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social - Page 222

  • Pitié-Salpêtrière : une “fake news” de l’Intérieur – JT du vendredi 3 mai 2019

    Alors que le gouvernement avait crié au scandale après la prétendue intrusion des manifestants dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, des vidéos mettent à mal la théorie de l’attaque. Au cœur de la controverse : le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner.

    https://www.tvlibertes.com/pitie-salpetriere-une-fake-news-de-linterieur

  • "Attaque" de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière: un mensonge d'Etat par la voix de Castaner

    mai 02, 2019 
    Léonel Houssam 
    Effarant ! Castaner raconte que l'hôpital de la Pitié-salpêtrière a été attaqué par les "Blacks blocs" et "sauvé par l'intervention de la police". 
    C'est faux, archi faux, complètement faux ! 
    Ma femme et moi étions assis avec d'autres sur les marches d'entrée de l'hôpital. 
    Fumant des clopes tranquilles. 
    Le cortège a été bloqué par les flics un peu plus loin et tout le monde était cool lorsqu'une colonne de CRS a traversé le cortège (filmée par mon épouse, vous verrez ma gueule d'ailleurs), remontés à bloc avec des ordres d'attaquer les manifestants hurlant dans leurs talkies-walkies. 
    Nous avons tout vécu au cœur. 
    Et dans la foulée, les CRS ont gazé et balancé des grenades dans la foule totalement pacifique, créant un mouvement de panique pour beaucoup et la colère pour d'autres. 
    S'il y a eu des manifestants dans l'hôpital, c'est uniquement le fait d'un mouvement de panique et d'une tentative d'échapper aux assauts des forces de l'ordre et en aucun cas une attaque délibérée contre un établissement hospitalier.
    Voilà la réalité ! 
    Et pas un journaliste pour restituer la réalité. 
    Aujourd'hui, les flics ont attaqué la foule et l'état a choisi de mettre en danger des centaines de manifestants pour le seul profit de ces malades postés au pouvoir...
    Je n'ai pas de carte de journaliste et c'est une honte totale de constater cette mascarade médiatique qui relaie sans sourciller la propagande et la haine de ces fous enragés au pouvoir.

    Je ne conteste pas l'intrusion dans l'hôpital de la Pitié-salpêtrière, je conteste le terme d'attaque délibérée qui sous-entend un souhait de détruire, nuire et même tuer. 
    C'est ce que signifie le terme "attaque" dans la bouche de Castaner.

    Or, il n'y a pas eu une seconde cette intention. 
    Quand nous avons été littéralement attaqués par un premier cordon de CRS puis un autre qui s'est refermé alors que nous tentions de rebrousser chemin, aucun manifestant n'était hostile. 
    C'était tranquille. 
    On a tout filmé et Yentel a filmé juste l'instant avant l'attaque où je dis d'ailleurs "ça va chauffer". 
    Les personnes qui ont pénétré dans l'hôpital étaient paniquées, apeurées, tentaient de fuir l'attaque des forces de l'ordre qui nous asphyxiaient sans raison depuis un bon moment. 
    Toutes les rues étaient bloquées. 
    Ces personnes sont passées là où elles le pouvaient encore.
    Ensuite gazés devant comme derrière, les manifestants y compris les cortèges syndicaux ont été gazés sans qu'aucune violence n'ait été perpétrée par personne. 
    En revanche les deux cordons gazaient de plus en plus et serraient les milliers de personnes qui commençaient à s'affoler.
    Tout le monde s'est mis à gueuler "tout le monde déteste la police", des vieux, des jeunes, des femmes, des valides, des invalides. 
    Les CRS (et gardes mobiles il me semble) qui nous empêchaient de sortir étaient eux-mêmes asphyxiés mais avaient ordre de nous contrôler un à un.
     Des centaines de personnes étaient entassées et on a commencé à taper sur des panneaux, les grilles en leur criant de laisser sortir tout le monde. 
    Certains commençaient à hurler qu'on allait passer en force. 
    Il n'y avait pas d'autre choix. 
    La colère est montée chez tout le monde, la panique chez certains.
    J'en ai fait des tas de manifs mais je n'ai jamais vu un truc pareil où les flics chargent l'intégralité des manifestants pacifiques. 
    L'un des cordons a cédé (il y avait un troisième cordon à cet endroit là) sous la pression énorme de la foule. 
    Des gens auraient pu être écrasées, asphyxiées ou faire des malaises.
    Donc dans ce contexte, Castaner a monté en épingle cette intrusion en la qualifiant d'attaque, en sous-entendant que les manifestants étaient violents, agressifs, hors de contrôle.... 
    Voilà ce qui s'est passé.
    Je conteste Castaner et les médias qui relaient son baratin sans exposer les faits. 
    Et les témoins comme Martin Hirsch, stop. 
    Le mec est un imposteur et un sbire de Macron après avoir été celui de Sarkozy. 
    Avec sa tête de gendre idéal et de mec vachement humain, il sert simplement la soupe dans ce scénario parfaitement huilé.
    Voilà filmé par les infirmières, infirmiers et aide-soignants ce qui s'est vraiment passé, on est loin, très loin de l'attaque de Blacks blocs sanguinaires... 
    Plutôt des manifestants pacifiques totalement paniqués par les assauts gratuits des forces de l'ordre dont j'ai parlés plus haut. ça dure 6 minutes:
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=468671137238549&id=100022870005751
    source via Fabie
  • Le sans-plomb 98 à 1.64€ le litre!

