BlackRock en veut-il à notre système de retraite ?
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Vu sur la page FB "La vraie démocratie" : Blackrock le coté obscur de la réforme des retraites ?
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Le Conseil d’Etat affirme ne pas pouvoir garantir «la sécurité juridique» de la réforme des retraites
Le Conseil d’État a affirmé ne pas avoir eu le temps de «garantir au mieux la sécurité juridique» de la réforme des retraites, selon un avis publié le 24 janvier. L’institution déplore aussi les «projections financières lacunaires» du gouvernement et un recours aux ordonnances qui «fait perdre la visibilité d’ensemble».
Saisi le 3 janvier 2020, le Conseil n’a eu que trois semaines pour rendre son avis sur les deux projets de loi (organique et ordinaire), que le gouvernement a en outre modifiés à six reprises durant cette période, ce qui «ne l’a pas mis à même de mener sa mission avec la sérénité et les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la sécurité juridique de l’examen auquel il a procédé», estime-t-il.
Une «situation d’autant plus regrettable» qu’il s’agit d’une réforme «inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir […] l’une des composantes majeures du contrat social», ajoute la plus haute juridiction administrative française, dans ce document.
Un avis sévère qui n’épargne pas l’étude d’impact accompagnant les deux textes. La première mouture était «insuffisante», et même une fois complétée, «les projections financières restent lacunaires», en particulier sur la hausse de l’âge de départ à la retraite, le taux d’emploi des seniors, les dépenses d’assurance-chômage et celles liées aux minima sociaux.
(…) RT
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Pas de croissance économique sans croissance de productivité ? La revue de presse de Radio Courtoisie
Par Michel Leblay et Laurent Artur du Plessis ♦ La revue de presse du Libre journal de Dominique Paoli sur Radio Courtoisie du 20 janvier 2020 portera sur une question technique mais passionnante : le lien entre croissance de la productivité et croissance économique.
Si nous exceptons les grèves insurrectionnelles de 1947-1948, la France traverse la plus longue crise sociale depuis la Libération. Ces grèves de 1947-1948, prises en main par le Parti communiste et son relais syndical la CGT, intervenaient au lendemain de la seconde guerre mondiale avec l’Occupation et les destructions considérables subies par le pays. Il en résultait pour une partie du pays une indéniable misère sociale. Aidée par le plan Marshall, la France engagea la reconstruction du pays et sa modernisation. Comme jamais auparavant, le pays entreprit un effort économique considérable, basculant dans la société de consommation de masse et atteignant des niveaux de croissance exceptionnels (5,3% en moyenne annuelle de 1949 à 1974). Probablement, parce que la rétribution n’était pas à la hauteur de l’effort accompli et des résultats obtenus, avec les salaires les plus modestes qui restaient insuffisants, la France bascula dans un mouvement de grève générale plus large encore que celui de 1936. Par les négociations, les avantages obtenus par les syndicats furent conséquents (hausse du SMIG de 35% et de 10% en moyenne pour les autres salaires).
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Grève: le vendredi noir n’a pas eu lieu !
En dépit des appels à la mobilisation, les syndicats contestataires ne sont pas parvenus à paralyser la capitale ce vendredi. Cet essoufflement du mouvement n’a toutefois pas empêché des cortèges garnis de défiler dans les rues de la capitale et un peu partout en France vendredi matin. Cette mobilisation de fin de semaine s’ajoute à des multitudes de marches au flambeau organisées sur tout le territoire. Une nouvelle forme d’action pour montrer l’opposition des contestataires au gouvernement alors que les enquêtes d’opinion laissent entendre qu’une majorité de français serait favorable au retrait du projet de loi.
https://www.tvlibertes.com/actus/greve-le-vendredi-noir-na-pas-eu-lieu
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RETRAIT "PROVISOIRE" DE L'ÂGE PIVÔT : L'ARBRE QUI CACHE LA FORÊT...
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De nouvelles formes d’action se multiplient contre la réforme des retraites
Tandis que la grève reconductible qui a porté le mouvement s’éteint à la SNCF et à la RATP, des minorités très actives d’opposants ne désarment pas. Leurs actions sont dénoncées par le gouvernement comme des violences, des notions à manier avec prudence pointent des chercheurs.
Plus un jour sans son action spectaculaire. C’est une coupure de courant affectant une dizaine de communes autour de l’aéroport d’Orly, mardi 21 janvier aux aurores. C’est le procès symbolique de l’incendie de la préfecture du Puy-en-Velay par des « gilets jaunes » renvoyé au terme d’une audience rocambolesque, lundi. C’est encore la fermeture du musée du Louvre au nez de centaines de touristes, ou bien des concerts en plein air offerts par l’Opéra de Paris. Ou l’intrusion, par deux fois, de grévistes au siège de la CFDT. Ce sont aussi des députés de la majorité et des ministres chahutés dans leur cérémonie de vœux. Et Emmanuel Macron et son épouse qui voient des manifestants perturber leur sortie au théâtre des Bouffes du Nord à Paris.
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Le modèle Macron, le peuple n’en veut pas
Entretien avec Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire
En matière de retraites, Emmanuel Macron veut nous vendre un « régime universel » qui soulève une vive opposition, mais auquel on ne comprend pas grand-chose. Entre le « bonus » et le « malus », l’« âge pivot » et la « clause du grand-père », de quoi s’agit-il exactement ?
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Mandat d’Emmanuel Macron : une atmosphère violente inédite
Le mandat d’Emmanuel Macron est affecté depuis trop longtemps par un climat de violences, d’intimidations, de menaces, de contestations multiformes et d’une totale absence de respect pour les institutions et les représentants de la France officielle. Je continue à estimer que cette atmosphère est inédite car on a beau rappeler que d’autres Présidents ont été, eux aussi, parfois en butte à des atteintes discutables, elles demeuraient ponctuelles et n’avaient rien à voir avec le ciblage permanent qui vise les ministres – certains annulent leur venue ou les cérémonies prévues -, et plus gravement le président de la République, voire le couple présidentiel, même s’il convient de ne pas surestimer la nature de ces incidents.
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COUR SUPRÊME : MISE EN PLACE
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41 milliardaires et 9,8 millions de pauvres : en France, les inégalités gagnent du terrain
A la veille de l’ouverture du Forum économique de Davos, Oxfam a dévoilé son rapport sur les inégalités. Pour l’ONG, la France est touchée par une crise profonde.
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La France compte désormais 9,8 millions de pauvres, 400 000 personnes ayant basculé sous le seuil de pauvreté entre 2017 et 2018. Selon un rapport de l’Insee, publié en octobre 2019, les inégalités ont fortement augmenté en 2018 et « ont connu la plus forte progression depuis 2010 ». L’Oxfam signale également que les inégalités de patrimoine sont au même niveau depuis quatre ans, tout en restant « vertigineuses ». D’après les chiffres de l’Insee, 10% des ménages possèdent près de 50% du patrimoine total.
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Enfin, Oxfam pointe du doigt la politique fiscale d’Emmanuel qui favoriserait les plus riches en s’appuyant sur un rapport du Sénat. Grâce à la suppression de l’impôt sur la fortune, entre autres, les 100 premiers contribuables à payer l’ISF ont gagné en moyenne 1,7 million d’euros chacun.