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social - Page 168

  • Chômage : la catastrophe économique a commencé, et elle sidère…

    La misère ouvrière dans les années 1930

    C’est le retour du chômage comme grand indicateur du mal-être français. Et pas qu’un peu ! avec un effondrement quasi-complet des recrutements en avril 2020, les chiffres n’ont pas tardé à exploser. Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 850.000 d’un seul coup. Et ce n’est qu’un début… Historiquement, la France n’a jamais connu une telle poussée (en tant pas depuis que les statistiques existent).  

    Voici venu le temps du chômage… Tout le monde sait qu’il ne s’agit que d’un avant-goût, puisque près de 13 millions de salariés seraient par ailleurs en chômage partiel.
    vagues de licenciement consécutives à la baisse d’activité n’ont donc pas encore commencé. Mais tout indique, à la violence de ce premier choc d’avril, que la crise va très durement frapper le pays.
    Record historique de chômage
     Jamais, dans l’histoire contemporaine, la France n’avait connu une crise de l’emploi d’une telle violence.

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  • Réindustrialisation et volonté politique : la piste royale.

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    Le déconfinement a commencé depuis déjà deux semaines, et nombre d’illusions sur « le monde d’après » sont déjà entrées au cimetière des bonnes intentions, peu aptes à survivre dans une société de consommation, mais aussi « distractionnaire » comme la qualifiait Philippe Muray avec une ironie un peu triste. Ainsi en va-t-il de l’idée, souvent émise au cours de la période de confinement, de la relocalisation des industries parties hier (un hier qui remonte parfois aux années 1990…) vers les pays asiatiques ou est-européens, idée qui est déjà démentie par les propos du commissaire européen au commerce, M. Phil Hogan, et que rappelle Serge Halimi dans son éditorial du Monde Diplomatique de juin 2020 : « Quelques entreprises sanitaires seront relocalisées sur le Vieux Continent, comment faire autrement ? « Mais il s’agit là d’une exception », nous avertit M. Hogan. Et, s’adressant à ceux qui parlent de circuits courts, de décroissance, il prévient : « En 2040, 50 % de la population mondiale vivra à moins de cinq heures de la Birmanie. (…) Il me semble évident que les entreprises européennes ne voudront pas se priver de cette manne d’activité. Ce serait complètement idiot. » Il sait d’ailleurs déjà à quoi il emploiera les prochains mois : « Nous devons approfondir nos accords de libre-échange existants - on en a avec quelque soixante-dix pays - et chercher à en contracter d’autres. »

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  • Réindustrialiser la France

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    Jean-Marc Jancovici est tout sauf un joyeux plaisantin Ce polytechnicien, grand spécialiste des problèmes de l'énergie est le président d'un groupe de réflexion Shift Project à l'origine d'un manifeste esquissant les pistes à suivre pour décarbonner l'Europe d'ici 2050. Dans l'entretien qu'il donne ici à l'hebdomadaire Marianne, il dresse les pistes pour réindustrialiser la France dans une économie décarbonnée.

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  • Victoire des ex-Goodyear d’Amiens aux Prud’hommes : la fermeture était injustifiée, ils seront indemnisés

  • Ljubljana, Athènes, Madrid : avec le déconfinement, la contestation ressurgit en Europe

    Avec le déconfinement, la contestation sociale ressurgit un peu partout en Europe. Plusieurs manifestations se sont déroulées ces derniers jours sur le Vieux Continent. Des rassemblements qui visent à dénoncer la gestion de la crise sanitaire.

    Plus de détails en images.

  • Le progressisme est l’ennemi du peuple !

