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santé et médecine - Page 323

  • L'infanticide des nouveaux-nés : une réalité en Europe

    L'ECLJ a organisé une conférence sur les infanticides néonataux au Parlement européen.

    • Remarques introductives, Grégor Puppinck
    • 2'41 : Données sur l'infanticide néonatal, Claire de La Hougue
    • 14'02 : 1er témoignage d'un médecin
    • 17'59 : 2ème témoignage d'une sage femme
    • 21'28 : 3ème témoignage d'une sage femme
    • 23'24 : 4ème témoignage d'une médecin
    • 31'20 : Éthique et droit international, Grégor Puppinck

    Voici la vidéo (durée : 45mn) :

    Grégor Puppinck a déclaré à Gènéthique :

    "C’est la première fois que des médecins français témoignent, à visage découvert pour deux d’entre eux, des infanticides néonataux auxquels ils ont assisté. Il s’agit de quelque chose de très fort car jusqu’à novembre 2014, il s’agissait d’une réalité qui restait confinée dans les hôpitaux. L’ECLJ a cherché depuis a libérer leur parole pour que cette réalité soit connue et que la violation des droits de ces enfants cesse. Voici des extraits de leur témoignage :

    «La femme avait accouché par voie basse et au moment de sortir, l’enfant était vivant alors qu’il aurait du sortir mort. La sage femme a été prise d’effroi, elle a à ce moment essayé d’étouffer au mieux l’enfant, de poser la main sur sa bouche pour qu’il ne crie pas […] [L’enfant] n’avait pas eu le droit de vivre » (Témoignage du docteur Chauvet, anesthésiste réanimateur – en charge d’une garde de maternité au moment des faits).

    « Il s’agissait d’une femme qui était en cours de travail dans le cadre d’une interruption médicale de grossesse vers 5 mois de grossesse. Il était 21h le soir, l’interne prenait le relai seul la nuit. J’étais assise à côté [d’eux]. Le médecin senior était en train d’expliquer à l’interne comment pratiquer l’IMG, j’étais à côté, et il lui dit : ‘A ce terme là il est possible que l’enfant naisse vivant, donc si tu vois qu’il respire tu appuies très fort ici et tu attends qu’il n’y ait plus de mouvement respiratoire’. Il s ‘est rendu compte que j’avais entendu, et il m’a dit de façon autoritaire : ‘et toi tu n’as rien entendu’. » (Témoignage de la sage femme) 

    « Une sage femme m’a dit aussi avoir pratiqué une IMG pour un fœtus qui avait une forte probabilité au test sanguin d’une trisomie 21 […] mais il n’avait jamais été pratiqué d’amniocentèse. Cet enfant est né décédé de l’avortement et il s’est avéré qu’il n’avait aucun signe phénotypique de trisomie 21 ».  (Témoignage de la sage femme) 

    « Le nouveau né présentait une morphotype de trisomie 21 [et] une souffrance cardiaque et hépatique majeur qui compromettait [sa] vie […] à court terme. La maman n’était pas au courant qu’il y avait danger de mort pour son enfant. […] Le médecin pédiatre se tourne vers l’anesthésiste et lui dit : est-ce qu’il te reste du produit péridurale ? […] Il injecte le produit à l’enfant. […] je comprends qu’ils ont décidé d’euthanasier l’enfant sans en prévenir les parents. […] L’enfant est décédé comme cela. Je sais qu’ils ne l’ont pas dit aux parents ».   (Témoignage d’un médecin) 

    Quelle suite espérez-vous ?

    L’ECLJ espère d’une part que les parlementaires se mobilisent et enquêtent sur la situation de ces enfants nés vivants après leur avortement. Elle espère d’autre part que le droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires, sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance, soit réaffirmé pour tous les êtres humains nés vivants. Enfin, l’ECLJ attend que les Etats membres prennent en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse (soit 22 semaines ou 500 g). Tout cela permettrait de mieux garantir le droit de ces enfants nés vivants qui sont, aussi sujets des droits de l’homme. A ce titre ils méritent de bénéficier de leur protection, comme toute autre personne. Ils méritent une prise en charge pour que leur confort et leur dignité soient assurés."

    Michel Janva

  • PMA : comment les autorités sanitaires peuvent-elles admettre une technique comportant un taux aussi élevé d'échec ?

    Gènéthique dévoile les mauvais chiffres de la PMA, que l'Agence de Biomédecine a publié en catimini :

    "La PMA est aujourd’hui omniprésente, banalisée et représente 24 000 naissances par an en France. Promesse de l’enfant désiré, elle tend à devenir l’unique réponse de la profession médicale face à l’infertilité. Pourtant cette promesse n’est pas tenue, en témoigne les « taux de succès » qui ne s’améliorent pas.

