Depuis un an que la pandémie est connue du grand public, la France est engagée dans une politique systématique de destruction du corps social et d’abandon du corps des malades. Une politique contre-productive qui entend contenir le mal plutôt que le soigner.
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La méthode Macron détruit le corps social au lieu de guérir les corps malades
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Fraude aux prestations sociales : des dérapages qui se chiffrent en milliards d’euros
Au cours de l’année 2020, plusieurs députés ont oeuvré au sein d’une commission d’enquête concernant la lutte contre la fraude aux prestations sociales, présidée par le député Patrick Hetzel. Ils ont mené un énorme travail d’investigation qui a débouché sur un rapport très conséquent rédigé par le député Pascal Brindeau. Dans ce rapport, ils dressent un diagnostic et formulent un certain nombre de recommandations. Pour en prendre connaissance, voici le lien vers la version numérique de ce rapport en deux tomes.
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Trump : le dernier round face à l’Etat profond – JT du lundi 11 janvier 2021
Au programme ce soir, la charge des réseaux sociaux contre le président Trump. Régulièrement censuré, le président américain a vu ses comptes littéralement supprimés de certaines plateformes. Un phénomène qui pose le problème de la toute-puissance de ces firmes des Big Tech.
Egalement dans cette édition, retour sur le Covid. Un an après le premier décès officiellement lié à l’épidémie en Chine, le monde est plongé dans de multiples crises. Un bouleversement global où la liberté individuelle sera à compter parmi les premières victimes.
Et puis nous irons du côté des conséquences économiques. Après une année 2020 marquée par les perfusions de l’Etat pour sauver le monde du travail, Pôle Emploi se prépare à une déferlante de nouveaux chômeurs en 2021.
https://www.tvlibertes.com/trump-le-dernier-round-face-a-letat-profond-jt-du-lundi-11-janvier-2021
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« Compétitivité » : des usines énergivores débranchées du réseau français
« Electricité : des usines énergivores débranchées du réseau françaisVendredi, aux alentours de 14 heures, RTE a activé le mécanisme dit « d’interruptibilité ». Autrement dit, il a débranché des sites industriels énergivores pour réduire leur consommation à cause d’un incident. RTE explique que ce phénomène n’est pas lié à la tension sur le réseau électrique français. Des sites comme celui du groupe Liberty, qui produit de l’aluminium à Dunkerque, ou ceux du chimiste KEM ONE dans le sud de la France peuvent se voir couper le courant pour libérer des centaines de mégawatts »
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Le syndicalisme révolutionnaire : une spécificité française 2/2
Lors de l’adoption de la Charte d’Amiens, au Congrès confédéral de 1906, on rappellera que :
« La CGT [re]groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat. (…) Le congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte des classes qui oppose sur le terrain économique, les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. »
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Le syndicalisme révolutionnaire : une spécificité française 1/2
Dans l’histoire du mouvement ouvrier européen, le syndicalisme révolutionnaire français tient une place à part du fait de l’originalité de son organisation et de son mode d’action.
Ses origines
La confiscation par la bourgeoisie à son seul bénéfice de la Révolution de 1789 entraîna la mise en place de sa domination. Une de ses priorités fut d’empêcher que les ouvriers puissent s’organiser pour se défendre contre son exploitation. Sous le fallacieux prétexte d’éliminer les corporations de métiers de l’Ancien Régime, la loi « Le Chapelier », en juillet 1791, interdit toute entente entre travailleurs pour assurer leurs intérêts. Toute tentative de leur part étant jugée un « attentat contre la liberté et la Déclaration des droits de l’homme ».
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Communiqué de l'Action Sociale Corporative/Groupe d'Action Royaliste : après Bridgestone, Nokia... c'est Michelin !
