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santé et médecine - Page 356

  • 20 septembre : colloque pour les proches d'enfants atteints de déficience intellectuelle

    L’Institut Jérôme Lejeune organise pour les parents, les proches et les accompagnants de personnes porteuses de déficience intellectuelle, une journée sur « l’accompagnement des personnes porteuses de déficience intellectuelle dans les différents passages de la vie », en présence de plusieurs intervenants, lesamedi 20 septembre sur le Campus des Cordeliers à Paris, de 9h30 à 17h.

    Cette journée est articulée autour de 4 thèmes :

    • La petite enfance, abordée par le Professeur Marie Odile RETHORE, Directeur médical de l'Institut Jérôme Lejeune et membre de l'Académie de médecine,
    • L'apprentissage scolaire, par Madame Elisabeth BISBROUCK, responsable Education et Formation de la Fondation Jérôme Lejeune,
    • L'insertion professionnelle, par Madame Marie-José VILLARET, ancienne directrice d'un établissement médico-social,
    • Le vieillissement, par le Docteur Michel MUIR, gériatre.

    La journée sera clôturée par Monsieur Patrick Gohet, IGAS, ancien délégué interministériel aux personnes handicapées.

    Michel Janva

  • Ebola à nos portes : que faisons-nous ?

    La menace Ebola est à nos portes et que faisons-nous ? A priori, rien de spécial. Pourtant, dès le mois d’avril dernier, les autorités sanitaires avaient été alertées. On ne dénombrait qu’une « poignée » de morts : cinq en Sierra Leone, six au Liberia. Aujourd’hui, la situation serait devenue incontrôlable. D’après l’ONG Médecins sans frontières, l’épidémie risque de s’étendre dans d’autres pays et même de gagner le reste du monde. Les facteurs socio-culturels expliquent en particulier l’explosion de cette épidémie : conditions de vie et d’hygiène, peu de protection sanitaire, tissu rural dense qui favorise le « réensemencement » de la maladie. En plus, les Africains rechignent à se faire soigner, de peur de se faire voler leur âme par les Blancs…

    Ebola-Virus

    À l’heure où ces lignes sont écrites, plus de 1.300 cas ont été recensés et plus de la moitié des personnes contaminées sont décédées, ce qui en fait l’épidémie la plus importante depuis la découverte de cette maladie (encore incurable) en 1976 à Yambuku (République démocratique du Congo). Encore ne parle-t-on que des cas dûment recensés. Combien en existe-t-il d’autres en sursis qui ne se manifestent pas ? Car la maladie incube pendant 21 jours avant de se déclarer et la mortalité approche les 90 %. La menace est estimée très sérieuse par le Premier ministre David Cameron. Des mesures de mises en quarantaine sont envisagées.

    L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a consulté l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur ce sujet et des compagnies aériennes africaines ont interrompu leurs liaisons avec les pays en question. Des cas, jusqu’à présent négatifs nous dit-on, ont été signalés en Angleterre, en Espagne et à Hong Kong. Apparemment maîtrisés.

    Je ne suis pas sûr que nous soyons prêts à combattre cet autre virus, certainement plus puissant que le SIDA car, pour le moment, il ne connaît aucun rempart.

    Pour notre ministre de la Santé, Marisol Touraine, cette menace n’est pas une priorité majeure. Pas de restrictions de voyage envisagées vers ces pays. Nos professionnels et nos laboratoires ont, d’après elle, les capacités pour faire face.

    Pour ceux qui ont la mémoire longue, le monde a combattu la grande pandémie du SIDA qui, en 2007, avait déjà tué plus de 33 millions de personnes, sachant que de nombreux pays (notamment la Chine) continuent de dissimuler les vrais chiffres des personnes contaminées et décédées. Le monde n’était pas prêt à combattre cette pandémie. Je ne suis pas sûr que nous soyons prêts à combattre cet autre virus, certainement plus puissant que le SIDA car, pour le moment, il ne connaît aucun rempart.

