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santé et médecine - Page 357

  • Ébola : L’épidémie se répand et est « largement sous estimée » selon MSF et l’OMS

    L’Organisation mondiale de la santé indique sur son site internet avoir des preuves que l’épidémie d’Ébola sévissant actuellement en Afrique de l’Ouest est largement sous-estimée, tandis que Médecins sans frontières (MSF) affirme que l’épidémie «se répand plus vite que [sa] capacité à y faire face», alors que de lourdes conséquences économiques apparaissent.

    Joanne Liu, directrice de MSF a averti qu’il faudrait six mois pour en venir à bout. «Il faut élaborer une nouvelle stratégie, l’Ebola n’est plus confinée seulement dans quelques villages, elle se propage dans une ville d’1,3 million d’habitants, Monrovia.» «Nous avons une totale défaillance des infrastructures». L’ONG a déployé 692 personnes au total, dont 72 expatriés.

    «Les équipes présentent (sur place) voient des preuves» que le nombre de cas et de décès officiellement recensés est en deçà de la réalité, écrit ainsi l’organisation, selon qui une partie du problème réside dans le fait que l’épidémie sévit dans des régions «caractérisées par leur extrême pauvreté, des systèmes de santé défaillants, un manque criant de médecins et une peur rampante». Les pays touchés ont admis ne pas parvenir à contrôler la situation.

    État d’urgence décrété dans quatre pays

     

    La majorité des cas ont été enregistrés en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. «Ceux qui sont malades seront immédiatement isolés. Les gens seront suivis. Nous ne pouvons pas prendre le risque de laisser entrer quelqu’un sans vérifications», a affirmé Aboubacar Sidiki Diakité, Inspecteur général de la santé et président de la cellule de crise guinéenne.

    Les États-Unis ont demandé aux familles des membres de son ambassade à Freetown de quitter la Sierra Leone, arguant que les soins médicaux «de routine» ne pouvaient plus être assurés, la majorité du personnel médical se consacrant à Ébola.

    «Augmentation massive de la réponse internationale»

    Le Programme mondial pour l’alimentation distribue des denrées à plus de un million de personnes bloquées dans les zones mises en quarantaine, aux croisement des frontières de la Guinée, du Liberia et de Sierra Leone: des cultures pourrissent sur pied à mesure que des fermiers décèdent, les camionneurs ne veulent plus livrer certaines zones tandis que plusieurs lignes aériennes sont interrompues, et les boutiques ferment les unes après les autres.

    Les conséquences économiques de l’épidémie commencent à se faire sentir. Selon une étude publiée par l’agence de notation américaine Moody’s, «l’épidémie risque d’avoir un impact financier direct sur les budgets des gouvernements via une augmentation des dépenses de santé». Certaines compagnies ont décidé d’arrêter ou ralentir leur production en raison des risques, et l’agence évoque également le cas du Nigeria, premier producteur pétrolier du continent, qui pourrait souffrir si les compagnies pétrolières évacuent leur personnel expatrié.

    Si la situation s’aggrave, «les conséquences pour l’industrie pétrolière et gazière de l’Afrique de l’Ouest seront considérables. L’apparition de l’épidémie va dégrader la main d’œuvre locale et probablement inciter les compagnies pétrolières à évacuer leur personnel expatrié, ce qui aurait pour conséquence de fortement limiter la production d’hydrocarbures», prévient l’agence de notation. Les institutions financières internationales (FMI et Banque mondiale) tablent sur une baisse de croissance d’au moins un point dans les pays concernés.

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/351407-ebola-lepidemie-se-repand-et-est-largement-sous-estimee-selon-msf-et-loms#more-351407

  • Sida : Le Grand Mensonge

    Fin juillet s’est tenue à Melbourne la vingtième conférence internationale sur le sida. Étant alité, j’ai eu tout loisir d’écouter ce que la radio en racontait. Ce n’était que triomphalisme. Le sida serait vaincu définitivement d’ici cinq ans par les traitements et notamment la trithérapie.

