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social - Page 145

  • Vers plus de 60.000 faillites d’ici juin 2021

    Thierry Million, directeur des études de la société Altares, spécialiste des données d’entreprises, prévoit plus de 60.000 faillites entre juin 2020 et juin 2021.

    Entre juin 2020 et juin 2021, il est probable qu’il y aura plus de 60.000 défaillances, l’économie réelle et les procédures collectives étant toujours sur un autre temps que celui des indicateurs macroéconomiques. Elles ont toujours un temps de retard sur la crise”, a-t-il déclaré aux Echos.

    https://www.medias-presse.info/vers-plus-de-60-000-faillites-dici-juin-2021/123348/

     

  • Coronavirus : les entreprises bâillonnée

    Au sommaire de cette édition :
    Élisabeth Borne muselle les entreprises. À l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux, le ministre du travail a rendu obligatoire le port du masque dans tous les espaces clos et partagés des entreprises. Une nouvelle contrainte qui s’ajoute aux difficultés économiques.
    Nous prendrons ensuite la direction de la Biélorussie. 10 jours après la réélection contesté du président Alexandre Loukachenko, les manifestations s’intensifient pour réclamer son départ. Nous ferons le point avec le rédacteur en chef du Visegrad Post, Ferenc Almassy.
    Et puis, retour à la nature. Dans la réserve du Grand Barry dans la Drôme, l’association pour la protection des animaux sauvages souhaite transformer cet espace en réserve de vie sauvage.

  • En Irlande, une importante banque taxe les liquidités des fonds de retraite : bientôt en France ?

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    La folie des taux bas ne cesse de gangrener l’économie de l’Union européenne. Les  qui gardent des fonds dans leurs caisses sans les prêter sont taxées à 0,5 %. Or, les  sont devenues frileuses et hésitent de plus en plus à prêter des fonds à des clients de moins en moins solvables ; avec la pandémie, la situation risque de s’aggraver. De ce fait, même sans verser un quelconque intérêt à ses clients, un établissement bancaire perd souvent de l’argent. On estime que ce prélèvement de la BCE coûte 7 milliards, principalement aux  allemandes et françaises. Or, la solvabilité du système bancaire s’effrite ; on redoute une crise comparable à celle de 2008 et la faillite de nombreuses . Pour cette raison, pour limiter leurs frais, de nombreux établissements en Allemagne, en Suisse ou au Danemark répercutent les taux négatifs sur les clients institutionnels (assurances, caisses de retraite, fonds de pension).

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  • L'horreur économique, c'est maintenant

    L’utilisation de l’intelligence artificielle à grande échelle au sein des géants économiques mondiaux risque d’envoyer à la casse toutes les structures économiques existantes… Tant pis pour les travailleurs vive le salaire universel !

    Des masses occupées à se divertir, libérées des travaux aliénants ou répétitifs, confiés à des machines et des ordinateurs de plus en plus « intelligents ». Il ne s'agit pas d'une énième dystopie, prétexte à un film de SF au scénario léché, mais du programme que nous concoctent les élites mondiales de Davos et du G7.

    Les plus grands décideurs politiques et économiques ont vanté, lors du sommet de Davos de janvier dernier, la « quatrième révolution industrielle », celle de l'Intelligence artificielle (IA), de la robotique, des biotechnologies. Un thème déjà au centre des préoccupations des éditions 2016 et 2017. Cette révolution consiste à faire faire par l'IA, « toutes les tâches effectuées par des machines, qui seraient considérées comme intelligentes si elles étaient faites par l'homme », pour reprendre une définition du MIT (Massachusetts Institute of Technology), les perspectives sont ébouriffantes.

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  • La République et la Question ouvrière : IV. Les Syndicats domestiqués

    IV. Les Syndicats domestiqués

    Quelque haine sanglante que M. Clemenceau ait vouée à la Confédération générale du Travail, il ne la dissout point ; s'il s'arrange pour qu'on lui en prête le désir, il n'y viendra qu'à la dernière extrémité. La facilité relative de l'opération, son éclat même ne le tentent point. Personne ne croira que l'objection légale l'arrête. L'influence Viviani ? L'influence Briand ? Ces messieurs ont les mêmes intérêts que lui dans l'affaire.

    Quelque haine sanglante que M. Clemenceau ait vouée à la Confédération générale du Travail, il ne la dissout point ; s'il s'arrange pour qu'on lui en prête le désir, il n'y viendra qu'à la dernière extrémité. La facilité relative de l'opération, son éclat même ne le tentent point. Personne ne croira que l'objection légale l'arrête. L'influence Viviani ? L'influence Briand ? Ces messieurs ont les mêmes intérêts que lui dans l'affaire.

