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santé et médecine - Page 323

  • Pour stopper la GPA, le combat va continuer au Sénat

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    La Manif Pour Tous déplore que, prisonnière de ses calculs d'appareils, la majorité parlementaire n'a pas osé voter pour des propositions de loi au motif qu'elles avaient été déposées par des députés de l'opposition. Mais le contenu du débat parlementaire de ce jour montre que le scandale de la GPA (Gestation Par Autrui) est désormais clairement dénoncé par tous les députés, de droite comme de gauche. C'est une véritable avancée dans le combat pour les droits des femmes et des enfants, victimes de ce scandaleux business aussi lucratif qu'intolérable. Enfin, les masques tombent et la réalité sordide de la GPA est aujourd'hui unanimement reconnue. Le soutien du groupe Communistes et de députés du groupe socialistes (détail des votes ici) est un signal fort qui doit être largement entendu. Cette évolution du discours fait écho à l'opinion publique qui rejette fortement la GPA. Selon un sondage Opinion Way pour La Manif Pour Tous réalisé du 3 au 5 mai 2016, 6 Français sur 10 considèrent que la GPA a des conséquences négatives pour la mère, et une nette majorité (52%) dénonce les conséquences sur l'enfant. 

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, déclare :

    « Parce que la lutte pour la dignité des femmes et des enfants est une urgence, nous devons poursuivre notre mobilisation. Les signaux sont au vert et le vent tourne. Nous allons travailler avec les sénateurs pour initier une nouvelle proposition de loi pour stopper la GPA non seulement en France mais aussi pour les Français. Il est hypocrite de prétendre que la GPA est interdite en France alors que la circulaire Taubira facilite le recours à la GPA dès lors qu'elle est pratiquée à l'étranger. Plus que jamais, nous sommes déterminés à agir et à nous mobiliser pour l'abolition universelle de la GPA : la dignité des femmes et des enfants n'a pas de frontière ».

    Michel Janva

  • Rennes contre la GPA

    "Hier soir à 19 heures, Place de la République à Rennes, les manifestants LMPT contre la GPA ont été encerclés par des militants des associations LGBT et des mouvements de l’extrême-gauche radicale. Alors que les enjeux de la GPA dépassent largement les clivages et concerne tous les Français, ces militants ont voulu les empêcher de s’exprimer, ont refusé le débat, proféré de nombreuses insultes, et montré leur haine pour les défenseurs de la famille.

    Mais en agissant ainsi, ils ont montré leur vrai visage face au calme et à la détermination des manifestants LMPT, les Rennais sauront de quel côté est l’intolérance. La Manif Pour Tous doit être visible, mission remplie à Rennes !"

     

    Les photos sont ici.

    Marie Bethanie

  • Le député Gilbert Collard s'exprime contre la gestation pour autrui

    En commission des lois.

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    Michel Janva

  • Evacuation d’un camp de migrants : les photos que vous ne verrez pas ailleurs

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    Hier à Paris, les forces de l’ordre ont procédé à l’évacuation du camp de migrants installé dans les Jardins d’Eole, dans le nord de la capitale, y comptant finalement près de 2000 immigrés clandestins, bien plus que les 1300 recensés dimanche. Si les médias français ont sélectionné les images qu’ils ont diffusées, la presse étrangère, elle, a été totalement horrifiée et a qualifié Paris de « toilettes publiques à ciel ouvert », signalant à ses lecteurs – désormais ex-futurs touristes… – que de nombreuses maladies contagieuses étaient maintenant présentes à Paris.

    Sur les images que nous reprenons de la presse étrangère, on peut voir les CRS porter des masques pour filtrer l’air et les entreprises de nettoyage être équipées en tenues de sécurité. En revanche, on note que les volontaires pro-immigration – dans le souci de ne pas « discriminer » ? – nettoient le camp sans masque ni protection. Les touristes seront rassurés…

    Voir les photos

  • Un bébé de 24 semaines survit à l’avortement en Pologne, pleure pendant une heure alors qu’on le laisse mourir

    « Les membres de l’industrie de l’avortement ne veulent pas admettre que les bébés peuvent survivre à l’avortement. Ils appellent cela un mythe et prétendent que ça ne se produit pas – mais pourtant, ça arrive. Et ce qui se passe quand les bébés survivent aux avortements fait frissonner. Trop souvent, on laisse les bébés mourir, sans confort ou compassion, seuls, dans la douleur et le froid. C’est exactement ce que vient de se produire en Pologne, où un bébé atteint du syndrome de Down a été victime d’un avortement raté, et a ensuite été abandonné à son sort, pleurant pendant près d’une heure avant de mourir alors que les médecins ne faisaient rien.