    Or la revue médicale Nature – la plus connue au monde par la qualité de ses informations avait un tout autre ton. Elle présentait le 27 juillet une étude effectuée chez le singe démontrant que lors de la contamination par le sida – alors que le virus n’était pas encore décelable- se constituaient dans les trois jours des « réservoirs de virus ».

    Tout le problème du sida est là. Une fois ces réservoirs installés il est impossible d’éliminer le virus. Les traitements visent uniquement à ce que le VIH soit indétectable dans le sang ; ce qui ne le supprime pas pour autant. Prenons une comparaison simple : ce n’est pas parce que vous vous êtes débarrassés des souris qui se promenaient dans votre maison que pour autant elles ont disparu.

    Caché dans ces réservoirs constitués de cellules immunitaires infectées, le virus reste inatteignable. Il n’est plus possible de le déloger.

    La Harvard Medical School de Boston a tenté de savoir quand se formaient ces fameux réservoirs. Ils ont administré des traitements rétroviraux à trois jours, 7, 10 et 14 jours. Seuls les macaques ayant été traités dans les trois jours suivant la contagion évitaient la maladie. Ensuite c’était trop tard.

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  • Ebola : de nombreux cas en France ?

    C'est du moins ce qu'affirme Patrick Balkany au Scan le Figaro. Il refuse de citer ses sources mais affirme qu'il vient d'alerter le ministre des affaires sociales et de la Santé sur les cas de virus Ebola recensés en France.

    "J'ai donc demandé dès aujourd'hui au ministre, par une question écrite qui sera publiée au Journal officiel dans les prochains jours, de bien vouloir m'indiquer combien de cas atteints par le virus Ebola avaient, à ce jour, été recensés en France ainsi que leur zone d'importation», écrit-il. «Je lui ai également demandé, au vu de ces cas déclarés en France, qu'une information plus large sur les symptômes de la maladie ainsi que sur la marche en suivre en cas de soupçon d'infection, soit mise en place dans les plus brefs délais», peut-on lire sur le site de Patrick Balkany."

    Le ministère de Marisol Touraine affirme qu'à ce jour, aucun cas de contamination par le virus Ebola n'a été recensé en France. Désinformation ?

    Marie Bethanie

  • Submersion migratoire et plan anti-Ebola


    Submersion migratoire et plan anti-Ebola - Traduction par hussardelamort

  • Sicile : Les policiers fuient en masse par peur des immigrés contagieux

    PALERME (NOVOpress) – 90% d’absentéisme lors du dernier débarquement de clandestins à Palerme : c’est le chiffre donné dans un communiqué par la Consap, le syndicat autonome de la police. Le 7 août, alors que la marine nationale venait débarquer 530 clandestins, 90% des agents théoriquement en service se sont fait porter malades. La raison ? La peur d’être « contaminés par les virus dont les réfugiés [sic]seraient porteurs. Tuberculose, gale, Ebola, telles sont les maladies craintes par les hommes des forces de l’ordre ». Beaucoup de policiers employés dans le cadre de l’opération « Mare Nostrum » auraient déjà contracté la tuberculose.

    La Consap a annoncé qu’elle allait déposer une action de groupe (l’italien garde le terme anglais de class action) contre le Ministère de l’Intérieur, pour défaut de protection des agents. « Il semble, a déclaré le secrétaire de la Consap Giorgio Innocenti, que l’attention accordée aux forces de l’ordre employées dans le cadre de l’opération « Mare Nostrum » soit inversement proportionnelle à l’attention donnée aux migrants : toujours plus d’attention pour ceux qui arrivent en Italie, et toujours moins pour ceux qui défendent l’Italie et qui en garantissent la sécurité. Voilà la raison pour laquelle le nombre de policiers engagés dans les opérations d’accueil aux réfugiés et qui ont été contaminés par la tuberculose ou décelés positifs au test de Mantoux, augmente de manière inquiétante ».

