Hier, l’Etat s’est dit prêt à prendre ses responsabilités pour gagner la guerre économique contre le coronavirus. Edouard Philippe a annoncé une série de mesures pour sauver les entreprises françaises. Dans son allocution, le Premier ministre n’a pas exclu des nationalisations. Selon Nicolas Doze, l’Etat se garde la possibilité de monter au capital d’une entreprise. « Une entreprise qui est à 100% dans les mains de l’Etat repartira immunisée contre la faillite même si elle n’est pas viable économiquement », poursuit-il. – L’édito Eco de Nicolas Doze, du mercredi 18 mars 2020, sur BFMTV.
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Face au Coronavirus, l’Etat n’exclut pas de nationaliser certaines entreprises (Vidéo)
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Le jeu dangereux de la République macronienne.
Le débat sur la question des retraites sert-il encore à quelque chose ? C’est la réaction désabusée de quelques uns des acteurs de la scène politique et syndicale quand ils ont appris, par des indiscrétions vite dévoilées par la presse de ce lundi soir, que le projet de loi a déjà été envoyé au Conseil d’Etat, avant même que les partenaires sociaux soient reçus mardi par le gouvernement au ministère du Travail… Une façon de dire aux grévistes et aux opposants à la réforme que contester celle-ci n’a aucun sens et que, en définitive, la cause est entendue : en fait, si l’on en croit Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, mais aussi les responsables de la CFTC, le projet devait déjà être écrit avant même les vacances de Noël, ce qui, si cela se confirme, montre le bien peu de cas que le gouvernement fait des partenaires sociaux et de l’idée même de négociation… Bien sûr, les aménagements (considérés comme des concessions coûteuses par les plus libéraux) à la réforme démontrent que celle-ci n’est plus tout à fait universelle puisque les militaires, les policiers, les personnels du secteur aéronautique, etc., conserveront des régimes particuliers (preuve s’il en est que la logique corporative n’est pas tout à fait négligée par le gouvernement, sans doute par la simple force des choses…).
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La France confinée pour Coronavirus ? Les pillages ont commencé…
Le ministre de l’Intérieur Castaner avait annoncé la mise sur le terrain de 100.000 policiers et gendarmes pour contrôler l’application du confinement forcé des Français dès ce mardi midi au nom de la lutte contre le coronavirus.
Ce déploiement policier n’a pourtant pas empêché les premiers pillages signalés dans différentes localités de France. Les images confirment que les auteurs sont généralement des “chances pour la France”… Qui s’en surprendra ?
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Sans-abris face au coronavirus : l’autre échec du gouvernement
Objectif zéro SDF ! C’était la promesse faite par le président de la République Emmanuel Macron le 27 juillet 2017 à Orléans devant un parterre d’associations venant en aide aux plus nécessiteux.
Une promesse qui ne sera pas tenue pour une multitude de raisons : économiques, d’une part, puisque l’embellie macronienne est toute relative, mais aussi sociologiques. Vivre dans la rue ne relève en effet pas toujours uniquement d’une contrainte économique mais aussi souvent d’une détresse sociale, affective ou psychologique.Aucune aide spécifique
Ainsi, le nombre de personnes sans domicile n’a probablement pas ou peu évolué sous la présidence Macron et les « SDF » se trouvent aujourd’hui bien démunis face à l’épidémie de Covid-19. Pour eux, pour qui le confinement pourrait apparaître comme un luxe, aucune mesure n’a été prise : pas d’accueil spécifique ni de service dédié. Parallèlement, de nombreuses préfectures prolongent les visas des sans-papiers et maintient sa prise en charges des migrants illégaux.
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Communiqué de l'Action française : La Nation malade.
Il est évident que c'est dans la Nation que se trouve la réponse à la lutte collective contre le virus et la peur qui s'installe.
L'Union européenne a fait la preuve de son inefficacité collective, les nations, méfiantes et pressées, ont décidé seules de leurs destins.
Alors que le discours politique dominant est encore de dénoncer le "repli nationaliste" et les "peurs xénophobes", toutes les frontières se ferment, toutes les économies se mettent en panne.
En France, où un président et un gouvernement irresponsables ont longtemps minimisé les risques de cette pandémie, il n'y a plus que le patriotisme pour sauver notre pays. C'est le patriotisme qui permet à une Nation de garder le moral et d'affronter collectivement une épreuve. Là encore, la nature nous rappelle, certes de manière radicale, qu'il existe un ordre qui dépasse les idéologies et les contingences personnelles.L’Action française appelle tous les Français à être solidaires, sur le terrain, elle appelle ses militants à se porter volontaires là où cela sera utile et nécessaire en faisant vivre le pays réel, sans céder à la panique ni aux individualismes destructeurs, pour pallier l’incurie de la République. L'Action française veillera à ce que l'oligarchie ne prenne pas odieusement prétexte de l'épidémie qu'elle a laissée s'installer pour supprimer les rares libertés qui nous restent.
