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santé et médecine - Page 355

  • Épidémies : la menace invisible

    Après le SRAS et la grippe H5N1, les experts, unanimes, s’interrogent : à quel moment une nouvelle épidémie va-t-elle frapper ? La question se fait de plus en plus pressante à l’heure où de nouveaux virus émergent à une vitesse sans précédent.

    Aujourd’hui, c’est le virus Ebola qui fait des ravages. Présent en Afrique de l’Ouest, son évolution est suivie de très près par les organisations sanitaires internationales. De nombreux virus originaires du monde animal pourront demain être responsables de nouvelles pandémies en cas de transmission à l’homme. De quelle nature est cette menace invisible ? Mais surtout, comment la combattre ?

    Réalisé par Anne Poiret et Raphaël Hitier (France, 2014)

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Propositions parlementaires contre la GPA

    Le 26 septembre expirera le délai légal de 3 mois, au terme duquel la France n’aura plus le droit d’interjeter appel des arrêts  en date du 26 juin 2014 de la Cour européenne des droits de l’homme (Mennesson contre France et Labassee contre France).

    Ces arrêts de la CEDH, s’ils ne remettent pas en cause l'interdiction de la GPA, et reconnaissent même « que la gestation pour autrui suscite de délicates interrogations d’ordre éthique » justifiant « que les Etats doivent se voir accorder une ample marge d’appréciation, s’agissant de la décision d’autoriser ou non ce mode de procréation » aboutit en fait au résultat exactement inverse, en considérant que le refus de la transcription de l’acte de naissance, établi en exécution d’une décision étrangère dans le cadre d’une GPA constituait une ingérence dans le droit à l’identité des enfants. Si bien qu’au nom du droit du respect à la vie privée et familiale (article 8 de la convention des droits de l’homme) et de l’intérêt de l’enfant, l’Etat français se verra donc obligé de transcrire sur le registre français d’état civil un tel acte de naissance, jusqu’ici interdit et même considéré comme une fraude à la loi française.  

    Après la circulaire de Mme Taubira de janvier 2013, rédigée afin de faciliter la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants conçus par GPA à l’étranger, la décision de la CEDH organise une sorte de régularisation de l’état civil de tous les enfants nés à l’étranger par ce biais.

    Face à celale député Pierre Lellouche demande au Gouvernement français d’interjeter appel contre les 2 arrêts du 26 juin.

    Il soumet à ses collègues une proposition de résolution invitant le Gouvernement à interjeter appel, ce qui l’obligera, en cas de refus, à prendre la responsabilité politique d’accepter une modification fondamentale de notre droit, de s’en expliquer devant les Français, et donc de facto de régulariser la GPA que, par ailleurs, il prétend interdire.

    Il soumet également deux propositions de texte :

    1. le premier est une proposition de loi constitutionnelle visant à inscrire dans le préambule de notre Constitution une référence explicite au principe de dignité de la personne humaine et au respect de l’indisponibilité du corps humain. Il est à noter que cette proposition avait été faite par Mme Sylviane Agacinski et différentes associations (au demeurant plutôt étiquetées à gauche) lors des travaux de la commission Veil en 2008.
    2. le second est une proposition de loi visant à compléter l’article 16-7 du code civil par la prohibition de la transcription sur les registres d’état civil français de tout acte d’état civil étranger prouvant une filiation par recours à la technique de la GPA, ainsi que la prohibition de l’adoption par le conjoint d’un enfant né à la suite d’une GPA.

    Ces deux dispositions viennent compléter le dispositif proposé par le député Jean Leonetti, présenté dans sa proposition de loi qui, elle, vise à pénaliser ceux qui se livrent au commerce de la GPA.

    Michel Janva

  • La GPA divise la gauche

    La gestation pour autrui (GPA) ? Le gouvernement vous a pourtant répété qu’il n’en serait pas question, que ce n’était pas à l’ordre du jour. Il n’empêche que tout le monde en débat, y compris au sein même de la gauche au pouvoir.

    D’un côté, il y a ceux qui ont déjà, à un moment ou l’autre, pris position publique en faveur de la GPA : Pierre Bergé, bien sûr, grand financier de la gauche, mais aussi Najat Vallaud-Belkacem, Aurélie Filipetti, Alain Vidalies,…

    En face, ils sont de plus en plus nombreux à s’exprimer, preuve que le sujet est bien d’actualité. En juillet, ils ont signé un appel dans Libération. On y retrouvait Lionel Jospin (ancien premier ministre), Jacques Delors (ex-président de la Commission européenne), Bernard Poignant (conseiller du président), Yvette Roudy (ancien ministre),… Depuis, les déclarations se multiplient.

