquents : de 2012 à 2016, les médecins généralistes accessibles en moins de 30 minutes de voiture ont diminués pour plus de 27 % de nos compatriotes, tandis que le nombre de gynécologues accessibles à moins de 45 minutes de route s’est réduit pour 59 %.

    Dans le même temps, à peine entre 11 et 19 % de Français ont vu leur « situation sanitaire » s’améliorer…

    Le Dr Bernard Plouvier, ancien chef de service hospitalier, est catégorique : « Dès 1967, le Conseil national de l’Ordre des médecins a réclamé une limitation draconienne du nombre des étudiants en médecine au prétexte que la population française ne croissait plus et que les revenus des médecins libéraux allaient s’effondrer si l’on continuait à sortir chaque année une grosse promotion de médecins. Le numerus clausus a petitement été instauré en 1971 et a été considérablement aggravé (chute de 50 %) en 1977-78, Simone Veil étant Ministre de la Santé. »

    Or, le décret de 1976 sur le regroupement familial pour les travailleurs immigrés a ouvert les portes d’une immigration massive ; en 2016, 67 à 68 millions de Français (sans compter les extra-Français) se retrouvent ainsi avec un nombre de médecins autochtones qui a très peu augmenté.

    « De ce fait, poursuit le Dr Plouvier, on a importé environ 20 000 médecins du Tiers-Monde très mal formés qui ont trusté les postes hospitaliers en seconde catégorie (hors CHU), faisant baisser dramatiquement la qualité médicale de ces hôpitaux indispensables à la vie médicale française. »

    En 2005, on a réaugmenté le nombre d’étudiants en médecine, mais en 2015-2016, il reste toujours inférieur à ce qu’il était en 1970 pour une population en France bien supérieure.

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  • « Planned Parenthood tue, chaque jour, plus de noirs désarmés que la police en un an »

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    Etats-Unis – Ces derniers jours, avec la mort d’Alton Sterling, 37 ans et de Philando Castille, 32 ans, tués par la police américaine, les tensions raciales sont réapparues très vivaces. Un pas supplémentaire a été franchi dans la nuit du 7 juillet, au cours d’une marche pacifique à Dallas (Texas) lorsque Micah Johnson, jeune afro-américain, a tué cinq policiers blancs, risquant d’amorcer une véritable guerre raciale.

    Les médias européens montrent beaucoup d’images de la campagne #BlackLivesMatter (Importance de la vie noire) contre les abus de la police envers les Afro-Américains. Les mêmes médias européens font par contre le silence total sur une autre campagne antiraciste des Noirs américains, celle contre l’avortement et contre Planned Parenthood, le planning familial américain.

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    Certaines campagnes sont pourtant très visibles et les journalistes ne peuvent prétendre qu’ils en ignorent l’existence.

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  • Journal du Lundi 11 Juillet 2016 : U. E. / Barroso et Goldman Sachs officialisent leur relation

  • 1,5 million de Chinois tués pour leurs organes

    Un rapport publié le 22 juin par une équipe de chercheurs révèle en détail l’écosystème de centaines d’hôpitaux et installations de transplantation, fonctionnant en toute quiétude depuis les années 2000. Selon le rapport, l’ensemble de ces installations a eu une capacité permettant d’effectuer entre 1,5 et 2,5 millions de transplantations au cours des 16 dernières années. Les auteurs estiment que le chiffre réel se situe entre 60 000 et 100 000 greffes par an depuis 2000. L’avocat des droits de l’homme David Matas, co-auteur du rapport, lors de sa présentation au National Press Club de Washington, indique :

    « La conclusion finale de cette nouvelle étude, et de tout notre travail antérieur, est que la Chine est engagée dans un massacre de masse d’innocents ».

    Le rapport est intitulé Bloody Harvest/The Slaughter : An Update (Prélèvements meurtriers / Le Massacre. Mise à jour).

    Michel Janva

  • « Mon corps m'appartient », c'est une phrase qui ne veut rien dire

    Émile, tête de proue des Survivants, répond à Vice. Extraits :

    6a00d83451619c69e201b7c877b6ed970b-200wi.jpg"Les Survivants est un mouvement qui a d'abord existé entre 1998 et 2001, et qui a alors été monté par un groupe de jeunes. À l'époque, j'étais tout jeunot, mais j'étais déjà fasciné par cette espèce de tribu, assez créative. Je me suis intéressé au sujet car ça a toujours été assez mystérieusement important pour moi. Avec l'avènement du Web, j'ai voulu redorer le blason des Survivants.