    M. Clemenceau ne dissout pas la Confédération parce que, cet organisme prolétarien qui lui cause aujourd'hui une gêne cruelle, il compte bien l'utiliser dès qu'il sera sûr de l'avoir en main. Il ne lui serait pas facile de reforger à neuf un instrument révolutionnaire de cette précision, de cette portée, de cette puissance. En se bornant à lui donner des chefs plus dociles, il tiendra le plus merveilleux outil de domination politico-sociale qui se puisse rêver.

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  • Henri Dorgères et les Comités de défense paysanne

    Henri Dorgères et les comités de défense paysanne.jpeg

    Henri Dorgères et les comités de défense paysanne 1.jpegLa défense du monde paysan prit une teinte toute particulière dans l’entre-deux-guerres, grâce ou mouvement d'Henri Dorgères, communément appelé les Chemises vertes. Faut-il y voir pour autant un « fascisme rural » ?

    On a parfois tendance à oublier que la France fut un pays majoritairement rurale et paysan. Il en était d'ailleurs de même dans le reste de l'Europe. Si le nombre d'agriculteurs n'a cessé de chuter au profit des secteurs secondaires et tertiaires, les vicissitudes qu'ils connaissent actuellement n'ont, en dernière analyse, pas réellement changé depuis le début du siècle dernier - si ce n'est peut-être la gravité de leurs situations. Un tribun se fera connaître comme défenseur passionné du monde paysan. Son nom ? Henri Dorgères, journaliste, homme politique, Breton d'adoption aussi, agitateur que certains dépeignent en « fasciste rural ».

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  • La République et la Question ouvrière 3/3

    III. Liberté d'esprit

    Ainsi, c'est la Confédération générale du Travail qui a tort, c'est le syndicalisme qui, d'un bout à l'autre de la presse parisienne, reçoit les réprimandes après avoir reçu les coups : qu'on soit opportuniste ou radical, nationaliste ou conservateur, c'est le travailleur organisé, c'est l'organisation ouvrière que l'on rabroue ! Dans cette unanimité touchante, il n'y a guère qu'une exception. Elle est royaliste. Nous en sommes fiers.

    Tout esprit soucieux de l'honneur ou du bon renom de sa corporation, de son parti, de son pays serait certainement heureux de pouvoir effacer de l'histoire de la presse française la plupart des appréciations émises les jeudi, vendredi, samedi, dimanche et lundi derniers à propos de la crise ouvrière que nous traversons. Les hommes les plus distingués, quelques-uns éminents, qui diffèrent extrêmement les uns et les autres par le caractère, la tendance politique, la situation personnelle et professionnelle, en sont venus à rédiger, somme toute, le même article. La tragique identité de leurs jugements résultait, avec évidence, de l'identité de leurs inquiétudes. La sensibilité aux intérêts primaires et privés engourdit la raison qui en conçoit de plus généraux et de plus lointains. Des hommes de premier ordre oublient donc les seuls mots qu'il serait juste, raisonnable, utile, nécessaire de prononcer :

    — Pourquoi ? comment ? par qui ? par la faute de qui ?

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  • L'Etat laisse faire les délocalisations insensées !, par Nicolas Dupont-Aignan.

    "Je suis devant l'usine Konecranes en Saône-et-Loire qui délocalise en Chine avec 116 salariés sur le carreau... alors qu'elle est rentable ! Dans les médias, le Gouvernement parle de "souveraineté économique", mais sur le terrain l'Etat laisse faire les délocalisations insensées."

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/08/12/l-etat-laisse-faire-les-delocalisations-insensees-par-nicola-6257071.html

  • La République et la Question ouvrière 2/3

    II. Causes politiques

    À la nouvelle de l'atroce tuerie de Draveil, on crie un peu partout que c'est la guerre sociale. Ce n'est pas la guerre sociale, c'est la guerre civile. La cause première de ces massacres est politique. Si le travailleur et le soldat se sont rués l'un contre l'autre, c'est en vertu de la cause profonde qui égare à la fois l'ouvrier et le bourgeois, mais le bourgeois plus que l'ouvrier, celui-ci ne pouvant que s'agiter dans cette impasse, tandis que le bourgeois pourrait, s'il y voyait, découvrir une issue qui délivrerait tout le monde. On a mis sur les yeux de la bourgeoisie un obturateur.

    Une condition absurde et inhumaine ne peut que provoquer des actes déraisonnables et inhumains : l'ouvrier, qui n'a que son travail et son salaire, doit naturellement appliquer son effort à gagner beaucoup en travaillant peu, sans souci d'épuiser l'industrie qui l'emploie. Pourquoi se soucierait-il de l'avenir des choses, dans un monde qui ne se soucie pas de l'avenir des gens ? Tout dans sa destinée le ramène au présent : il en tire ce que le présent peut donner. Qu'il le pressure, c'est possible. Il est le premier pressuré.

    — Mais il n'en tue pas moins la poule aux œufs d'or, ce qui n'en est pas moins d'un pur idiot.

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