     
    Le sans-plomb 98 à 1.64€ le litre!
     
    Les prix de l’essence à la pompe n’ont jamais été aussi élevés depuis 2013!!!
    Et le coup de pompe va arriver… sans doute au derrière du gouvernement et aux arrières-trains mamamouchesques.
    Je rappelle, à toutes fins utiles dans le contexte tendu actuellement, que dire qu’il y a des coups de pieds au cul qui se perdent, n’est pas une incitation à mettre de vrais coup de pieds au cul (vu qu’ils se perdent hein) mais une expression populaire utilisée par les gueux d’en bas depuis des générations quand ils veulent râler sur tel ou tel sujet!!
    Bon ceci étant dit, Gil et John qui sont sortis sur les ronds-points en novembre, pourraient bien être de retour dans les prochaines semaines si les prix continuent de monter comme cela, et le coup du rachat d’Occidental par Warren Buffet ne m’incite pas à croire à une grande chute des cours dans les semaines et mois à venir.

    Tarif des carburants début mai

    Le litre d’essence sans plomb 95 est à 1,5802 euro.
    Le sans-plomb 98 est à 1,6402 euro le litre.
    Le Diesel est à 1,4818 euros le litre.
    Sur le graphique ci-dessous, le dernier centimètre en vert montre le mouvement haussier actuellement en cours qui devrait nous amener à tester au moins la résistance des 85 dollars qui si elle était dépassée nous conduirait vers des niveaux de cours proches des 110 dollars le baril.
    Associé à une baisse de l’euro face au dollar, il y a de quoi faire tousser plus d’un gilet jaune et remplir tous les ronds-points de France et de Navarre de mécontents.
     
     
    Source l’Union ici
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/le-sans-plomb-98-164-le-litre.html
  • JT – Un 1er mai entre violence et chaos syndical

    Comme prévu, le premier mai a été l’occasion de nombreuses exactions à Paris… Les syndicats, complètement dépassés, se sont fait voler la vedettes pas les Gilets Jaunes… Quant aux blacks blocs, ils n’ont pas eu l’impact prévu.

    https://www.tvlibertes.com/jt-un-1er-mai-entre-violence-et-chaos-syndical

  • «Le massacre des classes moyennes ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    C’est une étude du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP) qui est l’un des laboratoires de l’Ecole d’économie de Paris, réalisée par les économistes, Ariell Reshef et Farid Toubal qui met au cœur de l’actualité économique le destin dramatique des classes moyennes.

    Leur étude de 96 pages est intitulée « La Polarisation de l’emploi en France » et démontre que la structure de l’emploi en France s’est profondément modifiée ces dernières années.

    L’effet « sablier ».

    Vous voyez bien la forme d’un sablier… de moins en moins de sable en haut (les très riches) pas de sable au milieu (les classes moyennes) et de plus en plus de sable en bas… (les pauvres bien évidemment).