    Manuel Gomez dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/ebola-a-nos-portes-que-faisons-nous_113504.html#more-113504

  • Affaire du bébé trisomique : la Manif pour Tous communique

    Suite au scandale suscité par l'affaire de Gammy, le petit jumeau trisomique "commandé" puis abandonné par ses commanditaires, La Manif Pour Tous communique :

    Affaire Gammy : La Manif Pour Tous dénonce une polémique qui dissimule le véritable scandale des mères porteuses (GPA) en général.
    L’abandon de Gammy, petit garçon trisomique abandonné à sa mère (porteuse) par le couple l’ayant commandé, soulève à travers le monde une vague d’émotion et de solidarité pour aider sa véritable mère à l’élever dans les meilleures conditions. 
    Cette affaire sordide révèle à ceux qui l’ignoraient la triste réalité des mères porteuses et de son business : un couple souhaitant avoir un enfant le commande à une femme qui est alors priée de le livrer neuf mois plus tard ! 
    Mais la polémique actuelle qui va jusqu’à s’afficher en une des quotidiens prend une tournure dramatique car le cas de Gammy fait progressivement l’objet d’une manipulation de la part des promoteurs de la GPA (Gestation ou Grosssesse Pour Autrui, donc les mères porteuses). On commence à voir de plus en plus de « commentaires » liés à l’affaire Grammy dénonçant « les dérives » des mères porteuses et de ce business qui repose sur l’asservissement de la femme, la marchandisation de l’enfant et la destruction volontaire et programmée du lien Père-Mère-Enfant ! « La polémique qui entoure cette affaire est en train de faire fausse route » s’inquiète Ludovine de La Rochère, Présidente de La manif Pour Tous. « Alors que la sort de Gammy devrait inciter la France et la communauté internationale à lutter de toute urgence contre cette traite humaine qu’est la GPA (mères porteuses), les partisans de cette pratique inhumaine cherchent à pointer les « dérives » de la GPA pour encadrer la pratique et donc la légaliser : c’est écœurant mais nous ne sommes pas prêts de baisser les bras ! » prévient-elle. 
    La Manif Pour Tous demande le retrait de la circulaire Taubira qui permet à des couples français (homosexuels comme hétérosexuels) de "régulariser" les enfants issus de GPA réalisées à l’étranger dans des pays où les mères porteuses sont tolérées. Le Conseil d’Etat - dont on peut se demander s il a volontairement attendu les arrêts de la CEDH sur la GPA - se prononcera vraisemblablement à la rentrée sur cette circulaire qui facilite de fait le développement des mères porteuses. Depuis un an, on estime à une centaine le nombre de bébés fabriqués à l’étranger et arrachés à leur mère au profit de couples français. 
    La France, patrie des droits de l’Homme, opposée de longue date à la traite des humains et défendant la dignité de la femme, doit adresser à la communauté internationale un signal fort en retirant la circulaire Taubira, en agissant au niveau national pour dissuader et au niveau international pour faire adopter des protocoles additionnels aux conventions internationales qui interdisent la GPA. Ainsi, l’article de la Convention internationale des droits de l ’enfant (CIDE) interdisant la traite des enfants doit inclure au plus vite la mention complémentaire "y compris par la GPA". 

    La familiphobie visant à déconstruire le lien Père-Mère-Enfant et à fragiliser l’identité sexuelle Homme-Femme doit cesser ! C’est le message qui sera porté le dimanche 5 octobre à Paris et Bordeaux à l’occasion des prochaines Manifs Pour Tous. « La naissance de Gammy et de sa soeur touche chacun d’entre nous. Ne laissons pas les partisans de la GPA utiliser son sort et le manipuler : aucune polémique ne doit aujourd’hui dissimuler le véritable scandale des mères porteuses en général. Nous allons continuer notre action de sensibilisation dans les prochaines semaines et jusqu’au 5 octobre. Nous ne resterons pas passifs devant cette nouvelle menace qui pèse sur l’intérêt supérieur de l’enfant » conclut Ludovine de La Rochère.