Dans ces moments difficiles, nous invitons ceux de nos militants et ceux des Français qui sont croyants à prier pour que l’épidémie épargne le plus grand nombre de nos concitoyens, et nous invitons le peuple de France tout entier à garder l'espérance.
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Coronavirus, islamisme, chômage : l’État s’en lave les mains
Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Le Gouvernement français, après des semaines d’inaction coupable, a décidé de prononcer la fermeture de la majorité des lieux accueillant du public. Il y a quelques jours – avant cette décision donc -, Michel Geoffroy rédigeait un texte qui reste aujourd’hui d’actualité.
PolémiaL’épidémie de coronavirus ? Elle est « inexorable », selon Emmanuel Macron[1], « inévitable »,selon la porte-parole du gouvernement[2]. L’immigration ?On ne peut pas l’arrêter, selon la ministre de la Justice. La radicalisation islamiste ? « L’État est impuissant face à la radicalisation de ses agents », titre Le Figaro[3]. Le chômage ? On sait depuis François Mitterrand que l’on a « tout essayé »contre lui sans succès…
Chaque jour ajoute à la triste litanie de l’impuissance publique, du « merdier français », comme l’écrit sans fard I. Rioufol[4].
Depuis 2017, la France se trouve en tête des pays de l’OCDE pour le poids des impôts, mais on se demande quand même à quoi sert tout cet argent. Manifestement pas à affronter les problèmes qui assaillent la France périphérique. -
Aux origines de la Question sociale (1ère partie), par Jean-Philippe Chauvin.
Le Cercle Lutétia a pour vocation de faire connaître les fondements et les raisons du royalisme et de la Monarchie en France, et d’étudier ceux-ci, avec l’aide des travaux et des réflexions menés sur la société française, ses évolutions et ses institutions, selon une perspective historique mais aussi et surtout politique. Le texte ci-dessous est la première partie d’un cercle d’études sur les origines de la question sociale en France, et il doit être l’occasion de discussions, de précisions ultérieures et de critiques constructives : il n’est donc qu’une ébauche, celle qui appelle à la formulation et à la rédaction d’une étude plus vaste et mieux construite sur cette question qui préoccupe tant nos contemporains et à laquelle les royalistes sociaux du Groupe d’Action Royaliste consacrent aussi tant de temps et d’énergie, dans leurs réunions et publications comme sur le terrain, dans la rue ou sur leur lieu de travail…
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Gâchis et trahison à Fessenheim
Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent
A seule fin de complaire aux Verts qui exercent un chantage permanent sur les dirigeants politiques de notre pays et de caresser dans le sens du poil Angela Merkel dont le pays émet 50 % de CO2 de plus par habitant que la France depuis qu’elle a décidé de fermer toutes les centrales nucléaires de son pays après la catastrophe de Fukushima en 2011, François Hollande promettait, au cours de sa campagne présidentielle de 2012, de fermer Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire française, s’il était élu. Il ne faisait que reprendre un engagement de sa rivale socialiste Martine Aubry quand cette dernière était aux commandes du PS.
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Aux origines de la question sociale en France. Partie 2 : l'idéologie libérale des Lumières.
Après un rapide tableau de la situation économique de la France royale avant la fin du XVIIIe siècle et l’évocation des corporations et de l’ordre socio-professionnel de cette époque, il n’est pas inutile d’évoquer succinctement l’état d’esprit dominant sous les Lumières, véritable révolution dans la pensée du service et du temps (entre autres), à rebours de la conception royale de la justice : le règne de l’Argent et de la classe qui en vit et qui en fera système s’annonce…
L’organisation corporative de la société et de la production françaises a longtemps convenablement fonctionné et la puissance avérée et significative de l’économie nationale sous la royauté fondatrice et fédérative est indéniable. Mais cela signifie-t-il, pour autant, que la Monarchie d’Ancien Régime ne connaissait pas de problèmes sociaux ou qu’elle était un système parfait et intangible, insensible aux temps et à leurs contraintes, leurs évolutions ? Bien sûr que non !
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Retraites : les peuples européens comptent sur la France !
Selon plusieurs députés européens, les Français sont à l’avant-garde d’un combat social qui concerne toute l’Europe.
Tribune. Sous couvert de simplification et de durabilité des systèmes de retraite, la Commission européenne exige des réformes des retraites régressives dans tous les Etats membres.
Ses recommandations se ressemblent partout : uniformisation des règles, harmonisation des calculs pour faire des économies, et hausse généralisée de l’âge de départ.
Voici bien des mots savants pour cacher des intentions plus simples et plus cruelles : faire baisser les pensions et confier le magot des retraites aux fonds de pensions privés.
Tout le monde devra travailler plus longtemps pour moins de pension.
Pourtant, ces mêmes recettes produisent partout dans l’Union européenne des mêmes résultats : le nombre de retraités pauvres ne cesse d’augmenter.