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social - Page 146

  • La République et la Question ouvrière 1/3

    NOTICE des éditeurs : ces articles ont été publiées en quatre fois, dans l'Action française, du 30 juillet au 11 août 1908, en réaction aux événements de Draveil et Vigneux.

    Dans ces deux villes ouvrières de Seine-et-Oise, les ouvriers des sablières se mirent en grève en juin 1908, après qu'une première bagarre avec la gendarmerie eut éclaté le 2 juin, faisant un mort chez les grévistes et plusieurs blessés de part et d'autre. Les meneurs ayant été arrêtés, la Fédération du bâtiment décida d'une journée de grève générale le 30 juillet et appela toute la population à manifester. Le gouvernement Clemenceau envoya la troupe à Draveil ; elle y fut accueillie à coups de pierres et répondit par des coups de feu. Il y eut trois morts et plusieurs dizaines de blessés. Le 1er août, le pouvoir fit arrêter huit des principaux chefs de la Confédération générale du Travail (C.G.T.), considérés comme les instigateurs des troubles. Ils furent relâchés le 31 octobre suivant, aucun fait matériel de rébellion n'ayant été relevé contre eux, ni aucun fait de provocation.

    Le premier article, daté du 30 juillet, paraît le matin même des événements de Draveil. Le second, daté du 1er août, les commente à chaud ; le troisième, daté du 4 août, revient sur le drame et évoque la pendaison d'un buste de Marianne à la Bourse du travail, survenue la veille (on trouvera en note la reproduction d'une vignette de propagande exaltant ce fait d'armes des militants ouvriers royalistes). Enfin, le dernier article, daté du 11 août, prend quelque recul et tire la leçon politique des tragiques émeutes de Draveil.

    Source du texte : Dictionnaire Politique et Critique, fascicule 13, p. 263-269. La notice s'inspire de la même source, donc d'une rédaction de 1932. Les notes en sont également tirées, à l'exception de la vignette reproduite dans la note 2, ajoutée par nos soins.

    I. La Question ouvrière

    Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, en temps de calme ou les jours de crise, la bourgeoisie ne comprend pas la question ouvrière, et cela, faute de la voir.

    Quelques-uns apprennent par cœur un rudiment qui ne dit que des vérités : la Révolution a supprimé les organisations ouvrières et confisqué leur patrimoine, c'est depuis lors que l'ouvrier souffre et se révolte... Historique exact, conclusion parfaite et certaine. Mais le bourgeois qui récite cela en est-il moins tout possédé des passions et des préjugés de sa classe ? Comprend-il bien le mal dont il dit la raison ?

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  • La domination des machines, une domination capitaliste

    Source : https://jpchauvin.typepad.fr/

    Les manuels d’histoire sont étrangement discrets sur ce qui peut gêner l’idéologie dominante, et il est très rare de lire une évocation des lois d’Allarde et Le Chapelier de 1791, entre autres, comme il est encore plus rare de trouver une référence à cette autre date tragique de l’histoire sociale, celle de février 1812, inconnue de la plupart des enseignants d’histoire que j’ai rencontrés dans ma vie.

    Et pourtant ! Elle mériterait des livres, des articles, voire des films, et elle passe totalement inaperçue alors qu’elle me semble l’une des plus significatives de l’ère industrielle européenne, et qu’elle ouvre ce règne dénoncé autant par le républicain Michelet que par le royaliste Bernanos, celui des Machines…

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  • Quand l’idéologie verte se heurte au réel de la production agricole, par Alex Verrier.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    En ces temps où l’écologisme envahit tout l’espace public, où il est de bon ton de regarder de travers un agriculteur sur son tracteur traînant sa sulfateuse, les contraintes techniques s’imposent parfois.

    Cette année, les producteurs de betteraves auront à souffrir d’une perte probable de production de 40 à 50 % en raison d’invasions de pucerons causant des jaunisses à leurs cultures, explique L’Opinion (6 août). Problème : depuis la loi Biodiversité de 2016, la famille de produits phytosanitaires adéquats, les néonicotinoïdes, était strictement interdite – protection des abeilles oblige.

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  • Georges Feltin-Tracol : « Le corporatisme s’oppose à la mondialisation »

    Le corporatisme s'oppose à la mondialisatio,.jpegAvec Réflexions pour un nouveau corporatisme, les éditions Synthèse Nationale ont réuni sous la direction de Georges Feltin-Tracol sept rédacteurs qui s'intéressent à cette voie originale. Est-il raisonnable de proposer le corporatisme en 2020 ? Réponse avec le maître d'œuvre de l'ouvrage, bien connu de nos lecteurs.

    Pourquoi réfléchir sur le corporatisme au XXIe siècle ?

    C'est la funeste réforme des retraites qui est à l'origine de ce livre collectif. Les syndicats gauchistes (CGT et SUD) condamnent le projet macronien. Or, par-delà l'incantation obligée au Conseil national de la Résistance (CNR), ils oublient que le système de retraite par répartition est un acquis de la Révolution nationale. Suite à un article de Franck Buleux sur le corporatisme mise en ligne au début de l'année, Roland Hélie a jugé propice de relancer le débat.

    Le corporatisme appartient-il aux essais de troisième voie ?

