La Direction de la Sécurité sociale avance le nombre de 609.000 cartes Vitale en trop circulant en France. Annonce qui survient deux jours après que sa directrice ait admis, sous serment devant le Parlement, l’existence de 2,6 millions de cartes Vitale surnuméraires. Retour sur un miracle administratif qui masque un tabou français.
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La Sécurité sociale avance le nombre de 609.000 cartes Vitale en trop circulant en France… deux jours après que sa directrice ait admis sous serment l’existence de 2,6 millions de cartes Vitale surnuméraires
Certains multiplient les pains, d’autres divisent les fraudeurs. Mathilde Lignot-Leloup, à la tête de la direction de la Sécurité sociale (DSS), a admis mardi 11 février, devant la Commission parlementaire sur la fraude aux prestations sociales, qu’«environ» 2,6 millions de cartes Vitale en trop étaient en circulation dans l’Hexagone. En somme, une carte Vitale sur douze en France serait potentiellement utilisée par un fraudeur.(…) Sputnik -
Ivan Rioufol : « Cela fait 40 ans que la France périphérique est délaissée, la priorité va aux cités ! »
À l’occasion de la publication de son dernier essai Les Traîtres, Boulevard Voltaire a rencontré Ivan Rioufol.
L’auteur revient sur cette France des oubliés qui a un sentiment de trahison de la part des élites et n’a pas sa place dans une « république qui les ignore ».
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Il y aurait 2,6 millions de cartes vitales en trop mais pas «plus de consommation» de prestations
Lors d’une commission parlementaire réunie sur le sujet mardi, Mathilde Lignot-Leloup, directrice de la Sécurité sociale, a reconnu un surnombre de 2,6 millions de cartes vitales actives, faisant craindre à certains observateurs une fraude sociale de grande ampleur. Elle a cependant précisé que celui-ci n’entraînait pas «plus de consommation» de prestations.
Un chiffre qui est moins élevé que le précédent écart officiellement reconnu : en octobre dernier, la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) avait admis auprès d’une mission d’enquête parlementaire un différentiel de 5,2 millions de cartes vitales actives. […]
Le surnombre officiel reste toutefois particulièrement élevé. «Le député Michel Zumkeller a bien expliqué en commission que ces millions de cartes vitales représentaient un enjeu de 9 milliards d’euros par an pour l’assurance maladie», souligne auprès du Figaro Charles Prats, magistrat délégué de l’association professionnelle des magistrats. Le magistrat, qui a fait de la lutte contre la fraude sociale son cheval de bataille, note que «le président de la commission Patrick Hetzel a dû insister à trois reprises» avant d’obtenir le chiffre. «Et maintenant on fait quoi ?» se demande l’ancien magistrat de la délégation nationale à la lutte contre la fraude. […]
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Un référendum sur les retraites, et plus encore !, par Ivan Rioufol
Un référendum sur les retraites ? Excellente idée ! Le gratin du reliquat de la vieille gauche – communistes, insoumis, socialistes, belles âmes satisfaites – est accueilli ce lundi par L’Humanité autour d’une pétition intitulée : “Monsieur le président, soumettez votre réforme au référendum“.
Plus de 140 signataires (comédiens, réalisateurs, sociologues, syndicalistes, avocats, etc.) ont paraphé le texte. Il y est notamment écrit : “Tout est organisé pour contourner le débat devant la représentation nationale et inciter les parlementaires à voter à l’aveugle, avec le recours programmé à pas moins de 29 ordonnances”. A dire vrai, d’autres avant eux avaient également émis cette même proposition d’un appel au peuple, sans que les pétitionnaires de L’Huma les appuient.C’est le travers de cette gauche mirobolante et sermonnaire : elle croit à chaque fois avoir inventé la poudre, sans se rendre compte que, bien souvent, d’autres l’ont précédée. Cette fois, nos merveilleux n’ont visiblement pas tenu grief au quotidien communiste d’avoir publié, le 31 janvier, un dossier répugnant sur les violences policières (“Stop à l’impunité !”). Selon L’Humanité, 26 personnes auraient été tuées en 2019 par les forces de l’ordre. Dans cette comptabilité, le quotidien a mis le nom de Mickaël Harpon, effectivement abattu le 3 octobre dans la cour de la préfecture de police de Paris. Mais Harpon, converti à l’islam radical, venait de tuer au couteau quatre fonctionnaires de police. Une victime, vous dit-on. Mais passons.
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Deux commentaires pertinents de deux lecteurs sur "la spoliation des Caisses autonomes de retraites" : merci à eux, le débat reste ouvert !...
1. De Catoneo :
Personnellement je suis contre tout régime universel. La logique systémique et paramétrique (ça fait cossu) devrait organiser un régime général à points dans lequel seraient versés tous les régimes spéciaux déficitaires.
En même temps, les cotisations de pension complémentaire devraient être défiscalisées (comme la Prefon) afin que chacun améliore son avenir selon ses choix de vie en déduction de ses revenus imposables.
On peut accepter des conditions particulières pour les agents exposés du domaine régalien stricto sensu (police, armées, ballet).Par contre on ne devrait pas toucher aux régimes autonomes qui sont à l'équilibre voire en excédent, libéraux, Agirc, Arrco...etc.
Il y a une frénésie jacobine complètement débridée à l'Elysée qui finira mal.