    Cette étude met en chiffres ce que tout le monde, enfin tous ceux qui vivent dans la vraie vie, sentent et pressentent à savoir que les classes moyennes souffrent terriblement, et cela n’est pas seulement le cas en France, c’est un phénomène que l’on retrouve dans tous les pays occidentaux.

    Nous en connaissons parfaitement les causes.

    Mondialisation/délocalisation/immigration sans que cela ne soit un classement scientifique du poids de chaque élément, puisque ces 3 éléments contribuent à mettre chacun en concurrence avec tous, ce qui a pour effet d’exercer une pression à la baisse sur les salaires.

    Le couple « robotisation/informatisation » de la société, qui crée beaucoup d’emploi en en détruisant plein d’autres.

    La polarisation est le mot savant pour l’effet sablier !

    « La France a subi un changement structurel rapide au cours des trois dernières décennies. Elle n’est plus seulement spécialisée dans quelques domaines du secteur manufacturier mais s’est tournée vers celui des services : recherche et développement, activités de commerce ou du secteur financier. Le marché du travail, en accroissant la proportion des emplois à bas et haut salaire au détriment des emplois intermédiaires, s’est fortement polarisé – et la crise de 2008 a exacerbé ce phénomène, probablement lié à l’essor des nouvelles technologies et à l’élargissement de la mondialisation.
    Vecteur d’inégalités salariales, la polarisation de l’emploi ravive aussi les tensions sociales et les passions politiques. Pour autant, les effets négatifs de ces changements majeurs ne sont pas inévitables ».

    Evidemment si vous êtes un très fort en math que vous êtes diplômé de Polytechnique et que vous êtes tri-lingue, les choses se passent plutôt bien pour vous, mais pour tous les autres, c’est Gilets Jaunes, Brexit ou… le trumpisme.

    Ce n’est ni bien ni mal, cela matérialise le mal des classes moyennes qui disparaissent…

    D’ailleurs pour approfondir ce sujet très important vous pouvez lire ou relire ces articles.

    « Baisse dramatique de l’espérance de vie des hommes blancs de la classe moyenne américaine ! » ici.

    Alerte enlèvement. Disparition inquiétante des classes moyennes! ici.

    Pouvoir d’achat : le grand blues des classes moyennes! ici.

    « Les taux négatifs provoqueront la ruine des épargnants et des classes moyennes » ici.

    Le problème majeur c’est qu’un pays évolué, n’est évolué que parce qu’il dispose d’une classe moyenne suffisante.

    Le principal critère pour faire la différence entre un pays émergent et un pays développé, ce n’est pas le PIB ou le PIB par tête, c’est la présence d’une véritable classe moyenne, éduquée, et financièrement prospère en termes de pouvoir d’achat.

    Cela veut dire que pendant que des pays émergent, nous, nous nous immergeons… et ce n’est pas une bonne nouvelle pour notre futur.

    Ce phénomène où la France compte de moins en moins d’employés de bureau et d’ouvriers qualifiés s’est accéléré depuis la faillite de Lehman Brothers, autrement dit depuis la crise de 2008.

    Pour les deux chercheurs d’ailleurs « la technologie exerce un impact omniprésent sur la répartition des emplois, tandis que l’effet direct du commerce international est plus nuancé » ou encore « la mondialisation et le progrès technologique ont joué plus fortement en France ces vingt dernières années que dans les autres pays de l’OCDE ».

    Que faire pour lutter contre la disparition des classes moyennes ?

    Pour eux la réponse est « simple ». Il faut investir dans la formation !

    « Il est important de disposer d’un système de formation professionnelle flexible et réactif, visant à aider les personnes qui perdent leur emploi à acquérir rapidement les compétences nécessaires pour un prochain poste, qui pourra relever d’une profession différente ».

    Bien évidemment qu’il faut former, et dans un monde de plus en plus technique et complexe, il doit y avoir une énorme ambition éducative pour nos enfants alors que nous assistons plutôt à l’inverse. Nous sommes entrés dans le siècle de la connaissance et nous n’avons jamais autant réuni les conditions de la médiocrité.

    La formation n’est que l’un des piliers, il faut aider à créer les conditions économiques favorables à l’entrepreneuriat, il faut également revoir la fiscalité pour inciter à la production locale et aux circuits courts, il faut intégrer l’économie circulaire, il faut aussi prendre en compte la nécessité d’une forme de protectionnisme doux permettant de tendre vers une concurrence libre et non faussée ce qui signifie de refuser les distorsions manifestes en faisant jouer les clauses de sauvegarde systématiquement.

    On peut aussi envisager de retrouver notre souveraineté monétaire et budgétaire pour se doter de leviers d’actions plus nombreux et plus efficaces.

    Bref, le massacre des classes moyennes est la conséquence du système économique tel qu’il est pensé.

    Favoriser les classes moyennes c’est rompre définitivement avec l’idéologie maastrichtienne et mondialiste qui entraîne notre paupérisation massive…

    C’est exactement d’ailleurs la politique que tente de mener Trump. On peut ne pas être « trumpiste » sans pour autant nier qu’il pose les bonnes questions sur les bons sujets!

    Il est insulté et vilipendé pour cela.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    Charles SANNAT

    https://insolentiae.com/le-massacre-des-classes-moyennes-ledito-de-charles-sannat/

  • Le retour du brin de muguet

    6a00d8341c715453ef0240a4a73f5c200b-320wi.jpgAu soir de ce premier mai, commençons par une bonne nouvelle. L'apocalypse, promise par les uns, redoutée par les autres, ne s'est pas réalisée. Paris n'a pas été transformé en capitale de l'émeute. Progrès de la technique policière : le rassemblement de groupes destructeurs de 300 à 400 activistes, objectif et instrument central de la tactique insurrectionnelle appelée black bloc[1], ont été rendus très difficiles sinon impossibles.

    Qu'on pardonne au rédacteur de cette chronique : il ne partage en rien la haine antiflic. Celle-ci ne concerne, d'ailleurs, qu'une minorité de Français. Ce courant anti-répressif, hélas bien réel, se retrouve majoritaire, en revanche, dans les commentaires biaisés des médias et dans les préciosités de la magistrature syndiquée, comme de tous ceux qui s'emploient à censurer, d'une manière ou d'une autre, le droit de la société à son autodéfense.

    Très en verve dans sa campagne électorale, la présidente du RN met en cause le chef de l'État. Son discours, d'une évidente démagogie, joue, certes, sur du velours. Concédons-lui, en effet, ce que suggèrent les images de désordre montrées par les gros médias. Elles interpellent les citoyens et les contribuables, aux yeux desquels le maintien de l'ordre public, l'intégrité des personnes et des biens, demeure la mission régalienne prioritaire.

    On doit à cet égard regretter que le conseil constitutionnel soit venu le 4 avril au secours de la voyoucratie en censurant l'article 3 de la loi faussement appelée anticasseurs[2].

    Ce texte, venant du Sénat, avait été adopté à l'Assemblée nationale par 387 voix pour et 92 contre. Mais le petit aréopage des privilégiés de la république, surnommés très abusivement Sages, s'est érigé, au fil des ans, censeur incontrôlé des lois, allant ainsi à l'encontre de ce que rappelait le fondateur de la Cinquième : en France, la cour suprême s'appelle le peuple.

    Certes, dans tous les bons coups, on retrouve immanquablement un Éric Coquerel, cette haute figure de la France insoumise. "C’est une vraie satisfaction, a-t-il commenté, d’avoir fait sauter, grâce à notre recours, le pire article de la loi anti-manifestation."

    Les méthodes des forces de l'ordre n'échapperont donc jamais à la critique vigilante des bons esprits.

    Certains se demanderont peut-être pourquoi on protège, comme un sacro-saint droit, le fait de défiler dans les rues, confondu abusivement avec le droit de manifester ses opinions, par la parole ou par l'écrit ? En réalité, il s'agit de permettre à la gauche, et aux autres forces jugées politiquement correctes, dont la "manif" reste une sorte de fonds de commerce héréditaire, d'exercer un monopole des menaces de pression physique en dernier recours.

    Tant que la droite s'inclinera devant ce genre de diktats elle se placera elle-même en position de faiblesse. Toute ma vie j'ai pu observer cette lâcheté.

    Le camarade Martinez chef de la CGT ne manque pas d'air, quant à lui. Il prétend avoir organisé, sur tout l'Hexagone, 225 défilés. Ce vieil apparatchik monte en épingle un reliquat qui ne lui appartient même plus. On retiendra la présence de plus de 160 000 manifestants, chiffrage officiel, estimé pour Paris 28 000 – contre 40 000 évalués par le cabinet Occurrence, probablement plus crédible.