    C'est un mouvement qui ne prend pas à partie les femmes, qui n'accuse pas les femmes et qui essaie d'aborder le sujet de l'avortement d'une manière plus globale et sociétale que simplement : « Est-ce que c'est bien ou mal ? » Les Survivants permettent aux jeunes qui souffrent d'une angoisse existentielle par rapport à leur naissance d'avoir un véritable vecteur d'expression.

    Dans votre manifeste, vous proposez des « alternatives à l'IVG ». Quelles sont vos solutions ? 

    Nous ne sommes pas des hommes politiques, mais si on regarde les statistiques de 2012 sur l'IVG, on peut voir que 40 % des femmes qui ont avorté ont moins de 24 ans – avec un pic entre 18 et 19 ans. 80 % de ces femmes sont sous contraceptifs. La seule solution politique pour le moment est un bastonnage médiatique sur la contraception – où on met d'ailleurs le mot « avortement » au milieu de préservatif et pilule – comme s'il s'agissait d'un contraceptif. Nous, on propose d'aider les jeunes à faire le lien entre sexualité et procréation. Est-ce que la sexualité a un but récréatif ou est-ce que c'est l'expression d'un don plus profond qui peut donner la vie ?

    Qu'est-ce que ça signifie ? 

    Quand on a un enfant sans se projeter dans une vie à deux, c'est un traumatisme et on ne voit pas d'alternative autre que l'avortement. Si l'on apprend aux jeunes que les rapports sexuels, c'est beau, que ça n'a pas une vocation forcément récréative et que ce n'est pas une expérience à vivre à tout prix. Mais que ça vient concrétiser une tendresse, le sentiment que l'on sera pardonné par l'autre et pris pour ce qu'on n'est pas seulement pour son corps. On réduirait le nombre d'avortements par dix.

    Manifestement, ta mère n'a pas avorté de toi. Te considères-tu de fait comme un « survivant » ? 

    Eh bien, je suis un survivant statistique. Je me pose juste des questions au sujet d'une société qui n'a pas su sauver mes jours.

    Comment tu le ressens ? 

    J'ai eu une intuition dès l'enfance. Il y a eu des faits marquants. Mon père, par exemple, a gardé une fille au pair durant plus d'un an à la maison pour qu'elle puisse garder son enfant. Il l'a payée sans qu'elle travaille. De fait, je me suis dit : « Si mon père est capable de dépenser son énergie pour un enfant qui n'est pas le sien... » Puis j'ai fait des rencontres au lycée, où plusieurs copines ont vécu un avortement et j'étais surpris du silence radio qu'il y avait autour de ça. Je trouvais ça fou qu'elles culpabilisent de ce qu'elles avaient fait et qu'on ne leur autorise même pas à en parler. C'est la société qui veut ça. Ces filles ont un abcès qui les ronge et on leur demande d'assumer. Ça m'a toujours préoccupé comme sujet. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la femme qu'elle doive souffrir à cause de sa maternité. [...]

    Votre mouvement se positionne donc clairement contre toute forme d'avortement. 

    Je dirais qu'être contre l'avortement, c'est comme être contre la guerre : ça existera toujours. En effet, on ne pense pas que ce soit une bonne solution qui rende la société heureuse. On n'a pas les moyens d'éradiquer l'IVG mais on peut se demander quelle est sa place légale – et morale. Est-ce qu'on considère que l'avortement est un mal nécessaire ou un moyen de contraception ? Est-ce qu'on considère que c'est un échec de solidarité sociale ? Je pense que l'avortement est quelque chose qui délite la société et qui fait souffrir. [...]

    La loi Veil a tout de même été adoptée avec une large majorité – ce n'est pas pour rien. 

    On peut préserver les mœurs et ne pas légaliser l'avortement. Moi, je n'ai pas envie que les femmes soient charcutées. À partir du moment où il y a une loi, tu rends ça moral. Si l'on démissionne par rapport à ce consensus moral, on arrête toute forme de projet de civilisation. La sagesse politique, c'est de se dire qu'on a des principes moraux. L'idée que l'on veut véhiculer c'est que certes nos corps nous appartiennent, mais on s'appartient les uns aux autres.

