santé et médecine - Page 353
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Reportage Robin Richard - Ministère de la santé
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Des lesbiennes portent plainte parce que le bébé PMA est… noir.
Jennifer Cramblett et Amanda, sa partenaire, avait décidé d’avoir un enfant.
Le catalogue du Midwest Sperm Bank de l’Ohio laissait le choix, elle ont flashé sur le donneur 380, un bel homme blanc. Le donneur, parce que Jennifer insiste, la petite fille n’aura pas de « papa ». La commande est faite par téléphone.
Lorsque les 6 fioles de spermes sont arrivées chez les deux femmes, à 400$ l’unité, elles étaient toutes« heureuses », persuadées d’avoir très vite l’enfant de leurs rêves. Aucune des deux ne fait attention au fait que les fioles ne portent pas le numéro 380 mais le numéro 330…
Mais une fois que Jennifer est inséminée et enceinte, les deux lesbiennes décident de prévoir déjà le second… Elle téléphone de nouveau à la banque de sperme et demandent « le même ». Six nouvelles fioles arrivent, cette fois avec le numéro 380.
Avant même que sa première petite fille ne naisse, Jennifer réalise l’erreur et confie être envahie de « colère, de déception et de peur » parce que le facteur « racial » allait se révéler à la naissance, le numéro 330 étant en fait un donneur… noir.
Jennifer a donc porté plainte et réclame des dommages et intérêts. Elle confie aimer énormément la petite Payton mais exige réparation.
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Une dizaines de députés déjà annoncés dimanche
Plusieurs députés participeront le 5 octobre à la Manif pour tous. Henri Guaino, Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson, Philippe Meunier, Jacques Myard, Xavier Breton, «vraisemblablement Laurent Wauquiez», a précisé M.Gosselin, député UMP de La Manche, à l’issue d’une réunion de l’Entente parlementaire pour la famille.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a indiqué qu’il manifesterait cette fois-ci alors qu’il n’avait pas participé aux précédentes mobilisations de la Manif pour tous.
«La GPA me choque, pas le mariage homosexuel».
Sont annoncés également Jacques Bompard, Marion Maréchal-Le Pen, Gilbert Collard.
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La "GPA éthique", absurde comme un oxymore
Intéressante prise de position de Jean-Pierre Winter, psychanalyste, dans le Point de la semaine dernière, notamment sur les conséquences d'une GPA pour l'enfant. L'article n'étant pas accessible en ligne, on se contentera de deux formules qui font mouche :
"Pour essayer de se représenter ce qui, peut-être, adviendra,pensons au déni de grossesse. Si ce déni est généralement inconscient, dans le cas de la GPA nous aurions affaire à un déni qui serait non seulement conscient, mais éventuellement cautionné et légalisé par la société."
"Le cas de Gammy, du nom de cet enfant trisomique dont les parents d'"intention" australiens ne voulaient plus (...) en dit long sur la possibilité d'une GPA éthique, impossible à mettre en place et aussi farfelue qu'un esclavage déclaré éthique parce qu'il admettrait certaines règles."
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Pour le CSA, les trisomiques n’auraient pas le droit d’être heureux et de le dire ?
Sept jeunes trisomiques viennent de saisir le Conseil d’État contre le CSA. Pas une association, pas leurs parents. Sept jeunes trisomiques en personne, majeurs et non protégés, agissant comme n’importe quel citoyen. Parce qu’ils se sont sentis blessés et discriminés.
Souvenez-vous, c’était au printemps. À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, quatre chaînes de télévision avaient diffusé le clip « Dear Future Mom » : s’adressant à une future mère attendant un bébé atteint de trisomie 21, de jeunes trisomiques du monde entier s’employaient à la rassurer, lui énumérant tout ce que son enfant, en dépit de son handicap, parviendrait à faire.
Mais le CSA n’a pas aimé. Excipant du mécontentement manifesté, selon lui, par quelques téléspectateurs, il s’est fendu, au début de l’été, d’un avis. Un avis, disons-le, bâclé et rendu sans se fouler.
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Procès du Dr Xavier Dor (reportage vidéo)
L’équipe vidéo de Médias Presse Info accompagnait le Dr Xavier Dor lors de son procès. Reportage à la sortie de l’audience.
http://medias-presse.info/proces-du-dr-xavier-dor-reportage-video/15609
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Le Dessous des Cartes : OGM, déjà dans l’Union Européenne (2/2)
Dans ce second numéro consacré aux OGM, le Dessous des Cartes se penche sur le cas spécifique de l’Union européenne, et de sa relation complexe et paradoxale avec les plantes génétiquement modifiées.
Le Dessous des Cartes (Arte – Septembre 2014)
http://fortune.fdesouche.com/356565-le-dessous-des-cartes-ogm-deja-dans-lunion-europeenne-22
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L'herboristerie traditionnelle
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Mères porteuses, histoires d’argent et embryons volés
Un article du Guardian lève le sombre voile sur l'industrie des mères porteuses au Mexique.
Cinq jour après sa césarienne, Nancy monta dans un bus de nuit à Villahermosa et rentra chez elle au bout de 10h de voyage. A la place d’un bébé, elle serrait une liasse de billets dissimulée dans un sac à main bleu qu’elle ne perdit jamais de vue. Le cash était le versement final de son salaire (7000£) pour avoir porté le bébé de deux gomosexuels de San Francisco.