    Quand une nation affronte une guerre, un ennemi, la solidarité « mécanique », selon Durkheim, s’affirme, et le nombre des suicides diminue. La crise économique qui disloque une société entre ceux qui bénéficient d’un emploi garanti et les autres n’a pas le même effet. L’expérience d’une crise sanitaire doublée d’une crise économique ne peut évidemment être identifiée à une guerre. Le danger vital d’abord, social ensuite, conduira les membres d’une nation à juger leurs dirigeants selon l’efficacité des moyens employés pour les surmonter l’un et l’autre. Il y aura donc un soutien plus ferme de ceux dont l’action sera jugée positive. Il n’y aura pas d’union nationale.

    C’est ainsi que Mme Merkel a bénéficié des bons résultats allemands face au Covid-19, qui font oublier son aveuglement sur le risque migratoire. La situation est très différente en France, car l’épreuve, mal « gérée », loin de favoriser l’unanimité a renforcé un clivage mondial vécu avec plus d’intensité dans notre pays.

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  • Dépôts de bilan : l’hécatombe ne fait que commencer

    de l’essayiste Olivier Piacentini (ses livres ici) :

    « En quelques jours, les annonces des dépôts de bilan, licenciements et fermetures d’usines ont plu dans les médias. Naf Naf et Alinea ont d’ores et déjà déposé le bilan, Conforama devrait suivre dans les jours qui viennent. Comme André, la Halle, 5 à sec et hélas, bien d’autres. Redressements judiciaires, plans de sauvegarde, ces dernières essaieront de survivre, mais ne pourront résister qu’en réduisant le nombre de magasins et les effectifs…

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  • Les entrepreneurs face à la crise du coronavirus – LA PAROLE AU PEUPLE, ÉPISODE 4

  • Relocalisation, ça commence et c’est une bonne nouvelle. L’exemple Axess Vision.

    C’est un article de La Nouvelle République qui revient sur les relocalisations en cours… A la base la prise de conscience semble-t-il de notre dépendance aux importations venant de l’étranger avec cette histoire de masques…

    C’était largement prévisible, mais « avant » parler de souveraineté était un gros mot, alors que nous parlions d’indépendance et de résilience. Mais mieux vaut tard que jamais.

    « Depuis les premiers jours de la crise sanitaire, c’est un thème récurrent pour envisager l’après-crise sanitaire : la relocalisation. Autrement dit, le retour de l’activité et de l’emploi sur le territoire. Le président du conseil régional, François Bonneau, en a même fait une priorité politique. « Nos concitoyens s’interrogent sur la mondialisation aveugle. Une illustration a été de découvrir que pour s’approvisionner en masques, nous étions dépendants de la production et du marché international. »

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  • Le trou de la Sécu repoussé aux calendes grecques

    Le trou de la Sécu repoussé aux calendes grecques

    Le gouvernement envisage d’ajouter plus de 130 milliards de dette au “trou de la Sécu”, dont le remboursement serait repoussé de 2024 à 2033 -autant dire jamais- en raison du coronavirus.

    Un projet de loi prévoyant “une défaisance massive de dette sociale” doit être envoyé “très prochainement aux partenaires sociaux”.

    Le gouvernement entend transférer le passif de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), soit les 31 milliards accumulés fin 2019, auxquels s’ajouteraient au moins 92 milliards pour 2020, 2021, 2022 ainsi que les 10 milliards de dette des hôpitaux dont la reprise avait été annoncée en novembre. L’exécutif avait évoqué ce transfert de dette fin mars, constatant la dérive des comptes sociaux, écartelés entre dépenses nouvelles (masques, hôpitaux, arrêts de travail) et recettes évaporées (reports de cotisations, baisse d’activité). Un transfert qui va passer comme une lettre à la poste (et même plus facilement, vu le fonctionnement actuel de la Poste).

    Pour assurer le paiement des soins, des allocations et des pensions, le plafond d’emprunt de l’Acoss, qui gère la trésorerie de la Sécu, a été relevé deux fois, à 70 puis 95 milliards d’euros. Le déficit de la Sécu devrait pulvériser tous les records cette année . Le 22 avril, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, évoquait le montant de 41 milliards d’euros.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-trou-de-la-secu-repousse-aux-calendes-grecques/