    Martinez s'insurge, verbalement bien sûr, contre les policiers. Il leur reproche d'avoir profané sa manif à lui, en osant charger ses valeureux compagnons cégétistes. Lui-même avait refusé que son propre service d'ordre joue son rôle dans la nécessaire discrimination entre manifestants pacifiques et émeutiers violents.

    Faut-il rappeler que ces derniers, non seulement se situent sur le terrain de la délinquance ; mais bien plus, qu'ils soient comptabilisés désormais, comme black blocs ou doctement comme "ultrajaunes", ils discréditent totalement les mouvements qu'ils parasitent.

    Cette perte du moindre sens de leur responsabilité, par des syndicalistes, qu'ils soient eux-mêmes affiliés à la CGT, à SUD ou à la FSU ne remonte pas à ce printemps 2019. Elle entraîne arithmétiquement, depuis des années, la chute régulière de leur audience dans les élections aux comités d'entreprise.

    Le glissement remonte peut-être à 1997, année où il se mesura aussi dans les urnes politiques. À cette époque, datant de bientôt un quart de siècle, des élections législatives calamiteuses avaient été provoquées par le désastreux Juppé conseillé par le prétentieux Villepin[3]. Or, pour la première fois, les études sociologiques sorties des urnes démontrèrent un déphasage complet entre la composition de l'électorat et la doxa marxiste. La gauche avait cessé de pouvoir accaparer le droit de parler au nom de la majorité du monde ouvrier et de la jeunesse française, qui la rejettent.

    Le nom originel de la fête printanière du Premier mai remonte à un ancien dirigeant, vigoureusement anticommuniste, de la CGT. René Belin, bras droit de Léon Jouhaux, dirigeait la vieille centrale à ses côtés avant-guerre, quand les communistes s'en étaient séparés. Ministre du Travail, il en avait fait une fête légale et nationale, chômée et payée, en l'honneur du Travail et de la Concorde sociale. Un beau programme, je trouve. On peut regretter qu'il remonte à 1941, mais pas fâché de le voir renaître, avec les brins de muguet.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Rappelons ici que cette appellation est détournée de sa réalité par ceux qui croient possible de dissoudre ce qui n'est pas une organisation mais un modus operandi.
    [2] Professeure de droit, Roseline Letteron soulignait en février, dans une tribune publiée par Le Monde, que ce surnom de "loi anticasseurs", faisant référence à un texte de 1970 aujourd'hui abrogé, tend à la discréditer.
    [3] En souvenir de l'incendie de Rome, Bernadette Chirac surnommait "Néron" ce personnage aussi vaniteux que stupide.

    https://www.insolent.fr/

  • Gilets Jaunes, Rouges et Noirs : vers une convergence des luttes ?

    Korbo. Faire face. 10.03.2015.jpg

    Pieter Kerstens

    Au fil du temps et des rassemblements sur les ronds-points, des blocages de stations-services et des centres commerciaux, on a pu constater une dérive gauchiste vers un rejet des institutions.

    Lentement, mais sûrement, le mouvement des « Gilets Jaunes » a en effet été infiltré par les agitateurs marxistes qui, semaine après semaine, ont dénaturé les revendications légitimes initiales en imposant leurs slogans et leurs exigences utopiques fondés sur la lutte des classes. Et dans les manifs on a vu de plus en plus de poings levés…

    C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres.

    « Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » avait déclaré le Président américain Abraham Lincoln en 1860 devant le Congrès.

    Ces affirmations de bon-sens devraient aussi inspirer les « figures » des Gilets Jaunes (Drouet, Ludoski, Chalençon, Espinosa, Rodrigues, Clément & C°), comme d’ailleurs le gouvernement actuel.

    En imposant un Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) révocatoire, on ne pourra pas résoudre la mauvaise gestion des trois secteurs de l’administration française (centrale, territoriale et hospitalière).

    Augmenter le SMIC à 1.800 ou 2.000 € par mois ne va pas enrayer le déficit commercial structurel qui, année après année, plombe les comptes de la Nation.