    « Il ne faut pas reculer d’un millimètre dans ce combat contre la marchandisation du corps. On ne peut pas acheter le ventre d’une femme et un enfant. Reconnaître les enfants nés d’une mère porteuse à l’état civil, c’est dire que cet achat est acceptable.  » (Marie-Georges Buffet, député Gauche Démocrate et Républicaine)

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  • Les proches de Vincent Lambert demandent de vrais soins

    Lu dans le Figarovox :

    "Depuis près d'un an et demi, nous avons souhaité rester le plus discrets possible mais aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous taire.

    Nous sommes profondément meurtris par l'état de Vincent, par les défauts et refus de soins dont il est la victime depuis bientôt deux ans, et par la volonté délibérée et les manœuvres pour l'euthanasier à toute force, y compris par certains membres de sa propre famille.

    C'est pourquoi nous souhaitons lancer cet appel du cœur et de la raison et rectifier les contrevérités qui courent.

    Non, Vincent n'est pas un légume. L'état dit végétatif qu'on lui a collé est un terme péjoratif qui est contesté par certains spécialistes, car il ne correspond pas à la réalité. Ils lui préfèrent le terme cliniquement exact «d'état d'éveil sans réponse». Vincent dort, se réveille, suit parfois son entourage des yeux, réagit à certaines sollicitations, n'est branché à aucune machine, ne reçoit aucun traitement qui le maintiendrait en vie. Vincent n'a besoin que d'être nourri et hydraté.

    Au bout de cinq ans, le Dr Éric Kariger a décidé de lui supprimer sa nourriture en prétendant qu'il s'agissait d'un traitement médical…Quelque explication que l'on puisse donner,cesser de nourrir et d'hydrater n'a d'autre but que de provoquer délibérément la mort de Vincent qui, faut-il le rappeler, n'est pas en fin de vie.

    Nous étions une famille unie, autour de Vincent. Un homme l'a fait éclater en avril 2013: le Dr Éric Kariger, lorsqu'il a convaincu Rachel de mettre fin à la vie de Vincent par arrêt de son alimentation. Devant nos oppositions et nos supplications, il pouvait tout arrêter mais il était au contraire déterminé malgré des oppositions formelles, ce qui constitue une première dans l'histoire médicale de notre pays. Aujourd'hui comme hier, malgré l'aspect douloureux de cette affaire, il répond volontiers aux médias pour parler de lui, sans faire cas de la famille brisée qu'il laisse derrière lui. Il a été largement aidé par ceux qui, sous couvert d'humanité, ont utilisé le cas de Vincent, soit pour faire leur promotion personnelle, soit pour en faire un enjeu politique et législatif. Tous ceux-là oublient que Vincent, notre frère, est un être humain.

    Comme vous, nous sommes infiniment navrés de voir notre frère dans son état. Comme vous, nous saluons Rachel qui s'est occupée de son mari pendant quatre longues années avant de décider de partir vivre en Belgique. Comme vous certainement, nous sommes admiratifs de voir à quel point nos parents, qui depuis plus d'un an ont pris le relais de Rachel, s'occupent de lui au quotidien à Reims et lui dévouent leur vie.

    Aucun d'entre nous n'a envie de se retrouver dans une telle situation, c'est évident, de même que la situation de Vincent est un fardeau que nous ne souhaitons à personne.

    Mais ce n'est pas parce que le fait d'entourer Vincent est pénible pour son entourage que Vincent, qui ne demande rien à personne, doit être mis à mort.

    Ce n'est pas parce que Vincent a une conscience altérée qu'il n'est plus un homme. À ce compte, il faudrait se débarrasser des handicapés mentaux et des déments au lieu d'en prendre soin.

    Vincent est peut-être le «maillon faible» de notre société, mais contrairement au jeu télévisé, une société vraiment humaine est celle qui accompagne ses «maillons faibles», qui les porte, qui les soigne. Une société qui met à mort ceux qui ne peuvent pas se défendre renie tous ses principes et est appelée à sombrer dans la barbarie.