    Pour en savoir plus : http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    Marie Bethanie

  • Najat Belkacem et le triple mensonge de l’IVG

    Le Conseil constitutionnel a validé la suppression de la notion de « situation de détresse » pour avoir recours à l’avortement. Le Nouvel Observateur a demandé la réaction de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme. Naturellement, elle s’en félicite, et en profite pour réitérer le triple mensonge, la triple imposture du droit à l’avortement, dans une seule phrase :

    « Je considère moi que pouvoir disposer librement de son corps est non seulement un droit mais est même le préalable à l’autonomie et à la liberté véritable des femmes. Ce texte permet de véritablement consacrer le droit à l’IVG. »

    IVG

    Non, Madame Belkacem. Comme on le sait encore dans votre (autre) pays, avec l’avortement la femme ne dispose pas de son corps mais du corps et de la vie d’un autre, d’un tout petit être humain sans défense.

    Non, Madame Belkacem. Ce n’est pas une liberté véritable que de pouvoir légalement tuer un enfant, son propre enfant.

    Non, Madame Belkacem. On n’a pas le droit d’utiliser le mot « consacrer » quand il s’agit d’un meurtre, et rien ne peut consacrer un droit qui n’existe que dans une législation illicite, car on n’a jamais le droit de tuer des innocents, et de camoufler le meurtre sous le sigle mensonger IVG. Comme s’il s’agissait de seulement interrompre un processus que l’on pourrait reprendre…

    Tout à l’heure dans mon épicerie préférée j’entendais deux jeunes femmes qui se disaient l’une à l’autre qu’elles ne voulaient pas d’enfants. L’une parlait d’une de ses amies qui avait eu un enfant « par accident », et qui était tombée enceinte une nouvelle fois « par accident ». Eh bien « celui-là aussi elle l’a gardé ». Elle a gardé quoi ? sinon son enfant, et non pas uneexcroissance de son corps.

    Mais ce qui m’a choqué était l’insouciance du propos. Cette amie pouvait garder ou ne pas garder son enfant. L’une ou l’autre possibilité était envisagée avec le même sourire. Elle pouvait le garder ou le jeter. C’est moralement équivalent.

    Et l’on parle encore de civilisation…

    Yves Daoudal

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/najat-belkacem-et-le-triple-mensonge-de-livg_113452.html#more-113452

  • L'euthanasie rapporte

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    "La Clinique de fin de vie qui fonctionne depuis 2012 aux Pays-Bas se porte bien : après des débuts difficiles, elle annonce pour 2013un résultat positif voisin de 300.000 euros, alors qu’avant l’ouverture de l’exercice elle tablait encore sur une perte de près de 125.000 euros.

    La Levenseindekliniek à La Haye a su tirer profit de ses négociations avec les compagnies d’assurance-maladie qui se partagent le marché néerlandais au sein d’un système en grande partie socialisé. Après une intense campagne de publicité, le fournisseur d’euthanasie a réussi à convaincre l’ensemble des gros assureurs. Cela n’allait pas de soi puisque l’euthanasie est une mort organisée et qu’elle aurait pu, au même titre que le suicide, empêcher le versement de primes. [...]

    Michel Janva

  • Les élites de Detroit déclarent que « l’eau n’est pas un droit social »