    Comme de bien entendu, la préfecture de Palerme a démenti ces affirmations dans un communiqué de pur style administratif« L’indisponibilité temporaire [de certains policiers] n’a nullement affecté l’efficacité ou compromis les conditions de sécurité des activités d’accueil qui, après s’être déroulées dans le plus grand respect des protocoles sanitaires en vigueur et en utilisant correctement les dispositifs de protection individuels, se sont même terminées en avance par rapport à l’horaire prévu ». Voilà qui est rassurant.

    http://fr.novopress.info/173380/sicile-les-policiers-fuient-en-masse-peur-immigres-contagieux/#more-173380

  • Ebola sera-t-il pire que la peste ou le choléra ?

    L’épidémie actuelle, bien qu’étant la plus importante depuis la découverte du virus, reste cependant modérée et localisée, si on la compare à des épidémies plus banales telles que celles de la grippe.   

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété, le 8 août, que le virus Ebola représentait « une urgence de santé publique de portée mondiale », estimant qu’il fallait une réponse internationale coordonnée pour arrêter sa propagation. Rien de plus normal car cette épidémie est la plus importante qu’on ait connue depuis la découverte du virus en 1976, date à laquelle elle avait causé la mort de 431 personnes.

    Le virus se transmet par contact avec des tissus, le sang ou des sécrétions biologiques de sujets infectés. Le risque est donc important pour les soignants et l’entourage du malade, mais relativement faible pour le reste de la population, et en aucun cas comparable à la contagiosité du virus de la grippe, qui est heureusement moins dangereux mais cependant responsable, rappelons-le, de 3.000 à 5.000 morts par an en France. Ces notions devraient rester présentes à l’esprit de nos responsables médiatiques afin d’éviter, à l’avenir, des commentaires aussi délirants que ceux auxquels nous avons eu droit en 2009 lors de l’épidémie de grippe H1N1.

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  • Garches refuse l’accès aux soins pour les enfants malades

     

    E&R TV Île-de-France, s’est rendu à l’hôpital de Garches, le mardi 5 août, suite à l’appel désespéré de Sophie, la maman du petit Hugo 5 ans, qui se trouvait en aplasie (grave dysfonctionnement cellulaire) et à qui le médecin pédiatre qui a repris en charge le service du Dr Delépine suite à son départ à la retraite, refusait les soins depuis le 30 juillet.

    Le lendemain du tournage de cette vidéo, nous apprenions avec consternation que les enfants étaient évacués par la force du service, au mépris des règles de sécurité pour leur santé…

    Communiqué de l’association AMETIST :

    Situation 7 août à 12h30

    Alors qu’à 18h30 hier soir, la direction de l’hôpital s’est présentée aux parents avec un document administratif exigeant l’évacuation immédiate des patients du service ; les parents se sont opposés et ont exigé une décision judiciaire assortie d’un examen par un de leurs médecins référents oncologues pour évaluer s’ils étaient transportables et dans quelles conditions d’accueil.

    Le Dr Delépine est venue à Garches à la demande expresse des parents mais n’a pas été autorisée à franchir l’entrée de l’hôpital.

    Parallèlement, devant la présence de médias devant l’hôpital également, radios et télés, M. Poimboeuf, directeur général adjoint est venu rencontrer en huit-clos les journalistes sans rencontrer les familles. Il a pourtant exprimé que le « dialogue » se poursuivait mais que les familles refusaient les soins. Ce qui a entraîné, quand les journalistes ont raconté leur entrevue aux parents présents devant l’hôpital dont des mamans d’enfants encore hospitalisés, une vague de colère et de désespoir devant tant de mensonges donnés à la presse sans présence des parents .

    Les parents ont précisé que le refus de soins c’est le Pr Chevallier qui le pratique ; c’est lui qui interdit les admissions indispensables le 5 août en les traitant de « pipo », dénonciation calomnieuse à l’égard des parents concernés et du médecin qui a prescrit ces hospitalisations. C’est lui qui enlève les perfusions de force d’un patient en soins, c’est lui qui interdit aux infirmiers de pratiquer les soins réclamés de façon répétitive.

    C’est lui qui raconte que les quatre parents présents sont le noyau résistant comme si tous les autres avaient accepté cette fermeture. Ils ne sont pas hospitalisés parce que le Pr Chevallier a refusé leur admission depuis une semaine en fermant à clef chaque chambre après une sortie et en faisant déménager le six août l’essentiel du matériel médical.

    Croit-il que ses décisions iniques seront irréversibles par des artifices matériels ?

    À cet instant, 12h30, les enfants sont toujours dans le service, sans nouvelles.

    Il a été dit à un patient venu en demande de consultation, qui demandait où il devait aller : " Débrouillez-vous. "...

    Les patients sont en errance médicale et appellent leurs docteurs sur leurs portables car les médecins référents de l’unité sont de fait injoignables depuis plus d’une semaine sur ordre du Pr Chevallier.

    Est-ce ce que l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP), la direction et le Pr Chevallier entendent par " continuité des soins et sécurité assurée " ? Ils auront à en répondre en justice mais en attendant les parents et enfants hospitalisés, mais aussi la grande cohorte de patients suivis depuis longtemps, souffrent !

    Point sur les faits et les demandes des parents

    Les parents revendiquent les soins qui leur sont refusés par l’hôpital depuis la semaine dernière (refus d’hospitalisation d’enfants nécessitant des chimiothérapies et des soins en fonction de leur état, refus de soins du Pr Chevallier pour les enfants hospitalisés contrecarrant les prescriptions des pédiatres référents sur place même avant de les avoir débarqués).

    Le pédiatre, non oncologue, M. Chevallier a dit que ce sont de " faux-malades ", des admissions « pipo » en conférence de presse de l’APHP le 5 août Organisation volontaire de la non-possibilité d’assurer les soins par l’APHP en mettant à pied les médecins actuellement en service afin de pouvoir évacuer les patients. La direction a prévenu les parents qu’elle interdirait la venue d’un huissier mandaté par l’Association pour faire un constat. Pourquoi la direction, si tout est clair, refuse-t-elle la venue d’un huissier ? Les camions de déménagement ont commencé à enlever du matériel dans le service dès hier, alors que des patients sont toujours dans le service. Quatre vigiles sont en fonction 24/24 devant les entrées du service, personne ne peut entrer sans être « accrédité » par la direction chaque jour via une liste de personnes habilitées.

    Tout au long de la journée du mercredi 6 août 2014, on notait la présence de policiers en civil, de personnes des R.G. sur le site de l’unité d’oncologie pédiatrique de Garches. Le SAMU était présent dès le matin (déclaration par personne assermentée).

    En résumé l’APHP poursuit la fermeture à la hussarde de l’unité de Garches contre toutes les procédures légales et a fortiori humaines. Est-ce là la vocation de l’Hôpital Public ? 

    Marche pour la liberté thérapeutique samedi 9 août

    Nos enfants sont les pigeons de l’APHP et de la république qui se moquent de satisfaire correctement à la continuité des soins qui leur est nécessaire ! La direction demande désormais que les enfants soient renvoyés vers n’importe quelle structure hospitalière du moment qu’ils ne sont plus à Garches ! Nos médecins malmenés par l’administration et le Pr Chevallier sont désormais interdits dans le service.

    Pour que les enfants aient la même chance devant le cancer et que l’autonomie du service perdure : enfants, parents, thérapeutes... venez marchez avec nous le samedi 9 août (Début du rassemblement à 14h30) départ 15h devant l’hôpital Ambroise Paré (9 ave Charles de Gaulle Boulogne-Billancourt), les pigeons symboliseront notre action.

    Point presse : samedi 9 août, 17h30 devant l’entrée de l’hôpital.