    Oui, bien sûr ! D'ailleurs, le Dr Bernard Plouvier insiste sur la portée, politique et historique, de la troisième voie économique et sociale. L'éditeur Jean-Gilles Malliarakis donne son point de vue sur cette théorie non-conformiste. Quant au traditionaliste radical Daniel Cologne, il examine la fonction productrice sous l'angle novateur du tercérisme.

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  • Photonis : le Régime brade encore à l’étranger une entreprise stratégique française

    Le Régime brade encore une entreprise stratégique française (Photonis est un groupe français, fondé en 1937, qui fabrique principalement des instruments de mesure et d’enregistrement optiques à des fins scientifiques, techniques et militaires) !
    Sur ce thème scandaleux, on pourra lire notamment le livre La France vendue à la découpe, de Laurent Izard.

    « Photonis deviendra américain aurait décidé l’Élysée. Pour pallier la perte de souveraineté provoquée par la cession de cette entreprise stratégique, la France entend imposer au groupe américain des «conditions». Une stratégie qui, par le passé, s’est avérée peu concluante… en témoignent les fiascos des cessions d’Alstom et d’Alcatel-Lucent.

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  • « Non seulement ils empêchent les voitures des pauvres de circuler, mais c’est pour des raisons de pollution entièrement mensongères »

     appartient à la France et à tous les Français, dit-on. Et pourtant, cela devient de plus en plus compliqué, pour un provincial, d’entrer et de circuler dans  en voiture. Au point de s’y sentir « hors la loi » ?


    Christian Combaz

    https://www.bvoltaire.fr/non-seulement-ils-empechent-les-voitures-des-pauvres-de-circuler-mais-cest-pour-des-raisons-de-pollution-entierement-mensongeres/

  • Déficit de la Sécurité sociale : les seniors seront-ils encore spoliés ?

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    Le magazine Capital a interrogé Cyrille Isaac-Sibille, député MoDem du Rhône, rapporteur pour la partie assurance-vieillesse du projet de la Sécurité sociale qui sera voté avant la fin de 2020. Selon ce député, il est encore trop tôt pour évaluer les pertes de cotisations sociales en 2021 liées à la crise sanitaire et les dépenses supplémentaires, surtout qu’on ne connaît pas l’évolution de la pandémie.

    Selon Les Échos, en 2020, le déficit propre à la Sécurité sociale serait de 50 milliards alors que, fin 2019, on ne prévoyait que 5,6 milliards. Le trou accumulé serait, en 2024, de 130 milliards d’euros avant une éventuelle stabilisation. De ce fait, le prélèvement de la CRDS (0,5 % sur tous les revenus) qui ne sert qu’à rembourser le trou de la Sécurité sociale et qui aurait, en principe, dû se terminer en 2024 (mais on a rarement vu des impôts disparaître…), sera prolongé au moins jusqu’en 2033, sinon plus, si nos comptes sociaux ont du mal à se rétablir. Objectivement, il s’agit de la création d’un nouvel impôt alors que M. Macron et son gouvernement avaient juré qu’ils ne feraient pas payer la crise aux Français.

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  • Sur Sacr TV, La Monarchie, les Ouvriers et la Justice sociale.

    Intervention de Jean-Philippe Chauvin lors du banquet Camelot de mai 2010, mettant en évidence les principes de la Monarchie et la Justice sociale, ainsi que ses combats pour le monde ouvriers, passés et à venir...

  • La fraude sociale ? Un « pillage en règle » impossible à chiffrer … (novembre 2019)

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    C’est une question qui revient régulièrement dans le débat, sujette à fantasmes, nous dit-on, car toujours sans réponse, un peu comme l’Arlésienne ou le monstre du Loch Ness : quel est le coût réel de la fraude sociale ?

    Les Français honnêtes réclamant une réponse, le gouvernement a commandé à la sénatrice de l’Orne  (UDI) et à la députée de Meurthe-et-Moselle Carole Grandjean (LREM) un rapport pour tenter d’y voir clair. Leur mission : « procéder à une évaluation robuste et objective du coût de la fraude aux prestations sociales ». Le rapport a atterri mardi dernier sur le bureau du Premier ministre.

    Sa conclusion robuste et objective : le coût réel de la  est impossible à chiffrer !

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  • La fraude sociale, finaliste au concours du meilleur fromage de la République (1ère diffusion en sept 2019)

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    La France produit 1.200 variétés de fromages comestibles. Sans compter les « fromages de la République », terme consacré pour désigner une source de gaspillages plus ou moins frauduleux. Moins nombreux (à vérifier) et digestes, ceux-ci sont autrement plus lucratifs pour de nombreux tricheurs, et dommageables pour les citoyens-contribuables français honnêtes. Il en va de la fraude sociale.

    Pour régler la facture de la crise des gilets jaunes, un magistrat financier courageux, Charles Prats, suggérait en décembre dernier de chercher des économies du côté des vingt millions de numéros de Sécurité sociale attribués à des personnes nées à l’étranger, dont 10 % seraient frauduleux. Il avait alors révélé qu’en 2011, un million huit cent mille vrais numéros étaient basés sur de faux documents, pour un préjudice estimé à quatorze milliards d’euros.

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