    Dans ce contexte, l’Agence de Biomédecine (ABM), qui « a pour mission de suivre et d’évaluer les activités cliniques et biologiques d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP)» a publié lundi, en toute discrétion, son évaluation des résultats des centres de FIV et des laboratoires d’insémination pour l’année 2013. Des chiffres, des graphiques, des statistiques pour évaluer le nombre d’enfants « produits » : la froideur et l’indifférence du contrôle de l’efficacité technique.

    Ces résultats sont chaque année attendus et redoutés par les centres qui tiennent à leur réputation. Les taux de chaque centre sont comparés à la « moyenne nationale », ayant été au préalable ajustés selon l’âge des femmes, le nombre d’ovocytes recueillis par femme et le contexte viral.

    Depuis 2010, l’ABM se félicite d’avoir mis en place un « registre des FIV », qui lui facilite la tâche. Elle y collecte les données des 101 centres d’AMP français. Pour l’année 2013, l’ensemble des centres a réalisé 58 035 ponctions d’ovocytes, chez des femmes de 34,4 ans en moyenne. En moyenne, 8,7 ovocytes sont obtenus par ponction, et 4,5 embryons en sont issus. De là, seul 1,7 embryon en moyenne est transféré. Au final, le « taux d’accouchement issus d’embryons frais » est de 19,7%, et le « taux d’accouchement issus d’embryons congelés » de 14,4%.

    Concernant les « laboratoires d’insémination », 163 sont inclus dans les statistiques de l’ABM. Ils ont réalisés 50 324 inséminations artificielles en 2013, et le taux d’accouchement moyen est de 10,6%.

    On comprend que ces chiffres n’aient pas fait l’objet d’une campagne dont l’ABM a le secret. Et l’on s’interroge : comment les autorités sanitaires peuvent-elles admettre une technique comportant un taux global aussi élevé d’insuccès et de pertes ?"

    Il existe des alternatives à la PMA. Par exemple la naprotechnologie, une technique scientifique utilisée dans le traitement de l’hypofertilité, c’est-à-dire dans une baisse de la fertilité. Cette méthode fait le pari que l’on peut restaurer la fertilité en traitant certains déséquilibres naturels souvent négligés par la gynécologie traditionnelle : problèmes hormonaux, malformations, ou encore déséquilibres nutritionnels. La naprotechnologie se diffère de la procréation médicalement assistée PMA car elle fait précéder le diagnostic avant toute démarche : les personnes qui viennent consulter  font tout de suite une batterie d’examens. Ce n’est que dans un deuxième temps qu’un médecin établit un diagnostic et propose un traitement. Dans une procédure de PMA, les examens médicaux s’effectuent au compte- goutte. Le seul objectif est de réussir la fécondation in vitro (FIV). Par conséquent, le sentiment d’être dépossédé de sa fertilité se double d’un jugement sévère sur le manque de rigueur scientifique pratiquée en PMA .

    La naprotechnologie permet ainsi de concilier approche médicale et respect des données naturelles. Car de nombreux couples se voient entraînés dans des parcours médicaux lourds, sans alternative. La médecine classique préfère orienter vers la PMA rapidement, tant on sait que les taux de réussite baissent avec le temps. L’objectif de la naprotechnologie est de comprendre l’hypofertilité avant d’agir : rythme de vie, freins personnels, histoires individuelles. Les médecins prennent donc en considération la personne dans sa totalité. Dans chaque démarche, deux personnes sont à l’écoute des couples : une instructrice pour écouter et enseigner le relevé des données, et un médecin pour traiter. Le parcours dure en moyenne 18 mois. En moyenne, ce sont 50% des couples suivis qui peuvent alors donner la vie naturellement. Le taux de réussite est quand même bien meilleur.

    Michel Janva

  • 850 000 euros pour se droguer à Paris

    Le Conseil de Paris a voté aujourd'huil'attribution d'une subvention de 850 000 euros qui permettra d'ouvrir à l'automne à l'hôpital Lariboisière (Xe arrondissement) la première salle de consommation à moindre risque (SCMR), ou "salle de shoot", de la capitale. Cette salle comprenant un accueil, une salle d'attente et de consommation, sera aménagée sur 450 m2 dans l'enceinte même de l'hôpital. Elle pourra accueillir 200 personnes par jour.

    La subvention d'investissement a été votée par la majorité PS avec l'UDI-MoDem. Le groupe Les Républicains a voté contre.