    Contact Presse :

    Carine Curtet

    06 08 41 71 12

    carine.curtet@gmail.com 

     

  • 20 septembre : colloque pour les proches d'enfants atteints de déficience intellectuelle

    L’Institut Jérôme Lejeune organise pour les parents, les proches et les accompagnants de personnes porteuses de déficience intellectuelle, une journée sur « l’accompagnement des personnes porteuses de déficience intellectuelle dans les différents passages de la vie », en présence de plusieurs intervenants, lesamedi 20 septembre sur le Campus des Cordeliers à Paris, de 9h30 à 17h.

    Cette journée est articulée autour de 4 thèmes :

    • La petite enfance, abordée par le Professeur Marie Odile RETHORE, Directeur médical de l'Institut Jérôme Lejeune et membre de l'Académie de médecine,
    • L'apprentissage scolaire, par Madame Elisabeth BISBROUCK, responsable Education et Formation de la Fondation Jérôme Lejeune,
    • L'insertion professionnelle, par Madame Marie-José VILLARET, ancienne directrice d'un établissement médico-social,
    • Le vieillissement, par le Docteur Michel MUIR, gériatre.

    La journée sera clôturée par Monsieur Patrick Gohet, IGAS, ancien délégué interministériel aux personnes handicapées.

    Michel Janva

  • Ebola à nos portes : que faisons-nous ?

    La menace Ebola est à nos portes et que faisons-nous ? A priori, rien de spécial. Pourtant, dès le mois d’avril dernier, les autorités sanitaires avaient été alertées. On ne dénombrait qu’une « poignée » de morts : cinq en Sierra Leone, six au Liberia. Aujourd’hui, la situation serait devenue incontrôlable. D’après l’ONG Médecins sans frontières, l’épidémie risque de s’étendre dans d’autres pays et même de gagner le reste du monde. Les facteurs socio-culturels expliquent en particulier l’explosion de cette épidémie : conditions de vie et d’hygiène, peu de protection sanitaire, tissu rural dense qui favorise le « réensemencement » de la maladie. En plus, les Africains rechignent à se faire soigner, de peur de se faire voler leur âme par les Blancs…

    Ebola-Virus

    À l’heure où ces lignes sont écrites, plus de 1.300 cas ont été recensés et plus de la moitié des personnes contaminées sont décédées, ce qui en fait l’épidémie la plus importante depuis la découverte de cette maladie (encore incurable) en 1976 à Yambuku (République démocratique du Congo). Encore ne parle-t-on que des cas dûment recensés. Combien en existe-t-il d’autres en sursis qui ne se manifestent pas ? Car la maladie incube pendant 21 jours avant de se déclarer et la mortalité approche les 90 %. La menace est estimée très sérieuse par le Premier ministre David Cameron. Des mesures de mises en quarantaine sont envisagées.

    L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a consulté l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur ce sujet et des compagnies aériennes africaines ont interrompu leurs liaisons avec les pays en question. Des cas, jusqu’à présent négatifs nous dit-on, ont été signalés en Angleterre, en Espagne et à Hong Kong. Apparemment maîtrisés.

    Je ne suis pas sûr que nous soyons prêts à combattre cet autre virus, certainement plus puissant que le SIDA car, pour le moment, il ne connaît aucun rempart.

    Pour notre ministre de la Santé, Marisol Touraine, cette menace n’est pas une priorité majeure. Pas de restrictions de voyage envisagées vers ces pays. Nos professionnels et nos laboratoires ont, d’après elle, les capacités pour faire face.

    Pour ceux qui ont la mémoire longue, le monde a combattu la grande pandémie du SIDA qui, en 2007, avait déjà tué plus de 33 millions de personnes, sachant que de nombreux pays (notamment la Chine) continuent de dissimuler les vrais chiffres des personnes contaminées et décédées. Le monde n’était pas prêt à combattre cette pandémie. Je ne suis pas sûr que nous soyons prêts à combattre cet autre virus, certainement plus puissant que le SIDA car, pour le moment, il ne connaît aucun rempart.