Ne laissons pas crucifier les travailleurs français !!Après Bridgestone, Nokia... c'est Michelin qui, à son tour, s'apprête à supprimer 2.300 emplois en France, plus pour faire plaisir à ses actionnaires (majoritairement étrangers) que pour de bonnes raisons industrielles.Ainsi, la désindustrialisation de la France se poursuit et, même, s'accélère en ces temps de crise sanitaire : c'est un véritable scandale, et cela nous démontre aussi que la mondialisation n'est pas heureuse pour les ouvriers français, pas plus que pour les territoires abandonnés par ces grands groupes industriels plus intéressés par le profit de quelques uns que par le bien commun.Puisque la République s'avère incapable de réagir, il faudra bien se décider à poser la question des institutions politiques susceptibles de défendre les travailleurs français et d'imposer le bien commun aux multinationales vagabondes et prédatrices.Vite, une Monarchie royale et sociale, pour rompre avec les abus de la mondialisation et de la démesure spéculative !Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, l'emploi, social 0 commentaire -
Georges Sorel : socialisme et violence 4/4
La violence, antidote aux bassesses d’âme
Pour Sorel, il est évident que cette émergence du socialisme de la violence se fera au détriment du vieux monde bourgeois. Si la violence est une notion positive parce que créatrice, il faut qu’elle s’attende à des oppositions farouches. Sorel se propose de délimiter le territoire du conflit et de situer l’ennemi en face. La civilisation, c’est l’ennemi n°1 du socialisme naissant, ennemi qui s’appuie sur 2 autres instances du vieux monde : la démocratie et l’État. Les troupes qui défendent ces citadelles sont variées et quelquefois ennemies en apparence : c’est le camp de la bourgeoisie (libéraux, radicaux, partisans du capitalisme pur et dur, droite conservatrice) et des pseudo-socialistes (les membres responsables des partis réformistes, la « gauche » démocratique, les progressistes de toutes tendances).
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Georges Sorel : socialisme et violence 3/4
Dans son ouvrage sur la « droite révolutionnaire », suivi de Ni droite, ni gauche, l’historien Z. Sternhell intitule un de ses chapitres : « La révolution des moralistes ». Sorel est donné dans ce chapitre comme l’un des représentants les plus remarquables de ce courant « moraliste ». Face au révisionnisme libéral de Bernstein et de Jaurès, attachés aux valeurs libérales traditionnelles (à propos de ces valeurs, Lafargue parlait de « grues métaphysiques », cité par Sternhell p.81), les « moralistes » sont les hommes du refus de tout compromis déshonorant : compromis avec les valeurs de la société bourgeoise, compromis avec le matérialisme sous toutes ses formes, c-à-d. : marxiste, bourgeois (on retrouve ce même sentiment dans d’autres groupements européens de notre époque: Congrès de Hoppenheim (1928), Congrès du Parti Ouvrier Belge (manifeste du 3 juillet 1940), où De Man évoque une révolution spirituelle et éthique devant les congressistes). Ce « socialisme éthique », on le retrouve à l’origine de ce mythe de la violence.
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Pourquoi la gauche a-t-elle perdu les classes populaires, par Stéphane Beaud, Michel Pialoux.
On se souvient de cette apostrophe prémonitoire de Pierre Mauroy, dans son fief socialiste du Nord, quinze jours avant la fin de la campagne du premier tour des élections présidentielles de 2002, rappelant à Lionel Jospin qu’il pouvait employer le mot de « travailleur » dans sa campagne.
Cet « oubli » du candidat, qui est aussi celui de son « atelier de campagne », était significatif : le « cœur de cible » du PS, comme disent les spécialistes du marketing, était bel et bien les classes moyennes, celles pour lesquelles avaient été faites les principales réformes de la seconde partie de la législature Jospin, notamment la baisse d’impôts inspirée par Laurent Fabius. À ce titre, il entérinait la disparition des ouvriers dans la tête des hiérarques du PS, qui ont sans doute pensé qu’en dépit de tout, la baisse du chômage, les 35 heures, les emplois jeunes, la prime à l’emploi, etc. leur feraient regagner naturellement « leur camp » et retourner « au bercail », comme si le retour de la croissance et la baisse du chômage devaient se traduire mécaniquement par la fin du désamour entre la gauche et les classes populaires.