     

    Les médecins et le personnel médical de l’Hôpital Sainte-Famille [sic] à Varsovie, en Pologne, ont laissé un enfant mourir après un avortement bâclé, selon les rapports des médias locaux détaillant l’horrible scène.

    Le bébé est né le 7 mars, 2016 à 24 semaines de gestation, après qu’une tentative d’avortement ait échoué. L’enfant a pleuré et crié pendant une heure avant de mourir, selon les témoins, comme rapporté par la Télévision Republika.

    Le personnel médical n’a aucunement essayé d’aider l’enfant.

    La porte-parole de l’hôpital Dorota Jasłowska-Niemyjska a expliqué qu’une patiente à la fin de la 23e semaine de grossesse est venue à l’hôpital, et ses tests médicaux ont suggéré que le bébé avait le syndrome de Down. L’hôpital affirme que tout ce qui est arrivé par la suite, a été conforme à la loi et les procédures médicales. La dignité de la patiente et la dignité du fœtus ont été respectées, a continué sa porte-parole.

    En Pologne, l’avortement est illégal – sauf pour sauver la vie de la mère, dans le premier trimestre dans les cas où la grossesse résulte d’un viol, ou si le bébé a un « handicap sévère et irréversible ou est atteint d’une maladie incurable et mortelle. » Dans le troisième cas, le bébé peut être avorté jusqu’au moment de la viabilité. Mais la viabilité n’est pas explicitement définie, donc des avortements tardifs peuvent être pratiqués, aussi longtemps que le bébé est considéré comme invalide. Il s’agit d’une loi ignoble qui discrimine les gens pour le « crime » d’avoir un handicap.

    Aussi, un bébé à 24 semaines de gestation a incontestablement atteint la viabilité. C’est à 24 semaines que le bébé atteint la barre de 50% de chance de survie, mais il est déjà arrivé que des bébés nés à moins de 24 semaines survivent. Une étude récente a révélé que de plus en plus de bébés survivent à 23 semaines, et une étude ultérieure a montré qu’avec un traitement approprié, les bébés peuvent survivre dès l’âge de 22 semaines. Et au moins deux bébés ont survécu à une naissance à 21 semaines. Amillia Taylor et James Elgin Gill sont tous deux nés à 21 semaines de gestation et ont survécu, et tous les deux sont maintenant en santé et se développent bien.

    Malheureusement, l’industrie de l’avortement ne se soucie pas beaucoup de la science et de la viabilité. On ne se soucie pas non plus de l’obligation légale d’offrir des soins médicaux aux bébés qui survivent à l’avortement, aux États-Unis également. L’enquête Inhumain de Live Action a découvert la vérité: les avorteurs pratiquant des avortements tardifs à travers ce pays laisseraient les bébés mourir s’ils survivaient à l’avortement, sans offrir le moindre soin médical.

    Quant à la Pologne, un prêtre catholique, le père Ryszard Halwa, exige publiquement que l’hôpital soit accusé d’un crime. Si un bébé survit à un avortement et est né, alors il est légalement considéré comme un enfant et aurait dû recevoir tous les soins médicaux qui étaient nécessaires.

    Le personnel hospitalier a négligé de le faire, et devrait en être tenu responsable. »

    Lu sur Campagne Québec-Vie

    http://www.contre-info.com/un-bebe-de-24-semaines-survit-a-lavortement-en-pologne-pleure-pendant-une-heure-alors-quon-le-laisse-mourir#more-41946

  • Tout avortement est toujours évitable et la loi Veil doit être remise en cause

    Dans L'Homme Nouveau, Thibaud Collin revient sur l'ouvrage Adieu mademoiselle d'Eugénie Bastié. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b8d1e04ad5970c-320wi.jpg"Son ouvrage est une critique en règle du « néo-féminisme » et, à ce titre, récuse la volonté de faire de l’avortement un « droit fondamental ». Pour dénoncer cette « fondamentalisation », elle a recours aux paroles par lesquelles Simone Veil exprimait l’esprit de la loi répondant à un « enjeu de santé publique » : «Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » Et Eugénie Bastié de saluer cette « loi de concession au réel », cette « loi d’accompagnement et d’ajustement au regard du moindre mal qui l’oblige à s’en remettre à la sagesse des générations futures pour en conserver l’esprit ». Et de constater que, bien sûr, il n’en a rien été. Et pour cause ! Comment penser qu’un « compromis » soit possible sur un tel sujet ? La suppression d’une vie humaine innocente ne peut être tolérée comme un moindre mal. Soit c’est un mal intrinsèque, à proscrire absolument ; soit ce n’est pas un mal et alors cet acte peut devenir un droit, conséquence de la libre disposition que la femme aurait de son corps.