    Personne ne peut dire ce que voudrait Vincent aujourd'hui. Il n'a laissé aucun écrit, aucun témoignage enregistré, aucun élément digne de foi, susceptible de confirmer qu'il souhaiterait qu'on le fasse mourir. Rachel a parlé de ses prétendus souhaits verbaux pour la première fois en cinq ans quand il s'est agi de valider la décision de mort du Dr Éric Kariger. Qui accepterait d'être ainsi à la merci d'un témoignage aussi tardif et contestable?

    Nous sommes au contraire témoins de la volonté de vivre de notre frère: nous avons vu qu'après 31 jours passés sans manger, sa force de vie l'a emporté: il n'a pas lâché psychologiquement, alors qu'il serait mort en dix jours en avril 2013 s'il s'était laissé aller.

    Qui a le pouvoir, sous prétexte qu'il est bien portant, de décider de la mort d'une personne parce qu'elle serait gravement handicapée? Ni vous, ni nous.

    Qui peut dire que Vincent veut mourir? Personne.

    Alors pourquoi lui infliger toutes ces maltraitances, pourquoi lui refuser depuis deux ans la kinésithérapie de confort qui constitue une exigence de soin de base, pourquoi ne lui faire aucune stimulation sensorielle, pourquoi ne lui donner comme seul horizon que le plafond de sa chambre sans le mettre chaque matin dans un fauteuil moulé sur mesure, comme l'exigent les bonnes pratiques? Pourquoi refuser qu'il puisse sortir et le laisser enfermé sous clé, dans sa chambre, comme un prisonnier dans le couloir de la mort?

    1 700 personnes comme Vincent sont traitées dans quelque 300 unités spécialisées ou à domicile, comme des êtres humains et ont droit à ces soins quotidiens.

    1 700 personnes y ont droit sauf une! Vincent Lambert. Notre frère. Qui est traité comme un mort-vivant.

    C'est pourquoi nous réclamons désormais publiquement, comme nous le faisons depuis presque deux ans, qu'il cesse d'être considéré comme un mort en sursis et qu'il bénéficie enfin d'un projet de vie, et des soins appropriés à son état conformément à la circulaire n° 2002-288 du 3 mai 2002, bafouée depuis deux ans par le CHU de Reims."

    Michel Janva

  • Les OGM « bientôt dans nos assiettes » (Màj vidéo)

    Addendum vidéo du 04/09/2014 : Bientôt dans votre assiette (de gré ou de force)

    « Bientôt dans vos assiettes », c’est le titre de la nouvelle enquête du reporter Paul Moreira qui diffusé le 1er septembre à 20h45 sur Canal+ pour le magazine d’investigation 90 minutes. Dans ce documentaire, le journaliste mène une enquête de terrain sur les OGM.

    Partie 1:

    Partie 2:


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  • GPA : la manifestation du 5 octobre est d'actualité

    Extrait de la chronique "vie" de Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

    "Dans deux arrêts similaires rendus le 26 juin dernier, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné la France pour avoir refusé d’inscrire à l’état civil les actes de naissances d’enfants nés par mères porteuses à l’étranger. En l’espèce, ces enfants avaient été conçus aux États-Unis après « don » d’ovocyte (acheté sur catalogue dans une agence spécialisée), fécondation artificielle avec le sperme du mari et transfert des embryons chez une femme porteuse contre rémunération. [...]

    Jusqu’à présent, la Cour de Cassation s’était fermement opposée dans ses jugements du 6 avril 2011 et du 13 septembre 2013 à cette transcription à l’état civil des actes de naissances étrangers en s’appuyant sur plusieurs motifs donc celui de « fraude à la loi ». Ces deux couples avaient manifestement cherché à contourner la loi française en se rendant intentionnellement hors de nos frontières pour y bénéficier d’une transaction de mères porteuses, une pratique « contraire à l’ordre public et heurtant des principes essentiels du droit français », avait rappelé notre plus haute juridiction. De l’avis de nombreux juristes, cette non-reconnaissance était d’ailleurs l’un des moyens les plus efficaces pour dissuader nos ressortissants à s’engager dans cette voie de l’industrie procréative internationale exploitant des femmes la plupart du temps en situation de grande précarité et faisant des enfants de vulgaires objets d’un contrat.