    Manuel Gomez dans Boulevard Voltaire

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/ebola-a-nos-portes-que-faisons-nous_113504.html#more-113504

  • Affaire du bébé trisomique : la Manif pour Tous communique

    Suite au scandale suscité par l'affaire de Gammy, le petit jumeau trisomique "commandé" puis abandonné par ses commanditaires, La Manif Pour Tous communique :

    Affaire Gammy : La Manif Pour Tous dénonce une polémique qui dissimule le véritable scandale des mères porteuses (GPA) en général.
    L’abandon de Gammy, petit garçon trisomique abandonné à sa mère (porteuse) par le couple l’ayant commandé, soulève à travers le monde une vague d’émotion et de solidarité pour aider sa véritable mère à l’élever dans les meilleures conditions. 
    Cette affaire sordide révèle à ceux qui l’ignoraient la triste réalité des mères porteuses et de son business : un couple souhaitant avoir un enfant le commande à une femme qui est alors priée de le livrer neuf mois plus tard ! 
    Mais la polémique actuelle qui va jusqu’à s’afficher en une des quotidiens prend une tournure dramatique car le cas de Gammy fait progressivement l’objet d’une manipulation de la part des promoteurs de la GPA (Gestation ou Grosssesse Pour Autrui, donc les mères porteuses). On commence à voir de plus en plus de « commentaires » liés à l’affaire Grammy dénonçant « les dérives » des mères porteuses et de ce business qui repose sur l’asservissement de la femme, la marchandisation de l’enfant et la destruction volontaire et programmée du lien Père-Mère-Enfant ! « La polémique qui entoure cette affaire est en train de faire fausse route » s’inquiète Ludovine de La Rochère, Présidente de La manif Pour Tous. « Alors que la sort de Gammy devrait inciter la France et la communauté internationale à lutter de toute urgence contre cette traite humaine qu’est la GPA (mères porteuses), les partisans de cette pratique inhumaine cherchent à pointer les « dérives » de la GPA pour encadrer la pratique et donc la légaliser : c’est écœurant mais nous ne sommes pas prêts de baisser les bras ! » prévient-elle. 
    La Manif Pour Tous demande le retrait de la circulaire Taubira qui permet à des couples français (homosexuels comme hétérosexuels) de "régulariser" les enfants issus de GPA réalisées à l’étranger dans des pays où les mères porteuses sont tolérées. Le Conseil d’Etat - dont on peut se demander s il a volontairement attendu les arrêts de la CEDH sur la GPA - se prononcera vraisemblablement à la rentrée sur cette circulaire qui facilite de fait le développement des mères porteuses. Depuis un an, on estime à une centaine le nombre de bébés fabriqués à l’étranger et arrachés à leur mère au profit de couples français. 
    La France, patrie des droits de l’Homme, opposée de longue date à la traite des humains et défendant la dignité de la femme, doit adresser à la communauté internationale un signal fort en retirant la circulaire Taubira, en agissant au niveau national pour dissuader et au niveau international pour faire adopter des protocoles additionnels aux conventions internationales qui interdisent la GPA. Ainsi, l’article de la Convention internationale des droits de l ’enfant (CIDE) interdisant la traite des enfants doit inclure au plus vite la mention complémentaire "y compris par la GPA". 

    La familiphobie visant à déconstruire le lien Père-Mère-Enfant et à fragiliser l’identité sexuelle Homme-Femme doit cesser ! C’est le message qui sera porté le dimanche 5 octobre à Paris et Bordeaux à l’occasion des prochaines Manifs Pour Tous. « La naissance de Gammy et de sa soeur touche chacun d’entre nous. Ne laissons pas les partisans de la GPA utiliser son sort et le manipuler : aucune polémique ne doit aujourd’hui dissimuler le véritable scandale des mères porteuses en général. Nous allons continuer notre action de sensibilisation dans les prochaines semaines et jusqu’au 5 octobre. Nous ne resterons pas passifs devant cette nouvelle menace qui pèse sur l’intérêt supérieur de l’enfant » conclut Ludovine de La Rochère.

    Pour en savoir plus : http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    Marie Bethanie