    En 2016, seuls 16,5 millions de foyers fiscaux payaient l’impôt sur les revenus, alors que 21,5 millions (58%) étaient non imposables, ceux-là même qui rouspètent le plus.

    Qui va payer l’addition ?

    A ce jour, la dette publique en France est de 2.380 milliards d’euros, soit 37.800€ par habitant. Fin 1980, avant l’arrivée de Mitterrand, la dette publique n’était que de 92 milliards d’euros. Puis, fin 1995 elle atteignait 663 milliards d’euros (élection de Chirac), pour grimper à 1.000 milliards en 2003 et elle dépassait les 2.000 milliards en 2014 sous Hollande.

    Face à ce fléau, qui est un réel héritage empoisonné pour les futures générations, il est indispensable et urgent de stopper l’hémorragie financière.

    Seuls un langage de vérité et des réformes structurelles courageuses mais impopulaires pourront rétablir l’équilibre du budget annuel, avant de pouvoir résorber la dette publique.

    OUI, il va falloir travailler plus. OUI, l’Etat devra diminuer ses dépenses. OUI, il faudra aussi se serrer encore la ceinture. OUI, il sera dès lors nécessaire de distinguer l’essentiel du superflu, surtout dans la perspective d’un nouveau krach financier qui s’annonce.

    Par manque de courage, par lâcheté, par clientélisme ou incompétence, les responsables ministériels depuis 40 ans ont ignoré les rapports de la Cour des Comptes qui, les uns après les autres, décrivaient les dangers des dépenses inconsidérées et non justifiées et proposaient des solutions structurelles.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Greta Thunberg, vous connaissez : c’est cette adolescente de 15 ans qui a été reçue par Macron.

    Tout a commencé lorsqu’elle a décidé de ne pas retourner à l’école à cause de l’été caniculaire ayant provoqué des feux de forêt en Suède. 
    Pour cela, chaque vendredi, elle apparaissait devant le Parlement national suédois avec une pancarte : « Grève des écoles pour le climat »
    Depuis, elle a participé à la Conférence mondiale sur le climat de Katowice, en Pologne, et a voyagé à travers le monde, exhortant les politiques à défendre la planète, suivie par une nuée de journalistes et de jeunes ados enamourés.
    Si le politiquement correct se courbe devant la jeune Scandinave, il y a une autre adolescente suédoise, âgée elle aussi de 15 ans, dont les grands médias parlent peu. 
    Izabella Nilsson Jarvandi. 
    Mais qui est cette belle jeune fille aux cheveux noirs et aux yeux foncés dont le père est originaire d’Iran ? 
    Tout aussi déterminée que Greta, on peut la voir en gilet jaune sur YouTube un micro à la main marteler ses convictions à Helsingborg. 
    Ses discours, elle les prononce contre la migration de masse et les politiques familiales actuelles qui, selon ses propos, conduiraient au « génocide du peuple suédois ».
    Elle fustige sans relâche la classe dirigeante progressiste et libérale, luttant contre l’implantation de la pensée dominante. 
    Pour cela, elle s’est solidarisée avec les propos du président Orbán, appelant notamment au renouveau des familles chrétiennes. 
    Elle dénonce aussi la colonisation idéologique de la théorie du genre qui s’infiltre dans toutes les écoles suédoises. 
    Elle a, notamment, condamné ces textes étudiés à l’école décrivant une fille avec un pénis et un garçon avec un vagin. 
    Malgré sa jeunesse, Izabella ferraille non pas contre le désastre écologique mais contre un désastre bien plus grand : le désastre anthropologique et culturel qui menace la Suède.
    « On ne me réduira jamais au silence et je ne pardonnerai jamais aux politiques tout le mal qu’ils ont fait à ma chère Suède […] Je suis convaincue que les dieux veillent et je sais que les traîtres seront un jour jugés sévèrement », fulmine Izabella en prenant la parole dans les rues des cités scandinaves.
    Pour mieux comprendre la colère d’Izabella, il ne faut pas oublier qu’en Suède, les viols et agressions sexuelles ont quadruplé en dix ans. 
    Qu’en 2017, sur les 112 hommes et adolescents jugés coupable de viol en réunion, 82 étaient nés ailleurs que dans le pays et, parmi ceux nés en Suède, seuls 13 avaient deux parents suédois. 
    Dans un rapport de 2018 sur les agressions sexuelles, la police suédoise signalait : « Les suspects d’actes criminels commis par d’importants groupes de délinquants sont, pour la plupart, des individus de nationalité étrangère […] Après la réintroduction de tests pour déterminer l’âge des migrants, 78 % des individus qui y ont été soumis se sont révélés être des adultes. »
    Je terminerai par cet appel de la jeune patriote suédoise adressé aux partisans de Greta Thunberg : « Si vous n’êtes même pas des hommes et des femmes concernés par la défense de votre peuple, alors comment pouvez-vous l’être pour le reste de l’humanité ? » 
    J.-P. Fabre Bernadac