    Les coupures d’eau à des dizaines de milliers d’habitants de Detroit ont attiré l’attention nationale et internationale. Les scènes de jeunes mères, d’enfants, de personnes âgées, de travailleurs malades et à faible revenu privés d’eau potable, pour se laver et cuisiner – dans ce qui est censé être le pays le plus riche au monde – ont provoqué étonnement et répulsion.
    Cette politique barbare est devenue une question politique majeure à Detroit. La semaine dernière, un juge fédéral supervisant la procédure de faillite de la ville s’est plaint que les coupures d’eau produisaient « beaucoup de colère » et donnaient à Detroit « toute une réputation, non seulement dans le pays, mais dans le monde entier ».
    L’opposition produite par les coupures d’eau, a-t-il prévenu, pourrait menacer le plan de la ville d’imposer des réductions profondément impopulaires sur les pensions des employés municipaux et dans les prestations de soins de santé.
    La condamnation quasi universelle, accompagnée d’accusations de l’ONU selon lesquelles les coupures d’eau sont une violation des droits de l’homme internationaux, n’a pas entraîné de changement dans la politique. Dans une interview publiée jeudi dernier dans le Detroit News, le gestionnaire non élu de la ville, Kevyn Orr, a défendu les coupures d’eau.
    « J’appuie tout à fait la décision des commissaires du Conseil du service d’aqueduc municipal de faire comme tous les autres services publics réglementés font aux États-Unis. Si vous consommez de l’eau, vous devez la payer », a déclaré Orr au Detroit News.
    Orr se moque de l’« hystérie selon laquelle nous coupons l’eau à des dizaines de milliers de personnes », soutenant que « moins de cinq pour cent » de ceux qui voient leur eau coupée « avaient des besoins légitimes ». Il calomnie les victimes de cette politique inhumaine en les qualifiant de « toxicomanes, de squatters, de fraudeurs et de profiteurs du système ». Ces personnes, insiste-t-il, n’ont pas droit à « des services gratuits ».
    Orr répète le mensonge que les « fraudeurs » sont à l’origine de la hausse des taux des clients payants. En fait, le service d’aqueduc municipal a admis que la hausse des taux – qui ont bondi de 120 pour cent au cours de la dernière décennie – est principalement due à la disparition du financement fédéral pour réparer le réseau d’aqueduc vétuste et au coût élevé du service de la dette. Cinquante cents sur chaque dollar de revenus vont en effet directement aux banques de Wall Street et aux riches obligataires qui utilisent le système d’aqueduc de la municipalité comme une vache à lait.
    Derrière tous ces mensonges et ce cynisme, le message est clair : les gens n’ont pas le droit à l’eau, pas plus qu’ils ne l’ont pour la nourriture, le logement, les soins de santé ou tout autre besoin vital. Aux États-Unis capitalistes, si vous ne payez pas pour quelque chose, même quelque chose d’aussi essentiel que l’eau, vous devez vous en passer.
    Cette perspective brutale de la classe dirigeante américaine a été explicitée par Nolan Finley, le chroniqueur de droite du Detroit News, dont la chronique jeudi dernier était intitulée : « There is no right to free water » (L’eau gratuite n’est pas un droit).
    Finley est depuis longtemps un porte-parole sans vergogne des intérêts corporatifs et financiers qui dominent Detroit. Il a déjà appelé à la destruction de la « mentalité des ayants droit » dans la ville – c’est-à-dire le point de vue selon lequel les travailleurs ont droit à des salaires, des pensions et des soins de santé décents. Il y a deux ans, il a déclaré que « la démocratie a échoué » à Detroit et a appelé à l’intervention d’un « dictateur à court terme » (incarné plus tard en la personne de Kevyn Orr) pour « créer un modèle d’exploitation durable ».
    Cherchant une autorité supérieure pour justifier la politique inhumaine des coupures d’eau, Finley se tourne vers l’Ancien Testament, écrivant dans sa chronique la plus récente : « Depuis qu’Adam et Ève ont été chassés du paradis, les gens ont consacré l’essentiel de leur énergie et de leur labeur à satisfaire leurs besoins de base en nourriture, en eau, en vêtements et en abri. C’est là l’origine du travail – vous êtes affamé, vous avez soif, vous avez besoin de vêtements décents et d’un toit sur votre tête ? Vous devez donc vous lever le matin et faire quelque chose de constructif. »