2. De Vautier :
Le régime général promet un nivellement par le bas du standing de vie de tous les travailleurs par le biais d'une spoliation de toutes les épargnes qui avaient été accumulées par les gestionnaires les plus prévoyants et les plus avisés, et cela, suivez mon doigt , pour le profit quasi exclusif des intérêts privés et des compagnies d'assurance.
Ces commentaires sont nés de la lecture de l'article de Jean-Philippe Chauvin, publié sur lfar ce dimanche :
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SOCIAL et ECONOMIE, de Frédéric Winkler.
Selon Edward Goldsmith : « Le commerce mondial a été multiplié par onze depuis 1950 et la croissance économique par cinq et pourtant au cours de cette période, il y a eu un accroissement sans précédent de la pauvreté, du chômage, de la désintégration sociale et de la destruction de l'environnement. Il n'y a donc pas de preuve que le commerce ou le développement économique soient d'une grande valeur pour l'humanité... » En outre, un contrôle sévère et souvent aveugle de l'Etat sur l'économie toute entière, notamment sur les prix, doublé d'une fiscalité dévorante, décourage l'expansion et le travail.
Nous voici donc, là encore, devant de dangereuses impasses : il ne faudrait pas croire que le sentiment public y soit indifférent et que les résultats concrets ne suivent pas. Si l'on tient compte des créations et des échecs, il y a chaque année des milliers d'entreprises qui disparaissent en France. Certes, les raisons sont multiples, pourtant ce nombre est trop important pour ne pas être inquiétant... Combien ce système libéral aura-t-il suscité de délocalisations, de fuites de cerveaux allant enrichir nos voisins. Nous vivons les conflits sociaux et économiques sans fins, alors que notre économie est sinistrée. Je vous laisse juge de la politique menée pour en arriver là…
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Retraite : un projet de réforme nul et non avenu
Il aura fallu plus de deux ans de prétendus débats, concertations et négociations et négociations au gouvernement pour rendre un projet de réforme des retraites qui ne ressemble à rien. Consternant !
Très logiquement, le Conseil d'Etat a rendu, le 24 janvier, un avis très sévère sur les deux projets de loi, organique et ordinaire, en pointant notamment des projections financières «lacunaires» il n'est précisé nulle part comment la réforme sera financée); un manque de visibilité résultant d'un recours abusif - à 29 reprises ! - aux ordonnances (l'État demande en somme aux parlementaires de lui donner carte blanche) une absence de sécurité juridique, en raison des faibles délais (trois semaines !) laissés aux magistrats pour examiner ces textes ainsi que des incertitudes concernant la constitutionnalité de certaines mesures prévues.
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Gilets jaunes : «La France est transformée en une immense toile de révoltes», estime Michel Fize
Entretien du 08/02/2020 avec Michel Fize, sociologue et auteur du livre Une insurrection populaire au destin encore incertain.Il s'exprime sur la situation actuelle des Gilets jaunes, et plus particulièrement sur l'acte 65 de ce samedi, marqué par une interdiction préfectorale. -
Le chemin du droit de l’entreprise : de la perte de la souveraineté de l’Etat à la dictature universelle
Une récente manifestation médiatique arrive à point nommé pour illustrer la réalité politique de la question juridique de l’entreprise.
Le droit de l’entreprise est au cœur de la souveraineté des États car il est le lieu privilégié où s’affrontent les forces économiques globalistes menées par les banquiers et les forces politiques légitimistes menées par les États. N’en déplaise aux esprits faux, la traduction de la souveraineté est éminemment juridique, aussi il n’existe pas de souveraineté politique sans souveraineté juridique. Dit autrement, la souveraineté politique passe de façon essentielle par la souveraineté juridique. Derrière tous les faux semblants et les jérémiades des actuels dirigeants économiques, qui contrôlent en réalité l’État français, est un principe général : « Dieu se rit des hommes – et des États – qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » On ne peut dans le même temps à la fois jouer le jeu globaliste de ses adversaires, tout de droit anglo-saxon vêtu, et déplorer son propre asservissement, c’est-à-dire son impuissance et sa domination !
Qu’en est-il de la souveraineté juridique française ? Sa disparition est parfaitement illustrée par l’évolution juridique du droit de l’entreprise. De ce point de vue, la France, comme la plupart des pays du monde, a abandonné son pouvoir régalien de régulation au profit de la mise en œuvre réglementaire illimitée du pouvoir de ses créanciers – les banquiers globalistes. Concrètement, la France a abandonné sa capacité a générer une économie politique autonome – comprendre « non contrôlée par les banquiers globalistes » – lorsqu’elle a refusé au Général De Gaulle la mise en œuvre juridique de la souveraineté économique, qui passait par un renouveau du droit de l’entreprise.
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Des eurodéputés polonais estiment que la police en France se comporte comme celle des «pays totalitaires»
Les violences policières en France sont de nouveau la cible de vives critiques. Cette fois, ce sont des eurodéputés polonais qui demandent à Emmanuel Macron de mettre fin à «la violence des autorités» contre les Français, rapporte Mediapart. Les eurodéputés n’ont pas laissé sans réponse les propos d’Emmanuel Macron prononcés lors de son déplacement à Varsovie le 4 février et qui ont visé la ligne politique du parti de Jaroslaw Kaczynski, Droit et Justice (PiS), au pouvoir depuis 2015. Le président français avait alors mis les autorités polonaises en garde contre «une résurgence nationaliste en négation des principes politiques européens».