    Sera-t-il indiqué devant l'entrée, "Se droguer tue" en gros avec une photo d'un toxico victime d'une overdose, sur le modèle des paquets de cigarettes ?

    Michel Janva

  • La mort des plus fragiles est rentable

    Aujourd’hui, la traque de l’homme imparfait est déjà une réalité, et une réalité qui rapporte. Tel est l’argument du dernier livre de Jean-Marie Le Mené, un cri d’alerte face au meurtre par avortement de tous les enfants Mongoliens.

    Il n'est pas besoin d'être un militant provie acharné pour suivre Jean-Marie Le Mené dans son indignation. Il s'agit de la trisomie 21, cette anomalie chromosomique qui fait l'objet d'un dépistage prénatal de plus en plus efficace. En France les trisomiques, tous dépistés, sont quasiment tous - 96 % - sacrifiés sur l'autel du nouvel eugénisme.

    L'indignation de l'auteur n'appuie pas sur la corde sensible. On pourrait pourtant remplir des livres entiers avec le témoignage de parents qui ont fait le choix de « garder » leur petit trisomique et qui en ont été récompensés en joie et en bonheurs. Et d'autres avec la souffrance des mères qui ont vécu l'arrachement d'un avorte-ment tardif parce que leur tout-petit n'était pas « conforme » aux exigences du bébé parfait. De la part du président de la Fondation Jérôme-Lejeune, cela n'aurait pas étonné.

    Mais les mentalités modernes - et surtout les médias, c'est à peu près pareil - ne comprennent plus guère ces considérations humaines. En revanche, elles peuvent être frappées par l'implacabilité d'une élimination systématique de déficients mentaux, soutenue par un marché porteur d'immenses profits.

    Sous un titre clair - Les premières victimes du transhumanisme - Jean-Marie Le Mené propose un sous-titre plus énigmatique : La Ruée vers l'Or des Mongols. La phrase revient, lancinante, tout au long de l'ouvrage. Elle désigne une réalité glaçante : plus le dépistage des trisomiques, ceux qu'on appelait jadis les mongoliens, est efficace et sans danger pour les bébés « sains », plus il devient commercialement intéressant. D justifie un intense marketing, fondé à la fois sur l'exploitation de la peur des femmes de mettre au monde un enfant handicapé, et sur le sens de l'économie des régimes d'assurance maladie qui voient l'intérêt de dépenser même une coquette somme pour un test 100 % fiable, pour s'épargner la prise en charge des problèmes de santé de l'enfant qui n'aura pas vu le jour.

    Voilà donc un récit d'une froideur clinique, précis et implacable. C'est une mise en accusation qui se lit comme un roman policier. On suit les manœuvres d'hommes et de femmes d'affaires qui veulent emporter le marché des simples tests sanguins qui permettent, dans le sang des futures mères, d'identifier et d'analyser l'ADN de l'enfant qu'elles portent. La technique est récente, ses applications potentielles gigantesques : plus l'analyse s'affinera, mieux on connaîtra le portrait génétique du fœtus. L'anomalie chromosomique, c'est facile : le chromosome de trop saute aux yeux du technicien. Le dépistage des gènes sera sans doute pour demain, lorsque la prédisposition au cancer pourra être mise en balance avec le sexe ou la couleur de cheveux du petit être, bien commodément avant l'épuisement du délai de l'IVG à la demande, un droit comme chacun sait. « On le garde ou on ne le garde pas ? »

    Avec de tels objectifs, on peut se croire tout permis. Ce fut le cas des propriétaires et directeurs de Sequenom, compagnie californienne de « Biotech » fonctionnant à coups de millions de

    dollars : de tromperies en délits d'initiés, de mort violente en retour insolent aux affaires, leur histoire fait davantage penser à un thriller cinématographique bien ficelé qu'à une bienveillante recherche pour le bien de l'humanité.

    Jean-Marie Le Mené jette une lumière crue, servie par un sens aigu de la formule, sur l'entreprise essentiellement commerciale de ces sélectionneurs de chair humaine - eux qui n'attendent plus que l'agrément public de leurs tests dans un pays comme la France où le tri génétique se fait tous frais payés. Le boniment n'est d'ailleurs pas loin, comme toujours lorsqu'il est question de promettre bonheur, santé, richesse : en l’occurrence, en mettant tout en œuvre pour repérer 100 % des trisomiques 21, on met en avant... des vies sauvées. Mais oui : celles des bébés « sains » qui perdent la vie pour cause de fausses couches provoquées par l'examen invasif de l’amniocentèse actuellement pratiqué pour valider un diagnostic de trisomie. Rien qu'en France, ils sont plusieurs centaines par an.

    Personne ne pense aux milliers de bébés malades qui sont éliminés, eux, sans affres de conscience. C'est leur vie dont Jean-Marie Le Mené affirme la valeur insondable. C'est leur triste rôle de victimes premières d'un système qui galope vers le transhumanisme - la fabrication d'une humanité sans défauts aujourd'hui, « améliorée » demain - qu'il met en lumière.

    Je vous recommande tout particulièrement les dernières lignes de ce livre, un récit qu'on n'arrive pas à lâcher avant la fin. Jean-Marie Le Mené évoque ce que le cardinal Ratzinger lui dit jadis sur les sociétés qui commettent de si graves injustices à l'égard des plus faibles. C'est lumineux et prophétique. Et c'est un appel à l'humanité, afin qu'elle remette les choses à l'endroit.

    Jeanne Smits monde&vie 24 février 2016

    Jean-Marie Le Mené. Les premières victimes du transhumanisme, éd. Pierre-Guillaume de Roux. 176 p.

  • Centenaire de la psychanalyse : un siècle de subversion

    Les fondations de la psychanalyse ont été établies par Sigmund Freud il y a désormais un siècle. Ce qui était alors une médecine nouvelle et suspecte est aujourd’hui, dans l’athéisme ambiant, devenu la voie privilégiée de la guérison de l’âme. Pourtant, cette banalité acquise de dure lutte n’a rien d’une évidence. 

    Une idée répandue veut que la psychanalyse ait fait feu du bois des confessionnaux auxquels elle a substitué les divans. Là où l’on s’accusait, là où l’on se rendait humble hier, on s’épanche aujourd’hui des heures durant au bénéfice d’un étrange médecin que les passions et vertus cardinales n’intéressent guère, mais qui traque névroses et actes manqués avec l’ambition de libérer le patient des secrets honteux qui font obstacle à son « bonheur ». Vaste programme… Et innovation éminemment subversive ! Car la méthode et le dogme psychanalytiques, apparus officiellement en 1916 dans une série de conférences données par Sigmund Freud et compilées un an après dans son Introduction à la psychanalyse, ont troublé les médecins autant que les derniers défenseurs de la spiritualité et de la tradition.

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  • PMA : Hervé Mariton veut attaquer en justice les médecins qui violent la loi

    Enfin quelqu'un qui appelle la justice à faire son travail à l'encontre des 130 médecins qui ont violé la loi :

    Michel Janva

  • La réalité de l'avortement

    Lu ici :

    "Lila Rose croit que si les Américains faisaient face à la réalité de l’avortement, ils deviendraient tous pro-vie en l’espace d’un instant. Elle a annoncé hier soir qu’elle a fait équipe avec l’ancien avorteur Dr. Anthony Levatino afin de lancer un nouveau site web présentant à tous les Américains les faits médicaux concernant les procédures d’avortement.

    AbortionProcedures.com, qui a été mis en ligne ce matin, démontre précisément ce que son nom indique. Ce nouveau site internet nous montre Dr Levatino (médecin qui a pratiqué plus de 1 200 avortements) décrivant les méthodes les plus communes pour avorter. Chacune des procédures est dépeinte par de petites animations.

    Chacune de ces vidéos durent de trois à quatre minutes et détaillent les différentes procédures tout en soulignant les risques médicaux associés à chacune d’entre elles."

    Attention, ces animations peuvent choquer les plus sensibles !

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/la-r%C3%A9alit%C3%A9-de-lavortement.html

  • Mardi 15 mars Journée de mobilisation contre la GPA

    La Manif pour Tous alerte sur l'urgence de se mobiliser contre la GPA :

    ALERTE : la Commission des Questions sociales du Conseil de l'Europe s'apprête à voter en faveur de la GPA !

    Participez aux actions près de chez vous :

    • à Paris, de 8h30 à 9h30, devant les bureaux du Conseil de l'Europe, 55 avenue Kléber, Paris 16e
    • à Strasbourg, de 8h à 9h, devant le Conseil de l'Europe
    • à Cognac, de 17h30 à 19h30, avenue d'Angoulême au rond-point entre l'hôpital de Cognac et le centre commercial Lidl
    • à Epinal, de 16h30 à 17h, place des Vosges, « opération caddies »
    • Opérations de collage et tractage à Clermont-Ferrand,Montpellier et dans de très nombreuses villes... (Contactez votre équipe locale)
    La GPA, une seule option : l'abolition !
    La GPA, c'est comme l'esclavage,
    on ne l'encadre pas, on l'interdit ! 

    Marie Bethanie