    Eugénie Bastié a certes bien saisi que la loi Veil a été l’objet d’un compromis politique, mais elle semble oublier que, par définition, un tel compromis s’inscrit dans un moment historique déterminé. Tout l’art de Giscard, Chirac et Veil a consisté à faire accepter un tel texte, très dans l’air post-68, à un Parlement encore réticent. D’où les soi-disant verrous que posaient les conditions restreignant l’accès à cet acte encore fortement culpabilisé à l’époque. Le vote enfin effectué, et réitéré en 1979, le véritable esprit du texte a pu se déployer selon sa logique [...].

    Lorsqu’Eugénie Bastié défend cette thèse du compromis alors qu’elle affirme que l’avortement est « toujours un échec et une tragédie », elle se bat pour la pérennisation de la loi Veil, telle qu’elle a été vue et donc votée en 1975 par ces députés opposés par « conviction » mais sachant cependant assumer leur « responsabilité » politique. « Il faut, écrit-elle, que nous arrivions à penser l’avortement comme un phénomène social, que nous déchaussions nos lunettes idéologiques, libérales ou conservatrices, pour en finir avec ce double aveuglement, pour enfin voir en face la réalité d’un acte violent, parfois inévitable mais jamais triomphant. » Ce geste rhétorique, digne de vieux politiciens habiles, de renvoyer dos à dos les deux camps ultras nous apparaît incongru sous la plume d’une jeune femme par ailleurs si clairvoyante et courageuse.

    Il est évident qu’« aujourd’hui » le texte de la loi Veil pris au pied de la lettre représenterait une nette amélioration en comparaison de la situation actuelle et, à ce titre, devrait être défendu au Parlement. Mais de là à considérer que le réalisme politique ne peut nous conduire plus loin, il y a un abîme. Non, la loi Veil n’est pas sur la question de l’avortement l’horizon politique indépassable. Certes l’avortement a toujours existé et son interdiction légale ne signifierait pas la fin de la destruction d’enfants à naître. Certes, comme le montre le sociologue Luc Boltanski (dans La Condition fœtale) l’avortement dans de très nombreuses sociétés est à la fois interdit et toléré. Mais justement le politique n’est pas le sociologue. Il n’a pas à dire ce qui est mais ce qui doit être. Dire que l’avortement est « parfois inévitable », c’est comme dire que dans une société le vol est inévitable, le viol également etc. Comment le nier ?, les hommes ne sont pas tous parfaits. Et le dogme du péché originel peut offrir aux catholiques une lucidité sur la condition humaine déchue. Mais de là, que peut-on conclure ? Certainement pas que le viol et le vol doivent être dépénalisés. On objectera que la loi Veil n’a pas été faite pour tuer des enfants à naître, car ils l’étaient déjà avant cette date, mais pour éviter que leurs mères meurent aussi. D’où la thèse du moindre mal et l’ébranlement qu’elle engendre chez le généreux mais naïf militant « pro-vie », intimidé par la complexité du réel social enfin mise sous ses yeux.

    Tout avortement est toujours évitable ; voilà ce d’où il faut repartir pour penser politiquement un tel problème. Aucune personne humaine ne doit jamais être vue comme ne pouvant éviter de poser un acte mauvais. Il existe bien sûr de nombreux conditionnements obscurcissant la conscience et disposant à ce type d’acte ; et ils doivent être pris en compte dans une évaluation morale et judiciaire de la responsabilité des personnes. Mais l’éventuelle non-imputabilité subjective ne peut jamais être le fondement d’une loi, par définition commune et objective, autorisant un tel acte, même sous conditions très restrictives. Car si tel est le cas, la loi toujours porteuse de normativité, même dans un système libéral permissif, continue d’exercer sa causalité sur les mentalités : l’avortement est rapidement vu et vécu comme légitime et donc comme banal. De plus, une telle loi est une négation du politique. [...]"

    Au fond l'argument d'Eugénie Bastié (qui considère que ceux qui veulent remettre en cause la loi Veil sont des illuminés) rejoint celui, plus actuel, de ceux qui veulent légaliser la GPA (ou l'euthanasie) afin de l'encadrer, car la GPA (ou l'euthanasie) existe et qu'il faut bien prendre en compte le réel même si on y est défavorable...

    Michel Janva