    Les conséquences de ce double arrêt sont dramatiques. Pour Aude Mirkovic, porte-parole des Juristes pour l’enfance, « vous pouvez désormais vous acheter à l’étranger un enfant fabriqué, facturé et livré, la Cour européenne vous assure le service après-vente » (Le Figaro, 27 juin 2014). Les associations homosexuelles ne s’y sont pas trompées en saluant bruyamment une « décision historique » qui va permettre une régularisation massive des enfants commandés et achetés par les couples gays sur le marché en plein essor des mères porteuses. De même, la circulaire Taubira du 25 janvier 2013 contraignant les procureurs et les greffiers en chef à délivrer un certificat de nationalité française aux enfants nés par GPA s’en trouve confortée et a dorénavant très peu de chances d’être contestée par le Conseil d’État malgré le recours déposé l’année passée par les Juristes pour l’enfance. [...]

    Mais la palme de l’hypocrisie revient au président de la République et à son gouvernement dont le double-jeu est insupportable. Laurence Rossignol, secrétaire d’État chargée de la Famille, s’est empressée de déclarer que l’exécutif, tout en s’opposant fermement à la légalisation de la GPA chez nous, ne contesterait pas les arrêts alors que la France avait la possibilité de faire appel devant la Grande Chambre de la CEDH jusqu’au 26 septembre. Furieuse que nos gouvernants utilisent ce cheval de Troie pour légitimer indirectement le principe des mères porteuses, « la Manif pour tous » a d’ores et déjà prévu une nouvelle mobilisation les 4 et 5 octobre. Car en acceptant sans broncher la décision des juges européens, le gouvernement socialiste ne peut pas ignorer qu’un contrat de mère porteuse réalisé à l’étranger, quand bien même il continuerait à être strictement prohibé sur le territoire national, serait dorénavant aussi efficace que s’il était licite. Cette abdication volontaire de la France devant une instance qui empiète sur sa « souveraineté éthique » est d’autant plus coupable qu’en raison de son autorité morale, la décision de la CEDH est appelée à faire jurisprudence et à s’imposer à terme aux 47 États membres du Conseil de l’Europe, démultipliant le développement d’une marchandisation des bébés et des mères porteuses à l’échelle de la planète."

    Michel Janva

  • De l’Embryon humain à la GPA

    Du professeur Joyeux :

    "La Science peut faire n’importe quoi avec l’humain, y compris en nous faisant croire qu’elle va guérir des malades incurables.

    Puisqu’il y a des embryons congelés dont personne ne veut, utilisons les pour faire avancer la science et guérir ces maladies, nous plaide-t-on avec compassion ! Nos députés ”politiquement corrects » et mal informés l’ont permis. Or si l’on greffe des cellules souches d’embryon à un enfant ou à un adulte, on crée une tumeur cancéreuse. Les députés ont voté une loi qui peut tuer.

    La cellule elle-même nous dit l’éthique.

    L’humain, au nom de la plus grande générosité, peut faire n’importe quoi avec ses semblables, y compris au nom de l’éthique définie par un comité d’experts dûment choisis.

    On l’a vu et on le voit encore pendant les guerres. Avec le pouvoir on peut imposer légalement ce qui va contre l’humain. La loi fait-elle la conscience ?

    Aujourd’hui, au nom de l’égalité et du désir, on crée des enfants comme on fait des veaux. La vache qui vient de mettre bas et donne son lait (à qui et pour quels résultats ?) est re-inséminée pour élargir le cheptel. Le veau ne sera pas mis sous sa mère. La GPA fait la même chose : une femme dans la misère va être exploitée pour donner un enfant à une autre femme ou à deux hommes. Comme si les 270 jours de gestation pouvaient être considérés comme un job comme un autre !

    Au nom de l’amour et du désir d’enfant on rend une femme esclave, on achète un enfant comme on achète le petit veau. Et maintenant, on choisit même l’enfant qu’on aimera, ou qu’on ne désire finalement pas. Handicapé ? à la poubelle ! La mère porteuse le gardera. Bientôt on choisira son sexe, comme le font les Chinois. En achetant des ovules de mères classées selon leur couleur de peau, on choisit aussi la couleur de son enfant. [...]