Après une année traumatisante pendant laquelle elle fut abandonnée par l’agence censée s’occuper d’elle, et accusée faussement de réclamer un plus gros salaire aux futurs parents, Nancy se demandait vraiment si tout cela avait valu le coup. « Tout ce que je voulais c’était récupérer l’argent, rentrer chez moi, me reposer et oublier tout ça » dit la jeune femme de 24 ans dans un quartier pauvre de Mexico City. « Et maintenant l’argent s’est envolé. »
Cette histoire en dit long sur le contexte au Mexique où les mères porteuses sont de plus en plus nombreuses. On entend de plus en plus d’histoires sordides d’agences malhonnêtes dérobant argent et embryons, soumettant les femmes enceintes à des abus psychologiques, et trafiquant leurs systèmes de paiement. Il s’avère aussi que les mères porteuses sont recrutées sans sérieuse appréciation de leur stabilité mentale et physique. Une histoire relate comment la santé du nouveau-né en a pâti suite à une infection de la mère.
Les agences se prétendent légitimes, mais en réalité elles opèrent pour la plupart à l’insu de la loi qui exige l’altruisme de leur commerce. Il arrive même que la féroce compétition amène les agences à « chiper » les mères porteuses des agences rivales.
Le commerce de mères porteuses a été accepté dans quelques Etats d’Amérique, mais coûte environ 100 000$ ; les agences de tourisme de soins ont donc trouvé une niche profitable en coordonnant ce genre de services pour bien moins cher. Se faisant connaître surtout par Internet, s’adressant par-dessus tout aux homosexuels, les agences offrent des réseaux de donneurs, de cliniques, et de femmes disposées à « louer leur utérus », tout ceci pour moitié moins cher qu’aux US.
Les agences arrivèrent en grand nombre au Mexique, promettant aux clients le sable, la mer, le soleil,... et une mère porteuse. Elles précisaient que l’endroit où avait lieu l’implantation par fécondation in vitro importait peu, du moment que la naissance avait lieu dans leur centre.
Une des agences pionnières, Planet Hospital, est accusée d’avoir détourné les versements d’une douzaine de clients pour des procédures inachevées ou bâclées. L’agence, basée en Californie, fut poussée à la banqueroute et fait face à une investigation du FBI. Quand l’agence ferma, elle laissa 5 femmes enceintes et d’autres en attentes d’implantation.
La vulnérabilité des mères porteuses tient en partie de leur posture délicate face à la loi. Le code civil de la région exige que la procédure ait des fins « altruistes », dans l’idée de miser sur l’affluence des femmes pauvres de la région pour aider des riches étrangers, souvent homosexuels, à devenir parents en échange de peu d’efforts. Beaucoup de mères porteuses viennent aider ces personnes à devenir parents, mais comptent surtout sur la rentrée d’argent, sans comparaison avec les salaires dérisoires des jobs qu’on leur propose. Or, réclamer un salaire les contraint à pénétrer dans ce terrain miné de non-dits et de désinformation.
Une femme porteuse témoigne que le salaire est triple que celui qu’elle reçoit en tant que femme de ménage, et qu’elle le fait pour ses trois enfants. « C’est un boulot dur mais c’est mieux que la prostitution, ce qui est la seule autre chose que l’on vous propose ici pour gagner un peu plus. »
Les agences ne mentionnent pas le salaire sur leurs sites internet, mais en entretien parlent aisément de l’altruisme comme une clause facilement contournable.
Pour éviter des contrôles, l’agence Mexico Surrogacy concocta une aide charitable qui reçoit des « dons » de la part des futurs parents, don qui ensuite est remis à la mère porteuse sous forme d’ « aide ». Cette agence se félicite de tout faire pour prendre soin des mères porteuses, « leur capital le plus important », mais pourtant admet que ces femmes n’ont aucun recours légal pour forcer les agences à honorer leurs promesses. La mère porteuse peut se retrouver avec un enfant qu’elle n’avait pas prévu, si les clients changent d’avis durant la grossesse. Le contrat peut les nommer comme responsable du bébé, mais s’ils ne se présentent pas à la naissance, il n’y a aucune garantie pour la suite.
Ceci étant, même les femmes directement victimes des aléas sombres de ce commerce ont du mal à renoncer aux promesses qu’il représente. Même Nancy, qui a encore du lait car elle n’a pas l’argent nécessaire pour prendre les médicaments nécessaires 4 mois après la naissance, songe à une deuxième tentative. «Je sais comment m’y prendre maintenant. »...
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France : dix députés socialistes publient une lettre contre la GPA
Est-ce par conviction ou pour ne pas perdre trop d’électeurs lors des prochaines législatives ?
Lu surLe Figaro: Dans une lettre ouverte, le député PS Jean-Louis Gagnaire et neuf de ses collègues estiment qu’il ne faut pas que «la France soit emportée par une jurisprudence de l’air du temps».
Ils s’opposent publiquement à «toute forme de marchandisation du corps humain». Voilà ce qu’expliquent dix députés socialistes dans une lettre ouverte publiée notamment surle blogde l’un d’entre eux, Jean-Louis Gagnaire, au sujet de la gestation pour autrui (GPA). Avec neuf autres collègues socialistes de l’Assemblée, Gilles Savary, Dominique Potier, François Loncle, Sandrine Hurel, Anne-Yvonne Le Dain, Bernadette Laclais, Marcel Rogemont, Emilienne Poumirol et Jean-Yves Le Déaut, il signe un texte alors que la Cour européenne des droits de l’homme a, dans des arrêts rendus en juin, contraint la France à reconnaître les enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger.