La liste des entreprises mondialisées qui ferment leurs usines en France pour se redéployer (beaucoup) plus loin vient de s’allonger un peu plus encore avec l’annonce, brutale et par vidéo interposée, de la fermeture complète et définitive de l’usine de pneumatiques Bridgestone (multinationale japonaise) installée à Béthune, dans une région très éprouvée par la désindustrialisation depuis une bonne trentaine d’années déjà et au fil de la mondialisation et de son imposition aux économies nationales. Ce sont 863 emplois qui, d’un clic d’ordinateur, peuvent ainsi disparaître au printemps 2021, selon le bon plaisir d’une entreprise qui, en 2017, profitait allégrement des aides de l’État, au titre du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) et avait alors touché 1,8 million d’euros. 863 emplois, sans compter les sous-traitants et ceux qui vivent de l’installation des familles de cadres et d’ouvriers sur place ou dans les environs de Béthune… En somme, une nouvelle catastrophe sociale s’annonce pour la région et ses habitants, si rien n’est fait pour l’empêcher !
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Sauver 863 emplois à Béthune, et plus encore...
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La répression pour tous
Le schéma national du maintien de l’ordre (SNMO), paru jeudi, est un document publié par le ministère de l’Intérieur. On y lit :
«Concomitamment, il sera proposé aux journalistes des sensibilisations au cadre juridique des manifestations, aux cas d’emploi de la force et notamment aux conduites à tenir lorsque les sommations sont prononcées, ainsi qu’aux dispositions du SNMO. Il importe à cet égard de rappeler que le délit constitué par le fait de se maintenir dans un attroupement après sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d’associations. Dès lors qu’ils sont au cœur d’un attroupement, ils doivent comme n’importe quel citoyen obtempérer aux injonctions des représentants des forces de l’ordre en se positionnant en dehors des manifestants appelés à se disperser.»
Dominique Pradalié, secrétaire générale du Syndicat national des journalistes (SNJ), s’insurge :
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La fraude sociale des djihadistes, l’Etat laisse faire
Le trou de la Sécu ne fait que croître, non seulement à cause de la masse de « migrants », « réfugiés », vrais clandestins, venant en France bénéficier des prestations sociales françaises mais également par le biais de fraudes savamment orchestrées par des étrangers connaissant le système.
Charles Prats, ex-magistrat de la Délégation de la lutte contre la Fraude, en parle sur LCI face à un journaliste éberlué.
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Sur Boulevard Voltaire, Jacline Mouraud : "Les GJ ont été noyauté par la gauche!".
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Bridgestone : Tartuffe mène le bal.
La décision annoncée par la direction de Bridgestone de fermer le site de Béthune donne l'occasion au gouvernement francais et à une bonne partie de la classe politique de se livrer à une partie de faux-derchisme dont les uns et les autres sont, il est vrai, coutumiers.Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, l'emploi, social 0 commentaire -
Sur C News, Eric Zemmour : "L'industrie française s'est écroulée".
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Sur une organisation chrétienne du système de retraites
La doctrine sociale de l’Église s’appuie sur le principe de subsidiarité. C’est aussi vrai en matière de retraites.
L’actuel conflit autour du système de retraites fournit l'occasion de réfléchir à ce que pourrait être un système de retraites inspiré par la doctrine sociale de l'Église.
En remarque préliminaire, un tel système s'opposerait diamétralement aux conceptions développées par Jean-Paul Delevoye, notamment en matière de « gouvernance ». Dans les « préconisations » publiées au mois de juillet dernier, l'ex-haut-commissaire suggérait de créer une « Caisse nationale de retraite universelle » dont le « cadre du pilotage » serait « fixé par les lois financières adoptées par le gouvernement et votées par le Parlement ». Autrement dit, l'État contrôlerait un système de retraites encore plus centralisé qu'aujourd'hui.
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Les seniors vont-ils encore être tondus ?
Pas sûr que l’opinion publique l’accepte.
Le Figaro, dans son édition du 15 septembre, rend compte du rapport rendu par l’inspecteur des finances Laurent Vachey, qui avait été chargé par le gouvernement de réfléchir sur le financement de la dépendance, problème récurrent qui traîne depuis vingt ans et que les pouvoirs successifs évitent de résoudre, vu qu’ils n’ont le choix qu’entre de mauvaises solutions et qu’ils veulent éviter de heurter les Français.
Le rapport de M. Vachey est tout bonnement explosif ! Il s’agit de récolter un milliard d’euros en 2021 et de 4 à 5 milliards en 2024. On réaffectera, dans un premier, temps les sommes déjà collectées dans ce domaine. M. Vachey propose, ensuite, de créer une deuxième journée de solidarité, à l’instar de celle mise en place par M. Raffarin, qui avait retiré le lundi de la Pentecôte de la liste des jours fériés. Cette mesure est ambiguë, car il s’agit en réalité d’un prélèvement sur les entreprises. À ces dernières de répercuter ou non cette nouvelle taxe sur leurs salariés : elles peuvent leur faire cadeau de cette obligation (ce qui handicape leur compétitivité), soit les obliger à travailler gratuitement sept heures, voire supprimer un jour de RTT. L’alternative à cette mesure proposée par M. Vachey serait d’aligner la CSG des retraités sur celle des salariés et donc de rogner une nouvelle fois les pensions. Les seniors seraient une nouvelle fois tondus, ce qui serait politiquement insoutenable. L’une ou l’autre de ces mesures devrait rapporter 780 millions d’euros.
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Grève à la SNCF : le summum de l’indécence !
On se pince pour y croire : à l’appel de la CGT Cheminots, rejointe par SUD Rail, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse, la SNCF sera en grève, de ce mercredi 16 septembre à 20 h jusqu’au vendredi 18 septembre à 7 h 55.
C’est une grève dont on dit qu’elle sera fort peu suivie, et c’est tant mieux, mais qu’importe, au fond, car le seul fait qu’on appelle à la faire est, dans les temps que nous vivons, le summum de l’indécence.
C’est, encore une fois, le moustachu Martinez, cette figure caricaturale qui ne représente plus rien ni personne de sensé, qui appelle au sabordage. Comme une grinçante boîte à musique, il rejoue son air en mouvement perpétuel : « Après la rencontre avec le Premier ministre, toujours rien de concret pour l’emploi et les salaires. Il faut passer des paroles aux actes », a-t-il tonitrué en sortant de Matignon, vendredi dernier. Qu’importent la crise sanitaire, le climat délétère, l’économie à la ramasse, le disque Martinez est rayé. Sa chanson tourne en boucle, réclamant « hausse des salaires, abandon définitif des réformes de retraites et de l’assurance chômage, réduction du temps de travail sans perte de salaire », à quoi il faudra ajouter, demain, sans doute, la contestation des futurs horaires d’hiver, comme c’est le cas quasiment chaque automne.
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Gilets jaunes stop ou encore ?
Ce 12 septembre, soutenant la manif en partie interdite des Gilets Jaunes, le député d'extrême gauche Quatennens citait, sans hésiter, Saint-Just : "Les malheureux sont les puissances de la terre. Ils ont le droit de parler en maître aux gouvernements qui les négligent." Au même moment son chef appelait, sans rire lui non plus, les militants de son parti qu'on dit insoumis à ne surtout pas commettre de violence.
N'enterrons pas trop vite ce mouvement. En deux ans, il a totalement perdu sa dimension initiale. En 2018, il pouvait sembler plus ou moins anti fisc, ce que certains voulaient confondre avec une résurgence du poujadisme, y compris dans sa dimension de sauvegarde de la France rurale. Or, ce qui s'est relancé en ce début de septembre ne paraît plus guère constituer qu'un rassemblement de gauchistes, agrémenté de quelques malcontents divers, protestataires anti masques et gérants de discothèques, le tout étant limité à quelques grandes villes. En tout, si l'on se base sur les chiffrages officiels les piétons additionnés de Paris, Marseille, Lyon, cela ferait, tout mouillé, 7 000 personnes dont à peine 2 000 dans la Capitale. D'après le communiqué du ministère de l'Intérieur, 256 d'entre eux auraient fait l'objet d'interpellations. Par conséquent cela a permis de mettre à jour les fichiers de la Sécurité territoriale. Sans se focaliser sur les armes par destination et autres objets contondants saisis, retenons la réapparition des black blocs sur les Champs Élysées. Soulignons aussi la division, évidente dans la pratique, entre les défilés ainsi que l'incident autour du citoyen Bigard. Ce comique, certes discutable et trop souvent vulgaire, que l'on qualifie abusivement comme « humoriste », s’est trouvé agressé par une partie de ceux-là mêmes qu'il entendait rejoindre. N'est pas Coluche qui veut. Et ce genre de manifs ne représente ainsi, définitivement, pas la révolution dans la révolution, mais l'anarchie dans l'anarchie.