    Avec une arrogance et un mépris éhontés pour la population, Finley accuse les résidents de gaspiller leur argent pour des téléphones cellulaires et la télévision par câble. Après que l’eau leur ait été coupée, affirme-t-il, de nombreux ménages ont payé leurs factures », suggérant du coup qu’ils auraient pu les payer s’ils avaient voulu. Ce qui se passe à Detroit, a-t-il déclaré, ce n’est pas une crise humanitaire, mais bien une réorganisation forcée des priorités. »
    Or il ne fait aucun doute que de nombreux résidents ont dû cesser d’acheter de la nourriture, des médicaments et d’autres nécessités quotidiennes pour obtenir le rétablissement de leur eau courante. Des milliers d’autres personnes cependant continuent de vivre sans eau, transportant des seaux depuis les maisons de leurs voisins ou les bouches d’incendie, ou sont dépendantes de bouteilles d’eau distribuées par des bénévoles.
    Selon l’élite patronale et financière et leurs sbires politiques et médiatiques comme Orr et Finley, les travailleurs n’ont pas de droits sociaux. Les pensions, les soins de santé, l’éducation publique, l’accès à la culture ne doivent être disponibles qu’à ceux qui peuvent se le permettre. Si les capitalistes pouvaient privatiser l’air que les gens respirent, l’air ne serait pas un droit selon eux.
    Les coupures d’eau à Detroit font partie d’un processus national et international dans lequel les gains obtenus par plus d’un siècle de lutte par la classe ouvrière sont détruits. Ce processus s’inscrit dans le vaste transfert des richesses entre les mains des super-riches. Que ce soit à Detroit, à Athènes ou à Madrid, des centaines de milliers d’enseignants, de pompiers, de travailleurs des transports en commun et autres du secteur public sont en train de perdre leurs emplois et de se faire voler leurs pensions pour rembourser les banques responsables de la crise financière de 2008.
    La faillite de Detroit est utilisée pour mener cette attaque aux États-Unis. Le dictateur financier Orr et le tribunal fédéral des faillites ont créé un précédent pour l’éviscération des prestations de retraite garanties par la Constitution, tout en vendant et en privatisant l’eau, l’éclairage des rues, les musées d’art, les parcs et autres biens appartenant à l’État.
    Les résidents à faible revenu sont chassés de la ville, alors que Orr met en œuvre un plan pour essentiellement fermer des pans entiers de Detroit qui sont considérés comme trop pauvres pour être attrayants pour les investissements. Pendant ce temps, des centaines de millions de dollars sont remis en subventions à des promoteurs immobiliers qui accaparent les terrains et les immeubles pour quelques cents. C’est çà la « réorganisation des priorités » que préconise Finley.
    Finley dirigeait ses plaintes contre une manifestation prévue par Netroots vendredi. La manifestation coïncidait avec une conférence organisée en fin de semaine dernière à Detroit par une coalition de membres du Parti démocrate, de permanents syndicaux, de publications comme le magazine The Nation et d’autres organisations orientées vers les démocrates. Netroots cherche à détourner l’attention de la responsabilité des démocrates qui dirigent Detroit, dont Orr même qui est démocrate. Les coupures d’eau sont en fait une politique bipartite, et la restructuration de Detroit bénéficie du plein soutien tant d’Obama que des deux partis bourgeois.
    De façon significative cependant, la cible réelle de la chronique de Finley est une position qu’aucune section de l’establishment politique, y compris les groupes organisateurs du rassemblement de vendredi, ne soulève, à savoir que l’eau est un droit social, librement accessible à tous. Ce que Finley et la classe dirigeante dans son ensemble craignent, c’est que la réclamation de ces droits devienne un cri de ralliement d’un mouvement de masse, et que les travailleurs en viennent à comprendre que ces droits sont incompatibles avec le système capitaliste.
    En conclusion de son éditorial, le chroniqueur écrit : « Les bons citoyens charitables ne se sont jamais opposés à ce que l’on aide leur prochain incapable de prendre soin de lui même. Mais ils n’ont naturellement pas vraiment envie de porter sur leur dos ceux qui choisissent de céder à leurs désirs avant de pourvoir à leurs besoins. »
    Ici Finley en dit peut-être plus qu’il ne le veut, car les vrais « fraudeurs », ce ne sont pas les travailleurs de Detroit, mais bien les parasites financiers pour qui il parle. C’est cette couche sociale que les travailleurs ne peuvent plus se permettre de « porter sur leur dos ». Cette politique scandaleuse, inhumaine et barbare dictée par Orr, Finley et leurs co-conspirateurs politiques, ne fait que rendre ce fait encore plus clair.