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/greta-thunberg-vous-connaissez-cest.html#more

  • Qui tire les ficelles des gilets jaunes ?

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    Ce papier date d’hier car, aujourd’hui, 1er mai, je n’écrirai pas. J’ai quitté mon « chez-moi » pour éviter les échauffourées qu’on annonce d’ores et déjà sous mes fenêtres. Il paraît que le défilé de la fête du Travail va être chaud et le soleil du Var n’y est pour rien. « Convergences des luttes » et « Faut qu’ça pète » au menu, commerces en berne, rideaux baissés, castagne et pastaga, dansons la carmagnole, les aristos à la lanterne…

    Tant pis si je me répète : je le dis, le redis et le reredis, ras le bol !

    Dans l’édito publié le 28 avril sur ce site, Henri Temple s’interrogeait à propos du référendum et posait cette question : « les hautes castes contre le peuple ? » En préambule, il écrivait « Quand l’inculture politique, économique et juridique s’étend, la démocratie régresse et le malheur progresse. » Doux euphémisme… Aimablement, courtoisement, en homme formé aux humanités, il poursuivait : « Quant aux foules désespérées et résolues qui manifestent tous les samedis, si leur juste attente doit nous interpeller toutes affaires cessantes, ce n’est pas pour autant que les formulations de cette attente sont heureuses. »

    Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites.

    Je suis plus triviale : ce qui s’étale chaque jour davantage, c’est non seulement l’inculture politique, économique et juridique, mais aussi la bêtise crasse, vindicative et, hélas, de plus en plus haineuse. J’en veux pour preuve cet autocollant placardé partout :

    « Je dis oui au référendum d’initiative citoyenne
    OUI au RIC
    Constituant – Législatif – Abrogatif – Révocatoire
    En toutes matières »

    Vaste programme, et programme criminel !

    Henri Temple se demande : « Qui a conseillé aux gilets jaunes de réclamer un RIC ? » Moi aussi, je me le demande, car pour atteindre ce sommet de dangereuse absurdité, les mots ont été bien choisis et supposent une maîtrise du vocabulaire qu’on ne décèle guère sur les ronds-points.

    Alors oui, qui est assez fou pour faire croire à de braves gens que la Constitution et la loi se tricotent et se détricotent à l’envi et à l’envie ; qu’il suffirait d’un gigantesque micro-trottoir pour décider des orientations de la nation, changer le chef de l’État et les institutions ? En toutes matières ! Et c’est « Jojo le Gilet jaune », comme dit le Président, qui déciderait en matière d’éthique, de budgets de recherche peut-être, de Justice… Lui qui ferait et déferait la réglementation, ferait valser les têtes et araser toutes celles qui s’aviseraient de dépasser un peu. Camps de travail, confessions publiques et rééducation pour les élites. Et que ça saute !

    Ce n’est rien d’autre que le rêve d’un État totalitaire. On a connu cela : révolutions prolétariennes, quand on prétend donner les rênes au « peuple ». Staline, Mao, Pol Pot, Maduro…

    Le peuple en question est la dernière supercherie christique d’une extrême gauche démonétisée, comme l’ont été avant lui « les ouvriers », puis « les immigrés ». Il est le corps souffrant, pur par nature, intelligent par définition. Mais ce que « le peuple » ne sait pas, c’est qu’il est, surtout, le martyr de demain.

    C’est lui, toujours, qu’on envoie au casse-pipe pour l’avènement du Grand Soir qui jamais n’advient parce que ceux qui tirent les ficelles se sont rempli les poches. L’Histoire est un éternel recommencement…

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/qui-tire-les-ficelles-des-gilets-jaunes/