    Que faire des enfants nés par GPA à l’étranger ? Il est certain qu’on ne peut leur faire porter la responsabilité de leur conception et de leur naissance. Ces enfants pourraient être adoptés par les 30 000 couples homme-femme agréés pour adopter, qui attendent sans tricher et seront prêts à donner à l’enfant tout ce dont il a besoin. On ne fonde pas une relation d’amour, a fortiori avec un enfant, sur de la tricherie. Une telle mesure légalisée aurait un effet fortement dissuasif pour les candidats à la GPA en France ou à l’étranger. Comme la cellule de l’embryon, c’est l’enfant qui dicte l’éthique. C’est le plus faible qui doit inspirer notre compassion. Pas celui qui parle le plus fort."

    Michel Janva

  • Ébola : L’OMS s’attend à terme à plus de 20.000 cas

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) espère stopper la progression du virus Ébola d’ici à trois mois, selon un document publié jeudi 28 août, à Genève (Suisse). L’organisme s’attend à plus de 20.000 cas de fièvre hémorragique durant cette épidémie.

    Dans une “feuille de route”, l’OMS souligne également les actions que les pays touchés d’Afrique de l’Ouest et leurs partenaires doivent entreprendre pour mettre fin à la plus grande flambée d’Ebola dans l’histoire. L’organisation souhaite pouvoir stopper la progression de nouveaux cas d’ici trois mois, expliquant avoir besoin de 490 millions de dollars (371 millions d’euros) pour cela.

    “Stopper toute transmission résiduelle d’ici six à neuf mois”

    Ses objectifs principaux, affirme-t-elle, sont d’“inverser la tendance de nouveaux cas et de nouvelles zones infectées d’ici trois mois, de stopper la transmission dans les capitales et les grandes villes portuaires, et de bloquer toute transmission résiduelle d’ici six à neuf mois“.

    L’OMS dénombre 3 069 cas d’Ebola, dont 1 552 décès, dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest, selon son dernier bilan arrêté au 26 août. Le précédent bilan de cette épidémie, qui continue à progresser de “manière accélérée“, faisait état le 20 août de 2 615 cas, dont 1 427 décès. En six jours, l’épidémie a touché 454 personnes supplémentaires, et causé la mort de 125 malades.

  • Arrivée de la GPA : bébés abandonnés…

    En Angleterre, une « mère porteuse » de jumeaux, qui était tombé enceinte pour de l’argent, a dû garder l’un des deux bébés, abandonné par ses parents biologiques à cause de son handicap, rapporte le quotidien The Sun.

    Atteinte de Dystrophie myotonique de Steinert, une maladie génétique, la petite fille est restée avec sa mère. Son frère, lui, a été adopté comme prévu par ses « parents » payeurs.

    Cette histoire fait écho au scandale de Gammy, ce bébé de sept mois atteint de trisomie et de problèmes cardiaques, qui a été abandonné par ses parents biologiques australiens et laissé à sa mère porteuse thaïlandaise.

    La démarche égoïste de ces couples qui méprisent les lois naturelles et la dignité la plus élémentaire va au bout de sa logique consumériste.

    Bientôt la même chose en France, si rien ne change.

    http://www.contre-info.com/

  • Virus Ebola : l’OMS prévoit plusieurs milliers de morts

    Tandis qu’Air France suspend enfin ses vols vers la Sierra Leone, le virus Ebola continue de se répandre de « manière accélérée », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le bilan de l’OMS daté de ce jeudi 28 août recense officiellement 1.552 décès sur 3 069 malades. A titre de comparaison, une semaine auparavant, les chiffres faisaient état de 1.427 décès sur 2.615 patients recensés. Soit 125 nouveaux morts en une semaine. L’OMS prévoit désormais que le virus Ebola affectera au moins 20.000 personnes. Et fera vraisemblablement plus de 10.000 morts…

    Selon l’agence de l’ONU, « plus de 40 % du nombre total des cas sont survenus au cours de trois dernières semaines ».

    Le docteur David Nabarro, désigné coordinateur de l’ONU contre le virus Ebola, et le docteur Keiji Fukuda, directeur adjoint de l’OMS pour la sécurité sanitaire, ont estimé qu’il faudrait au moins six mois pour stopper l’épidémie qualifiée d’« incontrôlable » par Médecins Sans Frontières (MSF).

    « La communauté sanitaire internationale a mis trop de temps à réagir », écrit Anja Wolz, coordinatrice d’urgence de MSF en Sierra Leone, dans le New England Journal of Medicine.

    http://medias-presse.info/virus-ebola-loms-prevoit-plusieurs-milliers-de-morts/14570