    http://www.wsws.org/fr/articles/2014/jul2014/coup-j24.shtml

    http://www.legrandsoir.info/les-elites-de-detroit-declarent-que-l-eau-n-est-pas-un-droit-social.html

  • Ebola : le gouvernement immigrationniste italien veut stopper… les voyages en Afrique

    Alors que s’étend la panique face au virus Ebola, le gouvernement italien se décide enfin à faire quelque chose. Dans un communiqué publié le 1er août  sur le site officiel « Viaggiare sicuri », créé par le Ministère des Affaires étrangères à l’intention des Italiens qui partent à l’étranger, on peut lire que « en conséquence de l’aggravation de la situation sanitaire liée à l’épidémie de fièvre hémorragique (EBOLA), l’état d’urgence a été déclaré au Sierre Leone. Sont donc déconseillés les voyages dans ce pays ». En outre, « en raison de la diffusion de la contagion dans certaines zones de Guinée et du Libéria, il est conseillé à nos compatriotes de ne pas se rendre dans les zones frappées par l’épidémie et de conserver la plus grande vigilance sur tout le territoire de ces pays ».

    Dans la même journée du 1er août, la Marine italienne annonce triomphalement sur twitter que ses vaisseaux ont « débarqué à Crotone 89 migrants (5 femmes et 2 enfants) », « porté à Augusta [dans la province de Syracuse] 383 migrants (39 femmes et 70 enfants) », « secouru au sud de Lampedusa 187 migrants (29 femmes et 7 enfants) »…

    Pour la gauche italienne, il est vrai, comme l’avait expliqué très sérieusement la députée européenne Silva Costa, « ce sont les Italiens qui donnent des maladies aux immigrés ».

     Sur ce compte twitter vivez en direct “Le Camp des saints” de Jean Raspail.

    http://fr.novopress.info/173362/ebola-gouvernement-immigrationniste-italien-veut-stopper-les-voyages-en-afrique/

  • GPA : les acheteurs gardent le jumeau sain et refusent l’handicapé


    Une jeune Thaïlandaise de 21 ans avait accepté de devenir mère porteuse
    pour résoudre les problèmes financiers de sa famille, et avait conclu le marché avec un couple d’Australiens l’an passé.

    Pendant la grossesse, les médecins ont découvert qu’elle attendait des jumeaux, une petite fille en bonne santé et un petit enfant souffrant du syndrôme de Down. Le couple d’Australiens, apprenant la nouvelle a demandé à la mère porteuse d’avorter, ce qu’elle a refusé, invoquant ses convictions religieuses.

    Au moment de l’accouchement, les Australiens ont donc adopté le bébé en bonne santé refusant le petit handicapé et le laissant aux bons soins de sa mère et considérant sans doute la « marchandise » imparfaite, ils n’ont pas réglé entièrement leur dû. La mère attend toujours les 2341 dollars promis après l’accouchement.

    Cette dernière a alors témoigné, appelant à la vigilance : « Ne pensez pas qu’il ne s’agit que d’argent, a-t-elle confié au Sydney Morning Herald. Si quelque chose tourne mal, personne ne vous aide et si le bébé est abandonné de la société, nous devons en prendre la responsabilité ».

    Le « bébé-marchandise » n’est pas parfait, ils ont refusé de régler leur dû

    Pour tenter d’élever et de venir en aide au petit garçon, cette jeune mère a fait appel à la générosité sur internet, et les Australiens, choqués, ont été très généreux.

    Grâce à l’argent récolté, le petit garçon, âgé de six mois, a pu être hospitalisé pour une grave infection pulmonaire, en Thaïlande. Son état de santé est jugé inquiétant. Les autorités australiennes, répondant à une vague d’indignation populaire ont ouvert une enquête sur ce drame.

    Une fois encore, lorsque l’idéologie s’incarne, elle devient dramatique et il en est encore pour s’offusquer des conséquences d’une cause qu’ils continuent à soutenir… Si l’enfant devient une marchandise que l’on peut vendre et acheter, les clients le traiteront comme tel : c’était évidemment un drame prévisible, comme il y en aura d’autres si l’on ne stoppe pas cette idéologie destructrice.

    http://www.contre-info.com/

  • Le CSA, l’éradication des trisomiques et l’intérêt général

    Jean-Marie Le Méné réagit au communiqué du CSA :

    "Le CSA ne dit pas n’importe quoi, hélas on en vient presque à le regretter.

    Dans l’affaire qui l’a conduit à semoncer des chaines de TV pour avoir diffusé un spot de sensibilisation à la trisomie 21, le CSA considère qu’il s’agit d’un message qui n’est ni consensuel ni d’intérêt général. Le malheur, c’est que le CSA a en partie raison !Il a raison dans la mesure où l'élimination de masse des enfants trisomiques, fruit du dépistage programmé, budgété, systématisé et remboursé par la sécurité sociale, c’est cela qui est aujourd’hui présenté comme relevant de l’intérêt général. La trisomie, c’est l’histoire d’une maladie qui n’a jamais été mortelle mais que la technique et le marché ont rendu mortelle. Prodige de la modernité. Dès lors, un message de sensibilisation à la vie heureuse d’une personne atteinte de trisomie n’est effectivement pas consensuel.

    Au cas où nous n’aurions pas bien compris, le CSA précise qu’il s’agit de « ne pas troubler la conscience des femmes qui, dans le respect de la loi, ont fait des choix de vie personnelle différents ».Confusion d’anthologie oublieuse des leçons du passé, où la conscience morale ne s’en réfère qu’à la loi. Euphémisme d’anthologie où le « choix de vie personnelle » consiste à supprimer un enfant et conduit collectivement à l’éradication des personnes trisomiques.

    Le CSA ne dit pas n’importe quoi. Mais c’est plus grave. Il se tait devant l’eugénisme. Il refuse de poser une limite à cette folie inédite dans l’histoire qu’est l’extermination quasi complète – par compassion fallacieuse - d’une population stigmatisée par son génome. Non seulement les trisomiques n’ont plus le droit de vivre, mais on n’a même plus le droit d’en parler. A l’euthanasie fœtale, s’ajoute désormais une restriction de la liberté d’expression. Le chiffre d’affaire de l’exploitation des tests de dépistage de la trisomie 21, dont les laboratoires américains nous inondent, par pure philanthropie, s’élève à 10 milliards $ dans le monde. La France enregistre, avec 96 % de trisomiques avortés, le taux le plus élevé. Cette politique mortifère lui coûte la bagatelle de 250 millions € chaque année avant de lui coûter encore davantage quand l’assurance maladie achètera sous peu les nouveaux tests de dépistage non invasifs. Mais silence ! Le jour n’est pas loin où il faudra une imprimatur avant de tourner des images qui évoquent le bonheur de vivre des personnes handicapées dans des familles qui les aiment.

    Le CSA ne dit pas n’importe quoi. Il ment. Il tient pour acquis que cette traque des enfants trisomiques avant leur naissance est partagée par tous. Que l’on peut hypocritement afficher une solidarité nationale avec les personnes handicapées et tout mettre en œuvre pour qu’elles ne naissent pas. Il feint d’ignorer que de plus en plus de femmes en ont assez de cette focalisation compulsive sur leur grossesse, de ce harcèlement, de ces pressions, de cette offre de dépistage qui, pour créer la demande, déshumanise l’enfant qu’elles portent et les somme de poser un choix inhumain : supprimer cet enfant ou encourir le reproche de l’avoir gardé. Il fait comme si les familles n’étaient pas capables d’aimer leurs enfants différents. Il traite celles qui ont donné la vie ou adopté un enfant handicapé comme si elles n’existaient pas, ne comptaient pour rien et n’avaient pas reçu un coup de poing dans le ventre avec cette mise au ban de la société.Il faut quand même savoir que les fameuses plaintes brandies par le CSA pour fonder son avis se comptent sur les doigts d’une seule main … La honte ! Deux ou trois plaintes valent donc une vidéo qui a été vue plus de 5,5 millions de fois avec une émotion incroyable, qui a été primée à Cannes, diffusée à l’ONU, soutenue et encouragée par des responsables politiques… à l’étranger ?

    Je pose solennellement la question : qui, aujourd’hui, envoie un message positif, d’accueil, de bienvenue, aux enfants trisomiques ? Qui en est capable, qui en a l’envie, qui en a le courage ? Qui fait quelque chose pour leur rendre justice, pour mettre la recherche et la médecine de leur côté, pour qu’ils retrouvent un jour les pleines capacités cognitives dont ils sont privés à cause de leur chromosome en plus ? Qui reçoit ces patients et les familles en consultation, les écoute et leur délivre autre chose qu’une prophétie de malheur ? Oui, nous sommes fiers la Fondation Jérôme Lejeune, le Collectif des Amis d’Eléonore et CoorDown et d’autres associations européennes, d’avoir obtenu - et avec quel succès - qu'une fois, une fois seulement, et publiquement, soit évoqué le bonheur auquel ont droit les personnes trisomiques et de leurs familles. Le clergé du CSA peut nous mettre à l’index, tout ce qu’il pourra nous retirer n’éteindra jamais la mèche d’espoir désormais allumée et qui parcourt le monde."