    Quid des filles qui se font violer ? 

    Le viol c'est un mythe, car les conceptions d'enfants sous viol sont rarissimes. Essayons d'avoir une discussion dépassionnée à ce propos, ce sont des cas trop extrêmes.

    Et une fille qui ne veut pas d'enfants, elle n'a pas le droit à disposer de son corps ? 

    « Mon corps m'appartient », c'est une phrase qui ne veut rien dire. Qu'est-ce que ça signifie ? On a tous un nombril qui nous indique que pendant 9 mois, notre corps ne nous a pas appartenu. Cette idée d'indépendance est fausse. Quand tu « disposes » de son corps, tu le considères comme un bien matériel. Dans ce cas, ça m'autorise à acheter le corps d'une femme. Alors que non, c'est intimement lié à sa personne. Le corps appartient aussi à la solidité. C'est la question que les Survivants se posent c'est : Doit-on construire une société de droits individuels où quelqu'un qui veut abîmer son corps a le droit de le faire parce qu'on fige ce comportement dans une espèce de droit sacralisé ? [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Anne-Claude Venot : Laurence Rossignol peut nous diffamer, on ne lâchera rien… pour les enfants !

    Le ministre des Familles, Laurence Rossignol, a confirmé ce lundi la prochaine abrogation d’une circulaire punissant les gynécologues orientant leurs patientes vers l’étranger pour y subir une PMA (procréation médicalement assistée). Ladite circulaire punit, depuis 2013, les gynécologues de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende. Réaction d’Anne-Claude Venot, fondatrice du collectif Les Adoptés pour l’Enfance et présidente de l’Agence européenne des adoptés.

    http://www.bvoltaire.fr/anneclaudevenot/laurence-rossignol-peut-nous-diffamer-on-ne-lachera-rien-pour-les-enfants,269232

  • Nouvelle dégradation de l’accès aux soins médicaux pour les Français

    FRANCE (NOVOpress avecle Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Alors que fin 2010, un sondage montrait qu’un tiers des Français avaient durablement renoncé à se soigner, la dernière étude de l’UFC‑Que choisir, intitulée La fracture sanitaire s’aggrave, montre une nouvelle dégradation, « spectaculaire » note l’association, des conditions sanitaires de nos compatriotes.Jusqu’à 20 millions d’entre eux vivent actuellement dans des territoires où l’offre libérale de soins est insuffisante, principalement dans les zones rurales.

    Préoccupante pour les généralistes, la situation est carrément critique en ce qui concerne les spécialistes. Aux problèmes liés à l’éloignement géographique, s’ajoutent en effet pour ces derniers celui des dépassements d’honoraires. L’offre au tarif de la Sécurité sociale est actuellement très insuffisante pour couvrir les besoins, souligne UFC‑Que Choisir.

    « Entre 2012 et 2016, l’accès géographique aux médecins généralistes (à moins de 30 minutes du domicile) s’est dégradé pour plus du quart de la population. Pire, l’accès aux médecins spécialistes a diminué pour 38 % des Français en ce qui concerne les ophtalmologistes, 40 % pour les pédiatres et même 59 % de la population pour l’accès aux gynécologues. La situation est encore plus alarmante pour les spécialistes au tarif de la sécurité sociale, dont l’offre a reculé pour plus de la moitié des usagers, quelle que soit la spécialité étudiée. »

    L’UFC-Que Choisir ajoute :

    « Selon les spécialités, ce sont entre 14,6 millions (pour les généralistes) et 21,1 millions (pour les pédiatres) d’usagers qui vivent dans un territoire où l’offre de soins libérale est notoirement insuffisante, principalement dans les zones rurales et montagneuses. Mais à ces déserts médicaux des champs, il faut ajouter les déserts médicaux des villes, qui eux sont financiers. Car lorsque l’on cherche à se soigner sans dépassement d’honoraires, c’est plus de 8 Français sur 10 qui n’ont pas suffisamment d’ophtalmologistes ou de gynécologues autour de chez eux ! »

    Le gouvernement socialiste préfère dépenser un milliard d’euros pour l’Aide Médicale d’Etat, réservée aux clandestins, plutôt que de venir en aide à la France périphérique.

    http://fr.novopress.info/