    Michel Janva

  • Le coup de poing dans le ventre du CSA

    Véronique, maman d’un bébé atteint de trisomie 21, a vécu sa grossesse en même temps que la diffusion de la campagne « Chère Future Maman ». Face à l’avis du CSA qui dénonce l’ « ambigüité » de cette vidéo, cette mère de famille témoigne :

    "Nous avons appris que notre bébé était atteint de trisomie 21, suite à la première échographie des 12 semaines qui vérifie la clarté nucale, juste avant les fêtes de fin d'année 2013. Nous nous préparions à accueillir cette petite fille du mieux possible, en pleurant mais aussi en continuant à vivre.

    Je commençais à chercher des renseignements sur cette maladie sur Internet lorsque je suis tombée sur cette vidéo #DearFutureMom. Cette vidéo m'a évidemment bouleversée : voir tous ces enfants, adolescents, adultes me dire ce que ma petite fille serait capable de faire, c'était incroyable et très émouvant, tout comme voir toutes ces mamans si complices avec leur enfant trisomique. J'avais l'impression que la vidéo avait été faite pour moi.

    Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement touchée dans cette vidéo?

    Ce qui m'a aussi beaucoup touchée, c'est de voir les différentes associations à l'origine de cette vidéo, de savoir que c'était une grande agence de pub qui l'avait réalisée, de la voir diffusée sur Internet et applaudie par des millions de personnes, puis de la voir sur des grandes chaînes de télévision.

    J'étais rassurée pour ma petite fille et pour le regard de la société sur elle. D'ailleurs, depuis sa naissance (elle a 2 mois), non seulement nos familles et amis, mais aussi nos collègues, les médecins, les infirmières qui s'occupent d'elle à Necker (elle a subi plusieurs interventions), l'entourent et l'accompagnent remarquablement.

    Le CSA dans sa décision du 25 juillet considère que cette vidéo n’est pas d’intérêt général. Comment avez-vous reçu cette dé? Qu’aimeriez-vous transmettre comme message au CSA et aux autres ?

    J’ai pris la décision du CSA comme un énorme coup de poing dans le ventre. Des gens s'étaient plaints de cette vidéo ? Pourquoi? Le CSA avait réprimandé les chaînes de télévision qui l'avaient diffusée? Mais pourquoi?

    C'était la première fois que j'avais le sentiment que le handicap de ma fille posait un problème à certains et j'ai trouvé cela d'une violence inouïe.

    Puis, je me suis consolée...parce que j'ai trouvé la décision du CSA tellement à côté de la plaque ! Des millions de personnes avaient aimé cette vidéo, l'avaient diffusée, les récompenses se multipliaient, elle était même diffusée à l'ONU,....et le CSA ne souhaitait pas la voir sur les écrans télé....mais qu'ont-ils compris du monde, tous ces esprits raffinés ?

    Ma fille ne fera sans doute pas de grandes études, elle n'aura sans doute pas une belle carrière professionnelle, elle n'épousera sans doute pas un beau parti, riche et distingué. Et alors? Est-ce vraiment très grave? Elle aura sa vie, peut-être un peu différente mais peut-être pas si différente. Et puis, c'est ma fille et je l'aime et je vous demande de la respecter. Comme disait le Général de Gaulle à propos de sa fille Anne, elle aussi trisomique : "c'est une de Gaulle, elle aussi!"

    Alors, merci à l'association des amis d'Eléonore, à la Fondation Lejeune, merci à Satchi & Satchi, merci à TF1, M6, D8, Canal+, merci aux acteurs du film! Merci à vous tous !

    Et Mesdames et Messieurs les membres du CSA, préparez-vous, pour la prochaine Journée mondiale de la Trisomie 21, nous allons tous recommencer!"

    Michel Janva